Embarras du choix public privé (CRPE)

Chers profs bonjour.
Voilà, pour maximiser mes chances d'obtenir le CRPE, j'ai décidé de passer le CRPE privé et le public supplémentaire (Académie de Créteil). Je sais d'ores et déjà que j'ai obtenu le privé, et pour le public je suis très très confiant.

Voici ma priorité : rester dans le coin de ma ville (20-30km à la ronde max !)
Le reste est secondaire, néanmoins dans ce que j'ai observé (pour avoir un peu fait les 2 et écouté des gens des 2 bords), on oubliera les exceptions qui confirment la règle :

Les plus du privé :

- Année de stage dans le coin.
- Bonne ambiance de travail (équipes plus soudées, élèves qui rentrent mieux dans une attitude d'élève, meilleurs rapports avec les parents... etc...).

Les moins du privé :

- Légèrement moins bien payé.
- Moins de protection en cas de perte d'heures/de poste.

Je sais aussi que dans le public les avantages liés au statut de fonctionnaire sont conséquents, la paye un peu plus élevée. Mais qu'il y a des risques que je fasse mon année de stage à perpette. Justement, voici mes questions.

- Le concours s'est fait par académie. Puis-je être envoyé en année de stage en dehors de Créteil ? Je ne pense pas mais j'aimerais être sûr.
- Quand devra s'effectuer le choix si j'ai mes 2 concours (ce qui est très probable) ? J'imagine que je n'aurai pas moyen de comparer les 2 affectations géographiques et de choisir en fonction de.
- J'avais dans l'idée qu'il était quand même plus facile de muter dans le privé que dans le public. Quelqu'un pour confirmer/infirmer ?*
- Le fait d'avoir passé le concours supplémentaire de Créteil réduit-il mes possibilités géographiques ?

Merci d'avance de vos réponses.

Bonne ambiance dans le privé???? Pas toujours! L'ambiance n'est vraiment pas liée au fait que l'établissement soit public ou privé! C'est complètement aléatoire et ça peut changer d'une année sur l'autre.

Tu peux ajouter que dans le privé, il peut y avoir dans certains établissements une pression religieuse assez forte. (complètement aléatoire aussi, je n'ai connu qu'un seul établissement extrémiste à ce niveau là mais je sais que ça existe)

J'entends ton point de vue. Mais as-tu des éléments de réponses concernant mes questions ?

Je suis dans le secondaire donc c'est complètement différent au niveau des concours, affectations...! Je ne peux donc pas trop répondre à ce niveau-là!

scot69 a écrit:Bonne ambiance dans le privé???? Pas toujours! L'ambiance n'est vraiment pas liée au fait que l'établissement soit public ou privé! C'est complètement aléatoire et ça peut changer d'une année sur l'autre.

Tu peux ajouter que dans le privé, il peut y avoir dans certains établissements une pression religieuse assez forte. (complètement aléatoire aussi, je n'ai connu qu'un seul établissement extrémiste à ce niveau là mais je sais que ça existe)

D'accord avec Scot. Les critères pour la bonne ou mauvaise ambiance dépend de nombreux critères, mais aussi de ta personnalité. Il vaut donc mieux se limiter aux critères financiers et géographiques. C'est un avis et rien qu'un avis.
Le critère de l'ambiance est vraiment aléatoire, pour moi. Il suffit de pas grand chose, un collègue nouveau par exemple qui part ou qui arrive. Quel collègue part, lequel arrive?

Un truc quand même, l'académie de Créteil a largement assez de postes pour te donner un stage pas trop loin. Par ailleurs, le problème ce n'est pas le stage (que l'on fait dans l'académie où on a passé le concours) mais la titularisation qui peut t'envoyer à perpète. Après, rassure-toi, c'est quand même très rare pour un Francilien d'être envoyé à perpète - ce n'est pas la même chose, par exemple dans une académie du Sud où les places sont plus chères...
Le plus simple serait de contacter un syndicat qui pourrait te donner des infos plus personnalisées que nous...

Et je plussoie sur l'ambiance : public, privé, ça n'a aucune influence. Il suffit d'un collègue pénible (ou d'un chef) pour qu'un établissement sympa devienne un enfer, et inversement il suffit que le pénible parte pour que tout aille beaucoup mieux.

A titre personnel, je conseille toujours de privilégier le public... non par amour républicain mais pour des questions d'argent. On n'est déjà pas très bien payé quand on est PE, si en plus on est dans le privé, ça devient dérisoire...

Tout d'abord bravo pour ta réussite!

Mobilité:
Si tu souhaites rester en région parisienne, en particulier dans l'académie de Créteil, aucun soucis que tu sois dans le public ou le "privé".
Si à terme, tu souhaites quitter cette académie, tu auras plus de chance dans le "privé".

Ambiance de travail:
Cela dépend de l'établissement que ce dernier soit public ou "privé" n'influe pas vraiment.

Elèves:
Je connais mal la situation en banlieue Est, mais en banlieue Ouest où j'enseigne dans établissement secondaire de l'enseignement catholique en association avec l’État, les élèves sont en très grande majorité polis et travailleurs.

Financièrement:
Le public reste plus avantageux.
Concernant des pertes d'heures et de postes, en région parisienne, je ne suis pas très inquiet pour le privé sous contrat actuellement.

Religion:
Certains établissement catholiques sont en effet... catholiques. Avec l’aumônier qui passe voir les élèves, des croix dans les salles de classes et de l'enseignement religieux/ ou de culture religieuse si c'est en lien avec le projet d'établissement.
Si on en a pas conscience quand on signe et que l'on est allergique à tout ce qui est croyance, cela peut surprendre et parfois choquer.

Mon conseil:
Si tu souhaites intégrer un établissement de l'enseignement catholique, regarde les sites internet des établissements que tu vises, savoir un peu ce qui y est proposé en terme de projet pédagogique et de pastorale. Selon comment tu te sens à l'aise avec ce qui est proposé, cela permet de discerner ce qui te semble le mieux pour toi.

Merci pour toutes vos réponses bien détaillées !
Oui dans l'ambiance j'inclus les élèves. Mais bon j'imagine que quel que soit le niveau, jusqu'à 10 ans (sauf cas exceptionnels) c'est gérable. J'en ai connu aussi de bien excités dans le privé en tant que contractuel.