- marjoDoyen
Je ne sais pas si j'ai bien choisi mon titre, mais je poste car, au bout de 12 ans d'enseignement et après une parenthèse de deux ans au lycée, je me retrouve à nouveau face à une difficulté qui m'a souvent posé problème lorsque j'enseignais au collège : les séances de langue.
Je précise d'emblée que je suis une adepte du cloisonnement et de la progression grammaticale séparée, et totalement phobique du concept de "séquence".
Je ne sais pas si les collégiens ont changé en deux ans, si c'est l'effet du confinement ou si c'est moi qui ne sais pas m'y prendre, mais j'ai beaucoup de mal à maintenir l'attention des élèves pendant une séance de langue. Après un temps d'observation au tableau, je distribue le poly de cours que l'on complète ensemble. Déjà à ce stade-là, il y en a qui se déconcentrent. Ensuite, on passe aux exercices d'application, et là j'essaie de varier : exercices que l'on fait ensemble au tableau, exercices que les élèves font tout seul en classe, exercices à faire à la maison qui sont corrigés à la séance suivante. Ca fonctionne à peu près quand les élèves doivent réfléchir seuls en classe, mais quand je veux qu'on fasse certains exercices tous ensemble au tableau pour aller plus vite, j'en perds une partie, que je dois sans cesse rappeler à l'ordre pour qu'elle se re-concentre. Et je ne parle pas des séances de correction des devoirs qui étaient à faire à la maison... Entre ceux qui sont passifs et ne lèvent jamais la main pour corriger, et ceux qui n'écoutent rien et ne savent pas où on en est quand je décide de les interroger, on perd un temps fou, la séance n'est pas dynamique et je finis par perdre patience. J'ai tenté, à un moment donné, les points de participation, mais c'était contre-productif parce que tout le monde levait la main et il y avait des râleries dès que je donnais la parole à l'un plutôt qu'à l'autre.
Je voudrais savoir si certains ont trouvé des solutions pour rendre ces séances de langue plus efficaces et plus dynamiques. Je finis par m'interroger sur ma façon de concevoir ces séances. Peut-être que je propose un contenu très ch*** en fin de compte.
J'ai, en plus, toujours eu des difficultés à trouver des batteries d'exercices qui me conviennent pour que les élèves s'exercent sur une notion. J'en viens à me redemander si je ne vais pas faire acheter un cahier d'exercices de langue (plutôt l'année prochaine, parce que là on a commencé avec un autre mode de fonctionnement) même si la plupart n'est pas terrible, parce que quand je vois le temps que je passe à faire les polys de cours et à chercher/élaborer les exercices, et le peu d'attention des élèves, ça ne me donne plus vraiment envie d'y passer trop de temps.
Je précise d'emblée que je suis une adepte du cloisonnement et de la progression grammaticale séparée, et totalement phobique du concept de "séquence".
Je ne sais pas si les collégiens ont changé en deux ans, si c'est l'effet du confinement ou si c'est moi qui ne sais pas m'y prendre, mais j'ai beaucoup de mal à maintenir l'attention des élèves pendant une séance de langue. Après un temps d'observation au tableau, je distribue le poly de cours que l'on complète ensemble. Déjà à ce stade-là, il y en a qui se déconcentrent. Ensuite, on passe aux exercices d'application, et là j'essaie de varier : exercices que l'on fait ensemble au tableau, exercices que les élèves font tout seul en classe, exercices à faire à la maison qui sont corrigés à la séance suivante. Ca fonctionne à peu près quand les élèves doivent réfléchir seuls en classe, mais quand je veux qu'on fasse certains exercices tous ensemble au tableau pour aller plus vite, j'en perds une partie, que je dois sans cesse rappeler à l'ordre pour qu'elle se re-concentre. Et je ne parle pas des séances de correction des devoirs qui étaient à faire à la maison... Entre ceux qui sont passifs et ne lèvent jamais la main pour corriger, et ceux qui n'écoutent rien et ne savent pas où on en est quand je décide de les interroger, on perd un temps fou, la séance n'est pas dynamique et je finis par perdre patience. J'ai tenté, à un moment donné, les points de participation, mais c'était contre-productif parce que tout le monde levait la main et il y avait des râleries dès que je donnais la parole à l'un plutôt qu'à l'autre.
Je voudrais savoir si certains ont trouvé des solutions pour rendre ces séances de langue plus efficaces et plus dynamiques. Je finis par m'interroger sur ma façon de concevoir ces séances. Peut-être que je propose un contenu très ch*** en fin de compte.
J'ai, en plus, toujours eu des difficultés à trouver des batteries d'exercices qui me conviennent pour que les élèves s'exercent sur une notion. J'en viens à me redemander si je ne vais pas faire acheter un cahier d'exercices de langue (plutôt l'année prochaine, parce que là on a commencé avec un autre mode de fonctionnement) même si la plupart n'est pas terrible, parce que quand je vois le temps que je passe à faire les polys de cours et à chercher/élaborer les exercices, et le peu d'attention des élèves, ça ne me donne plus vraiment envie d'y passer trop de temps.
- AsarteLilithEsprit sacré
J'ai hélas le même problème que toi, même en fonctionnant en séquences et en étant en partiellement décroché.
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Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- AustrucheerranteHabitué du forum
Pour les exercices, je ne peux (et je pense ne pas être le seul) que trop recommander les manuels de Terre des Lettres, où la partie langue est très bien (en tout cas à des années-lumières de la concurrence) ; ils ont également sorti des cahiers d'exercices pour les niveaux 6e et 5e, je m'y mettrai peut-être l'an prochain (comme toi, je suis parti sans pour cette année et j'ai du mal à changer de fonctionnement de but en blanc).
Je n'ai malheureusement aucune recette miracle à te proposer pour être efficace (et j'avoue avoir du mal avec la nécessité du "dynamique", comme si on mesurait la quantité de transmission de savoir à l'agitation et au bruit des élèves), mais voici quelques points que j'ai adoptés cette année :
- Je commence toujours une séance de langue par quelques minutes où les élèves relisent (en silence) la leçon ; ils savent qu'ils peuvent être interrogés à l'oral dessus au cours de la même séance (je l'ai fais une fois, mais sans le noter : j'ai précisé que je le ferai la prochaine fois).
- Je fais moins d'exercices par leçon : avant, j'avais tendance à vouloir faire tous les exercices de chaque leçon du TDL, ou presque ; après un contrôle l'an dernier où je n'en avais donné que la moitié, j'ai constaté une absence à peu près totale de différence avec d'habitude : pour les sérieux, ça avait suffit, pour ceux qui s'en foutent ou ont des lacunes trop abyssales pour être comblées, ça ne les a pas fait travailler ou réussir moins (pas plus certes ; mais pas moins). Du coup les leçons avancent plus vite, et je pense pouvoir faire de temps en temps (disons toutes les trois leçons) une séance de révision des notions précédentes (valorisant pour les élèves).
- Je donne une partie des exercices en DM facultatif que je compte comme note bonus s'il augmente la moyenne de l'élève ; ça délègue une partie du travail à ceux qui veulent bosser, et ça rappelle aux fainéants qu'ils avaient des occasions d'améliorer leur note.
Pour l'instant, les élèves sont plutôt calmes (de là à dire qu'ils suivent...). Il faut voir sur l'ensemble de l'année.
Je n'ai malheureusement aucune recette miracle à te proposer pour être efficace (et j'avoue avoir du mal avec la nécessité du "dynamique", comme si on mesurait la quantité de transmission de savoir à l'agitation et au bruit des élèves), mais voici quelques points que j'ai adoptés cette année :
- Je commence toujours une séance de langue par quelques minutes où les élèves relisent (en silence) la leçon ; ils savent qu'ils peuvent être interrogés à l'oral dessus au cours de la même séance (je l'ai fais une fois, mais sans le noter : j'ai précisé que je le ferai la prochaine fois).
- Je fais moins d'exercices par leçon : avant, j'avais tendance à vouloir faire tous les exercices de chaque leçon du TDL, ou presque ; après un contrôle l'an dernier où je n'en avais donné que la moitié, j'ai constaté une absence à peu près totale de différence avec d'habitude : pour les sérieux, ça avait suffit, pour ceux qui s'en foutent ou ont des lacunes trop abyssales pour être comblées, ça ne les a pas fait travailler ou réussir moins (pas plus certes ; mais pas moins). Du coup les leçons avancent plus vite, et je pense pouvoir faire de temps en temps (disons toutes les trois leçons) une séance de révision des notions précédentes (valorisant pour les élèves).
- Je donne une partie des exercices en DM facultatif que je compte comme note bonus s'il augmente la moyenne de l'élève ; ça délègue une partie du travail à ceux qui veulent bosser, et ça rappelle aux fainéants qu'ils avaient des occasions d'améliorer leur note.
Pour l'instant, les élèves sont plutôt calmes (de là à dire qu'ils suivent...). Il faut voir sur l'ensemble de l'année.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
marjolie.june a écrit:Après un temps d'observation au tableau, je distribue le poly de cours que l'on complète ensemble. Déjà à ce stade-là, il y en a qui se déconcentrent. Ensuite, on passe aux exercices d'application, et là j'essaie de varier : exercices que l'on fait ensemble au tableau, exercices que les élèves font tout seul en classe, exercices à faire à la maison qui sont corrigés à la séance suivante.
As-tu essayé de revenir à la leçon après plusieurs exercices ? Certains élèves sont peut-être perdus parce qu'ils n'ont pas eu le temps de la comprendre et d'y trouver leurs repères. Je procède à peu près comme cela :
- première lecture de la leçon, au cours de laquelle je m'arrête régulièrement pour expliquer certains points à l'oral ; je peux aussi au cours de cette lecture improviser de petits exercices à l'oral
- premiers exercices : j'indique le point de la leçon qu'il faut d'abord relire consciencieusement
- retour à telle partie de la leçon qui va permettre de bien réaliser les exercices suivants
etc.
Ma façon de faire est toutefois lente, et je pense que les meilleurs élèves s'ennuient lorsqu'ils ne peuvent plus prendre de l'avance parce qu'ils ont terminé l'ensemble des exercices. Il faudrait que je prévois pour eux autre chose, d'une nature un peu différente. Une solution peut consister à ajouter ou généraliser certaines consignes (par exemple, "encadrer les propositions" quand on travaille sur le sujet et le verbe).
- AsarteLilithEsprit sacré
Bonne idée, tiens, le DM facultatif ! Je vais peut-être le proposer !
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ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- julilibulleNiveau 10
Je fais beaucoup travailler mes élèves en îlots, je sais que beaucoup de collègues n'aiment pas, mais chez moi, ça fonctionne bien.
Ils doivent trouver un maximum de connaissances qui seront réutilisées pour la leçon (que je fais copier).
Avant de passer aux exercices, ils élaborent une carte mentale à partir de la leçon.
Pour les exercices, j'alterne :
- exercices simples sur ardoise, ils adorent et ça me permet de vérifier si tout le monde a compris
- exercices plus classiques sur cahier
- exercices d'écriture.
Ma progression est complètement détachée de la littérature.
Depuis 3 ans (que je suis prof), mes élèves me disent adorer mes séances de langue (alors que franchement, j'aurais pensé qu'ils auraient détesté ... ).
Après, je mime beaucoup, je fais du théâtre, je prends des exemples qui les concernent ...
Ils doivent trouver un maximum de connaissances qui seront réutilisées pour la leçon (que je fais copier).
Avant de passer aux exercices, ils élaborent une carte mentale à partir de la leçon.
Pour les exercices, j'alterne :
- exercices simples sur ardoise, ils adorent et ça me permet de vérifier si tout le monde a compris
- exercices plus classiques sur cahier
- exercices d'écriture.
Ma progression est complètement détachée de la littérature.
Depuis 3 ans (que je suis prof), mes élèves me disent adorer mes séances de langue (alors que franchement, j'aurais pensé qu'ils auraient détesté ... ).
Après, je mime beaucoup, je fais du théâtre, je prends des exemples qui les concernent ...
- marjoDoyen
Merci Austrucheerrante. J'utilise déjà beaucoup le TDL, ainsi que La nouvelle grammaire du collège de chez Magnard, mais je passe un temps fou à photocopier les exercices et faire mes montages pour les batteries d'exercices, et j'avoue que j'en ai un peu marre. D'où l'idée éventuelle du cahier d'exercices. Je suis en train de voir de chercher s'il existe des cahiers de ce type qui ne soient pas spécifiquement conçus pour des collégiens, je me dis que ce sera peut-être plus complet.
Sinon, je retiens tes deux dernières idées : proposer moins d'exercices (j'en donne toujours trop, c'est vrai) et proposer des DM aux volontaires. Au lycée, je fonctionnais sur le même principe pour les paragraphes ou les parties de commentaire à rédiger : sur la base du volontariat avec note bonus. C'est une idée à reprendre.
Sinon, je retiens tes deux dernières idées : proposer moins d'exercices (j'en donne toujours trop, c'est vrai) et proposer des DM aux volontaires. Au lycée, je fonctionnais sur le même principe pour les paragraphes ou les parties de commentaire à rédiger : sur la base du volontariat avec note bonus. C'est une idée à reprendre.
- ernyaFidèle du forum
Je fais comme vous. Je fais aussi souvent du travail de groupes, notamment en AP, ce qui est une autre façon de varier. Dans ce cas, je fais des corrections par groupes (pas de correction collective au tableau). Ca me demande plus de travail mais globalement ça évite à certains d'attendre la correction (puisque je ne corrige qu'une fois l'exercice fait par le groupe) et ça peut amener des discussions intéressantes entre eux (pour se convaincre ou expliquer à quelqu'un du groupe, ils sont obligés de raisonner).
Il y a aussi la possibilité d'aller en salle info pour des exercices en ligne (chacun avance à son rythme, on peut différencier plus facilement, chacun se motive grâce aux notes données par le site, etc).
Enfin, je réinvestis les notions étudiées grâce à mon rituel de phrases du jour.
Il y a aussi la possibilité d'aller en salle info pour des exercices en ligne (chacun avance à son rythme, on peut différencier plus facilement, chacun se motive grâce aux notes données par le site, etc).
Enfin, je réinvestis les notions étudiées grâce à mon rituel de phrases du jour.
- marjoDoyen
Sylvain de Saint-Sylvain a écrit:marjolie.june a écrit:Après un temps d'observation au tableau, je distribue le poly de cours que l'on complète ensemble. Déjà à ce stade-là, il y en a qui se déconcentrent. Ensuite, on passe aux exercices d'application, et là j'essaie de varier : exercices que l'on fait ensemble au tableau, exercices que les élèves font tout seul en classe, exercices à faire à la maison qui sont corrigés à la séance suivante.
As-tu essayé de revenir à la leçon après plusieurs exercices ? Certains élèves sont peut-être perdus parce qu'ils n'ont pas eu le temps de la comprendre et d'y trouver leurs repères. Je procède à peu près comme cela :
- première lecture de la leçon, au cours de laquelle je m'arrête régulièrement pour expliquer certains points à l'oral ; je peux aussi au cours de cette lecture improviser de petits exercices à l'oral
- premiers exercices : j'indique le point de la leçon qu'il faut d'abord relire consciencieusement
- retour à telle partie de la leçon qui va permettre de bien réaliser les exercices suivants
etc.
Ma façon de faire est toutefois lente, et je pense que les meilleurs élèves s'ennuient lorsqu'ils ne peuvent plus prendre de l'avance parce qu'ils ont terminé l'ensemble des exercices. Il faudrait que je prévois pour eux autre chose, d'une nature un peu différente. Une solution peut consister à ajouter ou généraliser certaines consignes (par exemple, "encadrer les propositions" quand on travaille sur le sujet et le verbe).
Oui, je procède très souvent comme ça, quand la leçon est longue et qu'il faut voir les notions progressivement. Pas vu de différence. En fait, il y a ceux qui savent et comprennent, qui s'ennuient parce que ça n'avance pas et donc bavardent ; ceux qui sont effectivement perdus ; ceux qui s'en foutent et ne suivent pas.
- AnguaGrand sage
Selon ce que je travaille, je leur donne une leçon à revoir à la maison (par exemple, hier imparfait et plus-que-parfait en 5e, temps qu'ils sont censés déjà avoir étudiés) et j'attaque par une activité facile en lien (là, des tableaux de conjugaison à compléter). Ensuite, leçon à copier, et exercices écrits ou oraux. Pour l'écrit (et la phase d'activité du début), je note au tableau d'autres références d'exercices, à faire pour ceux qui sont plus rapides, exercices corrigés/faits à l'oral avec tous à la fin. Parfois, c'est le boulot pour la séance suivante qui apparaît pour éviter l'oisiveté de ceux qui sont efficaces. Ou rapides... en cette fin septembre, ils commencent à se souvenir que la suite des opérations est à droite du tableau quand ils ont fini quelque chose.
Pour des plus gros morceaux, ou des choses que je pressens plus difficiles, activité de découverte en classe, et même organisation pour la suite. Il m'arrive souvent de découper les séances en plusieurs leçons, toujours à copier.
Rien de bien fracassant en fait, je bataille beaucoup en début d'année pour que chacun travaille SEUL pendant les temps d'exercices, avec moi seule comme personne à qui poser des questions, je les renvoie aussi souvent que possible à une relecture de la leçon du classeur ou du manuel s'il y a la réponse à leur interrogation. Quand plusieurs coincent au même endroit, je reprends l'explication au tableau en précisant que ceux ont compris ne doivent pas nous attendre. Et je ne donne de photocopies à compléter qu'exceptionnellement, j'ai l'impression (peut-être à tort) que les plus perdus et démotivés se contentent de combler les vides sans lire le reste.
Pour des plus gros morceaux, ou des choses que je pressens plus difficiles, activité de découverte en classe, et même organisation pour la suite. Il m'arrive souvent de découper les séances en plusieurs leçons, toujours à copier.
Rien de bien fracassant en fait, je bataille beaucoup en début d'année pour que chacun travaille SEUL pendant les temps d'exercices, avec moi seule comme personne à qui poser des questions, je les renvoie aussi souvent que possible à une relecture de la leçon du classeur ou du manuel s'il y a la réponse à leur interrogation. Quand plusieurs coincent au même endroit, je reprends l'explication au tableau en précisant que ceux ont compris ne doivent pas nous attendre. Et je ne donne de photocopies à compléter qu'exceptionnellement, j'ai l'impression (peut-être à tort) que les plus perdus et démotivés se contentent de combler les vides sans lire le reste.
- ElbertaHabitué du forum
AsarteLilith a écrit:Bonne idée, tiens, le DM facultatif ! Je vais peut-être le proposer !
Ah oui, quelle bonne idée !
- henrietteMédiateur
Comme @julilibulle, pour faire participer tous les élèves aux exercices en langue et aux corrections, je trouve que le principe des îlots bonifiés fonctionne très bien.
J'alterne les exercices purement à l'oral avec marques de participation (quand tous les élèves ont participé dans l'îlot ils marquent un point), ceux où les élèves répondent sur une ardoise (soit ils montrent tous l'ardoise, et point si tout le monde a juste, ou concertation pour choisir la réponse qui sera montrée pour l'îlot), ceux où ils désignent l'élève qui viendra proposer leur réponse au tableau, et ceux où ils travaillent seuls dans le cahier puis mettent en commun lorsque je donne le feu vert, et je prends un cahier au hasard par îlot.
Cela dynamise énormément les séances de langue, permet de varier les choses et de faire beaucoup d'exercices en vérifiant que tous les élèves s'impliquent un minimum.
On peut fonctionner ainsi du reste même sans être tout le temps en îlots.
J'alterne les exercices purement à l'oral avec marques de participation (quand tous les élèves ont participé dans l'îlot ils marquent un point), ceux où les élèves répondent sur une ardoise (soit ils montrent tous l'ardoise, et point si tout le monde a juste, ou concertation pour choisir la réponse qui sera montrée pour l'îlot), ceux où ils désignent l'élève qui viendra proposer leur réponse au tableau, et ceux où ils travaillent seuls dans le cahier puis mettent en commun lorsque je donne le feu vert, et je prends un cahier au hasard par îlot.
Cela dynamise énormément les séances de langue, permet de varier les choses et de faire beaucoup d'exercices en vérifiant que tous les élèves s'impliquent un minimum.
On peut fonctionner ainsi du reste même sans être tout le temps en îlots.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- ElfyNiveau 3
Bonjour,
Je tombe sur ce sujet et je vois que je ne suis pas la seule à m'interroger sur les séances de langue.
J'ai énormément de mal à faire ce que demandent les programmes : la séance de langue décloisonnée, en lien avec le thème de culture littéraire et artistique. Trouver LE corpus qui permet d'observer tel ou tel point. Avoir des observations suffisamment pertinentes pour bâtir la leçon, leçon qui ne soit pas "LA leçon de grammaire" qu'il est interdit de faire... Et bien sûr, j'ai beaucoup de mal à bâtir une progression cohérente...
Il faut dire aussi que j'ai repris il y a deux mois après une dispo de deux ans et ne me sens plus très vive par rapport au niveau des élèves et à la définition des priorités : je ne sais pas ce sur quoi je dois vraiment prendre mon temps ou au contraire ce sur quoi je peux passer rapidement.
Exemple : dans la séquence de 3ème que je viens de commencer, j'ai prévu de réviser les temps simples de l'indicatifs, formation et valeurs, et les fonctions grammaticales. Mais savoir si je pars d'un texte, si je revois tout en détail, si je donne tout en bloc ou si je fractionne, si je fais une séance fiche de révisions puis exercices... je suis perdue.
Je tombe sur ce sujet et je vois que je ne suis pas la seule à m'interroger sur les séances de langue.
J'ai énormément de mal à faire ce que demandent les programmes : la séance de langue décloisonnée, en lien avec le thème de culture littéraire et artistique. Trouver LE corpus qui permet d'observer tel ou tel point. Avoir des observations suffisamment pertinentes pour bâtir la leçon, leçon qui ne soit pas "LA leçon de grammaire" qu'il est interdit de faire... Et bien sûr, j'ai beaucoup de mal à bâtir une progression cohérente...
Il faut dire aussi que j'ai repris il y a deux mois après une dispo de deux ans et ne me sens plus très vive par rapport au niveau des élèves et à la définition des priorités : je ne sais pas ce sur quoi je dois vraiment prendre mon temps ou au contraire ce sur quoi je peux passer rapidement.
Exemple : dans la séquence de 3ème que je viens de commencer, j'ai prévu de réviser les temps simples de l'indicatifs, formation et valeurs, et les fonctions grammaticales. Mais savoir si je pars d'un texte, si je revois tout en détail, si je donne tout en bloc ou si je fractionne, si je fais une séance fiche de révisions puis exercices... je suis perdue.
- *Ombre*Grand sage
Tu comptes revoir toutes les fonctions d'un coup, Elfy ? Tes élèves te semblent en capacité d'assimiler tout ça d'un coup ?
Même si ce sont en théorie seulement des révisions, mon expérience m'a appris que beaucoup d'élèves arrivent en 3e sans avoir assimilé la délicate notion d'objet, et je refais toujours une séance spécifique sur le sujet (avec l'accord du verbe : on rappelle le principe des marques de personne et les accords réguliers) puis une sur objet et principales circonstances (temps, lieu, manière, cause). T'es-tu bien assurée de leurs acquis avant de prévoir une leçon très ambitieuse sur l'ensemble des fonctions ?
De même, peu de mes élèves maîtrisent l'ensemble des conjugaisons, ou simplement leur système (l'organisation en temps simples et composés, la formation de ces temps composés). Il me paraît utile de revoir ces temps, de bien s'assurer que les élèves les identifient et savent les former, avant d'aborder la question de leurs valeurs.
D'ailleurs, en ce qui me concerne, je ne fais plus de leçon sur les valeurs des temps. Je trouve ça très abstrait et indigeste. Je fais des leçons de conjugaison incluses dans ma progression grammaticale, qui est autonome, et par ailleurs, quand j'étudie des textes et qu'ils s'y prêtent, je travaille sur la valeur de tel ou tel temps. Et au 3e trimestre, je fais un bilan sur les valeurs des temps que nous avons rencontrés.
Je me trompe peut-être, car il est difficile de se faire une idée de ce que tu prévois sur un simple message, mais j'ai l'impression que tu programmes des cours très denses. Toi seule connais tes élèves et sais ce qui est possible ou non avec eux, mais moi qui ne suis plus en REP, je sais que je ne pourrais pas faire autant de choses d'un coup avec mes élèves, pas spécialement bredins mais très peu travailleurs, au point de n'avoir, en 3e, que des représentations très confuses des notions censément acquises.
Je me permets donc de t'inviter à a prudence.
Même si ce sont en théorie seulement des révisions, mon expérience m'a appris que beaucoup d'élèves arrivent en 3e sans avoir assimilé la délicate notion d'objet, et je refais toujours une séance spécifique sur le sujet (avec l'accord du verbe : on rappelle le principe des marques de personne et les accords réguliers) puis une sur objet et principales circonstances (temps, lieu, manière, cause). T'es-tu bien assurée de leurs acquis avant de prévoir une leçon très ambitieuse sur l'ensemble des fonctions ?
De même, peu de mes élèves maîtrisent l'ensemble des conjugaisons, ou simplement leur système (l'organisation en temps simples et composés, la formation de ces temps composés). Il me paraît utile de revoir ces temps, de bien s'assurer que les élèves les identifient et savent les former, avant d'aborder la question de leurs valeurs.
D'ailleurs, en ce qui me concerne, je ne fais plus de leçon sur les valeurs des temps. Je trouve ça très abstrait et indigeste. Je fais des leçons de conjugaison incluses dans ma progression grammaticale, qui est autonome, et par ailleurs, quand j'étudie des textes et qu'ils s'y prêtent, je travaille sur la valeur de tel ou tel temps. Et au 3e trimestre, je fais un bilan sur les valeurs des temps que nous avons rencontrés.
Je me trompe peut-être, car il est difficile de se faire une idée de ce que tu prévois sur un simple message, mais j'ai l'impression que tu programmes des cours très denses. Toi seule connais tes élèves et sais ce qui est possible ou non avec eux, mais moi qui ne suis plus en REP, je sais que je ne pourrais pas faire autant de choses d'un coup avec mes élèves, pas spécialement bredins mais très peu travailleurs, au point de n'avoir, en 3e, que des représentations très confuses des notions censément acquises.
Je me permets donc de t'inviter à a prudence.
- SiggyHabitué du forum
Elfy a écrit:Bonjour,
Je tombe sur ce sujet et je vois que je ne suis pas la seule à m'interroger sur les séances de langue.
J'ai énormément de mal à faire ce que demandent les programmes : la séance de langue décloisonnée, en lien avec le thème de culture littéraire et artistique. Trouver LE corpus qui permet d'observer tel ou tel point. Avoir des observations suffisamment pertinentes pour bâtir la leçon, leçon qui ne soit pas "LA leçon de grammaire" qu'il est interdit de faire... Et bien sûr, j'ai beaucoup de mal à bâtir une progression cohérente...
Il faut dire aussi que j'ai repris il y a deux mois après une dispo de deux ans et ne me sens plus très vive par rapport au niveau des élèves et à la définition des priorités : je ne sais pas ce sur quoi je dois vraiment prendre mon temps ou au contraire ce sur quoi je peux passer rapidement.
Exemple : dans la séquence de 3ème que je viens de commencer, j'ai prévu de réviser les temps simples de l'indicatifs, formation et valeurs, et les fonctions grammaticales. Mais savoir si je pars d'un texte, si je revois tout en détail, si je donne tout en bloc ou si je fractionne, si je fais une séance fiche de révisions puis exercices... je suis perdue.
Bonjour,
Tu n'es pas obligée de faire des leçons en lien avec tes séquences de littérature et les thèmes du programme. Et tu peux faire une leçon sans édulcorer l'ensemble c'est-à-dire distribuer un polycopié avec LA leçon et c'est tout. C'est une bonne idée de chercher des textes vus en classe pour aborder un point de grammaire par exemple, mais ce n'est pas grave si tu n'en trouves pas.
En 3e, les temps simples sont des rappels. Pour moi, une fiche de révisions est plus adaptée.
J'ai aussi des difficultés à faire une progression. En général j'en élabore une en début d'année pour chaque niveau et puis, à chaque fois, je suis obligée de l'arrêter pour ajouter des points de langue que les élèves ne maîtrisent pas ou plus. Ça ralentit tout mais c'est la même chose en littérature.
- ElfyNiveau 3
*Ombre* a écrit:Tu comptes revoir toutes les fonctions d'un coup, Elfy ? Tes élèves te semblent en capacité d'assimiler tout ça d'un coup ?
Même si ce sont en théorie seulement des révisions, mon expérience m'a appris que beaucoup d'élèves arrivent en 3e sans avoir assimilé la délicate notion d'objet, et je refais toujours une séance spécifique sur le sujet (avec l'accord du verbe : on rappelle le principe des marques de personne et les accords réguliers) puis une sur objet et principales circonstances (temps, lieu, manière, cause). T'es-tu bien assurée de leurs acquis avant de prévoir une leçon très ambitieuse sur l'ensemble des fonctions ?
De même, peu de mes élèves maîtrisent l'ensemble des conjugaisons, ou simplement leur système (l'organisation en temps simples et composés, la formation de ces temps composés). Il me paraît utile de revoir ces temps, de bien s'assurer que les élèves les identifient et savent les former, avant d'aborder la question de leurs valeurs.
D'ailleurs, en ce qui me concerne, je ne fais plus de leçon sur les valeurs des temps. Je trouve ça très abstrait et indigeste. Je fais des leçons de conjugaison incluses dans ma progression grammaticale, qui est autonome, et par ailleurs, quand j'étudie des textes et qu'ils s'y prêtent, je travaille sur la valeur de tel ou tel temps. Et au 3e trimestre, je fais un bilan sur les valeurs des temps que nous avons rencontrés.
Je me trompe peut-être, car il est difficile de se faire une idée de ce que tu prévois sur un simple message, mais j'ai l'impression que tu programmes des cours très denses. Toi seule connais tes élèves et sais ce qui est possible ou non avec eux, mais moi qui ne suis plus en REP, je sais que je ne pourrais pas faire autant de choses d'un coup avec mes élèves, pas spécialement bredins mais très peu travailleurs, au point de n'avoir, en 3e, que des représentations très confuses des notions censément acquises.
Je me permets donc de t'inviter à a prudence.
Justement, c'est là que je suis perdue.
Je suis bien d'accord Ombre, revoir toutes les fonctions d'un coup me paraît absolument impossible, de même qu'un travail sur les valeurs des temps sans avoir revu leur formation...
Effectivement, ce qui est supposé être une révision n'est pas du tout acquis pour certains. Mes élèves non plus ne sont pas très travailleurs et les mois de confinement l'année dernière ont également laissé des traces. Et quand je vois les attendus de langue des programmes et les progressions des manuels ou des collègues postées sur internet, je me demande vraiment comment je peux faire.
Mon problème ici est donc de fractionner, mais comment ? Revoir la formation de temps un par un ?
Refaire une leçon sur les fonctions une par une ? Ou une leçon sur les fonctions liées au verbe, les fonctions liées au nom, etc ?
Bref je nage un peu et ai beaucoup de mal à trouver mes marques.
- ElfyNiveau 3
En général j'en élabore une en début d'année pour chaque niveau et puis, à chaque fois, je suis obligée de l'arrêter pour ajouter des points de langue que les élèves ne maîtrisent pas ou plus. Ça ralentit tout mais c'est la même chose en littérature.[/quote]
Même chose, j'avais fait de jolies progressions de langue sur le papier pour chaque niveau. En pratique, dès la première séance j'ai bien vu que c'était complètement hors de la réalité. Et depuis c'est la panique à bord.
Même chose, j'avais fait de jolies progressions de langue sur le papier pour chaque niveau. En pratique, dès la première séance j'ai bien vu que c'était complètement hors de la réalité. Et depuis c'est la panique à bord.
- *Ombre*Grand sage
Elfy, mieux vaut prendre son temps et transmettre de réelles connaissances que de suivre un programme sur le papier.
Voici, pour te donner un exemple, ce que je fais en 3e :
1. Révision des natures : seulement les mots variables. J'en profite pour rappeler ce qu'est une proposition.
2. J'enchaîne sur des rappels sur le sujet (oui, oui, en 3e) et les règles générales d'accord. Nous travaillons sur les marques de personne, ce qui permet de remettre en place des automatismes, en conjugaisons, sans revoir les temps un par un, et de limiter les dégâts en orthographe dès le début de l'année.
3. Les natures, suite : les mots invariables. On continue de travailler en parallèle le découpage des propositions. J'ajoute donc le repérage des conjonctions de subordination et je commence à parler de proposition subordonnée.
4. Je présente l'ensemble des temps de l'indicatif en montrant le système de correspondances temps simples, temps composés. Ce n'est pas difficile : tu pars du passé composé, familier des élèves, et tu fais varier le temps de l'auxiliaire pour faire reconstruire tout l'indicatif. Ensuite, on apprend, on pratique exercices d'identification des temps, et de conjugaisons (hors verbes irréguliers).
5. Les principales fonctions autour du verbe : COD, COI et les principaux CC.
En 3e, il faut aller plus vite qu'en 6e, 5e, mais rappeler les bases tout de même. Mais en revoyant les marques régulières de personne d'une part, et le système temps simples / temps composé d'autre part (en insistant bien sur le vocabulaire : verbe, auxiliaire, participe passé), tu assures déjà des révisions importantes.
Voici, pour te donner un exemple, ce que je fais en 3e :
1. Révision des natures : seulement les mots variables. J'en profite pour rappeler ce qu'est une proposition.
2. J'enchaîne sur des rappels sur le sujet (oui, oui, en 3e) et les règles générales d'accord. Nous travaillons sur les marques de personne, ce qui permet de remettre en place des automatismes, en conjugaisons, sans revoir les temps un par un, et de limiter les dégâts en orthographe dès le début de l'année.
3. Les natures, suite : les mots invariables. On continue de travailler en parallèle le découpage des propositions. J'ajoute donc le repérage des conjonctions de subordination et je commence à parler de proposition subordonnée.
4. Je présente l'ensemble des temps de l'indicatif en montrant le système de correspondances temps simples, temps composés. Ce n'est pas difficile : tu pars du passé composé, familier des élèves, et tu fais varier le temps de l'auxiliaire pour faire reconstruire tout l'indicatif. Ensuite, on apprend, on pratique exercices d'identification des temps, et de conjugaisons (hors verbes irréguliers).
5. Les principales fonctions autour du verbe : COD, COI et les principaux CC.
En 3e, il faut aller plus vite qu'en 6e, 5e, mais rappeler les bases tout de même. Mais en revoyant les marques régulières de personne d'une part, et le système temps simples / temps composé d'autre part (en insistant bien sur le vocabulaire : verbe, auxiliaire, participe passé), tu assures déjà des révisions importantes.
- marjoDoyen
Concernant cette question de la langue, j'éprouve tout de même une certaine lassitude à expliquer sans cesse les mêmes choses et à constater que ce n'est jamais vraiment acquis. De plus, les élèves sont souvent dans une attitude contradictoire : ils veulent qu'on leur réexplique les bases parce qu'ils sont perdus, et quand on le fait et qu'ils constatent que c'est la 5e fois depuis le début de leur scolarité qu'ils voient telle ou telle notion, ils se lassent et n'écoutent pas. C'est un problème sans solution, je trouve. Ou c'est moi qui n'en ai pas trouvé de satisfaisante.
- AnguaGrand sage
*Ombre* a écrit:Elfy, mieux vaut prendre son temps et transmettre de réelles connaissances que de suivre un programme sur le papier.
Voici, pour te donner un exemple, ce que je fais en 3e :
1. Révision des natures : seulement les mots variables. J'en profite pour rappeler ce qu'est une proposition.
2. J'enchaîne sur des rappels sur le sujet (oui, oui, en 3e) et les règles générales d'accord. Nous travaillons sur les marques de personne, ce qui permet de remettre en place des automatismes, en conjugaisons, sans revoir les temps un par un, et de limiter les dégâts en orthographe dès le début de l'année.
3. Les natures, suite : les mots invariables. On continue de travailler en parallèle le découpage des propositions. J'ajoute donc le repérage des conjonctions de subordination et je commence à parler de proposition subordonnée.
4. Je présente l'ensemble des temps de l'indicatif en montrant le système de correspondances temps simples, temps composés. Ce n'est pas difficile : tu pars du passé composé, familier des élèves, et tu fais varier le temps de l'auxiliaire pour faire reconstruire tout l'indicatif. Ensuite, on apprend, on pratique exercices d'identification des temps, et de conjugaisons (hors verbes irréguliers).
5. Les principales fonctions autour du verbe : COD, COI et les principaux CC.
En 3e, il faut aller plus vite qu'en 6e, 5e, mais rappeler les bases tout de même. Mais en revoyant les marques régulières de personne d'une part, et le système temps simples / temps composé d'autre part (en insistant bien sur le vocabulaire : verbe, auxiliaire, participe passé), tu assures déjà des révisions importantes.
Tiens, c'est amusant, ta progression ressemble énormément à la mienne !
Qui est proche d'ailleurs d'un niveau à l'autre. Il m'est arrivé d'avoir des fratries (un en 5e, l'autre en 3e) qui me faisaient observer qu'on faisait "la même chose", mais reconnaissaient que c'était plus approfondi en montant en niveau.
J'ajoute que je trouve que les résultats sont (un peu) meilleurs depuis que je cloisonne et que j'ai arrêté de chercher des textes idéaux pour telle ou telle notion. Cette année, j'ai dans une classe des élèves qui ont eu deux collègues aux manières très différentes de travailler : à ma droite, une aux méthodes très proches des miennes, beaucoup de langue, de conjugaison, de petites leçons à apprendre et nombreux exercices systématiques. A ma gauche, beaucoup moins de langue, un gros travail sur les textes et la culture générale par contre. Les premiers s'en sortent un peu moins mal, MAIS peut-être parce que nos manières de faire sont proches, ou simplement parce que c'est eux. Les seconds ont davantage de vocabulaire, réagissent un peu plus sur le sens des textes. Et de mon côté, je regrette de ne pas travailler davantage de textes, la lecture, l'oral... il ne faut pas se leurrer, on fait aussi avec les horaires que nous avons, on ne peut rien balayer complètement, et je suis convaincue qu'en plus de paramètres extérieurs, ce manque de temps pour asseoir les notions est le premier coupable.
- marjoDoyen
Moi aussi je cloisonne. C'est plus clair pour tout le monde.
C'est sûr qu'avec les horaires qu'on a, on ne peut pas faire grand-chose. Dans l'idéal, il faudrait 6H de français par niveau. Là, on pourrait approfondir.
C'est sûr qu'avec les horaires qu'on a, on ne peut pas faire grand-chose. Dans l'idéal, il faudrait 6H de français par niveau. Là, on pourrait approfondir.
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