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- User7488Niveau 7
Pour faire suite :
C'est quand même bien, à certains moments de sa vie professionnelle, de pouvoir faire un point, sur ce qui va, ce qui ne va pas,
avec plus de temps qu'un simple rendez-vous de carrière tous les sept ans, et avec quelqu'un de moins distant (et de moins déconnecté qu'un IPR).
Aujourd'hui ma première "visite", je n'étais pas trop inquiète, contrairement à mon tempérament habituel. (il faut dire que j'avais rencontré la collègue une dizaine de jours avant sa visite).
J'ai fait ce que j'avais prévu depuis une semaine, même si ça s'est décidé dimanche.
Les élèves ont très rapidement oublié cette présence au fond de la salle, ils ont beaucoup participé (plus que d'habitude je trouvais).
Les retours sont plutôt bons (on a fait comme "en vrai", j'ai donné un cahier, on a fait un entretien après le cours) : ma référente trouve que j'ai pu installer une ambiance sereine dans ma classe, cadrée, mais bienveillante, ils actifs et rassurés. C'est l'essentiel.
Au moins, eux, le sont, rassurés...
Des petites choses à re travailler (exemple : être plus souple, je procède avec trop de rigueur).
C'est quand même bien, à certains moments de sa vie professionnelle, de pouvoir faire un point, sur ce qui va, ce qui ne va pas,
avec plus de temps qu'un simple rendez-vous de carrière tous les sept ans, et avec quelqu'un de moins distant (et de moins déconnecté qu'un IPR).
Aujourd'hui ma première "visite", je n'étais pas trop inquiète, contrairement à mon tempérament habituel. (il faut dire que j'avais rencontré la collègue une dizaine de jours avant sa visite).
J'ai fait ce que j'avais prévu depuis une semaine, même si ça s'est décidé dimanche.
Les élèves ont très rapidement oublié cette présence au fond de la salle, ils ont beaucoup participé (plus que d'habitude je trouvais).
Les retours sont plutôt bons (on a fait comme "en vrai", j'ai donné un cahier, on a fait un entretien après le cours) : ma référente trouve que j'ai pu installer une ambiance sereine dans ma classe, cadrée, mais bienveillante, ils actifs et rassurés. C'est l'essentiel.
Au moins, eux, le sont, rassurés...
Des petites choses à re travailler (exemple : être plus souple, je procède avec trop de rigueur).
- User7488Niveau 7
Alors, autant j'ai pu donner le change toute la journée, ça allait bien,
autant là tout le stress me retombe dessus en soirée
Edit : certains esprits ne connaissent pas le repos
Une fois l'épreuve passée, il cogite : "Saurai-je améliorer ce qui ne pas va ?"
autant là tout le stress me retombe dessus en soirée
Edit : certains esprits ne connaissent pas le repos
Une fois l'épreuve passée, il cogite : "Saurai-je améliorer ce qui ne pas va ?"
- SaltaojosHabitué du forum
Un message pour commencer à relater mon expérience désagréable avec ce fameux DAPT, désolée c'est long :
- Je suis certifiée échelon 6, en poste depuis 2017 dans le même collège REP (mutation obtenue à ma demande, j'adore mon collège).
- Inspection PPCR en mars dernier, ça se passe bien hormis le fait que j'ai été un peu trop moi-même pour mon IPR : je n'ai pas fourni de fiche de préparation de séance et j'ai été honnête en disant que je n'en préparais jamais (mais j'ai fourni les docs de la séance, la progression annuelle de littérature + celle de langue)... j'ai senti pendant l'entretien que je n'étais pas dans les clous, je me suis fait infantiliser à coups de "vous allez trop souvent voir les élèves mais vous êtes jeune, c'est normal", "vous avez un langage familier : vous avez dit 'ok' plusieurs fois, vous n'avez pas toujours marqué la négation dans vos phrases", "vous n'êtes pas assez magistrale dans votre façon d'enseigner", "vous séparez la langue de la littérature, ce n'est pas conseillé"...
- Rapport PPCR arrivé mi-octobre : 8 "satisfaisants", mais l'IPR a mis 3 "à consolider" > avis final "à consolider" (et l'IPR écrit que je n'ai pas fourni mes progressions annuelles, or c'est faux). Que du positif de mon CDE en revanche, et rien de très négatif de l'IPR à part que je "manque de rigueur".
Je rédige un texte en réponse au PPCR sauf que le site du rectorat a un bug, et toute ma prose disparaît : j'abandonne.
- Début décembre, mon CDE me dit gentiment que l'IPR lui a demandé si je m'étais inscrite au PAF. Je lui réponds d'expliquer que non car j'ai fait 3 formations l'année dernière, fort loin de chez moi, et franchement pas exceptionnelles. Je précise que je fais des formations tous les ans depuis 2014.
- 10 jours plus tard, je reçois un mail de mon IPR pour savoir si je me suis inscrite au PAF : je lui réponds honnêtement que non, pour les mêmes raisons que celles fournies par mon CDE. Il me remercie pour ma réponse, et c'est tout. Je me dis que ça sent vraiment le roussi.
- A la veille des vacances de Noël, mail de mon IPR qui m'annonce que je vais avoir un tutorat, de début janvier à la rentrée des congés de février. Il revient m'inspecter début mars, donc hors PPCR. Cela a pour but de m'"aider à étayer [ma] pratique de classe".
Je vous passe mon écœurement. Je suis une prof sans problème et jamais absente qui vient bosser tous les jours le sourire aux lèvres, les élèves m'apprécient et les parents aussi, mon chef me soutient et est satisfait de moi car je suis sérieuse et toujours présente aux réunions, je participe à des projets et accompagne des sorties, je bosse en équipe et fais du co-enseignement avec mes collègues de la même discipline, j'inscris mes classes à des concours nationaux, je vais faire cours avec ma collègue prof doc au CDI, j'applique les conseils prodigués, je suis les programmes, j'utilise les compétences, je suis PP tous les ans, mes 3e ont des notes au Brevet qui correspondent à leur moyenne annuelle... et je n'ai pas de problèmes avec mes classes !
Voilà. C'est assez dingue. Tous mes collègues à qui j'en ai parlé sont réellement sidérés. Comme ils disent : pas étonnant qu'après on manque de profs.
Maintenant j'attends un planning de mon tuteur, je vais devoir perdre des journées à aller le voir faire cours loin de chez moi, ce qui pénalisera obligatoirement mes élèves puisque je travaille toutes les 1/2 journées, je n'ai pas de temps libre.
Moi qui n'ai jamais de stress à cause du travail, je dors très mal depuis la veille des vacances de Noël. C'est fou, j'y pense tout le temps. Je me sens prise au piège, infantilisée, illégitime, incompétente.
- Je suis certifiée échelon 6, en poste depuis 2017 dans le même collège REP (mutation obtenue à ma demande, j'adore mon collège).
- Inspection PPCR en mars dernier, ça se passe bien hormis le fait que j'ai été un peu trop moi-même pour mon IPR : je n'ai pas fourni de fiche de préparation de séance et j'ai été honnête en disant que je n'en préparais jamais (mais j'ai fourni les docs de la séance, la progression annuelle de littérature + celle de langue)... j'ai senti pendant l'entretien que je n'étais pas dans les clous, je me suis fait infantiliser à coups de "vous allez trop souvent voir les élèves mais vous êtes jeune, c'est normal", "vous avez un langage familier : vous avez dit 'ok' plusieurs fois, vous n'avez pas toujours marqué la négation dans vos phrases", "vous n'êtes pas assez magistrale dans votre façon d'enseigner", "vous séparez la langue de la littérature, ce n'est pas conseillé"...
- Rapport PPCR arrivé mi-octobre : 8 "satisfaisants", mais l'IPR a mis 3 "à consolider" > avis final "à consolider" (et l'IPR écrit que je n'ai pas fourni mes progressions annuelles, or c'est faux). Que du positif de mon CDE en revanche, et rien de très négatif de l'IPR à part que je "manque de rigueur".
Je rédige un texte en réponse au PPCR sauf que le site du rectorat a un bug, et toute ma prose disparaît : j'abandonne.
- Début décembre, mon CDE me dit gentiment que l'IPR lui a demandé si je m'étais inscrite au PAF. Je lui réponds d'expliquer que non car j'ai fait 3 formations l'année dernière, fort loin de chez moi, et franchement pas exceptionnelles. Je précise que je fais des formations tous les ans depuis 2014.
- 10 jours plus tard, je reçois un mail de mon IPR pour savoir si je me suis inscrite au PAF : je lui réponds honnêtement que non, pour les mêmes raisons que celles fournies par mon CDE. Il me remercie pour ma réponse, et c'est tout. Je me dis que ça sent vraiment le roussi.
- A la veille des vacances de Noël, mail de mon IPR qui m'annonce que je vais avoir un tutorat, de début janvier à la rentrée des congés de février. Il revient m'inspecter début mars, donc hors PPCR. Cela a pour but de m'"aider à étayer [ma] pratique de classe".
Je vous passe mon écœurement. Je suis une prof sans problème et jamais absente qui vient bosser tous les jours le sourire aux lèvres, les élèves m'apprécient et les parents aussi, mon chef me soutient et est satisfait de moi car je suis sérieuse et toujours présente aux réunions, je participe à des projets et accompagne des sorties, je bosse en équipe et fais du co-enseignement avec mes collègues de la même discipline, j'inscris mes classes à des concours nationaux, je vais faire cours avec ma collègue prof doc au CDI, j'applique les conseils prodigués, je suis les programmes, j'utilise les compétences, je suis PP tous les ans, mes 3e ont des notes au Brevet qui correspondent à leur moyenne annuelle... et je n'ai pas de problèmes avec mes classes !
Voilà. C'est assez dingue. Tous mes collègues à qui j'en ai parlé sont réellement sidérés. Comme ils disent : pas étonnant qu'après on manque de profs.
Maintenant j'attends un planning de mon tuteur, je vais devoir perdre des journées à aller le voir faire cours loin de chez moi, ce qui pénalisera obligatoirement mes élèves puisque je travaille toutes les 1/2 journées, je n'ai pas de temps libre.
Moi qui n'ai jamais de stress à cause du travail, je dors très mal depuis la veille des vacances de Noël. C'est fou, j'y pense tout le temps. Je me sens prise au piège, infantilisée, illégitime, incompétente.
- ProflambdadaHabitué du forum
Saltaojos a écrit:Un message pour commencer à relater mon expérience désagréable avec ce fameux DAPT, désolée c'est long :
- Je suis certifiée échelon 6, en poste depuis 2017 dans le même collège REP (mutation obtenue à ma demande, j'adore mon collège).
- Inspection PPCR en mars dernier, ça se passe bien hormis le fait que j'ai été un peu trop moi-même pour mon IPR : je n'ai pas fourni de fiche de préparation de séance et j'ai été honnête en disant que je n'en préparais jamais (mais j'ai fourni les docs de la séance, la progression annuelle de littérature + celle de langue)... j'ai senti pendant l'entretien que je n'étais pas dans les clous, je me suis fait infantiliser à coups de "vous allez trop souvent voir les élèves mais vous êtes jeune, c'est normal", "vous avez un langage familier : vous avez dit 'ok' plusieurs fois, vous n'avez pas toujours marqué la négation dans vos phrases", "vous n'êtes pas assez magistrale dans votre façon d'enseigner", "vous séparez la langue de la littérature, ce n'est pas conseillé"...
- Rapport PPCR arrivé mi-octobre : 8 "satisfaisants", mais l'IPR a mis 3 "à consolider" > avis final "à consolider" (et l'IPR écrit que je n'ai pas fourni mes progressions annuelles, or c'est faux). Que du positif de mon CDE en revanche, et rien de très négatif de l'IPR à part que je "manque de rigueur".
Je rédige un texte en réponse au PPCR sauf que le site du rectorat a un bug, et toute ma prose disparaît : j'abandonne.
- Début décembre, mon CDE me dit gentiment que l'IPR lui a demandé si je m'étais inscrite au PAF. Je lui réponds d'expliquer que non car j'ai fait 3 formations l'année dernière, fort loin de chez moi, et franchement pas exceptionnelles. Je précise que je fais des formations tous les ans depuis 2014.
- 10 jours plus tard, je reçois un mail de mon IPR pour savoir si je me suis inscrite au PAF : je lui réponds honnêtement que non, pour les mêmes raisons que celles fournies par mon CDE. Il me remercie pour ma réponse, et c'est tout. Je me dis que ça sent vraiment le roussi.
- A la veille des vacances de Noël, mail de mon IPR qui m'annonce que je vais avoir un tutorat, de début janvier à la rentrée des congés de février. Il revient m'inspecter début mars, donc hors PPCR. Cela a pour but de m'"aider à étayer [ma] pratique de classe".
Je vous passe mon écœurement. Je suis une prof sans problème et jamais absente qui vient bosser tous les jours le sourire aux lèvres, les élèves m'apprécient et les parents aussi, mon chef me soutient et est satisfait de moi car je suis sérieuse et toujours présente aux réunions, je participe à des projets et accompagne des sorties, je bosse en équipe et fais du co-enseignement avec mes collègues de la même discipline, j'inscris mes classes à des concours nationaux, je vais faire cours avec ma collègue prof doc au CDI, j'applique les conseils prodigués, je suis les programmes, j'utilise les compétences, je suis PP tous les ans, mes 3e ont des notes au Brevet qui correspondent à leur moyenne annuelle... et je n'ai pas de problèmes avec mes classes !
Voilà. C'est assez dingue. Tous mes collègues à qui j'en ai parlé sont réellement sidérés. Comme ils disent : pas étonnant qu'après on manque de profs.
Maintenant j'attends un planning de mon tuteur, je vais devoir perdre des journées à aller le voir faire cours loin de chez moi, ce qui pénalisera obligatoirement mes élèves puisque je travaille toutes les 1/2 journées, je n'ai pas de temps libre.
Moi qui n'ai jamais de stress à cause du travail, je dors très mal depuis la veille des vacances de Noël. C'est fou, j'y pense tout le temps. Je me sens prise au piège, infantilisée, illégitime, incompétente.
Ton histoire est juste... Incroyable. Tu n'as rien à te reprocher, c'est certain, tu as dû tomber sur un IPR imbu de sa personne, qui n'a pas supporté que tu lui fasses un retour honnête sur les formations que tu as suivies. C'est fou qu'on laisse des IPR agir de la sorte. Et effectivement qu'ils ne s'étonnent plus du nombre grandissant de démissions.
- SaltaojosHabitué du forum
Je le pense aussi, mais c'est compliqué malgré tout.
Et je crois être tombée sur un tuteur du même acabit, qui ne communique pas avec moi mais avec mon CDE seulement (heureusement, il m'en fait part), qui a fait un planning sans m'en parler pour que j'aille le voir faire cours uniquement sur des créneaux ou je n'ai pas cours, par exemple de 8h à 9h alors que j'embauche à 10h. Son lieu d'exercice est à 50 km de chez moi.
Le pire dans tout ça, c'est que mon CDE est venu me voir pour me dire qu'on ne lui avait pas demandé son avis, qu'il avait reçu les mails de l'IPR et qu'il ne pouvait pas aller contre.
Et je crois être tombée sur un tuteur du même acabit, qui ne communique pas avec moi mais avec mon CDE seulement (heureusement, il m'en fait part), qui a fait un planning sans m'en parler pour que j'aille le voir faire cours uniquement sur des créneaux ou je n'ai pas cours, par exemple de 8h à 9h alors que j'embauche à 10h. Son lieu d'exercice est à 50 km de chez moi.
Le pire dans tout ça, c'est que mon CDE est venu me voir pour me dire qu'on ne lui avait pas demandé son avis, qu'il avait reçu les mails de l'IPR et qu'il ne pouvait pas aller contre.
- RuthvenGuide spirituel
Saltaojos a écrit:
Et je crois être tombée sur un tuteur du même acabit, qui ne communique pas avec moi mais avec mon CDE seulement (heureusement, il m'en fait part), qui a fait un planning sans m'en parler pour que j'aille le voir faire cours uniquement sur des créneaux ou je n'ai pas cours, par exemple de 8h à 9h alors que j'embauche à 10h. Son lieu d'exercice est à 50 km de chez moi.
Demande un ordre de mission avec remboursement des frais kilométriques. Devenir pénible et tatillon est un bon moyen de faire l'humiliation, et surtout rapproche-toi d'un syndicat (et je dirai même syndique-toi car c'est déjà une petite protection).
- SaltaojosHabitué du forum
En effet, je suis syndiquée depuis ma toute première année Je ne les ai pas encore contactés, j'attends de voir la suite, mais ça ne saurait tarder...
Oui j'attends un OM, j'ai été victime d'un accident de trajet à la rentrée donc non seulement je n'ai plus de véhicule, mais en plus j'ai une réelle appréhension car je suis encore sous le choc. J'ai averti mon tuteur de mon incapacité à me déplacer pour le moment, j'ai donné mes raisons, mais visiblement il s'en moque. En tout cas je ne me déplacerai pas sans les papiers officiels qui couvriraient un éventuel nouvel accident.
Oui j'attends un OM, j'ai été victime d'un accident de trajet à la rentrée donc non seulement je n'ai plus de véhicule, mais en plus j'ai une réelle appréhension car je suis encore sous le choc. J'ai averti mon tuteur de mon incapacité à me déplacer pour le moment, j'ai donné mes raisons, mais visiblement il s'en moque. En tout cas je ne me déplacerai pas sans les papiers officiels qui couvriraient un éventuel nouvel accident.
- LagomorpheFidèle du forum
Saltaojos a écrit:Le pire dans tout ça, c'est que mon CDE est venu me voir pour me dire qu'on ne lui avait pas demandé son avis, qu'il avait reçu les mails de l'IPR et qu'il ne pouvait pas aller contre.
Bien sûr que si. Il peut refuser de contresigner un ordre de mission. Pour nécessité de service. L'IPR n'a aucun pouvoir concret si le CDE ne lui "prête" pas le sien; mais bien peu de CDE auront le cran de s'opposer frontalement à un IPR, malheureusement.
Même conseil que @Ruthven (il m'est arrivé grosso modo la même chose, dispositif d'accompagnement temporaire, sauf que mon tuteur était à la masse mais pas pénible): mettre des grains de sable partout où il peut s'en mettre:
- Outre l'ordre de mission en bonne et due forme, avec notamment la signature du CDE, indispensable pour sa validité,
- et une demande d'avance de frais de déplacements
- demander la mise à disposition d'un véhicule, si l'établissement du tuteur est mal desservi par les transports
- puisque le tutorat va s'ajouter à tes heures de cours, il ne serait en rien surprenant que tu finisses en situation d'épuisement professionnel, ce que pourra constater un médecin
- pour alléger la barque, je te conseille aussi de démissionner immédiatement de tes fonctions de PP
- abandonner tout projet même en cours et quelque en soient les conséquences pour l'établissement ou les élèves
- ne plus aller à aucune réunion non strictement obligatoire
- ne plus inscrire qui que ce soit à quoi que ce soit
- renvoyer 99% d'éventuels messages des parents vers la direction.
Tout cela pèsera sur le CDE plus que sur l'IPR, mais peut-être le premier se décidera-t-il à te défendre vraiment contre le second, lequel est malheureusement difficilement atteignable.
Vous me tapez dessus ? Bravo, vous avez gagné, je suis à terre. Subissez les conséquences, maintenant.
- VicomteDeValmontGrand sage
D'où l'intérêt de refuser son rendez-vous de carrière qui n'apporte rien à 70% des personnes (surtout les deux premiers).
_________________
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- henrietteMédiateur
D'accord pour tout ce qui concerne OM, remboursement des frais, etc.
Pour le reste attention : les conseilleurs ne sont pas payeurs, et te mettre ton CDE à dos ne me semble pas le meilleur moyen d'améliorer ta situation. C'est après tout encore un soutien, vu ce que tu dis, même s'il ne s'oppose pas frontalement à l'IPR. Et s'imaginer qu'en faisant suer un CDE on le contraindra à prendre partie pour l'enseignant contre l'IPR me semble être a minima extrêmement optimiste.
Par contre, te confier à lui sur la surcharge de travail induite, ta fatigue croissante, tes doutes sur ta capacité à poursuivre des missions chronophages dans ces conditions, en effet.
Bon courage à toi, contacte ton syndicat rapidement.
Pour le reste attention : les conseilleurs ne sont pas payeurs, et te mettre ton CDE à dos ne me semble pas le meilleur moyen d'améliorer ta situation. C'est après tout encore un soutien, vu ce que tu dis, même s'il ne s'oppose pas frontalement à l'IPR. Et s'imaginer qu'en faisant suer un CDE on le contraindra à prendre partie pour l'enseignant contre l'IPR me semble être a minima extrêmement optimiste.
Par contre, te confier à lui sur la surcharge de travail induite, ta fatigue croissante, tes doutes sur ta capacité à poursuivre des missions chronophages dans ces conditions, en effet.
Bon courage à toi, contacte ton syndicat rapidement.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- LagomorpheFidèle du forum
henriette a écrit:D'accord pour tout ce qui concerne OM, remboursement des frais, etc.
Pour le reste attention : les conseilleurs ne sont pas payeurs, et te mettre ton CDE à dos ne me semble pas le meilleur moyen d'améliorer ta situation. C'est après tout encore un soutien, vu ce que tu dis, même s'il ne s'oppose pas frontalement à l'IPR. Et s'imaginer qu'en faisant suer un CDE on le contraindra à prendre partie pour l'enseignant contre l'IPR me semble être a minima extrêmement optimiste.
Par contre, te confier à lui sur la surcharge de travail induite, ta fatigue croissante, tes doutes sur ta capacité à poursuivre des missions chronophages dans ces conditions, en effet.
Bon courage à toi, contacte ton syndicat rapidement.
Le DAT est acté, le CDE le valide passivement: qu'y a-t-il à améliorer dans la situation actuelle ?
Et en quoi un CDE passif devant une injustice manifeste est-il un soutien ?
Le but n'est pas de se le mettre à dos, mais le mettre devant ses responsabilités. Qu'il vire sa cuti et se découvre un début de courage, c'est effectivement peu probable. En attendant, notre collègue aura montré (comme je l'ai fait à l'époque dans une situation équivalente) que quand on laisse un IPR fou furieux démolir un enseignant qui fonctionne...ben on obtient un enseignant que ne fonctionne plus, du moins plus aussi bien, plus comme on l'espère. Juste ce qu'il faut pour se tenir à l'abri des ennuis.
Dans mon cas le dénouement de l'affaire a eu lieu plusieurs années plus tard (parce que l'IPR, qui avait prétendu revenir me visiter l'année suivante, n'est finalement pas venu), avec un autre IPR et un autre CDE. Enquiquiner l'actuel a effectivement peu de chance de produire quoi que ce soit de positif...mais rien de négatif non plus. Se retirer de tout ce qui n'est pas strictement obligatoire, en revanche, permet de gagner du temps pour soi, et accessoirement de (re)découvrir qu'il y a une vie en dehors du boulot. Dans ce genre de situation ubuesque, qui fait très mal quand on est très investi (ce qui est le cas de notre collègue), c'est essentiel. Quiet quitting is the key.
- henrietteMédiateur
Se mettre l'actuel CDE vraiment à dos, ben si, ça peut largement dégrader la situation, je suis étonnée que tu ne le perçoives pas.
Par contre, ne pas lui donner l'impression qu'on lui fait du chantage mais juste faire voir les effets délétères de la situation qui rend moins operant un enseignant sans problème jusque-là, cela permet de garantir a minima un soutien moral (qui peut se traduire par un effort sur un EDT ou une répartition, la non imposition d'HSA si on n'en veut pas, etc.).
Et si ça ne va pas, remplir le registre hygiène et sécurité en ayant le CDE conscient du problème, c'est toujours mieux.
Par contre, ne pas lui donner l'impression qu'on lui fait du chantage mais juste faire voir les effets délétères de la situation qui rend moins operant un enseignant sans problème jusque-là, cela permet de garantir a minima un soutien moral (qui peut se traduire par un effort sur un EDT ou une répartition, la non imposition d'HSA si on n'en veut pas, etc.).
Et si ça ne va pas, remplir le registre hygiène et sécurité en ayant le CDE conscient du problème, c'est toujours mieux.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- LeclochardEmpereur
J’hallucine en découvrant ton histoire. Malgré mes « à consolider », je n’ai rien eu de tout cela. Peut-être parce que c’était mon dernier rendez-vous de carrière. Trop vieux pour changer.
On n’en a pas parlé mais je trouve sacrément dérangeant le collègue qui se prête à la rééducation d’un autre. Est-il rémunéré ou s’agit-il de bénévolat ?
On n’en a pas parlé mais je trouve sacrément dérangeant le collègue qui se prête à la rééducation d’un autre. Est-il rémunéré ou s’agit-il de bénévolat ?
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- SaltaojosHabitué du forum
Merci pour vos conseils, ça me donne un peu plus de courage et des idées pour agir intelligemment. Je ne tiens pas à froisser mon chef (petite structure, pas d'adjoint, je n'ai "que lui" pour me soutenir un minimum, il est mou et attend la retraite mais vraiment pas méchant). Je vais quand même en effet demander un véhicule dès que j'aurai un OM pour aller dans l'établissement du tuteur, je n'y avais pas songé. Ici il n'y a AUCUN transport en commun, on est en pleine campagne...
J'écris au syndicat dès que j'ai rencontré le tuteur en vrai (cette semaine donc), j'aurai plus d'éléments à ajouter.
Quant au collègue tuteur, mon collège m'a fait suivre le mail qu'il a reçu pour le dispositif OPERA : il recevra 450€ à la fin de la mission s'il me rencontre au moins 12 fois (suivies d'entretiens en présentiel, c'est écrit noir sur blanc) et s'il rédige un rapport sur sa mission. Normalement il y a une fiche navette pour les OM justement. A la fin, j'aurai un rapport à rédiger moi aussi, et le rectorat précise que je ne devrai pas hésiter à solliciter l'aide du tuteur pour le rédiger.
J'écris au syndicat dès que j'ai rencontré le tuteur en vrai (cette semaine donc), j'aurai plus d'éléments à ajouter.
Quant au collègue tuteur, mon collège m'a fait suivre le mail qu'il a reçu pour le dispositif OPERA : il recevra 450€ à la fin de la mission s'il me rencontre au moins 12 fois (suivies d'entretiens en présentiel, c'est écrit noir sur blanc) et s'il rédige un rapport sur sa mission. Normalement il y a une fiche navette pour les OM justement. A la fin, j'aurai un rapport à rédiger moi aussi, et le rectorat précise que je ne devrai pas hésiter à solliciter l'aide du tuteur pour le rédiger.
- SaltaojosHabitué du forum
VicomteDeValmont a écrit:D'où l'intérêt de refuser son rendez-vous de carrière qui n'apporte rien à 70% des personnes (surtout les deux premiers).
J'ignorais que l'on pouvait refuser ces RDV de carrière, merci beaucoup, j'y penserai pour l'échelon 8 ! Moi qui y étais allée confiante et naturelle, je retiendrai bien la leçon : il vaut mieux avoir l'air stressé face à un IPR. Ce n'était pas mon cas : je m'en mords les doigts
- G'zNiveau 6
Effectivement tu peux refuser un RDV de carrière ou autre inspection-conseil, mais cela n'empêche en rien la rédaction de compte-rendus de la part de l'IA IPR ou du CDE.
Et cela sera notifié dans ton dossier administratif. Ce qui peut être un frein si tu veux un jour postuler sur des emplois / postes particuliers. Car ces mêmes " supérieurs " ont a donné leurs avis.
Et cela sera notifié dans ton dossier administratif. Ce qui peut être un frein si tu veux un jour postuler sur des emplois / postes particuliers. Car ces mêmes " supérieurs " ont a donné leurs avis.
- SaltaojosHabitué du forum
Je profite des vacances pour venir faire un petit point sur le dispositif d'accompagnement temporaire dont j'ai eu l'heur de bénéficier (Cf. supra).
Le tuteur a été plutôt sympathique et en apparence bienveillant avec moi, mais j'ai quand même dû me taper la route pour aller le voir faire cours (et je n'y ai rien appris). Il enseigne depuis moins longtemps que moi et je trouve ses connaissances grammaticales très discutables, il m'a parfois fait des reproches que ni moi, ni mes collègues (dont une agrégée de lettres classiques) n'avons compris. Il défend les pédagogies type classe inversée etc., pas ma tasse de thé.
Il a pris son rôle très au sérieux et je trouve qu'il se l'est jouée petit chef, ça a été assez pénible pour moi, mais heureusement pas trop long.
Il a rédigé un rapport à la fin et a eu la courtoisie de me l'envoyer : il s'y met bien en valeur et ose écrire que je commets des erreurs dans mon enseignement de la grammaire (alors que c'est LUI qui se trompe, bref...). Il a bien noté que j'ai fourni des fiches de préparation avec compétences et problématique pour chaque séance, et a noté qu'il fallait que je continue cette systématisation (c'était le point d'accroche avec l'IPR).
Le plus infantilisant, c'est la grille de compétences que j'ai dû remplir pour m'auto-évaluer, c'est type compétences du socle et l'inspecteur en avait coché plusieurs : il fallait écrire une phrase sur mes progrès à chaque fois. N'importe quoi.
L'IPR m'a écrit ensuite pour dire que c'est très bien parce que j'ai progressé, mais qu'il reste "une marge de progression" donc qu'il reviendra m'inspecter en début d'année prochaine et il a bien mis "en présence du chef d'établissement" (mon CDE n'assiste jamais aux inspections et n'était pas venu l'an dernier pour mon PPCR).
Puis-je refuser l'inspection à venir, même si elle n'entre pas dans le cadre du PPCR ? De toute façon, mon dossier est déjà pourri avec cette histoire, alors un truc de plus ou de moins... je veux juste ne pas risquer de me retrouver encore soustutelle tutorat.
Le tuteur a été plutôt sympathique et en apparence bienveillant avec moi, mais j'ai quand même dû me taper la route pour aller le voir faire cours (et je n'y ai rien appris). Il enseigne depuis moins longtemps que moi et je trouve ses connaissances grammaticales très discutables, il m'a parfois fait des reproches que ni moi, ni mes collègues (dont une agrégée de lettres classiques) n'avons compris. Il défend les pédagogies type classe inversée etc., pas ma tasse de thé.
Il a pris son rôle très au sérieux et je trouve qu'il se l'est jouée petit chef, ça a été assez pénible pour moi, mais heureusement pas trop long.
Il a rédigé un rapport à la fin et a eu la courtoisie de me l'envoyer : il s'y met bien en valeur et ose écrire que je commets des erreurs dans mon enseignement de la grammaire (alors que c'est LUI qui se trompe, bref...). Il a bien noté que j'ai fourni des fiches de préparation avec compétences et problématique pour chaque séance, et a noté qu'il fallait que je continue cette systématisation (c'était le point d'accroche avec l'IPR).
Le plus infantilisant, c'est la grille de compétences que j'ai dû remplir pour m'auto-évaluer, c'est type compétences du socle et l'inspecteur en avait coché plusieurs : il fallait écrire une phrase sur mes progrès à chaque fois. N'importe quoi.
L'IPR m'a écrit ensuite pour dire que c'est très bien parce que j'ai progressé, mais qu'il reste "une marge de progression" donc qu'il reviendra m'inspecter en début d'année prochaine et il a bien mis "en présence du chef d'établissement" (mon CDE n'assiste jamais aux inspections et n'était pas venu l'an dernier pour mon PPCR).
Puis-je refuser l'inspection à venir, même si elle n'entre pas dans le cadre du PPCR ? De toute façon, mon dossier est déjà pourri avec cette histoire, alors un truc de plus ou de moins... je veux juste ne pas risquer de me retrouver encore sous
- MatteoNiveau 10
Après avoir avalé la partie la plus amère du breuvage... Autant aller au bout, non ? Si c'est en début d'année prochaine et qu'ils le font ça veut dire que tu seras vite libre de faire comme tu veux. Sinon ils risquent en plus de mal le prendre et vu ce qu'ils ont déjà fait..
- RuthvenGuide spirituel
Ils te font boire le calice jusqu'à la lie. Je crains que le refus d'une inspection n'empêche pas la remise en place d'une procédure d'accompagnement. Quand on te lit, on se dit que cela pourrait tomber sur n'importe qui.
- JulHabitué du forum
Bon courage. Tu as été traitée avec bien peu de bienveillance. Je te souhaite de retrouver rapidement
ton enthousiasme initial et de pouvoir te consacrer de nouveau aux projets qui te tenaient à cœur. Le chemin des professeurs n'est vraiment pas parsemé de pétales de roses.
ton enthousiasme initial et de pouvoir te consacrer de nouveau aux projets qui te tenaient à cœur. Le chemin des professeurs n'est vraiment pas parsemé de pétales de roses.
- LagomorpheFidèle du forum
@Saltaojos merci pour ce retour...dans lequel je vois bien des similitudes avec ce que j'ai vécu. Notamment le tuteur qui raconte des âneries (scientifiques, dans mon cas). Je me souviens d'une scène où j'ai failli rire, ce qui dans le contexte de l'époque était devenu rare: je viens observer mon tuteur en cours, un peu en avance, il m'annonce qu'il va mettre en oeuvre une pédagogique tip-top ultramoderno-numérique-BYOD-smartphonesque faisant en plus travailler l'oral et je ne sais combien de compétences. Les élèves arrivent, il leur annonce le truc sourire aux lèvres...et les élèves de répondre "oooooooh nooon ! Mais on peut pas faire un TP normal s'il vous plaît Monsieur ?". Apparemment non. Deux heures plus tard, les élèves n'avaient rien appris, rien produit. Démonstration brillante de brassage de vent par un guignol.
Poussons la similitude entre nos deux histoires jusqu'au bout: ce n'est pas parce qu'un IPR annonce qu'il va venir l'an prochain qu'il va vraiment venir l'an prochain. Le mien avait aussi annoncé sa venue l'année suivante; c'est d'ailleurs ce qui a vaincu ma résistance face au dispositif d'accompagnement temporaire que je refusais jusque là. Sauf qu'il n'est pas venu. C'était en fait juste un moyen de pression. Dans ton cas, le but est peut-être simplement de t'obliger à "systématiser compétences et problématique pour chaque séance". Ce but étant atteint dès lors que l'annonce d'une nouvelle inspection est faite, nul besoin de procéder réellement à l'inspection. "Certains" IPR changeant notoirement de discours au gré des modes, portant aux nues l'année n ce qu'ils vouaient au bûcher l'année n-1 et vice-versa, annoncer une visite et ne pas la concrétiser ne me paraît pas de nature à les gêner le moins du monde.
Mes conseils:
- attend de voir s'il y a inspection l'année prochaine: ce n'est absolument pas certain
- ne te poses pas trop de question pour le moment: se faire descendre puis placer sous tutelle par un cuistre quand on est investi et qu'on fait de son mieux, ça abîme. Il m'a fallu plusieurs mois pour passer de "si cet IPR ce repointe je (placer ici n'importe quelle réaction hargneuse, vengeresse voire violente, en tous cas pas très adulte et dont aucune issue favorable ne peut sortir)" à un raisonnement plus posé. La question du refus de l'inspection se posera si/quand inspection il y aura. La période actuelle n'est pas la bonne pour prendre ce genre de décision. Laisse passer les vacances (les grandes).
- et l'année prochaine, repose-toi (lâche ce qui peut être lâché: prof principal, projet, HSA en surnombre, dans la mesure du possible - ne rend aucun service à une institution qui agresse, continue simplement à faire ce qui t'apporte satisfaction)
Et ne t'angoisses pas des éventuelles conséquences d'une hypothétique nouvelle inspection
- au cas où, tu peux faire mollement ce que tu peux à partir de septembre prochain pour afficher ce qu'on te demande d'afficher, sans te surcharger de travail et sans changer une manière d'enseigner qui te convient et dont tu connais l'efficacité. Une problématique et deux-trois pauvres compétences piochées dans une liste quelconque rajoutées en bas d'un poly, c'est vite fait.
- "certains" IPR sont certes malveillants, mais rarement quand cette malveillance nécessite du courage. Or t'infliger un deuxième tutorat impliquerait que le premier a été mal choisi ou mal conçu...par l'IPR même qui l'a imposé. La probabilité qu'il avoue ainsi indirectement son incompétence est très faible. Je subodore qu'au pire une nouvelle inspection aboutirait à la conclusion "Ego IPR, veni, vidi, vici". Je suis venu, j'ai vu un problème, je l'ai réglé par un D.A.T., et je constate que Moi-qui-suis-génial ai réussi à convertir une calamité pédagogique en brillant professeur. Les deux derniers mots étant les seuls à retenir. C'est ce qui s'est passé pour moi (visite annoncé par IPR1, non effectuée, puis PPCR normal par IPR2 quatre ans plus tard qui a dit "ah vous avez su tirer le positif de votre D.A.T. c'est très bien" + évaluation positivo-mollassone avec avis final du recteur = TS, affaire classée).
Saltaojos a écrit:Puis-je refuser l'inspection à venir, même si elle n'entre pas dans le cadre du PPCR ? De toute façon, mon dossier est déjà pourri avec cette histoire, alors un truc de plus ou de moins... je veux juste ne pas risquer de me retrouver encore soustutelletutorat.
Poussons la similitude entre nos deux histoires jusqu'au bout: ce n'est pas parce qu'un IPR annonce qu'il va venir l'an prochain qu'il va vraiment venir l'an prochain. Le mien avait aussi annoncé sa venue l'année suivante; c'est d'ailleurs ce qui a vaincu ma résistance face au dispositif d'accompagnement temporaire que je refusais jusque là. Sauf qu'il n'est pas venu. C'était en fait juste un moyen de pression. Dans ton cas, le but est peut-être simplement de t'obliger à "systématiser compétences et problématique pour chaque séance". Ce but étant atteint dès lors que l'annonce d'une nouvelle inspection est faite, nul besoin de procéder réellement à l'inspection. "Certains" IPR changeant notoirement de discours au gré des modes, portant aux nues l'année n ce qu'ils vouaient au bûcher l'année n-1 et vice-versa, annoncer une visite et ne pas la concrétiser ne me paraît pas de nature à les gêner le moins du monde.
Mes conseils:
- attend de voir s'il y a inspection l'année prochaine: ce n'est absolument pas certain
- ne te poses pas trop de question pour le moment: se faire descendre puis placer sous tutelle par un cuistre quand on est investi et qu'on fait de son mieux, ça abîme. Il m'a fallu plusieurs mois pour passer de "si cet IPR ce repointe je (placer ici n'importe quelle réaction hargneuse, vengeresse voire violente, en tous cas pas très adulte et dont aucune issue favorable ne peut sortir)" à un raisonnement plus posé. La question du refus de l'inspection se posera si/quand inspection il y aura. La période actuelle n'est pas la bonne pour prendre ce genre de décision. Laisse passer les vacances (les grandes).
- et l'année prochaine, repose-toi (lâche ce qui peut être lâché: prof principal, projet, HSA en surnombre, dans la mesure du possible - ne rend aucun service à une institution qui agresse, continue simplement à faire ce qui t'apporte satisfaction)
Et ne t'angoisses pas des éventuelles conséquences d'une hypothétique nouvelle inspection
- au cas où, tu peux faire mollement ce que tu peux à partir de septembre prochain pour afficher ce qu'on te demande d'afficher, sans te surcharger de travail et sans changer une manière d'enseigner qui te convient et dont tu connais l'efficacité. Une problématique et deux-trois pauvres compétences piochées dans une liste quelconque rajoutées en bas d'un poly, c'est vite fait.
- "certains" IPR sont certes malveillants, mais rarement quand cette malveillance nécessite du courage. Or t'infliger un deuxième tutorat impliquerait que le premier a été mal choisi ou mal conçu...par l'IPR même qui l'a imposé. La probabilité qu'il avoue ainsi indirectement son incompétence est très faible. Je subodore qu'au pire une nouvelle inspection aboutirait à la conclusion "Ego IPR, veni, vidi, vici". Je suis venu, j'ai vu un problème, je l'ai réglé par un D.A.T., et je constate que Moi-qui-suis-génial ai réussi à convertir une calamité pédagogique en brillant professeur. Les deux derniers mots étant les seuls à retenir. C'est ce qui s'est passé pour moi (visite annoncé par IPR1, non effectuée, puis PPCR normal par IPR2 quatre ans plus tard qui a dit "ah vous avez su tirer le positif de votre D.A.T. c'est très bien" + évaluation positivo-mollassone avec avis final du recteur = TS, affaire classée).
- SaltaojosHabitué du forum
Merci pour vos réponses, cela me fait réfléchir plus intelligemment en effet... on verra bien si l'inspecteur revient ! Géographiquement, c'est un exploit d'arriver jusqu'à mon collège, j'espère qu'il sera découragé
Et bien sûr, je ne vais pas refaire l'erreur de ne pas demander de formation au PAF. Mon tuteur m'a avoué à demi-mot que le fait de ne m'être inscrite nulle part a été déterminant dans l'application de ce dispositif (cela me fait passer pour une rebelle, ce qui n'est pas apprécié par le monsieur), selon lui c'est même une faute professionnelle. Je n'ai cependant été convoquée à aucune formation de gestion de classe ou autre, le dispositif s'est limité à de l'observation réciproque- et l'IPR m'a bien précisé que toute l'année je peux continuer de demander conseil à mon cher tuteur par mail ou téléphone LOL
Et bien sûr, je ne vais pas refaire l'erreur de ne pas demander de formation au PAF. Mon tuteur m'a avoué à demi-mot que le fait de ne m'être inscrite nulle part a été déterminant dans l'application de ce dispositif (cela me fait passer pour une rebelle, ce qui n'est pas apprécié par le monsieur), selon lui c'est même une faute professionnelle. Je n'ai cependant été convoquée à aucune formation de gestion de classe ou autre, le dispositif s'est limité à de l'observation réciproque- et l'IPR m'a bien précisé que toute l'année je peux continuer de demander conseil à mon cher tuteur par mail ou téléphone LOL
- Cerise sur le gâteau:
- J'ai appris par ses collègues que mon tuteur n'a lui-même jamais été inspecté - à part pour sa titularisation dans une autre académie. Un prof en fin de carrière avait été choisi par l'IPR pour la mission, mais cette personne a refusé et c'est le CDE de l'autre établissement qui a proposé un prof plus lèche-bottes, que mon IPR a nommé tuteur sans l'avoir jamais visité...
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