"choix" du nombre d'heures devant élèves

HS. Si un ours était encore là, il rappellerait probablement que 18h hebdomadaires sont un maxima de service, et que le sous-service n'existe pas.

Mais comme le chef d'établissement a le droit d'imposer 2 HSA, et qu'il est logique qu'il le fasse plutôt que de laisser quelqu'un avec une quotité de deux heures inférieures à l'ORS, je ne vois pas bien en quoi le fait que l'expression "sous service" n'existe pas joue ici.

EU1 a écrit:@Clecle78, merci de me rassurer comme quoi ce que j'ai dit n'est pas si idiot que ça... :sourit:

@Daphné, je ne vois pas en quoi ce que je dis est "bête"   . Admettons qu'il y ait un besoin de 75 heures en maths dans un collège. Il y a trois certifiés et un agrégé. En tout, ils doivent assurer au minima 69 heures. Il y a donc 6 heures sup. Pourquoi ne peuvent-ils pas "choisir" s'ils veulent faire des heures sup et combien ? Si les 6 heures ne sont pas absorbées par les collègues, alors le CDE fait une demande de BMP... non ?

C'est plus compliqué.

La DGH est en deux parties: Heures Postes (HP) et HSA. Dans les heures-postes il y aura toutes les heures obligatoires des collègues de toutes les disciplines et tous les BMP. Si le chef «prévoit» que les 6 heures en plus sont à prendre das les HSA, il refusera de créer un BMP et imposera des heures-sup. Il ne demandera un BMP à coup sûr que pour ce qui dépasse les HSA qu'il peut imposer, en tenant compte des horaires-classes pour éviter de trop couper des classes entre deux enseignants.

Dans ton exemple les trois certifiés et l'agrégé peuvent absorber 8 HSA (pas de temps partiel), donc il ne créera pas de BMP mais imposera les HSA.

Sauf que l'agrégé est susceptible de demander sa mutation et de partir. Souvent en collège, les chefs gardent un BMP pour se couvrir dans ce cas là et pouvoir y tirer les 3 HP dont il aura besoin si l'agrégé a sa mut et est remplacé par un certifié.

En plus ton exemple suppose que dans les horaires-classes il sera facile de se répartir les services en faisant 3×18h et 1×15h. Ce n'est que rarement le cas et, dans la répartition des services, on est souvent obligé de prendre des HSA parce que ça ne tombe pas juste.

:helips3:

EU1 a écrit:Merci pour vos avis.
Ma collègue est en collège. Tant pis, si ce n'est pas possible, elle fera sans (quand on n'a pas le choix...) mais maman solo avec deux enfants dont la plus grande entre en fac loin du domicile, cela l'aurait quand même arrangé...

je n'ai jamais compris pourquoi, dans chaque équipe, on ne se positionne tout simplement pas sur le nombre d'heures qu'on veut faire l'année suivante et que, suite à cela, le CDE fait remonter au rectorat les besoins en heures restantes.
Dans combien d'équipes j'ai vu des collègues qui ne voulaient pas faire d'heures sup et qui n'ont pas pu refuser d'en faire et ceux qui auraient voulu en faire et pour qui cela n'a pas été possible...
bref, la non flexibilité de l'Educ Nat on va dire...

On ne se positionne pas car la DHG est basée sur les effectifs prévisionnels de l'année suivante, chiffres en général remontés par le CDE entre décembre et janvier.
Ces effectifs vont ensuite déterminer le nombre de classe en prévision pour l'année suivante, qui va déterminer le nombre d'heures a attribuer a l'établissement.
Connaissant ce nombre d'heures on attribuera un certain nombre d'HP et de HSA... Cependant cette répartition d'heures n'est pas basée sur les besoins de l'établissement. Le CDE doit donc se débrouiller avec ce qu'on lui donne pour faire tourner son bahut.

De plus, un enseignant ne peut avoir D'HSA tant qu'il n'a pas atteint son quota d'HP ( 18 pour certifié et 15 pour agrégé) et un bmp doit la plupart du temps être constitué d'HP.

Je ne peux pas rentrer dans tous les détails, c'est complexe, mais moi perso je trouve cela très intéressant.

Hélips a écrit:Mais comme le chef d'établissement a le droit d'imposer 2 HSA, et qu'il est logique qu'il le fasse plutôt que de laisser quelqu'un avec une quotité de deux heures inférieures à l'ORS, je ne vois pas bien en quoi le fait que l'expression "sous service" n'existe pas joue ici.

Eh bien, le fait que les enseignants connaissent mal les textes qui les régissent, et croient qu'il existe un "sous-service", peut les amener à penser qu'il est "logique" d'imposer des HSA amenant, par exemple, à partager des classes, ce qui en français, en tous cas, est une aberration pédagogique.
On ne peut pas refuser deux heures supplémentaires, c'est exact, mais ce n'est pas une raison pour perpétuer des termes qui nous nuisent.

Il faut voir les choix pédagogiques faits aussi. Tout ce qui dépasse les horaires plancher peut passer en HSA. Si on les refuse, hop, plus de dédoublement, de cointervention etc. C'est très complexe et varie tous les ans selon les arbitrages réalisés par les collègues quant au TRM.