- Dany DJe viens de m'inscrire !
Bonjour
J'ai récemment passé les concours d'enseignement de philosophie et mis à part une notation qui ne coïncidait pas avec celle du jour J, nous n'avons eu aucune copies de concours à nous mettre sous la dent. Par conséquent, aucuns modèles et aucune compréhension concrète d'attendus.
Je me demandais donc s'il était possible pour ceux et celles ayant récupérés leurs copies (ou se projetant) de déposer ici les copies afin d'établir une banque de données pour un concours encore beaucoup trop opaque.
J'ai récemment passé les concours d'enseignement de philosophie et mis à part une notation qui ne coïncidait pas avec celle du jour J, nous n'avons eu aucune copies de concours à nous mettre sous la dent. Par conséquent, aucuns modèles et aucune compréhension concrète d'attendus.
Je me demandais donc s'il était possible pour ceux et celles ayant récupérés leurs copies (ou se projetant) de déposer ici les copies afin d'établir une banque de données pour un concours encore beaucoup trop opaque.
- MilleJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
Ayant eu l'immense joie de réussir ce concours cette année, j'ai demandé mes copies et suis disposée à en mettre une ou deux en ligne ici, pour ceux que cela aiderait. Je me permets aussi de vous livrer quelques impressions ci-dessous, dans l'espoir d'être utile.
Pour ma part, j'ai plutôt eu l'impression que la notation du concours était dans la continuité de celle pratiquée lors de ma formation, où j'ai eu la chance de bénéficier d'excellents conseils, précis et exigeants, mais aussi humbles et pragmatiques.
De manière générale : rester "scolaire", ne pas jargonner ou s'enfermer dans l'étude d'un seul auteur que l'on vénère, privilégier les idées (thèses et arguments) aux références et toujours commencer par celles-ci, directement en lien avec la problématique, et non par l'exposé plus ou moins sinueux d'une pensée exogène ; bien mettre en évidence les étapes de son argumentation avec souci de la clarté, quitte à pratiquer comme au lycée les alinéas voire les sauts de lignes et les petites étoiles (ce que je me suis permis !), du moment que ce ne sont pas des tirets et que les phrases restent complètes et correctes ; enfin, prendre le lecteur par la main (c'est parfois utile quand on "pond" 15 pages et qu'on contribue à assommer un malheureux (futur) collègue !) et faire des bilans-transitions très explicites avant de passer à une autre partie.
Bref, ne pas oublier que l'agrégation n'est pas un concours de recrutement de philosophes, mais bien de professeurs de philosophie, ceux-ci étant voués à commencer leur vie d'enseignants face à des lycéens de Tle (voire de 1ère, désormais !).
Autre conseil à tous : une grammaire et une orthographe irréprochables ne cessent d'être réclamées, à grands cris, par des formateurs et membres du jury parfois dépités par le niveau d'expression écrite des candidats, comme le rappellent tous les rapports. Une exigence certainement légitime pour le recrutement de professeurs, devant être "exemplaires" et aider des élèves souvent en grande difficulté dans ce domaine.
Ayant eu l'immense joie de réussir ce concours cette année, j'ai demandé mes copies et suis disposée à en mettre une ou deux en ligne ici, pour ceux que cela aiderait. Je me permets aussi de vous livrer quelques impressions ci-dessous, dans l'espoir d'être utile.
Pour ma part, j'ai plutôt eu l'impression que la notation du concours était dans la continuité de celle pratiquée lors de ma formation, où j'ai eu la chance de bénéficier d'excellents conseils, précis et exigeants, mais aussi humbles et pragmatiques.
De manière générale : rester "scolaire", ne pas jargonner ou s'enfermer dans l'étude d'un seul auteur que l'on vénère, privilégier les idées (thèses et arguments) aux références et toujours commencer par celles-ci, directement en lien avec la problématique, et non par l'exposé plus ou moins sinueux d'une pensée exogène ; bien mettre en évidence les étapes de son argumentation avec souci de la clarté, quitte à pratiquer comme au lycée les alinéas voire les sauts de lignes et les petites étoiles (ce que je me suis permis !), du moment que ce ne sont pas des tirets et que les phrases restent complètes et correctes ; enfin, prendre le lecteur par la main (c'est parfois utile quand on "pond" 15 pages et qu'on contribue à assommer un malheureux (futur) collègue !) et faire des bilans-transitions très explicites avant de passer à une autre partie.
Bref, ne pas oublier que l'agrégation n'est pas un concours de recrutement de philosophes, mais bien de professeurs de philosophie, ceux-ci étant voués à commencer leur vie d'enseignants face à des lycéens de Tle (voire de 1ère, désormais !).
Autre conseil à tous : une grammaire et une orthographe irréprochables ne cessent d'être réclamées, à grands cris, par des formateurs et membres du jury parfois dépités par le niveau d'expression écrite des candidats, comme le rappellent tous les rapports. Une exigence certainement légitime pour le recrutement de professeurs, devant être "exemplaires" et aider des élèves souvent en grande difficulté dans ce domaine.
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