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- User7488Niveau 7
Bonsoir,
Mon IPR m'a fait part ce soir de la nouvelle suivante :
Je suis placée en "DATE" (= dispositif d'accompagnement temporaire) pour les trois prochains mois.
En espérant dit-il que ce sera "un cadre suffisamment sécurisant pour que vous puissiez progressivement reprendre confiance en vos compétences professionnelles".
Ce dispositif est lié à la "DAFOR" (division académique de la formation et du développement professionnel).
Plusieurs choses :
- Je ne suis pas certaine que ce soit le meilleur moyen de me donner confiance
- Je me sens dégradée (reléguée au statut de "stagiaire observée", après 6 ans d'exercice)
- J'ai cherché des infos et la collègue (du même lycée!) qui m'observera pendant trois mois est censée rédiger "un bilan" ce qui m'inquiète aussi.
Certains d'entre vous ont-ils déjà entendu parler de ce type de situations ?
Mon IPR m'a fait part ce soir de la nouvelle suivante :
Je suis placée en "DATE" (= dispositif d'accompagnement temporaire) pour les trois prochains mois.
En espérant dit-il que ce sera "un cadre suffisamment sécurisant pour que vous puissiez progressivement reprendre confiance en vos compétences professionnelles".
Ce dispositif est lié à la "DAFOR" (division académique de la formation et du développement professionnel).
Plusieurs choses :
- Je ne suis pas certaine que ce soit le meilleur moyen de me donner confiance
- Je me sens dégradée (reléguée au statut de "stagiaire observée", après 6 ans d'exercice)
- J'ai cherché des infos et la collègue (du même lycée!) qui m'observera pendant trois mois est censée rédiger "un bilan" ce qui m'inquiète aussi.
Certains d'entre vous ont-ils déjà entendu parler de ce type de situations ?
- User7488Niveau 7
Et : qu'est-ce que je "risque" ?
Puisque je me sens presque dé-titularisée :|
Puisque je me sens presque dé-titularisée :|
- Clecle78Bon génie
Tu sais pourquoi une telle décision est prise ?
- ShajarVénérable
Quel est ton statut à l'origine ? Certifiée ? CDI ?
- HélipsProphète
Oui, j'ai déjà été contactée pour ce type d'accompagnement. L'IPR m'avait demandé de rédiger un bilan à quatre mains, ni à charge ni à décharge, ça n'a pas de raison d'être, mais faisant le point sur les difficultés de départ, les réflexions pour y remédier, le résultat, les points à travailler encore, les points réglés. Bref, un peu ce que tu as demandé dans un autre sujet.
Bien sûr que ce n'est pas agréable, mais c'est une aide, rien d'autre, pas une punition.
Bien sûr que ce n'est pas agréable, mais c'est une aide, rien d'autre, pas une punition.
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- User7488Niveau 7
Hélips a écrit:Oui, j'ai déjà été contactée pour ce type d'accompagnement. L'IPR m'avait demandé de rédiger un bilan à quatre mains, ni à charge ni à décharge, ça n'a pas de raison d'être, mais faisant le point sur les difficultés de départ, les réflexions pour y remédier, le résultat, les points à travailler encore, les points réglés. Bref, un peu ce que tu as demandé dans un autre sujet.
Bien sûr que ce n'est pas agréable, mais c'est une aide, rien d'autre, pas une punition.
Merci
- User7488Niveau 7
Oui j'ai posé des questions sur un fil à propos d'autorité.
Mais j'ai l'impression que c'est un spectre plus large sur ce coup.
Merci pour vos réponses
Mais j'ai l'impression que c'est un spectre plus large sur ce coup.
Merci pour vos réponses
- User7488Niveau 7
D'ailleurs, les deux vont ensemble... en fait.
Un professeur dont la qualité des cours 'ne suit pas' ne peut pas faire autorité.
Les élèves le sentent bien.
De même qu'un professeur qui n'a pas du tout confiance en lui. (déjà évoqué dans l'autre fil).
Il n'y a plus qu'à patienter et voir ce que cela donne. Peut-être que certains Néos ont connu l'expérience.
Cela fait suite à un arrêt de travail relativement long en fin d'hiver 2020 (2,5 mois) et à une "désaffectation" estivale, le 26 août.
Merci pour les réponses en tout cas
Un professeur dont la qualité des cours 'ne suit pas' ne peut pas faire autorité.
Les élèves le sentent bien.
De même qu'un professeur qui n'a pas du tout confiance en lui. (déjà évoqué dans l'autre fil).
Il n'y a plus qu'à patienter et voir ce que cela donne. Peut-être que certains Néos ont connu l'expérience.
Cela fait suite à un arrêt de travail relativement long en fin d'hiver 2020 (2,5 mois) et à une "désaffectation" estivale, le 26 août.
Merci pour les réponses en tout cas
- nc33Niveau 10
Quand j'étais stagiaire, un certifié avec nous devait suivre tous les cours ESPE et enseigner à mi-temps pendant 1 an (je n'ai pas posé de questions). Heureusement pour toi ce n'est pas comparable, bon courage.
- HélipsProphète
Oui c'est probablement plus large, mais pour être très claire, même si je pense que tu n'as aucun doute : le fait de poser des questions est bien le signe d'une démarche positive de ta part, et tout à ton honneur.MendianteRousse a écrit:Oui j'ai posé des questions sur un fil à propos d'autorité.
Mais j'ai l'impression que c'est un spectre plus large sur ce coup.
Merci pour vos réponses
Plus qu'à attendre des réponses de néos qui auraient eu aussi ce type d'accompagnement pour avoir leur ressenti.
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Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- User7488Niveau 7
Merci Hélips
C’est vrai que je me pose beaucoup de questions, je vais pouvoir lui en faire profiter du coup
Merci beaucoup
C’est vrai que je me pose beaucoup de questions, je vais pouvoir lui en faire profiter du coup
Merci beaucoup
- User7488Niveau 7
nc33
Le suivi des cours ESPE n’est pas mentionné dans le mail de l´IPR, mais plutôt le fait de « ne pas hésiter » à poser des questions à la collègue désignée.
(Tant mieux parce que les transports dans mon coin c’est compliqué!)
Le suivi des cours ESPE n’est pas mentionné dans le mail de l´IPR, mais plutôt le fait de « ne pas hésiter » à poser des questions à la collègue désignée.
(Tant mieux parce que les transports dans mon coin c’est compliqué!)
- Hugo78Niveau 10
Ca arrive souvent ce genre de chose ? C'est suite à une inspection ? A un signalement du CDE ?
- LagomorpheFidèle du forum
Hugo78 a écrit:Ca arrive souvent ce genre de chose ? C'est suite à une inspection ? A un signalement du CDE ?
Déjà vécu. Suite à une inspection (d'avant le ppcr). Pas de problème de type tenue de classe, notation, avancée dans le programme ou relation aux eleves. Motif réel : divergence de vision entre l'IPR (qui ne jure que par le pédagogoludiconuméricocollaboratif) et moi (cours structurés, méthodologie, exercices variés de difficulté croissante).
Initialement j'ai pris ça comme une sanction camouflée inutilement humiliante. Après avoir assisté à quelques séances de la collègue qu'on m'avait attribuée comme "tutrice", complètement débordée par les élèves qui n'adhéraient absolument pas à ses lubies IPR-compatibles, et accessoirement fragile sur les contenus, j'en suis ressorti conforté dans mes choix pédagogique.
J'ai cependant appris une chose que mon parcours ne m'avait pas permis d'assimiler : on ne contredit pas impunément un IPR, seul à connaître la Vérité pédagogique Universelle, et la compétence la plus valorisée dans ce métier est le lustrage de bottes hiérarchiques. Fort de cette leçon, que j'ai mise en œuvre avec zèle lors de l'inspection suivante, je n'ai plus eu le moindre problème.
- Hugo78Niveau 10
Lagomorphe a écrit:Hugo78 a écrit:Ca arrive souvent ce genre de chose ? C'est suite à une inspection ? A un signalement du CDE ?
Déjà vécu. Suite à une inspection (d'avant le ppcr). Pas de problème de type tenue de classe, notation, avancée dans le programme ou relation aux eleves. Motif réel : divergence de vision entre l'IPR (qui ne jure que par le pédagogoludiconuméricocollaboratif) et moi (cours structurés, méthodologie, exercices variés de difficulté croissante).
Initialement j'ai pris ça comme une sanction camouflée inutilement humiliante. Après avoir assisté à quelques séances de la collègue qu'on m'avait attribuée comme "tutrice", complètement débordée par les élèves qui n'adhéraient absolument pas à ses lubies IPR-compatibles, et accessoirement fragile sur les contenus, j'en suis ressorti conforté dans mes choix pédagogique.
J'ai cependant appris une chose que mon parcours ne m'avait pas permis d'assimiler : on ne contredit pas impunément un IPR, seul à connaître la Vérité pédagogique Universelle, et la compétence la plus valorisée dans ce métier est le lustrage de bottes hiérarchiques. Fort de cette leçon, que j'ai mise en œuvre avec zèle lors de l'inspection suivante, je n'ai plus eu le moindre problème.
C'est dingue ! Et depuis le PPCR, c'est encore possible ? Il paraît que les inspecteurs ne peuvent plus trop rien contre nous. C'est vrai ?
- InvitéInvité
Le PPCR a baissé le poids de l'IPR... en augmentant celui du chef d'établissement. Et la majorité des procédures d'accompagnement est à l'initiative de ces derniers.
- LagomorpheFidèle du forum
Je ne suis pas expert, il me semble qu'à l'époque j'aurais pu faire capoter le DATE, en exigeant un ordre de mission accompagné du texte réglementaire qui autorise à... Mais je voulais la paix, à tout prix. Je crois que le PPCR ne change rien sur le fond. L'administration peut toujours imposer une formation. Elle le fait, d'ailleurs, quand il y a des réformes (formations à la réforme par département ou bassin).
La seule différence c'est qu'avec le PPCR il n'y a plus d'inspection prévue après celle du 9e échelon. Et qu'un rdv de carrière contient une visite par un inspecteur mais ne s'y résume pas. On considère la "carrière" (les "projets", "l'engagement", "l'investissement dans la vie de l'établissement", les pistes de "développement professionnel") plus que la séance visitée. L'enseignement n'est plus principalement ce sur quoi l'enseignant est jugé.
La seule différence c'est qu'avec le PPCR il n'y a plus d'inspection prévue après celle du 9e échelon. Et qu'un rdv de carrière contient une visite par un inspecteur mais ne s'y résume pas. On considère la "carrière" (les "projets", "l'engagement", "l'investissement dans la vie de l'établissement", les pistes de "développement professionnel") plus que la séance visitée. L'enseignement n'est plus principalement ce sur quoi l'enseignant est jugé.
- InvitéInvité
Oui, de manière générale un employeur peut imposer des formations. Refuser de se plier à ce type d'injonction pèserait très lourd dans une procédure de licenciement pour faute ou insuffisance professionnelle.
- User7488Niveau 7
Merci pour ces retours d'expériences, VRAIMENT.
Je pense que mon ancien CDE (de l'an dernier) a bien poussé la chose.
Ca c'est un premier point.
Je pourrai évoquer les raisons précises si cela intéresse quelqu'un : campagne (très légère) en faveur d'un syndicat (portée surtout par une collègue) -syndicat qu'il n'apprécie pas- dans mon lycée (truc à éviter quand on est TZR), expressions de désaccords nets avec l'organisation générale du lycée, puis arrêt maladie (bon là je n'y suis pour rien... on ne fait pas exprès de tomber malade).
Et, effectivement, j'ai tendance (moi aussi) à exprimer un peu trop clairement/directement mes désaccords vis à vis de mon admin et de mon inspection.
C'est un gros défaut.
La première chose que j'aurais dû apprendre, en entrant dans l'EN, c'est me taire.
(D'un autre côté je vais "profiter" de la proximité de ma collègue pour lui poser directement mes questions, c'est l'occasion ou jamais, et trois mois devraient vite passer).
Ensuite, je me ferai plus discrète...
Merci les Néos
Je pense que mon ancien CDE (de l'an dernier) a bien poussé la chose.
Ca c'est un premier point.
Je pourrai évoquer les raisons précises si cela intéresse quelqu'un : campagne (très légère) en faveur d'un syndicat (portée surtout par une collègue) -syndicat qu'il n'apprécie pas- dans mon lycée (truc à éviter quand on est TZR), expressions de désaccords nets avec l'organisation générale du lycée, puis arrêt maladie (bon là je n'y suis pour rien... on ne fait pas exprès de tomber malade).
Et, effectivement, j'ai tendance (moi aussi) à exprimer un peu trop clairement/directement mes désaccords vis à vis de mon admin et de mon inspection.
C'est un gros défaut.
La première chose que j'aurais dû apprendre, en entrant dans l'EN, c'est me taire.
(D'un autre côté je vais "profiter" de la proximité de ma collègue pour lui poser directement mes questions, c'est l'occasion ou jamais, et trois mois devraient vite passer).
Ensuite, je me ferai plus discrète...
Merci les Néos
- User7488Niveau 7
Renseignements pris et premier contact effectué avec la collègue qui va m'accompagner, je suis rassurée,
elle semble vraiment "bienveillante" et a "accepté cette mission" après avoir beaucoup hésité (ce qui montre qu'elle n'est pas une croqueuse de jeunes profs en mal de confiance ), donc je ne vois pas a priori de 'mauvaises ondes'.
Autant en profiter.
elle semble vraiment "bienveillante" et a "accepté cette mission" après avoir beaucoup hésité (ce qui montre qu'elle n'est pas une croqueuse de jeunes profs en mal de confiance ), donc je ne vois pas a priori de 'mauvaises ondes'.
Autant en profiter.
- pseudo-intelloSage
Bon courage à toi, mendiante rousse.
_________________
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- ShajarVénérable
On croise les doigts pour toi, Mendiante Rousse.
- User7488Niveau 7
Pour faire suite :
C'est quand même bien, à certains moments de sa vie professionnelle, de pouvoir faire un point, sur ce qui va, ce qui ne va pas,
avec plus de temps qu'un simple rendez-vous de carrière tous les sept ans, et avec quelqu'un de moins distant (et de moins déconnecté qu'un IPR).
Aujourd'hui ma première "visite", je n'étais pas trop inquiète, contrairement à mon tempérament habituel. (il faut dire que j'avais rencontré la collègue une dizaine de jours avant sa visite).
J'ai fait ce que j'avais prévu depuis une semaine, même si ça s'est décidé dimanche.
Les élèves ont très rapidement oublié cette présence au fond de la salle, ils ont beaucoup participé (plus que d'habitude je trouvais).
Les retours sont plutôt bons (on a fait comme "en vrai", j'ai donné un cahier, on a fait un entretien après le cours) : ma référente trouve que j'ai pu installer une ambiance sereine dans ma classe, cadrée, mais bienveillante, ils actifs et rassurés. C'est l'essentiel.
Au moins, eux, le sont, rassurés...
Des petites choses à re travailler (exemple : être plus souple, je procède avec trop de rigueur).
C'est quand même bien, à certains moments de sa vie professionnelle, de pouvoir faire un point, sur ce qui va, ce qui ne va pas,
avec plus de temps qu'un simple rendez-vous de carrière tous les sept ans, et avec quelqu'un de moins distant (et de moins déconnecté qu'un IPR).
Aujourd'hui ma première "visite", je n'étais pas trop inquiète, contrairement à mon tempérament habituel. (il faut dire que j'avais rencontré la collègue une dizaine de jours avant sa visite).
J'ai fait ce que j'avais prévu depuis une semaine, même si ça s'est décidé dimanche.
Les élèves ont très rapidement oublié cette présence au fond de la salle, ils ont beaucoup participé (plus que d'habitude je trouvais).
Les retours sont plutôt bons (on a fait comme "en vrai", j'ai donné un cahier, on a fait un entretien après le cours) : ma référente trouve que j'ai pu installer une ambiance sereine dans ma classe, cadrée, mais bienveillante, ils actifs et rassurés. C'est l'essentiel.
Au moins, eux, le sont, rassurés...
Des petites choses à re travailler (exemple : être plus souple, je procède avec trop de rigueur).
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