[Latin] Voyelle longue de l'accusatif pluriel

Bonjour à tous,

Au cours de mes lectures latines, il m'est apparu à plusieurs reprises de rencontrer différentes écritures de la dernière voyelle de l'accusatif pluriel, et ce quelle que soit la déclinaison (hormis les noms en -um de la deuxième déclinaison).
Ainsi trouve-t-on rosās carpit, multās fenestrās habet, līberōs educat chez un auteur... tandis que les voyelles longues disparaissent chez un autre.
J'aurais souhaité savoir s'il existait une orthographe exigible. Le recours à une ou l'autre des graphies revêt-il d'ailleurs une signification particulière ?
Merci pour votre aide

Marquer la longueur d'une voyelle, c'est surtout dans les manuels, les textes d'apprentissage que cela se pratique, il ne s'agit pas du tout d'une "orthographe exigible".
L'auteur dont il est question, qui écrit à propos de roses et d'enfants, c'est bien un auteur de manuel, pas un Romain ?

Merci pour ta réponse Oudemia.

Effectivement, l'auteur du manuel mélange des extraits d'auteurs et des textes de sa propre composition (où les voyelles longues sont systématiquement mentionnées).

Merci pour tout !

Voilà. On peut aussi rencontrer ces macrons dans des textes de Cicéron ou de Tite-Live, parce que l'éditeur a jugé bon de les indiquer, afin d'aider à la lecture.
D'ailleurs, il me semble bien qu'il arrivait quelquefois qu'un Romain notât une longue ou l'autre, par divers moyens.

Oh des macrons!
Je ne sais pas, pour moi, si chacun me ressemble;
Mais j'entends là-dessous un million de mots.

Lors d'un oral de concours, je suis tombé sur un texte de Térence où un nominatif en -a de la première déclinaison était noté comme une voyelle longue : ça m'avait un peu perturbé car il était absolument impossible que ce soit un ablatif. Les membres du jury m'avaient dit que l'édition devait indiquer une irrégularité dans l'emploi des quantités vocaliques, mais j'avais eu l'impression qu'ils étaient aussi surpris que moi (ils avaient demandé à regarder l'édition qu'ils m'avaient confiée – eux-mêmes avaient le Budé avec traduction, où il n'y avait pas de remarque particulière)…