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- IrulanHabitué du forum
Le Grévisse de l'enseignant est conseillé par certains formateurs de l'Inspé, afin de revoir les bases facilement ; il peut également être utile comme point de départ lors de la préparation d'une séance de langue. Son plus, selon moi, est que les exemples sont puisés dans la littérature.
Un extrait
Il ne peut évidemment remplacer la GMF, qui est d'un niveau "expert".
Pour ma part, je me base sur le TDL, comme je suis au collège, et je peux consulter également - pour améliorer mes formulations, rendre les leçons et exercices plus accessibles - certains ouvrages anciens pour les petites classes (6e/5e) : la "Grammaire au cours moyen 2e année" (Berthou, Gremaux, Voegelé), la "grammaire française, cours moyen et entrée en sixième" (Grammont-Hamon) et "La Semaine de français" (niveau CM2). Honnêtement, avec le TDL et les cahiers "Le labo de grammaire", je crois que j'ai ce qu'il me faut désormais :-).
Le Grévisse consacré à l'analyse de textes n'a pour moi aucun intérêt lorsque l'on est titulaire, d'ailleurs je pense m'en débarrasser. Il m'a aidée pour une première approche lorsque j'ai préparé le concours (j'ai appris par cœur les poèmes, par exemple). Les conseils pour mener une séance autour du texte ("perspectives pédagogiques") ne m'ont pas convaincue, mais l'analyse en elle-même permet de limiter sa propre étude, afin de rester au niveau "collège". En revanche, j'ai pu dénicher de bonnes idées d’introduction de séquences, par exemple, dans le manuel "Des femmes en littérature" (pages d'ouverture de chaque séquence). Pour préparer le concours ou rechercher des textes à faire travailler, outre les manuels scolaires il vaut mieux je pense s'appuyer sur des anthologies ; j'utilise beaucoup l'anthologie en deux volumes de Bordas, dont je possède les livres du prof (de vrais corrigés détaillés).
Extrait du Grévisse
Ces deux ouvrages sont donc des "survols", destinés plutôt je trouve à un néoprof ;-).
Un extrait
Il ne peut évidemment remplacer la GMF, qui est d'un niveau "expert".
Pour ma part, je me base sur le TDL, comme je suis au collège, et je peux consulter également - pour améliorer mes formulations, rendre les leçons et exercices plus accessibles - certains ouvrages anciens pour les petites classes (6e/5e) : la "Grammaire au cours moyen 2e année" (Berthou, Gremaux, Voegelé), la "grammaire française, cours moyen et entrée en sixième" (Grammont-Hamon) et "La Semaine de français" (niveau CM2). Honnêtement, avec le TDL et les cahiers "Le labo de grammaire", je crois que j'ai ce qu'il me faut désormais :-).
Le Grévisse consacré à l'analyse de textes n'a pour moi aucun intérêt lorsque l'on est titulaire, d'ailleurs je pense m'en débarrasser. Il m'a aidée pour une première approche lorsque j'ai préparé le concours (j'ai appris par cœur les poèmes, par exemple). Les conseils pour mener une séance autour du texte ("perspectives pédagogiques") ne m'ont pas convaincue, mais l'analyse en elle-même permet de limiter sa propre étude, afin de rester au niveau "collège". En revanche, j'ai pu dénicher de bonnes idées d’introduction de séquences, par exemple, dans le manuel "Des femmes en littérature" (pages d'ouverture de chaque séquence). Pour préparer le concours ou rechercher des textes à faire travailler, outre les manuels scolaires il vaut mieux je pense s'appuyer sur des anthologies ; j'utilise beaucoup l'anthologie en deux volumes de Bordas, dont je possède les livres du prof (de vrais corrigés détaillés).
Extrait du Grévisse
Ces deux ouvrages sont donc des "survols", destinés plutôt je trouve à un néoprof ;-).
- PointàlaligneExpert
*Ombre* a écrit:Bon, cela dit, vérification faite, il ne s'agit que d'un ouvrage qui se veut texte de référence, mais qui n'a aucun caractère officiel. À ma connaissance, aucun texte de loi n'est venu abroger
ceci : https://www.education.gouv.fr/bo/18/Hebdo30/MENE1820169A.htm (décret modifiant les programmes NVB en grammaire)
ni ceci : https://www.education.gouv.fr/bo/19/Hebdo22/MENE1913283N.htm (repères de progressivité publiés au BO en 2019)
Donc, on peut bien continuer comme avant.
Merci Ombre de le dire.
Heureusement qu'il y a des phares dans la tempête...
Cela a été dit, je renchéris : le TDL, et le Réveret, (découverts, pour moi, grâce à Néo), sont précieux au quotidien !
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
*Ombre* a écrit:Je ne saurais trop recommander cet ouvrage.
Comme le dit Hervé, on complète ensuite par des recherches plus actuelles, mais pour la grammaire scolaire, c'est-à-dire ce qui constitue la matière de notre enseignement, il n'y a pas mieux : pour appréhender une méthode claire, précise, rigoureuse, pour comprendre les enjeux des notions...
Quand on passe les concours, on a besoin de la RPR.
Quand on est face aux élèves, on a besoin de la Revéret.
Ombre, tu enseignes à quel niveau? J'ai feuilleté plus précisément l'ouvrage et je trouve qu'il a le mérite de proposer une méthode très claire; évidemment cela dépasse le programme du lycée, comme cela m'a été signalé plus tôt: cependant pour être capable d'analyser les circonstanciels par exemple, encore faut-il être capable de savoir ce que c'est. Beaucoup d'élèves n'ont pas de bases claires...
Existe-t-il un équivalent du Revéret niveau lycée ou collège?
Concernant ce que nous avons au lycée , franchement je n'ai été convaincue par aucun des manuels reçus en spécimen.
Question annexe, c'est quoi la RPR?
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- *Ombre*Grand sage
Ecusette, j'enseigne au collège.
La RPR, c'est la Grammaire Méthodique du Français, longtemps grammaire de référence aux concours.
Il me semble que le mérite de Cécile Revéret est justement de poser des bases claires. Mais attention : son ouvrage s'adresse aux enseignants, il ne prétend pas être une grammaire scolaire : il faut transposer.
Au collège, je ne saurais pas travailler avec une autre grammaire que les TDL : ce sont les seuls que je connaisse qui ne se contentent pas de décrire les propriétés (d'ailleurs flottantes) des groupes syntaxiques (supprimables, déplaçables...) mais qui définissent des concepts en s'appuyant (comme le fait Cécile Revéret : c'est la même école) sur la construction des verbes. Ça, ça donne des bases claires. Le bidouillage perpétuel des phrases, non. Je ne sais pas si certains manuels de lycée adoptent cette approche.
La RPR, c'est la Grammaire Méthodique du Français, longtemps grammaire de référence aux concours.
Il me semble que le mérite de Cécile Revéret est justement de poser des bases claires. Mais attention : son ouvrage s'adresse aux enseignants, il ne prétend pas être une grammaire scolaire : il faut transposer.
Au collège, je ne saurais pas travailler avec une autre grammaire que les TDL : ce sont les seuls que je connaisse qui ne se contentent pas de décrire les propriétés (d'ailleurs flottantes) des groupes syntaxiques (supprimables, déplaçables...) mais qui définissent des concepts en s'appuyant (comme le fait Cécile Revéret : c'est la même école) sur la construction des verbes. Ça, ça donne des bases claires. Le bidouillage perpétuel des phrases, non. Je ne sais pas si certains manuels de lycée adoptent cette approche.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Ok, merci pour cette réponse claire. Je pense que je vais commander le Revéret tout de même. Pour terre des lettres comme je suis en lycée on n'en dispose pas. Je vais peut-être en commander un je verrai. Mais ça m'ennuie un peu dans la mesure où il n'y a que la partie grammaticale qui puisse être utile pour moi.
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- *Ombre*Grand sage
Ecusette, n'achète pas un manuel juste pour consulter la grammaire. Tu peux le feuilleter sur le site de l'éditeur (Nathan), par contre, il faut t'inscrire.
- CathEnchanteur
Que vaut la série des Grevisse pour l'enseignant, vous connaissez ?
- User20401Vénérable
Même pas forcément.*Ombre* a écrit:Ecusette, n'achète pas un manuel juste pour consulter la grammaire. Tu peux le feuilleter sur le site de l'éditeur (Nathan), par contre, il faut t'inscrire.
Beaucoup de manuels sont disponibles ici : https://adistance.manuelnumerique.com/?utm_source=Nathan+Portail&utm_medium=article&utm_campaign=confinement-et-continuite-pedagogique-decouvrez-lensemble-de-nos-ressources-disponibles- dans le cadre de la continuité pédagogique.
- IrulanHabitué du forum
@ Cath : j'en parle dans mon précédent message, en fait ;-).
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Ad augusta per angusta.
- CapessouHabitué du forum
Bonjour,
Je suis moi aussi tombée, oui tombée ( j'ai chuté) sur ce document de 213 pages.
Je l'ai parcouru. Et me voilà moi aussi bien embêtée :
- la subordonnée relative a pour fonction épithète de l'antécédent. C'est moi que ça perturbe car je suis nulle en grammaire ou bien ??? Quid de la fonction complément de l'antécédent ? voir page 96 de la terminologie
- oui, l'exclamative devient une forme et non un type de phrase. J'avais déjà remarqué ça dans la mise à jour des programmes à la fin du mois de juillet 2018. J'aime quand on corrige des programmes fin juillet... J'en avais parlé à mes collègues qui avaient répondu "fuck" à ce changement. Mais moi, comme je suis bien obéissante aux programmes, j'ai appris cette année à mes élèves que c'était donc une forme. En soi, ça me semble logique qu'une phrase puisse être et déclarative et exclamative. Donc pourquoi pas.
- voix / formes sont mélangées. Si j'ai bien lu, une phrase est à la forme passive ou à la forme impersonnelle car le verbe est à la voix passive ou impersonnel. C'est bien pour aider les gamins. J'aime la clarté !
- la phrase injonctive redevient impérative (bon, pas grave, même si j'aime bien mieux le terme injonctive qui montre que le verbe n'est pas forcément au mode impératif). J'ai vérifié dans les programmes. Oui, c'est bien écrit "impératif".
Mais que vois-je ? Des nouveaux programmes pour septembre 2020. Enfin, plutôt quelques corrections, des éléments barrés en rouge ou ajoutés en vert par rapport aux programmes de 2018 (par exemple, des éléments ajoutés dans Culture littéraire et artistique de 3ème, dans le questionnement complémentaire). Un document qui se veut un "comparatif" paru à la toute fin du mois de juillet 2020. A quand un ptit mail pour nous dire : "Eh oh, des nouveaux textes sont parus !" ?
Ah, l’Éducation Nationale !
Je me souviens qu'ici même, en 2018, des collègues avaient fait un long travail de comparaison entre les textes de 2016 et ceux de 2018 qui comportaient quelques changements absolument pas indiqués ni en gras, en rouge ou en vert, collègues que je remercie encore. Il y a donc du progrès.
Tout cela donne, en effet, l'impression, que, cette année, les rédacteurs de tous ces textes ont eu plus de temps que d'habitude pour faire paraître tout cela cet été. L'effet confinement ?
Je suis moi aussi tombée, oui tombée ( j'ai chuté) sur ce document de 213 pages.
Je l'ai parcouru. Et me voilà moi aussi bien embêtée :
- la subordonnée relative a pour fonction épithète de l'antécédent. C'est moi que ça perturbe car je suis nulle en grammaire ou bien ??? Quid de la fonction complément de l'antécédent ? voir page 96 de la terminologie
- oui, l'exclamative devient une forme et non un type de phrase. J'avais déjà remarqué ça dans la mise à jour des programmes à la fin du mois de juillet 2018. J'aime quand on corrige des programmes fin juillet... J'en avais parlé à mes collègues qui avaient répondu "fuck" à ce changement. Mais moi, comme je suis bien obéissante aux programmes, j'ai appris cette année à mes élèves que c'était donc une forme. En soi, ça me semble logique qu'une phrase puisse être et déclarative et exclamative. Donc pourquoi pas.
- voix / formes sont mélangées. Si j'ai bien lu, une phrase est à la forme passive ou à la forme impersonnelle car le verbe est à la voix passive ou impersonnel. C'est bien pour aider les gamins. J'aime la clarté !
- la phrase injonctive redevient impérative (bon, pas grave, même si j'aime bien mieux le terme injonctive qui montre que le verbe n'est pas forcément au mode impératif). J'ai vérifié dans les programmes. Oui, c'est bien écrit "impératif".
Mais que vois-je ? Des nouveaux programmes pour septembre 2020. Enfin, plutôt quelques corrections, des éléments barrés en rouge ou ajoutés en vert par rapport aux programmes de 2018 (par exemple, des éléments ajoutés dans Culture littéraire et artistique de 3ème, dans le questionnement complémentaire). Un document qui se veut un "comparatif" paru à la toute fin du mois de juillet 2020. A quand un ptit mail pour nous dire : "Eh oh, des nouveaux textes sont parus !" ?
Ah, l’Éducation Nationale !
Je me souviens qu'ici même, en 2018, des collègues avaient fait un long travail de comparaison entre les textes de 2016 et ceux de 2018 qui comportaient quelques changements absolument pas indiqués ni en gras, en rouge ou en vert, collègues que je remercie encore. Il y a donc du progrès.
Tout cela donne, en effet, l'impression, que, cette année, les rédacteurs de tous ces textes ont eu plus de temps que d'habitude pour faire paraître tout cela cet été. L'effet confinement ?
- e-WandererGrand sage
J'ai téléchargé le document pour y jeter un œil. En voulant vérifier si le Pdf était bien complet, j'ai juste regardé les dernières pages… et je suis tombé sur la p. 199, où la subordonnée, dans la phrase "Il faut que tu partes", est traitée comme une proposition relative substantive.
On peut ricaner des partis pris théoriques et de la stupidité ordinaire des pédagogues fous qui prétendent faire du Wilmet ou du Le Goffic devant des élèves de collège (voir la discussion en première page de ce fil autour du COI). Mais là, ça va au-delà : c'est de l'incompétence crasse !!!
D'ailleurs, la triple andouille qui a pondu ce document n'a pas osé le signer.
On peut ricaner des partis pris théoriques et de la stupidité ordinaire des pédagogues fous qui prétendent faire du Wilmet ou du Le Goffic devant des élèves de collège (voir la discussion en première page de ce fil autour du COI). Mais là, ça va au-delà : c'est de l'incompétence crasse !!!
D'ailleurs, la triple andouille qui a pondu ce document n'a pas osé le signer.
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« Profitons du temps qui nous reste avant la définitive invasion de la grande muflerie du Nouveau Monde » (Huysmans)
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Bon, j'ai reçu le Revéret, franchement j'ai beau être en lycée je pense que ça va bien m'aider: ce qui me manque le plus outre une terminologie cohérente (et une appétence pour la grammaire...mais bon, ça, ce n'est pas possible de la commander sur internet )c'est une méthode qui soit claire pour moi, afin de la transmettre. Je vais potasser ça et je vais évidemment me centrer sur ce qui fait le programme de lycée, mais par ailleurs si j'ai comme c'est probable, des élèves à qui il manque des bases, ça me donnera un socle solide pour les aider à s'en sortir...Merci de l'avoir signalé!
Pour le terre de Lettres 3e, les leçons sont bien faites mais comme nous devons vraiment rattacher nos points de grammaire aux textes du programme ce n'est pas aisément transposable.
Par contre en le feuilletant j'ai apprécié la qualité des textes choisis dans la partie non grammaticale également!
Pour le terre de Lettres 3e, les leçons sont bien faites mais comme nous devons vraiment rattacher nos points de grammaire aux textes du programme ce n'est pas aisément transposable.
Par contre en le feuilletant j'ai apprécié la qualité des textes choisis dans la partie non grammaticale également!
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" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- epekeina.tes.ousiasModérateur
N'empêche que c'est vrai que quand je vais à Paris, c'est un complément indirect: la preuve, c'est que je dois changer deux fois. Ça dépend où l'on habite (ce dernier membre de phrase étant un complément d'information de lieu imprécis: un CILI)… :dehors2:
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Si tu vales valeo.
- VinZTDoyen
« Je vais à Paris prendre des notes » c'est un CILI con carnet ?
:jesors:
:jesors:
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« Il ne faut pas croire tout ce qu'on voit sur Internet » Victor Hugo.
« Le con ne perd jamais son temps. Il perd celui des autres. » Frédéric Dard
« Ne jamais faire le jour même ce que tu peux faire faire le lendemain par quelqu'un d'autre » Pierre Dac
« Je n'ai jamais lâché prise !» Claude François
« Un économiste est un expert qui saura demain pourquoi ce qu'il avait prédit hier ne s'est pas produit aujourd'hui. » Laurence J. Peter
- epekeina.tes.ousiasModérateur
VinZT a écrit:« Je vais à Paris prendre des notes » c'est un CILI con carnet ?
:jesors:
Ça dépend sur quoi tu prends des notes (sur quoi? => COQPL*; des notes de quoi? => CODDCOD*) et avec quoi (CAA*)
mais en l'occurrence, si c'est con carnet, mieux vaut utiliser des couverts (des cou- quoi? des couverts => COMD*)
* complément d'objet qu'est pas là
* complément d'objet du complément d'objet
* complément d'accompagnement adapté
* complément d'objets multiples directs
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Si tu vales valeo.
- mimilouNiveau 10
Je viens seulement de m'apercevoir que la terminologie avait changé il y a peu (ce fil a dû m'échapper, et j'ai eu un an et demi bien décousu niveau boulot, avec pas mal d'arrêts, et surtout pas la tête à m'occuper des nouveautés). Bref, je viens d'apprendre donc que la fonction d'une PSR est à présent "épithète". Bon, pourquoi pas. C'est dommage, j'ai passé 2 semaines à faire les expansions du nom avec mes 3e en janvier, et je leur ai encore donné l'ancienne terminologie. Je les fais à la rentrée avec mes 4e, j'adopterai sans doute la nouvelle.
Ma question, parce que je n'ai pas beaucoup plus le temps en ce moment de me farcir les 200p du bousin, certains peuvent-ils me faire un résumé des autres changements ?
Merci d'avance à ceux qui s'y essaieront !
Ma question, parce que je n'ai pas beaucoup plus le temps en ce moment de me farcir les 200p du bousin, certains peuvent-ils me faire un résumé des autres changements ?
Merci d'avance à ceux qui s'y essaieront !
- *Ombre*Grand sage
On est dans les dérives de l'introduction de la recherche en linguistique dès l'école primaire.
Selon cette terminologie, tu apprends que tu dois enseigner que dans Zoé va à Paris, "à Paris" est COI, exactement comme dans "Zoé est dans la voiture". (oui, "dans la voiture, COI.)
Donc, si tu veux un avis, je te dirai de t'asseoir sur cette terminologie : c'est le meilleur usage qu'on puisse en faire.
Et en attendant d'avoir des textes officiels (je rappelle que nous avons toujours une terminologie parue au bo en 2017, la seule qui fasse loi) qui affirment le contraire, je ne vois pas ce qu'il y a de mal à apprendre aux élèves que la fonction d'une relative est toujours complément de l'antécédent. Quand on aura réglé tous les autres problèmes de la grammaire, il sera bien temps de distinguer les relatives épithètes des autres.
Selon cette terminologie, tu apprends que tu dois enseigner que dans Zoé va à Paris, "à Paris" est COI, exactement comme dans "Zoé est dans la voiture". (oui, "dans la voiture, COI.)
Donc, si tu veux un avis, je te dirai de t'asseoir sur cette terminologie : c'est le meilleur usage qu'on puisse en faire.
Et en attendant d'avoir des textes officiels (je rappelle que nous avons toujours une terminologie parue au bo en 2017, la seule qui fasse loi) qui affirment le contraire, je ne vois pas ce qu'il y a de mal à apprendre aux élèves que la fonction d'une relative est toujours complément de l'antécédent. Quand on aura réglé tous les autres problèmes de la grammaire, il sera bien temps de distinguer les relatives épithètes des autres.
- trompettemarineMonarque
Le Goffic ne classe pas cette subordonnée comme une relative substantive puisque "que" est une conjonction et non un pronom relatif.e-Wanderer a écrit:J'ai téléchargé le document pour y jeter un œil. En voulant vérifier si le Pdf était bien complet, j'ai juste regardé les dernières pages… et je suis tombé sur la p. 199, où la subordonnée, dans la phrase "Il faut que tu partes", est traitée comme une proposition relative substantive.
On peut ricaner des partis pris théoriques et de la stupidité ordinaire des pédagogues fous qui prétendent faire du Wilmet ou du Le Goffic devant des élèves de collège (voir la discussion en première page de ce fil autour du COI). Mais là, ça va au-delà : c'est de l'incompétence crasse !!!
D'ailleurs, la triple andouille qui a pondu ce document n'a pas osé le signer.
Et si je lis Le Goffic, je le considère comme un ouvrage d un linguiste universitaire.
- IphigénieProphète
c'est qu'ils ont dû corriger l'ancienne version: assurons nous du fait...Cochonou a écrit:trompettemarine a écrit:Le Goffic ne classe pas cette subordonnée comme une relative substantive puisque "que" est une conjonction et non un pronom relatif.e-Wanderer a écrit:J'ai téléchargé le document pour y jeter un œil. En voulant vérifier si le Pdf était bien complet, j'ai juste regardé les dernières pages… et je suis tombé sur la p. 199, où la subordonnée, dans la phrase "Il faut que tu partes", est traitée comme une proposition relative substantive.
On peut ricaner des partis pris théoriques et de la stupidité ordinaire des pédagogues fous qui prétendent faire du Wilmet ou du Le Goffic devant des élèves de collège (voir la discussion en première page de ce fil autour du COI). Mais là, ça va au-delà : c'est de l'incompétence crasse !!!
D'ailleurs, la triple andouille qui a pondu ce document n'a pas osé le signer.
Et si je lis Le Goffic, je le considère comme un ouvrage d un linguiste universitaire.
Page 199, dans la phrase "Il faut que tu partes", la proposition "que tu partes" est présentée comme une proposition subordonnée conjonctive complément du verbe impersonnel.
"Assurons-nous bien du fait..."
- Spoiler:
- NLM76Grand Maître
Malheureusement pour nous au lycée, nous avons des textes qui nous demandent d'y faire référence, en particulier pour l'épreuve de grammaire.*Ombre* a écrit:On est dans les dérives de l'introduction de la recherche en linguistique dès l'école primaire.
Selon cette terminologie, tu apprends que tu dois enseigner que dans Zoé va à Paris, "à Paris" est COI, exactement comme dans "Zoé est dans la voiture". (oui, "dans la voiture, COI.)
Donc, si tu veux un avis, je te dirai de t'asseoir sur cette terminologie : c'est le meilleur usage qu'on puisse en faire.
Et en attendant d'avoir des textes officiels (je rappelle que nous avons toujours une terminologie parue au bo en 2017, la seule qui fasse loi) qui affirment le contraire, je ne vois pas ce qu'il y a de mal à apprendre aux élèves que la fonction d'une relative est toujours complément de l'antécédent. Quand on aura réglé tous les autres problèmes de la grammaire, il sera bien temps de distinguer les relatives épithètes des autres.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- IphigénieProphète
avec l'ancienne ou la nouvelle édition?NLM76 a écrit:Malheureusement pour nous au lycée, nous avons des textes qui nous demandent d'y faire référence, en particulier pour l'épreuve de grammaire.*Ombre* a écrit:On est dans les dérives de l'introduction de la recherche en linguistique dès l'école primaire.
Selon cette terminologie, tu apprends que tu dois enseigner que dans Zoé va à Paris, "à Paris" est COI, exactement comme dans "Zoé est dans la voiture". (oui, "dans la voiture, COI.)
Donc, si tu veux un avis, je te dirai de t'asseoir sur cette terminologie : c'est le meilleur usage qu'on puisse en faire.
Et en attendant d'avoir des textes officiels (je rappelle que nous avons toujours une terminologie parue au bo en 2017, la seule qui fasse loi) qui affirment le contraire, je ne vois pas ce qu'il y a de mal à apprendre aux élèves que la fonction d'une relative est toujours complément de l'antécédent. Quand on aura réglé tous les autres problèmes de la grammaire, il sera bien temps de distinguer les relatives épithètes des autres.
- Spoiler:
- qu'est-ce qu'on se marre avec la grammaire!
- *Ombre*Grand sage
Le pilotage par l'examen sévit aussi au collège. Cf. les injonctions au moment des corrections des dernières épreuves du français au DNB. Seule parade : dénoncer l'ineptie de cette analyse avec des enfants, c'est-à-dire des non-spécialistes, et refuser collectivement de la mettre en oeuvre.
- NLM76Grand Maître
Oui.
J'en profite pour rappeler quelques articles sur le sujet.
J'en profite pour rappeler quelques articles sur le sujet.
- https://www.lettresclassiques.fr/2022/04/22/separer-la-syntaxe-de-la-semantique/
- https://www.lettresclassiques.fr/2022/07/20/de-bonne-heure-je-me-suis-couche-longtemps/
- https://www.lettresclassiques.fr/2022/12/13/la-phrase-nest-pas-la-proposition-principale/
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«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- lagoulueNiveau 8
J'ai reçu tout ça hier dans mon casier (version papier) ... La PSR n'est plus dans les expansions. (Et j'ai la bonne version p. 199 pour "Il faut que tu partes.")
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