- LadyOlennaModérateur
Je poste ici pour partager des réflexions dans lesquelles je me débats depuis plusieurs semaines, en espérant peut-être y voir plus clair. Je m'explique : mon premier poste de CDE, sur lequel je suis encore et qui me plaît beaucoup, m'a amenée à traverser la France vers le nord. Au bout de 2 ans (c'est à dire maintenant en fait car il faut indiquer son intention de mobilité dès fin septembre pour l'année suivante), je peux prétendre exceptionnellement à une mutation (normalement c'est 3 ans minimum sur un poste) si rapprochement de conjoint ou dossier médical. Ne disposant ni de l'un ni de l'autre, je sais que je vais encore devoir rester ici, d'autant que mon académie d'origine est une des plus convoitées. Or, contre toute attente, je me plais bien dans ma région d'accueil : je m'y suis fait quelques amis et je supporte plutôt bien le climat, les étés y sont même très agréables (et vu comment les choses évoluent, c'est un paramètre très important à prendre en compte pour les années à venir !). Mais ça reste très loin de ma région natale, et pour des fêtes ou des anniversaires c'est compliqué. D'un autre côté, au gré de mes mutations successives en tant que prof (l'Education Nationale m'a bien fait payer mes choix de vie personnels), j'ai fini par me faire des amis/connaissances en région parisienne, dans l'ouest, dans les Pyrénées, tant et si bien qu'il me serait difficile de dire aujourd'hui que c'est dans tel coin de France que j'ai le plus de relations. Finalement je ne sais plus vraiment où aller : libre comme l'air, j'ai presque le vertige devant les choix que je vais avoir à faire (bon ok c'est dans un an !). Où vivre ? Si je reste dans mon académie d'adoption, je peux prétendre à une promotion (rester adjointe mais dans un établissement de plus grosse catégorie), et je commence à disposer d'un réseau professionnel. Si je veux retourner dans ma région natale, il ne faudra pas que je fasse la difficile sur mon prochain poste. Si je veux demander d'autres académies, dans l'absolu je peux aller n'importe où, et j'ai bien envie de découvrir de nouveaux coins, mais trop de choix tue le choix ! Et puis entre l'image que l'on peut se faire d'une région et la réalité, il y a parfois un gouffre. Voilà, je suis un peu perdue et je sais bien que personne ne pourra me dire " fais ci" ou "fais ça " mais d'en discuter me fera du bien. Je m'excuse auprès de tous ceux qui espèrent une mutation pour se rapprocher d'un.e conjoint.e et qui trouveront que vraiment mon problème n'est pas un problème. J'ai conscience que ma situation à côté de la leur est très confortable. Mais j'ai du mal à démêler tout ça pour le moment. Je ne sais pas si certains ont eu ce sentiment aussi d'être de partout et de nulle part finalement après avoir travaillé dans tant de diverses académies.
- henrietteMédiateur
Si je comprends bien, tu es depuis deux ans dans ce nouveau métier, la région te plaît plutôt, tu n'as pas d'impératifs familiaux te forçant à partir, et rester signifie "promotion". A ta place je pense que je choisirais de rester pour cette fois dans l'académie où je commence à avoir mes marques, car je penserais que mon expérience de perdir est encore limitée. Tout recommencer ailleurs sans aucun réseau, en n'ayant que deux ans d'expérience, j'aurais peur, si je tombe dans un établissement qu'on va qualifier de compliqué, de ne pas avoir assez de "bouteille" pour faire face sereinement et gérer ça sans connaître au moins un peu le fonctionnement de cette académie, sans y avoir un minimum de marques. Je me dirais que je pourrais postuler à nouveau dans 5 ans pour changer de région, en étant mieux "armée".
Mais je ne suis pas du genre aventurière - tu t'en seras doutée en me lisant. :lol:
Tu as peut-être choisi cette voie aussi pour la possibilité de changer de région très souvent ?
Mais je ne suis pas du genre aventurière - tu t'en seras doutée en me lisant. :lol:
Tu as peut-être choisi cette voie aussi pour la possibilité de changer de région très souvent ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- LadyOlennaModérateur
En fait j'entame ma deuxième année. Si je veux muter à l'issue de celle-ci, il faut que je me positionne maintenant sur le serveur en indiquant mon intention de mobilité, mais de toute façon sans conjoint ni dossier médical (je pourrais en monter un mais finalement je ne veux pas faire valoir ce motif), je ne peux pas, ce sera donc pour l'année prochaine (oui je suis du genre angoissée dans la vie )
En effet bien que titularisée je me sens parfois encore un peu "stagiaire" dans le sens où j'apprends encore des aspects du métier cette année. Je pense que comme pour un prof, il faut quelques années pour être un peu rodé.
J'aime bien l'idée de devoir changer d'établissement régulièrement oui, même si pour certains cela peut simplement se traduire par passer dans l'établissement d'à côté. Les possibilités sont en tout cas plus nombreuses que pour les professeurs. Merci Henriette pour ce retour !
En effet bien que titularisée je me sens parfois encore un peu "stagiaire" dans le sens où j'apprends encore des aspects du métier cette année. Je pense que comme pour un prof, il faut quelques années pour être un peu rodé.
J'aime bien l'idée de devoir changer d'établissement régulièrement oui, même si pour certains cela peut simplement se traduire par passer dans l'établissement d'à côté. Les possibilités sont en tout cas plus nombreuses que pour les professeurs. Merci Henriette pour ce retour !
- pseudo-intelloSage
Je suis peut-être dans la même académie que toi, où j'ai été parachutée un peu par hasard, et où je me suis définitivement installée. La différence, il est vrai, c'est que nous étions deux. Nous sommes d'ailleurs maintenant plus de deux et le prix du mètre carré, qui permet d'avoir facilement un logement confortable, nous a définitivement décidés.
Si j'étais toi, je me laisserais encore quelques années avant de bouger, le temps de bien sentir quelle région de France te manque le plus (si tu préfères te rapprocher de ta région d'origine ou si, finalement, tu ressens plus souvent le besoin de rendre visite à tes attaches d'autres académies).
Ceci étant, je suis consciente que prof, j'ai davantage de vacances que toi, ce qui permet plus facilement de faire un "tour de France" de squat de familles/amis pendant l'été (ou des boucles plus courtes lors des congés intermédiaires), ce qui peut modifier la donne....
Bref, mon post a dû beaucoup t'aider.
Si j'étais toi, je me laisserais encore quelques années avant de bouger, le temps de bien sentir quelle région de France te manque le plus (si tu préfères te rapprocher de ta région d'origine ou si, finalement, tu ressens plus souvent le besoin de rendre visite à tes attaches d'autres académies).
Ceci étant, je suis consciente que prof, j'ai davantage de vacances que toi, ce qui permet plus facilement de faire un "tour de France" de squat de familles/amis pendant l'été (ou des boucles plus courtes lors des congés intermédiaires), ce qui peut modifier la donne....
Bref, mon post a dû beaucoup t'aider.
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- PralineNiveau 5
Paris sans hésiter pour les musées, théâtres ... et de Paris c’est « assez simple » de rejoindre les autres villes pour voir la famille et les amis.
- LadyOlennaModérateur
@pseudo-intello : si, si, toutes les réponses nourrissent ma réflexion ! Est-ce que ta région natale te manque ? Est-ce que tu y retournerais si tu n'avais pas d'attache familiale ? Pour les vacances, hormis en été où il faut faire les EDT, je dirais que je travaille moins qu'un prof. Qu'est-ce que je savoure le fait de ne pas avoir de copies à corriger ou de bulletins à remplir ou de lectures analytiques à préparer (et pourtant Dieu sait combien j'ai adoré ce métier et mes élèves !)
@Praline : c'est le conseil que m'avait donné ma proviseure l'année du concours. Enfin, la région parisienne, parce que Paris même sera inaccessible pour moi (et il y a très peu de postes logés). J'ai eu peur de commencer ma nouvelle carrière dans un établissement compliqué, mais j'y songe aussi. J'avais débuté en tant que prof à Bobigny (où d'ailleurs l'adjointe était une stagiaire !)
@Praline : c'est le conseil que m'avait donné ma proviseure l'année du concours. Enfin, la région parisienne, parce que Paris même sera inaccessible pour moi (et il y a très peu de postes logés). J'ai eu peur de commencer ma nouvelle carrière dans un établissement compliqué, mais j'y songe aussi. J'avais débuté en tant que prof à Bobigny (où d'ailleurs l'adjointe était une stagiaire !)
- neotitcreteilHabitué du forum
Coucou LadyOlenna, je ne suis pas où tu te trouves, j'ai peu d'éléments de reflexions à t'apporter. Dans tous les cas, je pense que de hiérarchiser les problèmes esr illusoire. Tu as le droit d'avoir tes doutes, tes craintes et espoirs. Essaie de mettre de l'ordre dans tes pensées et émotions. Si ca te parle fais toi un petit tableau par écrit. Qu'est ce que ça t'apporterait de rester, de partir... Et de partir en coblant chaque lieu. Je ne sais pas du tout comment ça se passe pour les cde, mais si partir n'est pas si difficile... Le choix est il si crutial ? Pour ma part, depuis que je suis à l'en, et les aléas de la vie font que ma représentation de la géographie est totalement modifiée. Mais nos mutations inter sont très difficiles et l'avenir peu engageant dans ma spé. Je sais que nombre de collègues resteront bloqués qq années même si conjoint. Qqch qui peut aider aussi, si c'est modifiable, c'est de noter que tu demandes telle mobilite... Et de voir comment tu te sens ? Si tu veux en parler un peu plus, mon mp t'es ouvert.
- maikreeeesseGrand sage
Mais y a t il une urgence ? Si tu ne changes pas maintenant tu te retrouves coincée pendant quelques années ?
- Cléopatra2Guide spirituel
Je te déconseillerais la région parisienne, tout simplement car si tu n'as pas Paris centre, tu n'auras peut-être pas le courage le soir après les réunions etc. de sortir, de profiter... Oui, pendant les vacances, mais apparemment tu fais des tours de France pendant les vacances, donc autant venir à Paris en étant logée par des potes lorsque tu as du temps libre.
Je resterais dans la nouvelle académie, en faisant un réseau, et au bout de 5-6 ans je commencerais à vraiment réfléchir pour aller ailleurs si vraiment le besoin s'en fait sentir.
Et puis pour le coup, les logements dans les bahuts d'IdF sont souvent atroces, donc bon...
Je resterais dans la nouvelle académie, en faisant un réseau, et au bout de 5-6 ans je commencerais à vraiment réfléchir pour aller ailleurs si vraiment le besoin s'en fait sentir.
Et puis pour le coup, les logements dans les bahuts d'IdF sont souvent atroces, donc bon...
- DanskaProphète
Praline a écrit:Paris sans hésiter pour les musées, théâtres ... et de Paris c’est « assez simple » de rejoindre les autres villes pour voir la famille et les amis.
Paris, il faut aimer : ce sont certes les musées et les théâtres, mais aussi la foule, les transports interminables, le bruit, la pollution, les logements petits, hors de prix et sans jardin... Pour ma part je serais prête à supplier à genoux pour ne jamais avoir à y vivre !
@LadyOlenna, sans impératifs familiaux et si aucune région ne te manque vraiment actuellement, j'aurais tendance à dire la même chose que Henriette : rester un peu plus longtemps où tu es, prendre du galon, se laisser le temps de voir où tu as envie d'aller ensuite. Mais moi non plus je n'ai pas l'âme d'une aventurière, tu l'auras deviné
- LadyOlennaModérateur
Non, aucune en réalité ! Pour être tout à fait complète et expliquer plus mes réflexions, il y a encore trois semaines je comptais monter un dossier médical pour retourner dans ma région natale en juillet 2021, au bout de 2 ans donc, au lieu de 3 minimum. Il fallait pour cela que je l'indique dès maintenant sur un serveur. Or, il y a quinze jours, ma mère, qui n'a jamais quitté notre région d'origine et qui vit seule depuis plusieurs années, m'annonce qu'elle vend sa maison et quitte tout pour aller vivre là où elle a toujours rêvé de vivre, loin d'ici. J'admire son audace et je suis ravie pour elle, mais du coup je m'interroge : est ce que je voulais "revenir chez moi" pour ma famille ou parce que je suis vraiment attachée à cette région ? Et puis c'est où finalement "chez moi" après avoir vécu dans 5 academies différentes ? Puisque moi aussi je n'ai finalement aucune contrainte (pas de conjoint ni d'enfant) pourquoi je n'en profiterais pas pour aller où je veux (ce "où je veux" restant à définir) ? J'ai encore un an pour y réfléchir donc, puisque j'ai annulé mon projet initial, mais tout cela a ouvert un abîme de perplexité. Je suis désolée de partager ces états d'âme, mais c'est plus facile d'en discuter avec des gens qui ne me connaissent pas qu'avec des proches, qui ont du mal à rester neutres (et c'est bien normal !)maikreeeesse a écrit:Mais y a t il une urgence ? Si tu ne changes pas maintenant tu te retrouves coincée pendant quelques années ?
- PointàlaligneExpert
A te lire LadyO on a l'impression que tu as un peu envie de rester dans ton académie et que tu l'as, toi aussi, adoptée...
- gnafron2004Grand sage
Si tu n'as pas d'impératif et que tu te plais dans cette région, restes-y quelques années... ça ne t'empêchera pas de bouger plus tard! Et en plus, tu peux y avoir plus facilement une promotion? Bonus!
- DaphnéDemi-dieu
Praline a écrit:Paris sans hésiter pour les musées, théâtres ... et de Paris c’est « assez simple » de rejoindre les autres villes pour voir la famille et les amis.
Paris et la RP c'est très exactement ma conception de l'enfer ! Quelques jours en vacances pour les musées et deux ou trois théâtres et je n'ai qu'une envie, en repartir le plus vite possible. Surtout que quand on travaille et qu'on est fatigué on n'a pas forcément le temps ou le courage de ressortir pour en profiter.
Je serais toi je resterais dans mon académie qui te plaît et où tu as des amis connaissances. Tu peux y avoir tes promotions, changer d'établissement sans tout quitter, t'y construire un futur agréable. La région d'origine tu peux y aller pour quelques jours de vacances. Surtout si ta famille n'y est plus, quel intérêt ?
- LadyOlennaModérateur
En fait je suis pas trop difficile : tu me donnes 2-3 amis avec qui discuter et aller au resto, une salle de cinéma, une librairie, quelques boutiques sympa et je suis contente Et c'est vrai que je m'aperçois que je ne supporte plus les chaleurs estivales du sud-ouest, se faire littéralement bouffer par les moustiques en prenant un verre en terrasse dès 17h, ne pas dormir parce qu'il fait encore 28° dans la chambre à 23h30... ça devient intenable.
- neotitcreteilHabitué du forum
A Paris il faisait bien plus chaud que dans le sud ouest ^^
- zigmag17Guide spirituel
Tu es victime du vertige de l'infini des possibles! C'est celui qui nous prend quand en effet on a des choix à faire, et que l'on est seul(e) pour les faire. Parce que par la suite, si les faits ne sont pas tout à fait en accord avec les attentes, nous ne pouvons ne nous en prendre qu'à nous. Et humainement c'est toujours plus facile de blâmer les autres quand quelque chose ne tourne pas comme on veut. Ce n'est pas la même chose lorsque l'on doit suivre un conjoint qui mute par exemple.
Là c'est ton choix à toi toute seule. Je connais ces interrogations, ce stress, ces doutes. Tu peux simplement hiérarchiser des envies, tes priorités -cadre de vie, relations, offre culturelle, sorties, ...- puis examiner ton avenir à moyen terme -mutation possible à nouveau dans combien de temps?-, et te dire que ce que tu auras fait à un moment précis correspondait de toute façon à une envie ou un besoin à ce moment précis. L'essentiel étant de ne pas générer de l'angoisse inutile: si tu te sens bien là où tu es actuellement, un changement d'établissement peut suffire à ton bonheur. Si tu as soif d'explorations académiques, choisis-en une selon tes critères (la température donc si j'ai bien compris?)
Bref, compliqué car les conseilleurs ne sont jamais les payeurs: vas-y à l'instinct et fais confiance à ton psychisme et à ton subconscient (il paraît qu'il sait tout avant nous, ça va peut-être débloquer la situation!)
Edit: possible aussi: te balader pendant les we ou vacances dans des endroits divers susceptibles de te plaire, pour en respirer l'atmosphère. Comme cela si tu veux demander une mutation tu le fais d'une manière un peu plus éclairée
Là c'est ton choix à toi toute seule. Je connais ces interrogations, ce stress, ces doutes. Tu peux simplement hiérarchiser des envies, tes priorités -cadre de vie, relations, offre culturelle, sorties, ...- puis examiner ton avenir à moyen terme -mutation possible à nouveau dans combien de temps?-, et te dire que ce que tu auras fait à un moment précis correspondait de toute façon à une envie ou un besoin à ce moment précis. L'essentiel étant de ne pas générer de l'angoisse inutile: si tu te sens bien là où tu es actuellement, un changement d'établissement peut suffire à ton bonheur. Si tu as soif d'explorations académiques, choisis-en une selon tes critères (la température donc si j'ai bien compris?)
Bref, compliqué car les conseilleurs ne sont jamais les payeurs: vas-y à l'instinct et fais confiance à ton psychisme et à ton subconscient (il paraît qu'il sait tout avant nous, ça va peut-être débloquer la situation!)
Edit: possible aussi: te balader pendant les we ou vacances dans des endroits divers susceptibles de te plaire, pour en respirer l'atmosphère. Comme cela si tu veux demander une mutation tu le fais d'une manière un peu plus éclairée
- pseudo-intelloSage
Ma région natale ne me manque pas. Ça fait presque 15 ans que je suis entrée dans l'EN, et dans cette académie, que j'avais obtenu à la faveur d'un CAPES passé en touriste, en me retrouvant donc dans un décile pas terrible (l'année où je l'ai passé, j'étais 192 pour 284 places, ça allait, mais après un report et une réduction de postes, je me retrouvais 192e sur 184, donc dans les choux).LadyOlenna a écrit:@pseudo-intello : si, si, toutes les réponses nourrissent ma réflexion ! Est-ce que ta région natale te manque ? Est-ce que tu y retournerais si tu n'avais pas d'attache familiale ? Pour les vacances, hormis en été où il faut faire les EDT, je dirais que je travaille moins qu'un prof. Qu'est-ce que je savoure le fait de ne pas avoir de copies à corriger ou de bulletins à remplir ou de lectures analytiques à préparer (et pourtant Dieu sait combien j'ai adoré ce métier et mes élèves !)
A l'issue du stage, je n'ai pas cherché à retourné dans mon académie, sachant que je ne l'aurais pas, que je ne voulais pas déménager une 4e fois en 4 ans, et que mes parents et amis habitaient à 3h de route, "seulement".
J'ai quand même dû déménager, on en a eu marre de louer, on a acheté, on pendant que mes copains restés dans mon académie natale faisaient un prêt sur 20 ou 25 ans, on en faisait un sur 10 ans. Le prix du mètre carré nous a décidés à rester. De toutes manières, monsieur, lui, venait de RP proche banlieue, et n'avait pas envie de retourner près de ses parents claquer l'intégralité d'un salaire pour un F2 ou F3. On a connu des gens où on est, on s'est fait notre trou peu à peu, il n'a jamais été question de partir.
Notre académie ne fait pas rêver, mais elle permet de vivre confortablement et au calme, sans toutefois être trop loin d'une ville ou région un peu plus sexy pour passer un week-end sympa.
Au bout de quelques années, j'ai cessé de me sentir "chez moi" dans ma région natale, en particulier dans la ville où j'ai effectué toute ma scolarité ; les changements de routes liés à une refonte des transports en commun (à ce que j'ai compris), les lents changements d’enseignes au centre ville et le développement des Zac font que ne n'y ai plus mes repères, mais à cela s'ajoute qu'à force d'en être débarrassée, les enquiquinements des grandes villes me gavent (payer pour stationner ou stationner à des kilomètres, les routes à plein de voies et gare à ne pas se planter sinon on ne peut pas tourner où on veut, les bouchons... ouais, je suis devenue sacrément plouc) ).
Étant prof et pas Perdir, je pouvais passer du temps dans ma région natale autant que je voulais (même si je voulais de moins en moins, finalement) pendant les vacances quitte à y amener du boulot, parce que dès que les élèves sont libérés, je n'ai plus aucune contrainte de présence sur mon lieu de travail. Donc 8 vraies semaines pour bouger en été, deux vraies semaines à) chaque vacances (même si, potentiellement, avec mes copies).
- LadyOlennaModérateur
Petit retour sur ce sujet pour le clore. Finalement le reconfinement m'a permis de clarifier mes idées et mes envies : je veux retourner dans mon académie d'origine, la perspective de ne peut-être pas pouvoir retrouver mes amis et ma famille pour les fêtes me file le cafard. J'ai besoin d'être plus proche d'eux.
Je vais donc dès la semaine prochaine saisir mes premiers vœux de mutation en tant que personnel de direction, c'est à la fois excitant et angoissant Je ne suis pas du tout certaine d'obtenir satisfaction, les collègues ayant un conjoint ou une RQTH seront prioritaires, mais je tente quand même, on verra bien !
Merci pour vos contributions à ce fil un peu égoïste et superficiel je l'admets volontiers, j'étais un peu déboussolée quand je l'ai ouvert
Je vais donc dès la semaine prochaine saisir mes premiers vœux de mutation en tant que personnel de direction, c'est à la fois excitant et angoissant Je ne suis pas du tout certaine d'obtenir satisfaction, les collègues ayant un conjoint ou une RQTH seront prioritaires, mais je tente quand même, on verra bien !
Merci pour vos contributions à ce fil un peu égoïste et superficiel je l'admets volontiers, j'étais un peu déboussolée quand je l'ai ouvert
- User7488Niveau 7
LadyOlenna a écrit:Petit retour sur ce sujet pour le clore. Finalement le reconfinement m'a permis de clarifier mes idées et mes envies : je veux retourner dans mon académie d'origine, la perspective de ne peut-être pas pouvoir retrouver mes amis et ma famille pour les fêtes me file le cafard. J'ai besoin d'être plus proche d'eux.
Je vais donc dès la semaine prochaine saisir mes premiers vœux de mutation en tant que personnel de direction, c'est à la fois excitant et angoissant Je ne suis pas du tout certaine d'obtenir satisfaction, les collègues ayant un conjoint ou une RQTH seront prioritaires, mais je tente quand même, on verra bien !
Merci pour vos contributions à ce fil un peu égoïste et superficiel je l'admets volontiers, j'étais un peu déboussolée quand je l'ai ouvert
Je crois que cette pensée traverse pas mal d’esprits en ce moment, depuis mars peut-être bien.
- pseudo-intelloSage
Je te comprends ! On croise les doigts !
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