TZR 2020-2021

olive27400 a écrit:Je pense que certains sont tout de même de mauvaise foi. Je ne pense pas que les élèves n'aient qu'une matière. S'ils ont un tzr dans une matière, ils ont des profs en poste fixe dans les autres. Donc les classes "que personne ne veut", il y a bien des profs titulaires en poste fixe qui les ont. Ils sont là quand on fait les classes, ils ne vont pas non plus faire une classe impossible pour eux.
Enfin, si un jour vous êtes en poste fixe et qu'il n'y a pas de tzr, vous ne les prenez pas ces classes ?

Tu as déjà fait un conseil d’enseignement? Tu as déjà vu les gens se ruer vers certaines classes? Et curieusement pas d’autres?... mais bon peut être que tout ça a changé depuis ma retraite et qu’on vit désormais chez les bisousnours mais j’ai un petit doute.. ton argument n’est pas valable en ce sens que si on peut accepter une classe difficile en compensation d’une autre que l’on désire vraiment en revanche le tzr peut se retrouver qu’avec des classes qu’il ne désire pas et que les autres n’ont pas désirées non plus c’est tout le problème mais tant mieux si tu as des collègues respectueux des absents!
J’ajoute que les classes difficiles ne le sont pas forcément dans toutes les matières de façon égale : les sport études par exemple ont des profils très variés .
Par contre je t’accorde que le titulaire qui débarque la première année est confronté au même problème que le tzr sauf que pour eux c’est re élite tous les ans, jusqu’à ce que,effectivement, à force de tourner dans tous les bahuts ils finissent par se faire leur réputation .

Médée a écrit:Bonjour !

Comment vivez-vous votre affectation (nouvelle ou pérenne...) en tant que TZR ?

Personnellement, j'en ai marre de passer chaque début de vacances à cliquer toutes les heures sur i-prof pour connaître mon affectation. Je vais essayer de me forcer à ne pas y aller et de profiter des vacances.

Et vous ?

J'attends mon affectation ... jusqu'à présent, j'ai toujours eu une AFA, et j'ai passé les quatre dernières années dans le même collège, où je suis très bien et dans lequel je désire rester. Je croise donc bois et doigts, en espérant qu'il n'y ait pas un couac

On les croise aussi pour toi! C’est une vraie chance en effet!

Disons que je suis dans un zone sinistrée, dans laquelle les gens ne viennent pas/ne restent pas ; tous les collèges sont REP ou REP+ (le mien est REP+), ce qui fait fuir pas mal de monde. Le poste que j'occupe est bloqué pour décharge syndicale totale, donc il y a un besoin permanent.

Comme la plupart des collègues TZR du secteur, ma hantise serait surtout d'atterrir dans le pays de Gex

Rendash a écrit:

Médée a écrit:Bonjour !

Comment vivez-vous votre affectation (nouvelle ou pérenne...) en tant que TZR ?

Personnellement, j'en ai marre de passer chaque début de vacances à cliquer toutes les heures sur i-prof pour connaître mon affectation. Je vais essayer de me forcer à ne pas y aller et de profiter des vacances.

Et vous ?

J'attends mon affectation ... jusqu'à présent, j'ai toujours eu une AFA, et j'ai passé les quatre dernières années dans le même collège, où je suis très bien et dans lequel je désire rester. Je croise donc bois et doigts, en espérant qu'il n'y ait pas un couac

La chance. Je croise les doigts pour toi.

J'espère rester dans ma REP aussi. Elle doit être très peu demandée vu la mauvaise réputation de l'établissement, mais le rectorat est bien capable de m'envoyer ailleurs pour affecter quelqu'un qui ne l'aura absolument pas demandé.

larmoire63 a écrit:

Dhattura a écrit:Je me permets une petite précision : TZR est une affectation et non pas un statut.  
Notre statut est bien celui de professeur(e) du secondaire titulaire et nous sommes affecté(e)s sur une zone de remplacement.
C'est important, car nous avons tous les mêmes droits et obligations  et il faut le faire valoir.

Effectivement, merci pour cette précision ! Pardonnez ma naïveté mais je suis assez étonnée du mode de fonctionnement de cette affectation. J'ai épluché "Le guide du TZR" publié par le SNES, et, dès la première page, on nous rappelle que "le TZR est un enseignant à part entière, ayant validé les mêmes compétences que les enseignants affectés sur poste fixe". Que ceci doive être rappelé montre quand même un certain malaise.
Donc, on est professeur titulaire mais on se ramasse les services restants que les collègues ne veulent pas ...? A moins de faire des remplacements à l'année et de prendre le service d'un professeur en arrêt.

Parfois, oui ; mais le plus souvent, c'est surtout qu'en tant que TZR, on peut rarement formuler des vœux, puisque les répartitions sont déjà bouclées lorsqu'on reçoit notre affectation. Si on la reçoit assez tôt, on peut éventuellement formuler un vœu d'EDT ... qui se complique si on est en service partagé.
Mes collègues des autres disciplines s'arrangent pour laisser un service assez sympa aux BMP, en général. Par exemple, le BMP de lettres aura 3^e & 5^e pour 13.5h, plutôt que 3 niveaux.

Jenny a écrit:

J'espère rester dans ma REP aussi. Elle doit être très peu demandée vu la mauvaise réputation de l'établissement, mais le rectorat est bien capable de m'envoyer ailleurs pour affecter quelqu'un qui ne l'aura absolument pas demandé.

Le principal adjoint ne peut pas te réclamer personnellement auprès du rectorat ? (c'est ce qu'a fait le mien l'an dernier, c'est même lui qui a trouvé mon complément de service...)


Edit : Il va tenter de refaire la même chose cette année mais il ne connait pas encore le nombre d'heures disponibles alors j'irai peut-être ailleurs, en plus je ne suis plus la TZR la plus proche car j'ai changé de RAD.

C’est fait (mais d’habitude la demande des chefs n’aboutit pas )

On se demande bien ce que ça leur coûte pourtant...

Bonsoir,
J'arrive pour la première fois dans le secondaire l'an prochain (contrat doctoral auparavant donc je n'ai pas fait d'année de stage) et je serai donc tzr. J'essaie de me raccrocher aux aspects positifs évoqués plus hauts mais n'ayant aucune expérience en lycée ou collège, l'idée de ne pas vraiment pouvoir préparer mes cours à l'avance si je n'ai pas d'affectation en juillet est assez angoissante. Mais bon c'est comme ça et je reste positive pour le moment !

Tu peux (dois ?) jeter un noeil aux programmes, pour commencer ; et ce que j'avais fait, lorsque j'étais néotit et que j'attendais ma première affectation en tant que TZR, c'était de préparer une trame de premier chapitre pour chaque niveau. En histoire, parce que c'est là que j'étais le plus à l'aise.


Ça n'avait pas servi à grand-chose ...sinon à me tranquilliser l'esprit, et c'était déjà beaucoup

Si tu as de la chance, tu seras fixée dès la mi-juillet ; dans le cas contraire, tu as du temps pour souffler et commencer à préparer deux ou trois choses.

Il y a quand même des points positifs à être TZR : on peut voir plusieurs types d'établissements, tant pour le niveau que pour le public, cela permet de mieux cibler ensuite ce que l'on voudrait comme poste fixe. On peut aussi travailler sur des postes inaccessibles en début de carrière. C'est surtout qu'il ne faut pas que cela s'éternise.

Oui, c'est ce que je me dis pour les points positifs. De toute façon, je ne me plains pas, je suis déjà contente d'avoir obtenu l'académie que je visais.
Merci pour tes conseils Rendash, je vais sans doute faire ça. J'ai déjà un peu commencé à feuilleter des manuels mais préparer quelque chose me rassurera sûrement !

Ruthven a écrit:Il y a quand même des points positifs à être TZR : on peut voir plusieurs types d'établissements, tant pour le niveau que pour le public, cela permet de mieux cibler ensuite ce que l'on voudrait comme poste fixe. On peut aussi travailler sur des postes inaccessibles en début de carrière. C'est surtout qu'il ne faut pas que cela s'éternise.

Entièrement d’accord.
Je rempile pour une 4e année et pour l’instant, ça va.

Jenny a écrit:

Ruthven a écrit:Il y a quand même des points positifs à être TZR : on peut voir plusieurs types d'établissements, tant pour le niveau que pour le public, cela permet de mieux cibler ensuite ce que l'on voudrait comme poste fixe. On peut aussi travailler sur des postes inaccessibles en début de carrière. C'est surtout qu'il ne faut pas que cela s'éternise.

Entièrement d’accord.
Je rempile pour une 4e année et pour l’instant, ça va.

Bien d’accord aussi sur ce point positif : le gros problème c’est la durée de la situation en effet.

Alors j’avoue que si je n’ai pas une AFA connue avant la fermeture du rectorat, je ne ferai rien... je n’ai aucune envie de préparer dans le vent et l’année a déjà été rude.
J’ai l’impression d’être une tire au flanc à côté de vous

@ainah : je fais pareil.

@ainah je partage ton point de vue. L’année dernière je n’ai pas eu d’affectation avant octobre. J’avais donc essayé de préparer un chapitre par niveau au moins sauf que j’ai eu l’impression de brasser du vent parce que college/lycée, quels niveaux, quand va commencer la prise de remplacement ? Et c’est dur de se motiver sans avoir une vue sur le futur.
Et finalement ce que j’avais préparé n’avait servi à rien puisque j’ai commencé le remplacement en novembre.
Profitez de vos vacances quand même.

ainah a écrit:Alors j’avoue que si je n’ai pas une AFA connue avant la fermeture du rectorat, je ne ferai rien... je n’ai aucune envie de préparer dans le vent et l’année a déjà été rude.
J’ai l’impression d’être une tire au flanc à côté de vous

je suis d'accord avec toi !

Jenny a écrit:

Ruthven a écrit:Il y a quand même des points positifs à être TZR : on peut voir plusieurs types d'établissements, tant pour le niveau que pour le public, cela permet de mieux cibler ensuite ce que l'on voudrait comme poste fixe. On peut aussi travailler sur des postes inaccessibles en début de carrière. C'est surtout qu'il ne faut pas que cela s'éternise.

Entièrement d’accord.
Je rempile pour une 4e année et pour l’instant, ça va.

12 ième année en ce qui ne concerne... je suis partagée .Parfois, j'en ai marre , en fait le plus dur c'est la période actuelle , j'avoue être stressé car les affectations devraient tomber la semaine prochaine... Mais je suis contente quand je vois des amis coincés dans des postes fixes galères et qui n'arrivent pas à en sortir... au moins quand c'est galère , on sait que -normalement- c'est un an maximum

12 ans Je compatis, même si je vois que tu arrives à bien relativiser.

En ce qui me concerne, ça sera ma 6e rentrée comme TZR. J'ai toujours eu des AFA donc en cours d'année je le vis assez bien, mais ces fins d'année sont toujours plus compliquées. Premier tour de résultats le 15 juillet apparement dans mon académie cette année. J'attends donc et espère pouvoir rester sur le BMP de cette année En tout cas, je ne bosse sur aucun cours tant que je n'ai pas d'affectation.

Moi j'entame ma troisième rentrée de TZR, et j'ai horreur de ça. Je ne suis pas trop physionomiste en plus, alors chaque premier trimestre est une torture. De plus j'ai psychologiquement besoin de stabilité, de pouvoir me projeter, mais ce n'est toujours pas possible. J'ai l'impression d'être encore post-doc....

mafalda16 a écrit:12 ans Je compatis, même si je vois que tu arrives à bien relativiser.

En ce qui me concerne, ça sera ma 6e rentrée comme TZR. J'ai toujours eu des AFA donc en cours d'année je le vis assez bien, mais ces fins d'année sont toujours plus compliquées. Premier tour de résultats le 15 juillet apparement dans mon académie cette année. J'attends donc et espère pouvoir rester sur le BMP de cette année En tout cas, je ne bosse sur aucun cours tant que je n'ai pas d'affectation.

idem !

La première année (néotit) j'avais préparé une séquence par niveau. Dans un sens j'avais bien fait : double affectation collège + lycée, 1h de route entre les deux établissements, et tous les niveaux d'espagnol possible de la 4e à la term. Après ce service plus rien ne me fait peur de ce côté là

mafalda16 a écrit:La première année (néotit) j'avais préparé une séquence par niveau. Dans un sens j'avais bien fait : double affectation collège + lycée, 1h de route entre les deux établissements, et tous les niveaux d'espagnol possible de la 4e à la term. Après ce service plus rien ne me fait peur de ce côté là

De mon côté je vais lire ou relire les oeuvres au programme au lycée et préparer des cours de grammaire adaptables à plusieurs niveaux pour le collège. Mais je ne pense pas préparer une séquence par niveau, enfin pas tout de suite, mais je dis ça, et peut-être que courant août, à moitié par désoeuvrement et à moitié par stress, je finirai par faire ça...

Myrrha a écrit:

mafalda16 a écrit:La première année (néotit) j'avais préparé une séquence par niveau. Dans un sens j'avais bien fait : double affectation collège + lycée, 1h de route entre les deux établissements, et tous les niveaux d'espagnol possible de la 4e à la term. Après ce service plus rien ne me fait peur de ce côté là

 

De mon côté je vais lire ou relire les oeuvres au programme au lycée et préparer des cours de grammaire adaptables à plusieurs niveaux pour le collège. Mais je ne pense pas préparer une séquence par niveau, enfin pas tout de suite, mais je dis ça, et peut-être que courant août, à moitié par désoeuvrement et à moitié par stress, je finirai par faire ça...

En général les profs de lettres connaissent très rapidement leur affectation (situation de pénurie dans la plupart des académies)