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- Lord StevenExpert
@Ponocrates ce que vous dites m'inquiète un peu quant au niveau actuel de l'agrégation et je me sens vraiment comme un fossile... pour l'agrégation interne, certes la bouteille est importante, mais pour mener à bien une dissertation de littérature - à mon époque - il me semble qu'il vaut mieux nager dans les réflexes universitaires. Mais j'ai l'impression que l'agreg 2020 n'est plus qu'un ersatz ds l'agreg XXème siècle à vous lire... parce que traiter "sublimity" dans l'oeuvre de Lord Byron sans connaître ladite oeuvre sur le bout des doigts je ne sais pas comment on s'y prend.
@Lisa là où je suis d'accord avec vous, c'est qu'il vaut mieux tenter le coup pour ne pas avoir de regrets!!! Et ne connaissant pas les coefficients actuels, peut être une très bonne note en traduction peut elle aujourd'hui compenser un gadin en littérature.
@Lisa là où je suis d'accord avec vous, c'est qu'il vaut mieux tenter le coup pour ne pas avoir de regrets!!! Et ne connaissant pas les coefficients actuels, peut être une très bonne note en traduction peut elle aujourd'hui compenser un gadin en littérature.
- PonocratesExpert spécialisé
Je n'enseigne pas l'anglais, je n'ai pas passé cette agrégation. Mais je me souviens avoir conseillé l'externe, parce qu'en dehors de la concurrence - redoutable- des normaliens, ma collègue serait en concurrence avec des "petits jeunes" qui n'avaient pas bénéficié de "sa" formation initiale dans le secondaire ( y compris dans le domaine de la dissertation), ni de ses années de pratique - y compris dans le lycée techno/pro où elle était. Mais je n'ai peut-être était-elle juste très bonne...Lord Steven a écrit:@Ponocrates ce que vous dites m'inquiète un peu quant au niveau actuel de l'agrégation et je me sens vraiment comme un fossile... pour l'agrégation interne, certes la bouteille est importante, mais pour mener à bien une dissertation de littérature - à mon époque - il me semble qu'il vaut mieux nager dans les réflexes universitaires. Mais j'ai l'impression que l'agreg 2020 n'est plus qu'un ersatz ds l'agreg XXème siècle à vous lire... parce que traiter "sublimity" dans l'oeuvre de Lord Byron sans connaître ladite oeuvre sur le bout des doigts je ne sais pas comment on s'y prend.
@Lisa là où je suis d'accord avec vous, c'est qu'il vaut mieux tenter le coup pour ne pas avoir de regrets!!! Et ne connaissant pas les coefficients actuels, peut être une très bonne note en traduction peut elle aujourd'hui compenser un gadin en littérature.
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"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- dandelionVénérable
Je suis une agrégée XXe siècle, certes tardif, et j’ai eu une camarade qui sortait d’école de commerce, avait un très bon anglais, et a obtenu son agrég en un an. Quand on part avec:
- un très bon anglais, pas seulement natif ou proche du natif, mais avec une solide connaissance de la langue, et un vocabulaire étendu
- une grande pratique de la traduction
- une formation historique et littéraire que je suppose solide au vu du parcours
- une maîtrise de l’essai ou des textes argumentés - la préparation aux épreuves du Advanced Placement par exemple requiert de savoir écrire avec précision, et les Américains sont très bien formés à la relecture et à la correction car ils apprennent à rédiger selon des normes strictes,
on a beaucoup d’atouts en main.
Face à un étudiant de 23 ans qui a acquis l’essentiel de sa culture anglophone au cours des 5 années précédentes, ou moins encore s’il a commencé comme moi par une prépa, une personne ayant effectué sa formation dans une université anglophone a un avantage. En ce qui me concerne, mon anglais s’est considérablement amélioré depuis que j’ai passé l’agrégation.
Enfin, quand j’ai passé les concours, la concurrence était très vive, et, d’après ce que j’ai lu ici, c’est moins le cas aujourd’hui.
Le problème pour moi serait davantage une mauvaise appréhension des réalités de l’enseignement secondaire aujourd’hui. Comme d’autres l’ont conseillé, faire au moins une observation de cours dans le secondaire, après s’être bien renseigné sur le type d’établissement où on pourrait atterrir en fonction de ses points, semble opportun (les posts de Lefteris sont une saine lecture)
L’expérience professionnelle pourrait constituer un atout pour postuler à un poste de PRAG, mais là encore, il n’est pas inutile de se renseigner sur les conditions de travail et de salaire (pas de prime, pas d’heures sup, cela aboutit à un salaire vraiment pas en adéquation avec le travail effectué).
- un très bon anglais, pas seulement natif ou proche du natif, mais avec une solide connaissance de la langue, et un vocabulaire étendu
- une grande pratique de la traduction
- une formation historique et littéraire que je suppose solide au vu du parcours
- une maîtrise de l’essai ou des textes argumentés - la préparation aux épreuves du Advanced Placement par exemple requiert de savoir écrire avec précision, et les Américains sont très bien formés à la relecture et à la correction car ils apprennent à rédiger selon des normes strictes,
on a beaucoup d’atouts en main.
Face à un étudiant de 23 ans qui a acquis l’essentiel de sa culture anglophone au cours des 5 années précédentes, ou moins encore s’il a commencé comme moi par une prépa, une personne ayant effectué sa formation dans une université anglophone a un avantage. En ce qui me concerne, mon anglais s’est considérablement amélioré depuis que j’ai passé l’agrégation.
Enfin, quand j’ai passé les concours, la concurrence était très vive, et, d’après ce que j’ai lu ici, c’est moins le cas aujourd’hui.
Le problème pour moi serait davantage une mauvaise appréhension des réalités de l’enseignement secondaire aujourd’hui. Comme d’autres l’ont conseillé, faire au moins une observation de cours dans le secondaire, après s’être bien renseigné sur le type d’établissement où on pourrait atterrir en fonction de ses points, semble opportun (les posts de Lefteris sont une saine lecture)
L’expérience professionnelle pourrait constituer un atout pour postuler à un poste de PRAG, mais là encore, il n’est pas inutile de se renseigner sur les conditions de travail et de salaire (pas de prime, pas d’heures sup, cela aboutit à un salaire vraiment pas en adéquation avec le travail effectué).
- CarmenLRNeoprof expérimenté
J'ajoute que les postes de PRAG intéressants ne sont pas légion : ce sont quasi exclusivement des postes de medical English, business English, écoles d'ingénieurs, et autres postes de préparation au TOEIC...
Je pense que James aura l'agrégation et qu'il a un profil très intéressant pour l'institution.
Encore faut-il qu'il y ait des postes intéressants (et plus intéressants qu'au Quai d'Orsay ?). Au vu de l'évolution de l'enseignement supérieur, ce n'est pas certain.
Je pense que, dans la situation, je m'arrangerais pour tester l'enseignement un petit moment sans perdre le statut de traducteur fonctionnaire pour l'instant. Il y a des pistes, du côté de la disponibilité, du côté du temps partiel avec cumul d'activité.
Une fois radié des cadres, le retour dans le corps antérieur est impossible. Je ne me focaliserais pas tant sur les moyens et le concours (c'est une question de travail et de temps), que sur la fin, que j'éprouverais au feu du réel.
Je pense que James aura l'agrégation et qu'il a un profil très intéressant pour l'institution.
Encore faut-il qu'il y ait des postes intéressants (et plus intéressants qu'au Quai d'Orsay ?). Au vu de l'évolution de l'enseignement supérieur, ce n'est pas certain.
Je pense que, dans la situation, je m'arrangerais pour tester l'enseignement un petit moment sans perdre le statut de traducteur fonctionnaire pour l'instant. Il y a des pistes, du côté de la disponibilité, du côté du temps partiel avec cumul d'activité.
Une fois radié des cadres, le retour dans le corps antérieur est impossible. Je ne me focaliserais pas tant sur les moyens et le concours (c'est une question de travail et de temps), que sur la fin, que j'éprouverais au feu du réel.
- Cléopatra2Guide spirituel
Je ne comprends même pas comment on peut vouloir se reconvertir dans l'enseignement, surtout dans la région parisienne, quand on a déjà un concours de cadre A de la fonction publique. Mais bon, bonne chance, vu ton parcours, tu auras l'agrégation (peut-être pas dans les premiers classés mais bon) d'anglais je pense.
- JennyMédiateur
L’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs.
Le seul souci en RP, c’est notre salaire et le coût du logement, mais je suppose que le reclassement sera favorable.
Le seul souci en RP, c’est notre salaire et le coût du logement, mais je suppose que le reclassement sera favorable.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Jenny a écrit:L’herbe n’est pas toujours plus verte ailleurs.
Le seul souci en RP, c’est notre salaire et le coût du logement, mais je suppose que le reclassement sera favorable.
Are you sure, ;-)?
- JennyMédiateur
C’est le gros point noir pour moi. Si je n’aimais pas mon métier au quotidien, j’aurais déjà entrepris une nouvelle reconversion. Les établissements n’y sont pas tous difficiles et il y a des établissements très durs ailleurs si c’est de ça que vous parlez.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Je veux dire que les problèmes ne sont pas seulement liés au salaire : manque de personnel dans les établissements, programmes parfois ?, DHG indigente, classes surchargées, etc.
La question est, de mon point de vue, systémique, et le faible salaire des enseignants n'est pas le "seul problème".
Et déplorer les graves manquements de l'EN n'a rien à voir avec le fait d'aimer ou pas son métier.
On peut également, par ailleurs, aimer son métier et se reconvertir, parce qu'on a envie d'autre chose aussi, dans une vie qui reste courte. Ça n'est pas encore interdit. Les aspirants à la reconversion ne sont pas tous très malheureux au travail.
La question est, de mon point de vue, systémique, et le faible salaire des enseignants n'est pas le "seul problème".
Et déplorer les graves manquements de l'EN n'a rien à voir avec le fait d'aimer ou pas son métier.
On peut également, par ailleurs, aimer son métier et se reconvertir, parce qu'on a envie d'autre chose aussi, dans une vie qui reste courte. Ça n'est pas encore interdit. Les aspirants à la reconversion ne sont pas tous très malheureux au travail.
- JennyMédiateur
Bien sûr. Je réagissais au « surtout dans la région parisienne » de Cléopatra2
Les problèmes que tu décris ne sont pas spécifiquement franciliens.
De manière générale, je trouve dommage de décourager systématiquement les candidats à une reconversion dans l’EN.
Les problèmes que tu décris ne sont pas spécifiquement franciliens.
De manière générale, je trouve dommage de décourager systématiquement les candidats à une reconversion dans l’EN.
- Lord StevenExpert
Il ne s'agit nullement de décourager qui que ce soit à entrer dans l'EN, enseigner la spécialité (le seul truc bien de cette absurde reforme) est à mon sens un pur bonheur. Le sujet ici est l'agrégation d'anglais sans préparation. J'ai l'impression que les choses ont bien changé. Il n'y avait à mon époque que 2 ou 3 admis par académie, et il était impossible d'être reçu sans préparation intensive - à moins bien entendu du monstrueux coup de bol qui existe aussi: ne préparer qu'une seule oeuvre et tomber sur celle ci à l'écrit et à l'oral. Restait à l'époque le mystère de l'académie de Paris qui trustait chaque année et littéralement 50% des postes, de même que chaque académie, tout aussi curieusement, recevait au moins un candidat, histoire j'imagine de ne pas décevoir les bonnes volontés. Ce lissage systématique nous laissait songeurs, comme si d'une année sur l'autre il n'existait aucune differ3nce quant au profil des candidats sur le territoire. Je me demande si c'est toujours le cas.
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If you play with a cat, you should mind his scratch
- JennyMédiateur
On va effectivement revenir au sujet qui est le passage de l’agrégation d’anglais et où je laisse les collègues de langues répondre.
C’est plus une préparation minimale qui est évoquée. Que peut-on faire d’utile avec quelques heures par semaine ? Est ce si différent d’un collègue en poste qui passe l'agrégation ?
C’est plus une préparation minimale qui est évoquée. Que peut-on faire d’utile avec quelques heures par semaine ? Est ce si différent d’un collègue en poste qui passe l'agrégation ?
- Fires of PompeiiGuide spirituel
De toute façon tous ceux qui ont réussi ont tenté donc je ne vois pas pourquoi vous ne vous inscririez pas, faites au mieux vous verrez bien !
Mais il faut absolument prendre la méthodologie et le programme au sérieux et ne pas se reposer sur ses acquis, si fermes soient-ils.
Mais il faut absolument prendre la méthodologie et le programme au sérieux et ne pas se reposer sur ses acquis, si fermes soient-ils.
- LefterisEsprit sacré
Cela n'a en effet guère de sens, mais tant qu'on n'a pas vu par soi-même, hein.... J'ai tout le loisir d'y méditer, j'ai assez vite voulu faire demi-tour (il est vrai que le sort fait aux LC est un des pires, mais ça ne fait pas vraiment rêver ailleurs non plus, surtout si l'on considère les mauvais coups en préparation), mais on ne sort pas comme ça de la nasse. Il faut donc bien savoir que les chemins de repli sont difficiles voire impraticables une fois titularisé, et que dans la vie, le temps où l'on n'est pas soit trop jeune, soit trop vieux, est très bref. Sans compter les autres obstacles, qui vont s'aggraver avec la destruction programmée de quasiment toute le FP, et les recrutements encore plus à la tête du client, notamment par détachement.Cléopatra2 a écrit:Je ne comprends même pas comment on peut vouloir se reconvertir dans l'enseignement, surtout dans la région parisienne, quand on a déjà un concours de cadre A de la fonction publique. Mais bon, bonne chance, vu ton parcours, tu auras l'agrégation (peut-être pas dans les premiers classés mais bon) d'anglais je pense.
Disons pour résumer que le bagage de départ lui facilitera grandement les choses, qu'il bossera plus vite et plus efficacement,qu'il a de très fortes chances, mais qu' on ne peut effectivement faire l'économie d'une préparation spécifique, sur des oeuvres très précises, des connaissances très pointues, et des attendus qui le sont tout autant côté jury.Fires of Pompeii a écrit:De toute façon tous ceux qui ont réussi ont tenté donc je ne vois pas pourquoi vous ne vous inscririez pas, faites au mieux vous verrez bien !
Mais il faut absolument prendre la méthodologie et le programme au sérieux et ne pas se reposer sur ses acquis, si fermes soient-ils.
Les collègues d'anglais seront plus à même de répondre précisément. Ce que j'ai vu sur d'autres langues me laisse à penser qu'il y a des similitudes avec les lettres, avec programme qui change, oeuvres, thèmes, ou périodes précises qui demandent d'approfondir sérieusement. Ce qui mène à la manière de préparer : dans un métier hors EN (on sort tous les jours), on ne peut se libérer une ou deux demi -journées pour entamer ces petits marathons de plusieurs heures en se concentrant à fond, voire en allant en bibliothèque consulter les ouvrages spécialisés ou suivre un cours à la fac. Certes, souvent il y a les RTT ou les récupérations, le CET, qui peuvent donner du temps. Mais c'est plus irrégulier. En poste dans l'EN, on s'imposer une discipline de travail aux mêmes jours et mêmes heures chaque semaine une fois qu'on a son EDT. Ca fait la différence...Jenny a écrit:On va effectivement revenir au sujet qui est le passage de l’agrégation d’anglais et où je laisse les collègues de langues répondre. Wink
C’est plus une préparation minimale qui est évoquée. Que peut-on faire d’utile avec quelques heures par semaine ? Est ce si différent d’un collègue en poste qui passe l'agrégation ?
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- bobdomNiveau 8
Le projet semble réalisable, et l'agrégation d'anglais est plus accessible que dans d'autres disciplines (philosophie, histoire, par exemple...).
J'ai connu au moins un reçu à l'agrégation (bien classé) qui avait de telles dispositions et une telle avance en matière de connaissances initiales qu'il a pu réussir en ne travaillant que très très peu. Mais de tels candidats sont exceptionnels, ce n'était pas mon cas. Si tu ne penses pas faire partie de cette catégorie, il faudra trouver un moyen de dégager un peu plus de temps que « quelques heures » chaque semaine : une journée hebdomadaire semble souhaitable.
James, je comprends tout à fait le désir de changement professionnel. Tu auras sans doute des satisfactions, mais, il ne faut pas le cacher, bien plus de frustrations et de peines. Je te conseille donc une chose avant de te lancer : essaye d'aller observer quelques cours d'anglais en collège ou en lycée, afin de te faire une représentation précise du métier. Tu devrais pouvoir le faire si tu connais autour de toi des enseignants d'anglais en RP.
J'ai connu au moins un reçu à l'agrégation (bien classé) qui avait de telles dispositions et une telle avance en matière de connaissances initiales qu'il a pu réussir en ne travaillant que très très peu. Mais de tels candidats sont exceptionnels, ce n'était pas mon cas. Si tu ne penses pas faire partie de cette catégorie, il faudra trouver un moyen de dégager un peu plus de temps que « quelques heures » chaque semaine : une journée hebdomadaire semble souhaitable.
James, je comprends tout à fait le désir de changement professionnel. Tu auras sans doute des satisfactions, mais, il ne faut pas le cacher, bien plus de frustrations et de peines. Je te conseille donc une chose avant de te lancer : essaye d'aller observer quelques cours d'anglais en collège ou en lycée, afin de te faire une représentation précise du métier. Tu devrais pouvoir le faire si tu connais autour de toi des enseignants d'anglais en RP.
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour le côté région parisienne, je pensais effectivement aux élèves, mais aussi au rapport salaire/coût de la vie.
Fin du HS!
Fin du HS!
- JayKewNiveau 9
Je pense que non seulement James a un parcours qui devrait lui permettre de décrocher l’agreg aisément (à condition de fournir le minimum de préparation exigible, comme l’ont souligné les collègues), mais que son profil devrait aussi intéresser l’institution pour un poste en CPGE (prépa).
Go for it, James!
Go for it, James!
- Ma'amÉrudit
Je rejoins Lord Steven sur ce qu'il dit. Les connaissances exigées en littérature et civilisation sont très pointues et le coefficient est le même pour les deux épreuves pour l'interne. Donc une excellente traduction ne compense pas forcément une dissertation ratée. Attention aussi aux réflexes de traducteur. Je me suis un peu cassé les dents sur mes premiers devoirs et j'ai vite compris que la traduction universitaire, ce n'était pas tout-à-fait ce que j'avais appris à l'ESIT. Heureusement que je suivais la préparation du PAF ! Bon après, j'ai pu rebondir et c'est là que j'ai gratté le plus de points, mais ça demande un entraînement quand même.
Je ne sais pas si le niveau a baissé par rapport au siècle dernier, mais le ratio pour l'interne, c'est environ 1 admis pour 14 ou 15 candidats. A l'externe, c'est autour de 1 pour 7 ou 8 je crois. Cela reste donc assez sélectif.
Un autre point, sur tous les collègues qui préparaient en même temps que moi, finalement la proportion d'anglophones reçus n'était pas très élevée. Et pourtant, ils avaient un niveau d'anglais bien meilleur que le mien et sans doute une culture générale du monde anglophone bien plus étendue. Mais il ne faut pas oublier que l'exercice de la dissertation est très franco-français. La linguistique et l'étude de faits de langue, c'est un peu particulier aussi.
Néanmoins, comme plusieurs personnes te l'ont dit, 100 % des admis ont tenté leur chance, donc si ça te tient à cœur, il faut le faire bien sûr. Tu n'as pas grand chose à perdre, à part du temps !
Le conseil que je peux me permettre de te donner, c'est de bien lire les rapports du jury et pas seulement celui de l'année dernière, qui sera nécessairement faussé en raison de la pandémie. Va sur le site de la SAES, tu y trouveras une mine d'informations : les rapports du jury, des sujet d'oral pour t'entraîner, des bibliographies très exhaustives, des avis de colloques sur les questions au concours. Bref c'est la Bible ! https://saesfrance.org/
Il existe aussi un forum d'entraide pour les agrégatifs ou les gens constituent des groupes de travail, proposent des sujets, se font passer des colles avant les oraux. C'est très convivial et bien pratique pour les gens comme toi qui ne peuvent pas s'inscrire à une préparation à l'université. C'est le forum agreg-ink. http://agreg-ink.net/index.php?title=Accueil
Il ne me reste qu'à te souhaiter bon courage !
Je ne sais pas si le niveau a baissé par rapport au siècle dernier, mais le ratio pour l'interne, c'est environ 1 admis pour 14 ou 15 candidats. A l'externe, c'est autour de 1 pour 7 ou 8 je crois. Cela reste donc assez sélectif.
Un autre point, sur tous les collègues qui préparaient en même temps que moi, finalement la proportion d'anglophones reçus n'était pas très élevée. Et pourtant, ils avaient un niveau d'anglais bien meilleur que le mien et sans doute une culture générale du monde anglophone bien plus étendue. Mais il ne faut pas oublier que l'exercice de la dissertation est très franco-français. La linguistique et l'étude de faits de langue, c'est un peu particulier aussi.
Néanmoins, comme plusieurs personnes te l'ont dit, 100 % des admis ont tenté leur chance, donc si ça te tient à cœur, il faut le faire bien sûr. Tu n'as pas grand chose à perdre, à part du temps !
Le conseil que je peux me permettre de te donner, c'est de bien lire les rapports du jury et pas seulement celui de l'année dernière, qui sera nécessairement faussé en raison de la pandémie. Va sur le site de la SAES, tu y trouveras une mine d'informations : les rapports du jury, des sujet d'oral pour t'entraîner, des bibliographies très exhaustives, des avis de colloques sur les questions au concours. Bref c'est la Bible ! https://saesfrance.org/
Il existe aussi un forum d'entraide pour les agrégatifs ou les gens constituent des groupes de travail, proposent des sujets, se font passer des colles avant les oraux. C'est très convivial et bien pratique pour les gens comme toi qui ne peuvent pas s'inscrire à une préparation à l'université. C'est le forum agreg-ink. http://agreg-ink.net/index.php?title=Accueil
Il ne me reste qu'à te souhaiter bon courage !
- MathadorEmpereur
Serait-il envisageable pour @James de passer l'agrégation interne ? Statutairement il peut y candidater puisqu'il remplit les conditions de diplôme (si le master US est reconnu, mais la même question se pose pour l'externe) et que la condition de statut se limite au fait d'être fonctionnaire titulaire ou militaire.
_________________
"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- Ma'amÉrudit
Mathador a écrit:Serait-il envisageable pour @James de passer l'agrégation interne ? Statutairement il peut y candidater puisqu'il remplit les conditions de diplôme (si le master US est reconnu, mais la même question se pose pour l'externe) et que la condition de statut se limite au fait d'être fonctionnaire titulaire ou militaire.
A vrai dire, s'il a 5 ans d'ancienneté dans la fonction publique, je ne vois pas pourquoi il ne pourrait pas. Effectivement la question de la reconnaissance de son Master se posera de la même façon pour l'externe.
Attention toutefois, à l'interne, il y a moins d'épreuves, mais aussi moins de postes et plus de candidats. Les statistiques ne sont pas favorables. Autre chose, l'oral de didactique est clairement destiné à des profs en exercice. Donc, ce n'est pas forcément le meilleur calcul. Mais rien n'empêche de s'inscrire aux deux !
- PonocratesExpert spécialisé
-jLord Steven a écrit: le mystère de l'académie de Paris qui trustait chaque année et littéralement 50% des postes, de même que chaque académie, tout aussi curieusement, recevait au moins un candidat, histoire j'imagine de ne pas décevoir les bonnes volontés. .
1) Les Normaliens passent le concours à Paris -j'ignore leur nombre
2) Il y a aussi des gens qui "montent" à Paris pour passer les concours, surtout avec ce pourcentage...
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C'est le livre ? "
- MathadorEmpereur
La plupart des normaliens de l'ENS Lyon s'inscrivent dans l'académie de Lyon.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- JayKewNiveau 9
Mathador a écrit:Serait-il envisageable pour @James de passer l'agrégation interne ? Statutairement il peut y candidater puisqu'il remplit les conditions de diplôme (si le master US est reconnu, mais la même question se pose pour l'externe) et que la condition de statut se limite au fait d'être fonctionnaire titulaire ou militaire.
Il est certes fonctionnaire, mais pas enseignant, or l'une des deux épreuves de l'oral à l'interne est l'épreuve de didactique, très difficile, même pour les enseignants aguerris. Sans une très sérieuse préparation, on peut très facilement passer à côté et obtenir des notes abyssales (1 ou 2 / 20).
Or, l'oral comptant double (2 épreuves écrites, 2 épreuves orales), l'épreuve de didactique compte en réalité pour un tiers de l'ensemble du concours.
Il me semble vraiment, vu le profil et le parcours de James, qu'il aurait tout intérêt à passer l'externe : il aura statistiquement plus de chances et pourra déployer tout son talent à travers un éventail plus large d'épreuves académiques.
- Ma'amÉrudit
JayKew a écrit:Je pense que non seulement James a un parcours qui devrait lui permettre de décrocher l’agreg aisément (à condition de fournir le minimum de préparation exigible, comme l’ont souligné les collègues), mais que son profil devrait aussi intéresser l’institution pour un poste en CPGE (prépa).
Go for it, James!
Oui c'est vrai, mais il y a aussi un risque non négligeable de se retrouver à enseigner en sixième. Ca arrive...
La bonification ne permet pas toujours d'obtenir un poste en lycée, quand le mouvement est bien bloqué à cause de la réforme.
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Et pourquoi pas une demande de détachement dans le corps des certifiés, pour commencer ? Avantage : ça permet de tester le métier sans risque.
Sauf erreur, le détachement dans le corps des agrégés est impossible (sauf mcf, et encore).
Sauf erreur, le détachement dans le corps des agrégés est impossible (sauf mcf, et encore).
- dandelionVénérable
En passant l’interne, il se fermerait aussi des portes. Il est plus probable de nos jours de se retrouver en collège qu’en lycée. Un des aspects qui peut rebuter le candidat le plus motivé, ce sont les conditions pratiques du travail, qui peuvent varier considérablement, et être franchement humiliantes. J’ai travaillé dans des établissements avec très peu de toilettes, souvent dans un état peu accueillant (pas de papier toilette, pas d’abattant). Je trouve très pénible d’avoir à aller chercher des élèves de 14 ans dans la cour (manie récente et qui n’existe pas dans d’autres pays, où visiblement même des enfants de primaire peuvent trouver une salle de classe seuls). Sans compter que j’ai déjà fait l’expérience d’un établissement où le nombre de photocopies par élève et par trimestre était de dix, contrôles compris.
J’ai enseigné dans des établissements bien gérés et agréables, avec des principaux et CPE compétents, mais aussi dans des endroits où tout était pénible, vraiment pénible.
J’ai enseigné dans des établissements bien gérés et agréables, avec des principaux et CPE compétents, mais aussi dans des endroits où tout était pénible, vraiment pénible.
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