Syndicat et Grenelle : sondage

Cléopatra2 a écrit:J'aimerais voter 1, mais j'ai voté 2 pour les mêmes raisons que Jacq. L'UNSA et le SGEN y seront, ce qui est mortifère pour notre profession.

Il [Blanquer] a donc défini trois « piliers » pour le Grenelle : la reconnaissance, la coopération et l’ouverture. Chacun donnera lieu à des ateliers thématiques, chapeautés soit par des « people », comme l’ancien rugbyman Pascal Papé ou l’écrivain Daniel Pennac (qui a eu l’honnêteté de se déclarer « incompétent »… tout en acceptant la tâche), soit par des universitaires et des cadres de la Rue de Grenelle proches du ministre.

Ruthven a écrit:Habemus praesidem

"Premier atelier : Revalorisation
Président : Marie-Pierre Luigi
Secrétaire général : Guy Waïss
Comment contribuer à attirer et conserver les talents à travers une revalorisation financière durable des professeurs, tenant compte des spécificités de leur activité, et une meilleure reconnaissance de leur statut dans la société ?"

Bon, histoire de rire, Marie-Pierre Luigi, une IGAENR, qui était chef de projet "Bac 2021" ...

Jacq a écrit:J'ai voté 1, tout simplement parce que la politique de la chaise vide laisse la parole au SGEN-CFDT, à l'UNSA, au SNETAA (pour les LP, même si le SNETAA est SNETAA-FO, ce qui contre un peu la partie SNETAA).  Maintenant, participer pour claquer la porte devant la nullité de ce qui sera proposé... ?
Pour aller dans le sens de ce que certains ont déjà écrits plus haut, la première chose est d'aller voter et de ne pas laisser ces syndicats être représentatifs ou même gagner aux élections. Je pense pour les LP au SNETAA qui reste majoritaire alors qu'il nous enterre à chaque fois (bac pro trois ans, réforme de la voie pro, à chaque fois ils signent avant de constater les désastres après). Idem pour l'UNSA ou le SGEN-CFDT (le pire de tous je pense, mais pas seulement pour le LP).
Alors allons déjà voter aux élections professionnelles et virons les syndicats qui nous nuisent ! Ensuite on verra.

Grenelle de l’Éducation : le ministère lance une plateforme de concertation en ligne

Seifer a écrit:Durant le grenelle, le collectif RegardsEnseignants a été mis en avant à plusieurs reprises notamment par un député LREM nommé Gaël Le Bohec. Collectif inconnu si ce n'est pas de par sa proximité avec des députés de la majorité. Lorsque l'on écrit le nom de ce collectif sur google, on tombe sur la page du député susnommé. Et le grenelle est parti d'un sondage réalisé par ce collectif. Bien évidemment, les réponses autres que celles voulues par le ministère ont été effacées.

Plus d'informations ici :
https://www.facebook.com/photo?fbid=2070123536456226&set=pcb.2070124126456167

La honte.

Ruthven a écrit:Un serment pour rentrer dans le métier :

https://twitter.com/ErwinCanard/status/1341395885012430848

C'est difficile de respecter la charte parfois ...

Le lien complet c'est ici :

https://www.education.gouv.fr/grenelle-de-l-education-306837

(Levier reconnaissance)

J'aime bien celle-ci aussi (Levier formation) :

"Le sous-atelier a d’abord évoqué la formation initiale, soulignant la nécessité d’introduire la dimension psychologique. L’enseignant doit acquérir des compétences humaines qui lui manquent cruellement sur le terrain."

Les enseignants, tous des petits Dexter ...

Après la "mutualisation des ateliers", on fait aussi de la "capitalisation des ateliers" ... Si j'avais le temps, je lirai bien tout les comptes-rendus.

Ceci aussi, c'est beau :
"Aujourd’hui, certaines académies ont mis en place des « open badges » pour rendre ces formations certifiantes, mais la démarche n’est peut-être pas suffisante. Ces formations devraient donner lieu à des certifications reconnues pour enrichir le CV de l’enseignant au fur et à mesure de son parcours. Les enseignants n’ont pas forcément l’habitude d’évoluer en dehors de la sphère éducative. Il faudrait donc que ces formations contribuent à l’évolution de leur carrière."

VinZT a écrit:Ils sont totalement dingues.

charmottine a écrit:je ne comprends même pas comment l'idée d'un serment peut leur traverser l'esprit ne serait-ce qu'un dixième de seconde ...

Raphaël IBANEZ, manager de l’équipe de France de rugby, salue Marcel Rufo.
En vue d’une performance, un objectif majeur consiste à faire en sorte que toutes les personnes concourant à un projet aient la possibilité de s’exprimer. Ce n’est pas seulement une question de bienveillance : il s’agit de faire en sorte que chacun ait du temps de jeu afin de pouvoir exploiter les qualités de chacun au service du collectif. Le rugby affirme l’acceptation de la différence et a pour principe de ne laisser personne sur le côté. Certains joueurs sont extravertis et ont besoin de s’exprimer sur le terrain. D’autres sont des leaders dans l’âme. Il y a des grands et des petits (plus véloces) et l’équipe a besoin de tous. Raphaël IBANEZ dit être venu au rugby assez tard, vers 17 ans, et a immédiatement aimé que ce sport lui offre la possibilité de s’exprimer sans tricher, car on ne peut tricher au rugby. Il s’agit d’un sport spectaculaire, qui donne lieu à des contacts impressionnants, mais une équipe de haut niveau se préoccupe aussi de son occupation de l’espace et cette façon de jouer dans les espaces peut être utilisée sur le plan pédagogique.

Interrogé par l’atelier quant à la façon de gérer les ego afin que ceux-ci ne prennent pas le dessus, Raphaël IBANEZ explique qu’il y a des moments clés qui permettent de recentrer les joueurs sur leur sentiment d’appartenance à un groupe extraordinaire. Les joueurs évoluent, 90 % de leur temps, en club mais quand ils jouent en équipe de France, c’est l’équipe nationale qu’ils représentent, ce qui dépasse le cadre de leur club. Raphaël IBANEZ entend miser sur cette unité dans son discours aux joueurs, au moment clé de la remise des maillots, juste avant le match, avec une nouveauté cette fois-ci : les joueurs se remettront les maillots les uns les autres afin qu’ils comprennent qu’ils servent une cause qui les dépasse.