Aide construction cours et séquences en tant que vacataire à l'université

Merci à tous de vos contributions, je note et mettrai en pratique ; je retiens en effet, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] et [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], l'idée de les faire écrire en début de cours afin de mettre en évidence les faiblesses en orthographe (peut-être ferai-je donc faire ces fiches).

Concernant les CM, je suis déjà pas mal avancé et oui, j'adopterai une démarche chronologique en étudiant 5 figures marquantes de la philosophie en langue latine, en partant des textes et en montrant à peu près comment cela fonctionnait à Rome (peut-être quelques comparaisons avec la Grèce, si j'ai du temps).

Je te remercie [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] pour ton commentaire, qui me rassure quelque peu, et à toi aussi [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]!

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], je fais trésor de tes conseils qui me seront très utiles ; je sais bien qu'en tant que vacataire je suis la dernière roue de l'université et je n'ai pas mon mot à dire, mais la responsabilité que j'aurai me paraît malgré tout très importante. Je pense aussi à leur distribuer un exemplier avec les textes que nous étudierons, et des repères chronologiques et historiques et une brève bibliographie (je n'ai jamais aimé en cours les biblios kilométriques impossibles à utiliser).

Concernant Deléani, je ferai de mon mieux et m'inspirerai également de ce que feront les doctorants et les titulaires, pour nourrir ma pratique ! Par contre je trouve que les inters en début de cours fonctionnent vraiment comme une motivation à travailler et tant pis pour moi, je les corrigerai (c'est une pratique que j'ai héritée de mes années de gymnase et lors de ma deuxième khâgne) ; par contre, pour les salariés je ne sais pas, il faudra que je me renseigne et y réfléchisse.

Merci à tous!

Les petites fiches de début d'année ne sont pas forcément inutiles : je rejoins l'avis de [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]. Tout dépend du type de cours et des questions que l'on pose. J'aime poser quelques petites questions stratégiques qui, mine de rien, ne sont pas inintéressantes à consulter.
Pour le latin grands débutants, j'ai procédé en contrôle continu intégral il y a quelques années, avec des interrogations rapides de début de cours et deux devoirs plus importants à mi-semestre et en fin de semestre. Le plus long n'était pas de corriger mais de gérer le tableau Excel pour les résultats. Cela a pu davantage motiver quelques étudiants. Le problème du TD, c'était que les fondamentaux de la grammaire française n'étaient pas maîtrisés par la majorité des étudiants. Certes, c'était pire pour un ou deux qui ne venaient pas du lycée général et rencontraient des difficultés dans toutes les matières à la fac, mais c'est loin d'être le seul cas problématique.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] merci de ta contribution ; je pense finalement leur poser des questions aptes à vérifier leur niveau de français dans les fiches, outre les informations de contact fondamentales (notamment en cas de reconfinement). Je partage également ta vision des petites interrogations, cela permet de les motiver à travailler avec constance.

Question de curiosité, qui sont les cinq philosophes latins marquants ? J'en ai 4 : Lucrèce / Cicéron / Sénèque / Augustin ... Pour le 5ème, c'est moins évident : Apulée ? Boèce ?

Theriakos96 a écrit:[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] merci de ta contribution ; je pense finalement leur poser des questions aptes à vérifier leur niveau de français dans les fiches, outre les informations de contact fondamentales (notamment en cas de reconfinement). Je partage également ta vision des petites interrogations, cela permet de les motiver à travailler avec constance.

D'une façon générale : pars du principe qu'ils ne savent pas grand-chose. Ce n'est pas une critique (enfin, si, un peu, mais bref, c'est une critique du système, pas des élèves), c'est juste un constat. Je m'inclus dans le lot : quand je suis arrivée en prépa chartes, concrètement, je ne savais quasiment rien, et pourtant j'étais excellente élève au lycée et j'avais bossé (surtout du latin) pendant l'été. Ce n'est pas grave, ça se soigne avec des livres et des cours.
C'est aussi pour ça que les fiches ne servent à rien à mon sens : si c'est pour savoir l'adresse et la profession des parents, aucun intérêt (ils sont adultes maintenant). Si c'est pour savoir leurs centres d'intérêt ou leur niveau, tu seras vite fixé en discutant trois minutes, éventuellement en lançant un tour de table. Là où je fais des cours de "réappropriation chronologique", j'ai des élèves de niveau master 2, je fais juste un tour de table pour demander qui n'a jamais fait d'histoire du tout (j'ai des élèves qui ont fait archéo, ethnologie, histoire de l'art etc), et ça suffit.
Après personnellement je ne m'estime pas en devoir de les "motiver à bosser" à ce niveau. S'ils n'ont toujours pas compris l'intérêt de bosser à l'école, au bout d'un moment c'est tant pis pour eux. J'ai des souvenirs hallucinants de mes parents qui recevaient des lettres d'étudiants qu'ils avaient collés au contrôle continu ou terminal, qui n'avaient rien fichu de l'année mais venaient pleurnicher pour avoir deux poins en plus pour avoir leur licence... bah mon petit, au bout d'un moment, si tu continues à croire qu'on va te filer la licence juste parce que tu pleurniches, c'est dommage mais c'est non.

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], merci de ta réponse. Peut-être un tour de table serait-il plus utile que la fiche? Je vais y réfléchir et vais également voir ce que feront les autres chargés du même TD avec leurs groupes.

Concernant la motivation, je serais d'accord si on parlait de L2 et L3, ou même S2 de L1, mais là, puisqu'ils sortent du secondaire et qu'on m'a dit le plus grand mal – sur ce forum même – du niveau de ces primo-arrivants, je pense que les motiver à travailler fait un peu partie du jeu. En revanche, dans un cas comme celui que tu évoques, hors de question ; on ne modifie jamais une note après l'avoir mise (à moins d'évidentes bévues ou fautes de la part du correcteur), surtout si c'est pour 'offrir en cadeau' la licence. Je ne suis pas encore dans l'EN, mais le mot 'bienveillance' m'effraie déjà ; je pense qu'il faut être rigoureux, mais juste et compréhensif, un peu comme McGonagall dans HP (je le relis en ce moment pour me détendre, ), pour ceux qui connaissent.

Mais merci du conseil

Il est en effet probable que le niveau ne sera pas très élevé, vu que maintenant, la fac apparaît comme le repoussoir de ceux qui ne sont pris nulle part ailleurs - c'est malheureux mais c'est ainsi : je suis toujours consternée quand mes bons élèves préfèrent aller dans une école de commerce post-bac de niveau pourri plutôt que d'aller à la fac parce que "la fac c'est nul, tout le monde y va", alors que l'école de commerce, même de troisième zone, c'est bien vu parce que c'est payant (et cher).
Mais ce n'est pas très grave, au fond : d'abord, il y en a de très bons, et ensuite, les motivés vont bosser.

Après, d'une façon générale, je ne crois pas qu'il soit vraiment possible de "motiver" les élèves. La motivation, à mon sens, c'est avant tout quelque chose d'intérieur, de personnel. Dans la pratique, on se motive soi-même. Une motivation extérieure ne pourra être que très marginalement efficace, surtout chez les plus grands. Je le constate chaque jour en lycée : dans la pratique, tu peux mettre en place tout ce que tu veux, l'élève qui ne se décide pas seul ne fera rien (et c'est pareil pour les parents : ils peuvent remuer ciel et terre, si le gamin ne se décide pas, ça ne débouchera sur rien). Les petits trucs style interro de connaissances faciles ne motive en fait que ceux qui sont déjà motivés et veulent avoir de bonnes notes.

En fait, c'est moins une question de motivation que d'incitation quasi forcée à travailler et je trouve cela plutôt nécessaire pour certains profils d'étudiants en L1, au moins pour un cours comme celui de latin pour grands débutants au S1. Quand j'ai procédé ainsi, il ne s'agissait pas pour moi de secondariser les choses et après tout, c'est en m'inspirant de la prépa que j'ai suivi ce principe. Le problème que rencontrent un nombre important d'étudiants (moyens ou faibles), c'est de ne pas comprendre rapidement en quoi consistent les études et de se mettre à travailler réellement juste avant les examens terminaux (je mets de côté ceux qui se sont mal orientés). Après tout, pour beaucoup d'entre eux, c'est en arrivant à la fac qu'ils découvrent une situation où l’exigence est de mise dans le système, même si concrètement, on peut toujours obtenir son semestre puis son année ric-rac et profiter de compensations. Les bacheliers moyens qui arrivent en hypokhâgne sont rapidement forcés d'intégrer le rythme, mais à la fac, cela peut être plus compliqué.

Bon courage pour tes préparatifs, [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien] !

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien], merci pour tes remarques (que je viens de voit, désolé)! Je suis assez d'accord, mais je tâcherai également de ne pas être "trop" bienveillant, comme le suggère [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien].

Autre question bête : comment s'habiller? J'aime beaucoup mettre une veste élégante avec un t-shirt monochrome, qu'en pensez-vous?

Tu évites les claquettes chaussettes et tout ira bien.

D'accord! Je pensais qu'il y avait un 'dress-code' plus sévère : je connais des agrégés qui ne jurent que par le costard, mais je trouve cela un peu forcé. En tout cas merci!

Je ne fais personnellement pas péter le tailleur pour faire cours... Sois propre et décent, ça suffit !