Page 1 sur 2 • 1, 2
- bil36Niveau 6
Bonjour,
Avec la fin d'année vient le temps des conseils d'enseignement, et le choix des livres à prescrire aux élèves.
Cette année nous aurons deux terminales dans ma matière, je souhaite prescrire un livre (le volume horaire de 6 heure de cours en classe entière me semble le justifier amplement, ne serait ce que pour éviter des photocopies) et la collègue qui aura l'autre terminale ne le souhaite pas.
Problème : notre lycée est très grand et il est impossible de donner deux listes de livres aux libraires, les élèves vont donc tous devoir acheter un livre, tant mieux pour ceux de ma classe qui vont l'utiliser, tant pis pour ceux de la classe de ma collègue qui risquent de se trouver avec un livre inutile.
La collègue , qui ne veut pas de livre , m'a dit que prescrire un livre non utilisé était une "hérésie pédagogique et écologique" (sic !)(franchement vu le volume horaire elle aurait pu faire un effort et utiliser le livre, ne serait ce que pour donner du travail maison)
J'ai fait le forcing. : j'ai imposé mon choix en affirmant que l'usage d'un livre était nécéssaire, et que je ne souhaitais pas attendre septembre pour indiquer aux élèves quel livre acheter (pourquoi pas décembre pendant qu'on y est ? ). Chaque année cette même collègue nous fait suer , moi ou d'autres collègues pour que nous ne prescrivions pas de livre, qu'en pensez vous ? Parfois je ne comprends pas certaines personnes qui font tout ce qu'ils peuvent pour compliquer des choses très simples.
Avec la fin d'année vient le temps des conseils d'enseignement, et le choix des livres à prescrire aux élèves.
Cette année nous aurons deux terminales dans ma matière, je souhaite prescrire un livre (le volume horaire de 6 heure de cours en classe entière me semble le justifier amplement, ne serait ce que pour éviter des photocopies) et la collègue qui aura l'autre terminale ne le souhaite pas.
Problème : notre lycée est très grand et il est impossible de donner deux listes de livres aux libraires, les élèves vont donc tous devoir acheter un livre, tant mieux pour ceux de ma classe qui vont l'utiliser, tant pis pour ceux de la classe de ma collègue qui risquent de se trouver avec un livre inutile.
La collègue , qui ne veut pas de livre , m'a dit que prescrire un livre non utilisé était une "hérésie pédagogique et écologique" (sic !)(franchement vu le volume horaire elle aurait pu faire un effort et utiliser le livre, ne serait ce que pour donner du travail maison)
J'ai fait le forcing. : j'ai imposé mon choix en affirmant que l'usage d'un livre était nécéssaire, et que je ne souhaitais pas attendre septembre pour indiquer aux élèves quel livre acheter (pourquoi pas décembre pendant qu'on y est ? ). Chaque année cette même collègue nous fait suer , moi ou d'autres collègues pour que nous ne prescrivions pas de livre, qu'en pensez vous ? Parfois je ne comprends pas certaines personnes qui font tout ce qu'ils peuvent pour compliquer des choses très simples.
- frimoussette77Guide spirituel
C'est son choix pédagogique qui n'est pas moins respectable que le tien.
- scot69Modérateur
Ton message me pose un peu problème: je n'apprécierais pas du tout qu'un(e) collègue m'impose autoritairement l'utilisation d'un livre. Et je ne me vois pas faire payer un livre aux élèves s'ils ne l'utilisent pas. Autant attendre septembre, ce n'est pas si grave que ça.
- PonocratesExpert spécialisé
J'imagine qu'ensuite c'est elle qui se trouvera face aux parents d'élèves et aux élèves eux-mêmes, à leur expliquer qu'ils ont dépensé de l'argent pour rien, puisqu'elle ne l'utilisera pas - ce qui est parfaitement son droit. Le plus simple serait de ne le faire acheter qu'aux élèves concernés...
_________________
"If you think education is too expensive, try ignorance ! "
"As-tu donc oublié que ton libérateur,
C'est le livre ? "
- PabloPEExpert
D'autant que ton choix repose sur les moyens financiers des élèves contrairement au sien
_________________
"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- DalvaVénérable
En l'occurrence, c'est plutôt toi qui compliques.
Cette collègue sait qu'elle n'utilisera pas ce manuel (car je suppose que c'est d'un manuel qu'il s'agit, pas d'un simple livre).
Le plus logique est de ne pas faire acheter aux élèves quelque chose d'inutilement coûteux.
Pour toi, c'est très simple : tu préviens une librairie que tu auras une classe de tant d'élèves et que tu leur demanderas le 1er septembre d'acheter tel titre. Tu donnes aux élèves deux semaines pour se le procurer, et voilà.
Sur la liste de fournitures, il est facile d'écrire : "Selon le professeur, les élèves pourront être amenés à se procurer un ouvrage dont le prix ne dépassera pas x euros."
Autant pour un format de cahier ou de classeur, on ne va pas en faire en fromage (ce qui n'est pas utilisé une année peut être utilisé l'année suivante), autant pour un bouquin, ce serait grave.
Et tu n'as pas à imposer à un collègue de travailler de telle ou telle manière.
En imposant un manuel, tu l'obliges. En ne faisant pas acheter le manuel dès l'été, tu ne t'empêches de rien.
Edit : et alors excuse-moi, mais c'est toi qui apparais plutôt retors, là.
Cette collègue sait qu'elle n'utilisera pas ce manuel (car je suppose que c'est d'un manuel qu'il s'agit, pas d'un simple livre).
Le plus logique est de ne pas faire acheter aux élèves quelque chose d'inutilement coûteux.
Pour toi, c'est très simple : tu préviens une librairie que tu auras une classe de tant d'élèves et que tu leur demanderas le 1er septembre d'acheter tel titre. Tu donnes aux élèves deux semaines pour se le procurer, et voilà.
Sur la liste de fournitures, il est facile d'écrire : "Selon le professeur, les élèves pourront être amenés à se procurer un ouvrage dont le prix ne dépassera pas x euros."
Autant pour un format de cahier ou de classeur, on ne va pas en faire en fromage (ce qui n'est pas utilisé une année peut être utilisé l'année suivante), autant pour un bouquin, ce serait grave.
Et tu n'as pas à imposer à un collègue de travailler de telle ou telle manière.
En imposant un manuel, tu l'obliges. En ne faisant pas acheter le manuel dès l'été, tu ne t'empêches de rien.
Edit : et alors excuse-moi, mais c'est toi qui apparais plutôt retors, là.
- scot69Modérateur
Dalva a écrit:
Et tu n'as pas à imposer à un collègue de travailler de telle ou telle manière.
Exactement. Je le prendrais vraiment très mal.
- DanskaProphète
scot69 a écrit:Ton message me pose un peu problème: je n'apprécierais pas du tout qu'un(e) collègue m'impose autoritairement l'utilisation d'un livre. Et je ne me vois pas faire payer un livre aux élèves s'ils ne l'utilisent pas. Autant attendre septembre, ce n'est pas si grave que ça.
+ 1. Le collègue qui viendrait me voir avec des diktats pareils et de tels "arguments" serait bien reçu !
- bil36Niveau 6
a priori, bien d'accord avec vous, sauf que... connaissant nos élèves, ils n'achèteront pas le livre (en fait c'est une pochette détachable) en septembre. En terminale, dans la ZUP ou j'enseigne, les élèves refusent parfois d'acheter des livres tout simplement, même s'ils figurent sur la liste donnée début juillet... Alors vous pensez, si le prof prescrit le livre tout seul en début d'année.
Par ailleurs je ne vous raconte pas la galère, je me souvient avoir eu des élèves avec des livres en décembre...
L'argument sur le cout du livre me semble un peu spécieux : les lycéens ont des smartphones impayables et seraient trop pauvres pour acheter un manuel ?
Par ailleurs je ne vous raconte pas la galère, je me souvient avoir eu des élèves avec des livres en décembre...
L'argument sur le cout du livre me semble un peu spécieux : les lycéens ont des smartphones impayables et seraient trop pauvres pour acheter un manuel ?
- SikeliaNiveau 10
Je partage l'avis des collègues ayant déjà commenté.
Le choix d'un manuel n'est pas une obligation : on peut très bien travailler en classe et donner du travail à la maison sans faire adopter un livre.
Il y a quelque chose de profondément gênant dans ton post, entre tes remarques condescendantes au sujet de ta collègue et ton besoin de venir ici casser du sucre dans son dos en nous demandant, non pas un conseil sur un choix que tu as déjà pris - et imposé, selon tes propres mots - à ta collègue, dont les raisons te semblent risibles alors qu'elles sont tout à fait respectables, mais plutôt notre avis sur ta collègue. Le pire, c'est que le ton de ton message ne laisse pas espérer des scrupules tardifs ni une remise en question de tes certitudes, mais il montre plutôt l'envie d'avoir notre approbation et notre complicité en discréditant les choix pédagogiques d'une collègue que, dès le titre de ton topic, tu qualifies injustement de "retorse".
Ne compte pas sur moi pour cela.
Le choix d'un manuel n'est pas une obligation : on peut très bien travailler en classe et donner du travail à la maison sans faire adopter un livre.
Il y a quelque chose de profondément gênant dans ton post, entre tes remarques condescendantes au sujet de ta collègue et ton besoin de venir ici casser du sucre dans son dos en nous demandant, non pas un conseil sur un choix que tu as déjà pris - et imposé, selon tes propres mots - à ta collègue, dont les raisons te semblent risibles alors qu'elles sont tout à fait respectables, mais plutôt notre avis sur ta collègue. Le pire, c'est que le ton de ton message ne laisse pas espérer des scrupules tardifs ni une remise en question de tes certitudes, mais il montre plutôt l'envie d'avoir notre approbation et notre complicité en discréditant les choix pédagogiques d'une collègue que, dès le titre de ton topic, tu qualifies injustement de "retorse".
Ne compte pas sur moi pour cela.
_________________
Sikelia
Numquam est tam male Siculis, quin aliquid facete et commode dicant
(Marco Tullio Cicerone, Verrine, Actio Secundae - Liber Quartus - De praetura siciliensi)
- DalvaVénérable
Ils ne s'en servent pas, de leurs smartphones ?bil36 a écrit:a priori, bien d'accord avec vous, sauf que... connaissant nos élèves, ils n'achèteront pas le livre (en fait c'est une pochette détachable) en septembre. En terminale, dans la ZUP ou j'enseigne, les élèves refusent parfois d'acheter des livres tout simplement, même s'ils figurent sur la liste donnée début juillet... Alors vous pensez, si le prof prescrit le livre tout seul en début d'année.
Par ailleurs je ne vous raconte pas la galère, je me souvient avoir eu des élèves avec des livres en décembre...
L'argument sur le cout du livre me semble un peu spécieux : les lycéens ont des smartphones impayables et seraient trop pauvres pour acheter un manuel ?
- HélipsProphète
bil36 a écrit:a priori, bien d'accord avec vous, sauf que... connaissant nos élèves, ils n'achèteront pas le livre (en fait c'est une pochette détachable) en septembre. En terminale, dans la ZUP ou j'enseigne, les élèves refusent parfois d'acheter des livres tout simplement, même s'ils figurent sur la liste donnée début juillet... Alors vous pensez, si le prof prescrit le livre tout seul en début d'année.
Par ailleurs je ne vous raconte pas la galère, je me souvient avoir eu des élèves avec des livres en décembre...
L'argument sur le cout du livre me semble un peu spécieux : les lycéens ont des smartphones impayables et seraient trop pauvres pour acheter un manuel ?
Non mais on s'en fiche qu'ils aient des sous ou pas. Acheter un livre, ou plutôt si je comprends bien, un fichier, et ne pas l'utiliser, oui, c'est embêtant. Et puis si même en demandant en juillet ils ne l'ont pas, je ne vois pas bien l'intérêt de le mettre sur la liste. Ou alors tu as fait le pari de faire doubler le nombre de rdv qui se passent mal pour ta collègue ?
_________________
Un jour, je serai prof, comme ça je serai toujours en vacances.
- LaotziSage
De plus, si c'est un consommable (ce que semble entendre l'expression "pochette détachable"), il faut demander à l'établissement, sur les crédits pédagogiques, de prendre en charge le coût et l'achat de ces "livres".
_________________
"Trouvez donc bon qu'au lieu de vous dire aussi, adieu comme autrefois, je vous dise, adieu comme à présent."
- DanskaProphète
Sikelia a écrit:Je partage l'avis des collègues ayant déjà commenté.
Le choix d'un manuel n'est pas une obligation : on peut très bien travailler en classe et donner du travail à la maison sans faire adopter un livre.
Il y a quelque chose de profondément gênant dans ton post, entre tes remarques condescendantes au sujet de ta collègue et ton besoin de venir ici casser du sucre dans son dos en nous demandant, non pas un conseil sur un choix que tu as déjà pris - et imposé, selon tes propres mots - à ta collègue, dont les raisons te semblent risibles alors qu'elles sont tout à fait respectables, mais plutôt notre avis sur ta collègue. Le pire, c'est que le ton de ton message ne laisse pas espérer des scrupules tardifs ni une remise en question de tes certitudes, mais il montre plutôt l'envie d'avoir notre approbation et notre complicité en discréditant les choix pédagogiques d'une collègue que, dès le titre de ton topic, tu qualifies injustement de "retorse".
Ne compte pas sur moi pour cela.
Bonne remarque au sujet du titre, que j'ai "neutralisé". Qualifier une collègue de "retorse" parce qu'elle n'utilise pas de manuel et ne veut pas faire acheter un livre inutile à ses élèves, il fallait oser...
Et je souscris entièrement au reste de ton message également, Sikelia
- PabloPEExpert
Pas tous les lycéens et certains sont des cadeaux ou le résultat d'économies... cet argument a le don de m'agacer un peu.bil36 a écrit:a priori, bien d'accord avec vous, sauf que... connaissant nos élèves, ils n'achèteront pas le livre (en fait c'est une pochette détachable) en septembre. En terminale, dans la ZUP ou j'enseigne, les élèves refusent parfois d'acheter des livres tout simplement, même s'ils figurent sur la liste donnée début juillet... Alors vous pensez, si le prof prescrit le livre tout seul en début d'année.
Par ailleurs je ne vous raconte pas la galère, je me souvient avoir eu des élèves avec des livres en décembre...
L'argument sur le cout du livre me semble un peu spécieux : les lycéens ont des smartphones impayables et seraient trop pauvres pour acheter un manuel ?
_________________
"Et moi qui
me croyais tranquille pour un bout de temps avec mon chat brun."
- henrietteMédiateur
Je ne vois pas en quoi ta collègue est "retorse" : parce qu'elle n'est pas d'accord avec toi ? Alors je le suis aussi, et plutôt deux fois qu'une.
Sois lucide deux minutes : pourquoi donc ton choix devrait-il s'imposer à elle ? Tu as quelle autorité pour vouloir lui imposer cela ???
J'ai l'impression que c'est plutôt toi qui, pour le coup, joues un petit peu le "dictateur" à exiger qu'elle fasse acheter à ses élèves un livre dont ils n'auront pas l'usage.
Sois lucide deux minutes : pourquoi donc ton choix devrait-il s'imposer à elle ? Tu as quelle autorité pour vouloir lui imposer cela ???
J'ai l'impression que c'est plutôt toi qui, pour le coup, joues un petit peu le "dictateur" à exiger qu'elle fasse acheter à ses élèves un livre dont ils n'auront pas l'usage.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- bil36Niveau 6
petite précision pour comprendre le contexte : au départ la collègue ne voulait pas de livre en prétextant que l'an prochain nous ne pourrons pas l'utiliser car le référentiel prescrit des "parcours pédagogiques" et non des points précis (en fait elle m'accusait de ne pas comprendre le programme).
Par ailleurs l'an passé, cette sympathique "collègue" s'est permis de faire mes cours de ma matière à mes élèves... dans sa matière et sur ses heures de cours ! Je la soupçonne en fait surtout de ne pas vouloir de livre pour me faire suer (je reste poli).
Par ailleurs une précision, dans ma matière il est difficile de se procurer les livres tard dans l'année : les éditeurs sont souvent en rupture de stock, voir ne rééditent pas du tout. Ne pas inscrire mon livre sur la liste officielle serait pour moi un risque énorme à prendre. Vous avez déjà bossé dans une classe où la moitié des élèves ont leur livre ? Vous vous exposez au même risque que cité supra : vous utilisez peu ou pas le livre que les bons élèves ont acheté et les parents d'élèves pourraient vous le reprocher (soit dit en passant je n'ai jamais vu de parents reprocher à un prof d'avoir fait acheter un livre). En refusant d'inscrire le livre sur la liste, on ne perd pas deux semaines de cours mais bien un bon mois (au mieux) en attendant que les élèves aient leur bouquin. L'achat d'un livre ne la gênera pas dans sa pratique mais perturbera complètement ma progression.
Historiquement il y a toujours eu des livres dans notre lycée et cette collègue à peine arrivée souhaite modifier nos habitudes
Par ailleurs l'an passé, cette sympathique "collègue" s'est permis de faire mes cours de ma matière à mes élèves... dans sa matière et sur ses heures de cours ! Je la soupçonne en fait surtout de ne pas vouloir de livre pour me faire suer (je reste poli).
Par ailleurs une précision, dans ma matière il est difficile de se procurer les livres tard dans l'année : les éditeurs sont souvent en rupture de stock, voir ne rééditent pas du tout. Ne pas inscrire mon livre sur la liste officielle serait pour moi un risque énorme à prendre. Vous avez déjà bossé dans une classe où la moitié des élèves ont leur livre ? Vous vous exposez au même risque que cité supra : vous utilisez peu ou pas le livre que les bons élèves ont acheté et les parents d'élèves pourraient vous le reprocher (soit dit en passant je n'ai jamais vu de parents reprocher à un prof d'avoir fait acheter un livre). En refusant d'inscrire le livre sur la liste, on ne perd pas deux semaines de cours mais bien un bon mois (au mieux) en attendant que les élèves aient leur bouquin. L'achat d'un livre ne la gênera pas dans sa pratique mais perturbera complètement ma progression.
Historiquement il y a toujours eu des livres dans notre lycée et cette collègue à peine arrivée souhaite modifier nos habitudes
- henrietteMédiateur
Mais c'est son droit le plus strict : ça s'appelle la liberté pédagogique.
_________________
"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- bil36Niveau 6
Laotzi a écrit:De plus, si c'est un consommable (ce que semble entendre l'expression "pochette détachable"), il faut demander à l'établissement, sur les crédits pédagogiques, de prendre en charge le coût et l'achat de ces "livres".
OU as tu vu ceci ? Chez nous ce n'est pas le cas
- DanskaProphète
Faudrait savoir, je croyais que "chaque année elle vous faisait suer". On est "à peine arrivé" pendant combien d'années dans ton établissement ?
- bil36Niveau 6
C'est la deuxième année qu'elle arrive, là c'est donc son second conseil d'enseignement
- frimoussette77Guide spirituel
Oui, j'ai déjà fait étudier une œuvre à des élèves qui n'avaient pas voulu acheter le livre, j'ai aussi passé une année avec quelques élèves qui n'avaient pas de livret de grammaire. Qui puis-je ? Je leur conseille de se rapprocher de l'assistance sociale du collège qui utilise bien volontiers le fonds social quand cela est nécessaire. Si les élèves ou leur famille ne veulent pas acheter le livre malgré l'aide proposée, j'estime qu'à mon niveau je ne peux rien faire et je ne vois pas pourquoi je priverai le reste de la classe.bil36 a écrit:petite précision pour comprendre le contexte : au départ la collègue ne voulait pas de livre en prétextant que l'an prochain nous ne pourrons pas l'utiliser car le référentiel prescrit des "parcours pédagogiques" et non des points précis (en fait elle m'accusait de ne pas comprendre le programme).
Par ailleurs l'an passé, cette sympathique "collègue" s'est permis de faire mes cours de ma matière à mes élèves... dans sa matière et sur ses heures de cours ! Je la soupçonne en fait surtout de ne pas vouloir de livre pour me faire suer (je reste poli).
Par ailleurs une précision, dans ma matière il est difficile de se procurer les livres tard dans l'année : les éditeurs sont souvent en rupture de stock, voir ne rééditent pas du tout. Ne pas inscrire mon livre sur la liste officielle serait pour moi un risque énorme à prendre. Vous avez déjà bossé dans une classe où la moitié des élèves ont leur livre ? Vous vous exposez au même risque que cité supra : vous utilisez peu ou pas le livre que les bons élèves ont acheté et les parents d'élèves pourraient vous le reprocher (soit dit en passant je n'ai jamais vu de parents reprocher à un prof d'avoir fait acheter un livre). En refusant d'inscrire le livre sur la liste, on ne perd pas deux semaines de cours mais bien un bon mois (au mieux) en attendant que les élèves aient leur bouquin. L'achat d'un livre ne la gênera pas dans sa pratique mais perturbera complètement ma progression.
Historiquement il y a toujours eu des livres dans notre lycée et cette collègue à peine arrivée souhaite modifier nos habitudes
- SikeliaNiveau 10
Danska a écrit:Sikelia a écrit:Je partage l'avis des collègues ayant déjà commenté.
Le choix d'un manuel n'est pas une obligation : on peut très bien travailler en classe et donner du travail à la maison sans faire adopter un livre.
Il y a quelque chose de profondément gênant dans ton post, entre tes remarques condescendantes au sujet de ta collègue et ton besoin de venir ici casser du sucre dans son dos en nous demandant, non pas un conseil sur un choix que tu as déjà pris - et imposé, selon tes propres mots - à ta collègue, dont les raisons te semblent risibles alors qu'elles sont tout à fait respectables, mais plutôt notre avis sur ta collègue. Le pire, c'est que le ton de ton message ne laisse pas espérer des scrupules tardifs ni une remise en question de tes certitudes, mais il montre plutôt l'envie d'avoir notre approbation et notre complicité en discréditant les choix pédagogiques d'une collègue que, dès le titre de ton topic, tu qualifies injustement de "retorse".
Ne compte pas sur moi pour cela.
Bonne remarque au sujet du titre, que j'ai "neutralisé". Qualifier une collègue de "retorse" parce qu'elle n'utilise pas de manuel et ne veut pas faire acheter un livre inutile à ses élèves, il fallait oser...
Et je souscris entièrement au reste de ton message également, Sikelia
Merci @Danska.
_________________
Sikelia
Numquam est tam male Siculis, quin aliquid facete et commode dicant
(Marco Tullio Cicerone, Verrine, Actio Secundae - Liber Quartus - De praetura siciliensi)
- bobdomNiveau 8
Bil36, je comprends les contraintes pratiques qui se posent pour toi mais il devrait y avoir moyen qu'ils l'achètent rapidement en septembre. D'habitude, les élèves auxquels j'enseigne se procurent rapidement les ouvrages demandés. Au pire, ceux qui ont deux livres et qui sont côte à côte le prêtent à une table où il n'y a pas de livre. Il y a toujours des "cas" récalcitrants... Tant pis.
PabloPE, je peux comprendre ce que dit Bil36 pour les smartphones. Il y a quand même des abus de la part de certains élèves qui en effet ont toute la panoplie (PS4, smartphone, baskets chères, etc.) et râlent pour l'achat d'un livre parce que c'est trop cher... Avec l'argument entendu : je pourrais m'acheter un kebab à la place ou aller chez O'tacos... En même temps, ils savent très bien qu'ils ne le liront pas donc ne voient pas l'intérêt de l'acheter.
L'arme "retorse" dont j'ai usé à l'occasion avec des classes qui semblaient traîner les pieds pour l'achat d'un livre : programmer une mini interrogation 3 semaines après la rentrée, en autorisant le livre et en précisant qu'ils en auront besoin ou que cela pourra les aider pour répondre à certaines questions. C'est efficace, au moins pour ceux qui accordent un minimum d'importance aux notes.
PabloPE, je peux comprendre ce que dit Bil36 pour les smartphones. Il y a quand même des abus de la part de certains élèves qui en effet ont toute la panoplie (PS4, smartphone, baskets chères, etc.) et râlent pour l'achat d'un livre parce que c'est trop cher... Avec l'argument entendu : je pourrais m'acheter un kebab à la place ou aller chez O'tacos... En même temps, ils savent très bien qu'ils ne le liront pas donc ne voient pas l'intérêt de l'acheter.
L'arme "retorse" dont j'ai usé à l'occasion avec des classes qui semblaient traîner les pieds pour l'achat d'un livre : programmer une mini interrogation 3 semaines après la rentrée, en autorisant le livre et en précisant qu'ils en auront besoin ou que cela pourra les aider pour répondre à certaines questions. C'est efficace, au moins pour ceux qui accordent un minimum d'importance aux notes.
- bil36Niveau 6
bobdom a écrit:
L'arme "retorse" dont j'ai usé à l'occasion avec des classes qui semblaient traîner les pieds pour l'achat d'un livre : programmer une mini interrogation 3 semaines après la rentrée, en autorisant le livre et en précisant qu'ils en auront besoin ou que cela pourra les aider pour répondre à certaines questions. C'est efficace, au moins pour ceux qui accordent un minimum d'importance aux notes.
Super ton idée j'adhère totalement, merci mille fois je pense que cela sera d'un efficacité redoutable pour les motiver à acheter un livre.
Page 1 sur 2 • 1, 2
- Positionnement élèves/collègue
- Vous pensez que les robots vont vous piquer votre boulot ? Vous avez raison
- Quels livres ou collections de livres n'avez-vous pas encore la folie d'acquérir malgré une envie presque irrationnelle de le faire ?
- Où êtes-vous les prof de philo? Que pensez-vous des sujets 2011?
- conseil pour une collègue
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum