- User17095Érudit
maikreeeesse a écrit:En tant que directrice je peux être amener à mentionner l'absence d'une collègue, mais jamais un arrêt (encore moins maladie et encore moins le motif) bien que les parents soient redoutables pour tirer les vers du nez.
Je ne vois pas trop pourquoi un CDE devrait le faire. Ou juste la mention "absent" devrait apparaître pour les parents, sans plus de précisions.
Le motif "grève" est à part puisque implique des modalités de remplacement et d'accueil particuliers.
Le fait est que le cas est un peu singulier, comme tout dans cette période.
Dans le second degré, quand un enseignant est absent, il ne fait pas cours, ça fait un trou dans l'emploi du temps, c'est très simple, et quand des parents mal lunés viennent demander des explications en conseil de classe, ils se font normalement envoyer promener.
Mais quand il n'envoie rien alors que les autres si, ce n'est pas une pratique habituelle de dire "tel prof est absent", et il n'est pas concevable de dire "il est arrêté pour telle raison."
D'aucuns seront prompts à donner les bons et les mauvais points en employant des mots comme "défaillants" à propos de "l'administration" (que les dieux viennent en aide au CdE qui osera employer un mot pareil à propos d'un enseignant !), d'autres concluront que rien n'était normal ni évident en cette période, mais que ce n'était certainement pas le plus grave.
- TangledingGrand Maître
S'il est arrêté et que l’administration dispose d'un arrêt en bonne et due forme, eh bien je ne vois pas ce qui empêche le chef d'établissement de communiquer aux parents des élèves des classes concernées que le professeur en question est absent.pogonophile a écrit:maikreeeesse a écrit:En tant que directrice je peux être amener à mentionner l'absence d'une collègue, mais jamais un arrêt (encore moins maladie et encore moins le motif) bien que les parents soient redoutables pour tirer les vers du nez.
Je ne vois pas trop pourquoi un CDE devrait le faire. Ou juste la mention "absent" devrait apparaître pour les parents, sans plus de précisions.
Le motif "grève" est à part puisque implique des modalités de remplacement et d'accueil particuliers.
Le fait est que le cas est un peu singulier, comme tout dans cette période.
Dans le second degré, quand un enseignant est absent, il ne fait pas cours, ça fait un trou dans l'emploi du temps, c'est très simple, et quand des parents mal lunés viennent demander des explications en conseil de classe, ils se font normalement envoyer promener.
Mais quand il n'envoie rien alors que les autres si, ce n'est pas une pratique habituelle de dire "tel prof est absent", et il n'est pas concevable de dire "il est arrêté pour telle raison."
D'aucuns seront prompts à donner les bons et les mauvais points en employant des mots comme "défaillants" à propos de "l'administration" (que les dieux viennent en aide au CdE qui osera employer un mot pareil à propos d'un enseignant !), d'autres concluront que rien n'était normal ni évident en cette période, mais que ce n'était certainement pas le plus grave.
Sauf à juger très intelligent de laisser mariner les parents qui se demandent pourquoi leur enfant n'a aucun travail avec l'enseignant en question. Et de conclure que c'est un tire-au-flanc.
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"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
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- User17095Érudit
Tangleding a écrit:S'il est arrêté et que l’administration dispose d'un arrêt en bonne et due forme, eh bien je ne vois pas ce qui empêche le chef d'établissement de communiquer aux parents des élèves des classes concernées que le professeur en question est absent.pogonophile a écrit:maikreeeesse a écrit:En tant que directrice je peux être amener à mentionner l'absence d'une collègue, mais jamais un arrêt (encore moins maladie et encore moins le motif) bien que les parents soient redoutables pour tirer les vers du nez.
Je ne vois pas trop pourquoi un CDE devrait le faire. Ou juste la mention "absent" devrait apparaître pour les parents, sans plus de précisions.
Le motif "grève" est à part puisque implique des modalités de remplacement et d'accueil particuliers.
Le fait est que le cas est un peu singulier, comme tout dans cette période.
Dans le second degré, quand un enseignant est absent, il ne fait pas cours, ça fait un trou dans l'emploi du temps, c'est très simple, et quand des parents mal lunés viennent demander des explications en conseil de classe, ils se font normalement envoyer promener.
Mais quand il n'envoie rien alors que les autres si, ce n'est pas une pratique habituelle de dire "tel prof est absent", et il n'est pas concevable de dire "il est arrêté pour telle raison."
D'aucuns seront prompts à donner les bons et les mauvais points en employant des mots comme "défaillants" à propos de "l'administration" (que les dieux viennent en aide au CdE qui osera employer un mot pareil à propos d'un enseignant !), d'autres concluront que rien n'était normal ni évident en cette période, mais que ce n'était certainement pas le plus grave.
Sauf à juger très intelligent de laisser mariner les parents qui se demandent pourquoi leur enfant n'a aucun travail avec l'enseignant en question. Et de conclure que c'est un tire-au-flanc.
Tu as pensé à faire de la formation ? Je veux dire, quand on a d'aussi bons réflexes, et une vision si claire de ce que devrait faire tout CdE, ce serait dommage de ne pas la partager, par exemple avec les perdirs stagiaires. En plus ils vont être recrutés d'une façon particulière, c'est l'occasion ou jamais.
- EnaecoVénérable
Il y a aussi des profs qui n'ont pas donné signe de vie sans pour autant avoir fait parvenir un arrêt à la hiérarchie.
- TangledingGrand Maître
Enaeco a écrit:Il y a aussi des profs qui n'ont pas donné signe de vie sans pour autant avoir fait parvenir un arrêt à la hiérarchie.
Sans doute mais ce n'est pas le cas que semblait ici évoquer Pogonophile (qui explique justement qu'il n'est pas judicieux de dire aux familles qu'un collègue est en arrêt maladie, lorsque c'est le cas je suppose...)
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- TangledingGrand Maître
Je t'invite à adresser ta commande de formation pour tes collègues auprès des services concernés.pogonophile a écrit:Tangleding a écrit:S'il est arrêté et que l’administration dispose d'un arrêt en bonne et due forme, eh bien je ne vois pas ce qui empêche le chef d'établissement de communiquer aux parents des élèves des classes concernées que le professeur en question est absent.pogonophile a écrit:maikreeeesse a écrit:En tant que directrice je peux être amener à mentionner l'absence d'une collègue, mais jamais un arrêt (encore moins maladie et encore moins le motif) bien que les parents soient redoutables pour tirer les vers du nez.
Je ne vois pas trop pourquoi un CDE devrait le faire. Ou juste la mention "absent" devrait apparaître pour les parents, sans plus de précisions.
Le motif "grève" est à part puisque implique des modalités de remplacement et d'accueil particuliers.
Le fait est que le cas est un peu singulier, comme tout dans cette période.
Dans le second degré, quand un enseignant est absent, il ne fait pas cours, ça fait un trou dans l'emploi du temps, c'est très simple, et quand des parents mal lunés viennent demander des explications en conseil de classe, ils se font normalement envoyer promener.
Mais quand il n'envoie rien alors que les autres si, ce n'est pas une pratique habituelle de dire "tel prof est absent", et il n'est pas concevable de dire "il est arrêté pour telle raison."
D'aucuns seront prompts à donner les bons et les mauvais points en employant des mots comme "défaillants" à propos de "l'administration" (que les dieux viennent en aide au CdE qui osera employer un mot pareil à propos d'un enseignant !), d'autres concluront que rien n'était normal ni évident en cette période, mais que ce n'était certainement pas le plus grave.
Sauf à juger très intelligent de laisser mariner les parents qui se demandent pourquoi leur enfant n'a aucun travail avec l'enseignant en question. Et de conclure que c'est un tire-au-flanc.
Tu as pensé à faire de la formation ? Je veux dire, quand on a d'aussi bons réflexes, et une vision si claire de ce que devrait faire tout CdE, ce serait dommage de ne pas la partager, par exemple avec les perdirs stagiaires. En plus ils vont être recrutés d'une façon particulière, c'est l'occasion ou jamais.
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- SeiferÉrudit
VanGogh59 a écrit:Bon résumons : on tape sur les flics parce que ce sont tous des gros racistes. On tape sur les profs parce que ce sont des gros feignants. Gageons que dans quelques semaines, quand les lits des covids seront vidés, on tapera sur les infirmières parce que ce sont de grosses perverses...
Comparaison n'est pas raison. Je ne crois pas que des enseignant.es ou soignant.es ont éborgné ou tué des français ou françaises tout en restant impuni.
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De tout cimetière naît un champ de fleurs.
- Ajonc35Sage
On est d'accord. Car aujourd'hui encore les familles s'étonnent de l'absence de ce collègue et en font part à travers leurs enfants ( et sans doute aussi au cde). 3 mois sans informer que ce collègue est absent pour des motifs justifiés, par pour faire la grasse mat et la sieste l'après-midi. Est ce difficile de dire : monsieur/ madame est absent.e et que le remplacement n'est pas assuré. Ni plus, ni moins.Tangleding a écrit:On ne va pas dire que certains chefs d"établissements "ne se sont pas réveillés d'une longue sieste" comme tu l'écrivais des collègues enseignants au début du confinement, hein @Pogonophile.
Signaler qu'un enseignant confiné est absent sans rentrer dans le détail auprès des familles, ça me semble relever du travail d'un chef d'établissement, personnellement. L'enseignant communique son arrêt à l'administration, et l'administration est chargée de communiquer avec les familles. Pas le collègue en arrêt ou ses collègues.
- kiwiGuide spirituel
pogonophile a écrit:Si je comprends bien, il serait pertinent que les chefs d'établissement communiquent sur les causes des arrêts aux familles ?
Parce que même en se montrant allusif, sans rentrer dans le détail, je pense plutôt que c'est un coup à se faire lyncher que de dire "tel enseignant a des problèmes personnels."
Enfin, quant à ce qu'il aurait fallu faire, expliquer aux familles que tel enseignant est en arrêt et donc ne peut pas assurer la continuité pédagogique, c'est très facile de le dire après coup, à peu près autant que de rétorquer que l'enseignant lui-même peut le faire savoir, ou un de ses collègues. Chacun a fait ce qu'il a pu hein.
Ben non. Il fallait juste signaler aux familles que tel professeur était en arrêt jusqu'à telle date. Nul besoin de communiquer des éléments à caractère confidentiel ; juste de faire ce qui est fait en temps normal. Quand un professeur est absent, tu ne communiques pas aux élèves et aux familles? Pronote ou autre logiciel n'est pas modifié? Les cours de l'enseignant absent apparaissent toujours normalement? En quoi la situation est-elle différente?
- poutouNiveau 10
Je ne comprends pas ce tabou sur les arrêts. Et ne pas dire: "Il est absent" mais "Il est en arrêt".
Et c'est tout.
Et c'est tout.
- lene75Prophète
Encore faudrait-il que les profs eux-mêmes sachent s'ils sont en arrêt ou pas... J'ai fait deux demandes d'ASA, la première en remplissant le formulaire en début de confinement que notre CDE avait demandé de remplir aux collègues qui ne pouvaient pas venir sur place pour cause de garde d'enfants, mais je n'ai pas eu de retour et j'ai continué à assurer la continuité pédagogique jusqu'à craquer (je n'ai pas insisté pour avoir un retour puisque j'aurais continué dans tous les cas). Quand j'ai craqué j'ai fait une 2e demande d'ASA, par mail, en joignant les textes indiquant qu'elle était de droit dans ma situation, avec dispense de télétravail, en précisant que je continuerais à travailler, mais « à mon rythme ». Je n'ai pas eu de réponse non plus. Comme j'ai continué à travailler et qu'on ne m'a rien reproché, je n'ai pas insisté. Normalement cette dispense de télétravail ne pouvait pas m'être refusée. Sauf que je n'ai aucune idée de jusqu'à quand ça court. Donc concrètement, ça fait plusieurs semaines que je ne sais pas si je suis en arrêt ou pas.
Par ailleurs, ce qui me scandalise, tous métiers confondus, c'est le silence assourdissant sur ce que ce confinement avec télétravail a fait peser sur les épaules des mères de famille. Comment peut-on faire semblant de croire qu'il est possible à la fois de travailler à temps complet (depuis chez soi, certes), de s'occuper correctement de ses enfants, parfois nombreux, parfois en bas-âge, parfois avec des spécificités, à temps complet également et dans des conditions rendues difficiles par l'enfermement, et d'assurer chaque jour plusieurs heures de classe pour chacun de ses enfants scolarisés dans des niveaux différents ? L'accroissement des inégalités en la matière n'est pas inconnu, il y a eu quelques articles sur la question (dont un article sur les chercheurs, où on pointe une nette augmentation des articles rédigés par les hommes et une nette diminution de ceux rédigés par des femmes pendant la période), mais il en a été fait peu de cas, alors qu'il me semble qu'il s'agit là d'une régression sociale majeure. Le fait qu'il faille des solutions de garde pour que les femmes puissent travailler était quelque chose qui était à peu près rentré dans les moeurs. En quelques semaines cette évidence a volé en éclats : les mères de famille doivent de débrouiller seules, sans aucune aide, et gare aux sanctions pour celles qui n'auraient pas été performantes professionnellement ou auraient maltraité leurs enfants.
Par ailleurs, ce qui me scandalise, tous métiers confondus, c'est le silence assourdissant sur ce que ce confinement avec télétravail a fait peser sur les épaules des mères de famille. Comment peut-on faire semblant de croire qu'il est possible à la fois de travailler à temps complet (depuis chez soi, certes), de s'occuper correctement de ses enfants, parfois nombreux, parfois en bas-âge, parfois avec des spécificités, à temps complet également et dans des conditions rendues difficiles par l'enfermement, et d'assurer chaque jour plusieurs heures de classe pour chacun de ses enfants scolarisés dans des niveaux différents ? L'accroissement des inégalités en la matière n'est pas inconnu, il y a eu quelques articles sur la question (dont un article sur les chercheurs, où on pointe une nette augmentation des articles rédigés par les hommes et une nette diminution de ceux rédigés par des femmes pendant la période), mais il en a été fait peu de cas, alors qu'il me semble qu'il s'agit là d'une régression sociale majeure. Le fait qu'il faille des solutions de garde pour que les femmes puissent travailler était quelque chose qui était à peu près rentré dans les moeurs. En quelques semaines cette évidence a volé en éclats : les mères de famille doivent de débrouiller seules, sans aucune aide, et gare aux sanctions pour celles qui n'auraient pas été performantes professionnellement ou auraient maltraité leurs enfants.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- kiwiGuide spirituel
poutou a écrit:Je ne comprends pas ce tabou sur les arrêts. Et ne pas dire: "Il est absent" mais "Il est en arrêt".
Et c'est tout.
Arrêt ou absent, c'est sémantique pour moi. Cela ne change rien à l'affaire : l'enseignant doit informer de son arrêt sa hiérarchie (dans le secondaire, le CDE), qui procède à une régularisation de l'absence auprès de la DPE, et informe les familles de la durée de l'absence/arrêt dudit enseignant par différents canaux (l'ent par exemple?). Confinement ou pas. Pas plus, pas moins.
Mais effectivement, je comprends mieux pourquoi certains enseignants en arrêt qui n'ont rien envoyé durant une période ont pu être considérés comme des tire-au-flan si le CDE n'a pas signalé l'absence à qui que ce soit.
- poutouNiveau 10
Pas pour moi. Il est absent du collège ce jour-là mais est en sortie avec les élèves=il travaille ou alors il est en formation ce jour-là.
Il est en arrêt=une maladie l'empêche de travailler.
Il est en arrêt=une maladie l'empêche de travailler.
- kiwiGuide spirituel
lene75 a écrit:Encore faudrait-il que les profs eux-mêmes sachent s'ils sont en arrêt ou pas... J'ai fait deux demandes d'ASA, la première en remplissant le formulaire en début de confinement que notre CDE avait demandé de remplir aux collègues qui ne pouvaient pas venir sur place pour cause de garde d'enfants, mais je n'ai pas eu de retour et j'ai continué à assurer la continuité pédagogique jusqu'à craquer (je n'ai pas insisté pour avoir un retour puisque j'aurais continué dans tous les cas). Quand j'ai craqué j'ai fait une 2e demande d'ASA, par mail, en joignant les textes indiquant qu'elle était de droit dans ma situation, avec dispense de télétravail, en précisant que je continuerais à travailler, mais « à mon rythme ». Je n'ai pas eu de réponse non plus. Comme j'ai continué à travailler et qu'on ne m'a rien reproché, je n'ai pas insisté. Normalement cette dispense de télétravail ne pouvait pas m'être refusée. Sauf que je n'ai aucune idée de jusqu'à quand ça court. Donc concrètement, ça fait plusieurs semaines que je ne sais pas si je suis en arrêt ou pas.
Par ailleurs, ce qui me scandalise, tous métiers confondus, c'est le silence assourdissant sur ce que ce confinement avec télétravail a fait peser sur les épaules des mères de famille. Comment peut-on faire semblant de croire qu'il est possible à la fois de travailler à temps complet (depuis chez soi, certes), de s'occuper correctement de ses enfants, parfois nombreux, parfois en bas-âge, parfois avec des spécificités, à temps complet également et dans des conditions rendues difficiles par l'enfermement, et d'assurer chaque jour plusieurs heures de classe pour chacun de ses enfants scolarisés dans des niveaux différents ? L'accroissement des inégalités en la matière n'est pas inconnu, il y a eu quelques articles sur la question (dont un article sur les chercheurs, où on pointe une nette augmentation des articles rédigés par les hommes et une nette diminution de ceux rédigés par des femmes pendant la période), mais il en a été fait peu de cas, alors qu'il me semble qu'il s'agit là d'une régression sociale majeure. Le fait qu'il faille des solutions de garde pour que les femmes puissent travailler était quelque chose qui était à peu près rentré dans les moeurs. En quelques semaines cette évidence a volé en éclats : les mères de famille doivent de débrouiller seules, sans aucune aide, et gare aux sanctions pour celles qui n'auraient pas été performantes professionnellement ou auraient maltraité leurs enfants.
Pour moi Lene, tu n'es pas en arrêt si tu n'as rien reçu. T'as regardé sur iprof si l'absence avait été régularisée? Du reste, vu votre chef, rien d'étonnant...
- lene75Prophète
Il me semble avoir lu que précisément les ASA ne doivent pas apparaître comme des arrêts classiques, et donc pas être répertoriés sur i-prof. À vrai dire, jusqu'aux déclarations de Blanquer ça ne posait pas problème : tout le monde, CDE, inspecteurs, nous a envoyé des messages pour nous dire de faire ce que nous pouvions et de faire passer nos proches avant. Il ne faudrait pas qu'on vienne nous chercher les poux rétrospectivement à l'encontre de ces affirmations, surtout dans des cas comme le mien où l'ASA sans télétravail était de droit et où, si on me reprochait quelque chose, ce serait du fait d'un excès de zèle d'avoir voulu assurer une continuité pédagogique malgré tout pour que les élèves ne se retrouvent pas sans rien. Mais franchement, je doute qu'on vienne me chercher les poux, sans quoi il faudrait en chercher à beaucoup de monde. N'empêche que Blanquer est très malvenu de venir cracher sur les profs compte-tenu du flou qui règne à tous les étages et de l'absence de directives ou des directives contradictoires qu'on n'a cessé de recevoir (du style ne faire que des révisions, ah non finalement poursuivre le programme et évaluer, mais surtout pas le poursuivre ni évaluer, ne faire que des révisions, se concentrer exclusivement sur le rattrapage... mais comment ? Vous n'avez pas fini votre programme ? Pas évalué vos élèves ? Mais vous avez poursuivi vos cours ? On vous avait pourtant bien prévenu que les élèves ne pouvaient être évalués que sur ce qui avait été fait avant le confinement et qu'il ne fallait faire que des révisions... Mais avoir fini le programme avant la fin de l'année quand même... je caricature à peine).
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- musaNeoprof expérimenté
Oui Lene, tout cela est scandaleux. Et la pression est de plus en plus forte j'ai l'impression. Là je viens d'être contactée comme syndicaliste, par une collègue mère d'une fille handicapée . Son mari est en congé longue maladie et dans l'incapacité de s'occuper de ladite fille. Elle est en 4è et son collège n'accueille en présentiel que les 6è, 5è (faute de place et choix d'établissement). Elle a fourni tous les docs possibles pour continuer en télétravail et ses chefs lui mettent la pression en lui disant qu'elle peut exiger du collège de sa fille qu'elle soit accueillie puisqu'elle est prioritaire. Ils lui ont envoyé un mail disant qu'ils l'attendaient lundi (et elle a un EDT sur cinq jours!). Elle est crevée et effondrée. Je suis révoltée par ce manque d'humanité (le contenu des mails est incroyable de froideur administrative-fallacieuse en plus)et vais remuer ciel et terre pour elle. Même si ce n'est que pour trois semaines, c'est une question de principe.
- lene75Prophète
Justement, jusqu'au déconfinement au moins, elle avait le droit à une dispense de télétravail, donc elle a fait du zèle jusque-là... Je ne sais pas si ça se poursuit.
Il me semble aussi qu'un certificat du collège certifiant que sa fille ne peut être accueille devrait la couvrir.
Dernière chose : la pathologie de sa fille ne la rend-elle pas vulnérable ? (Ou de son mari) Dans ce cas télétravail pour proche vulnérable, même si ça risque de sauter bientôt.
Ça rejoint mon constat : achever les plus faibles semble être devenu une pratique normale avec cette crise, au propre (scandale des Ephad) comme au figuré. Ça m'effraie que ce soit socialement admis.
Il me semble aussi qu'un certificat du collège certifiant que sa fille ne peut être accueille devrait la couvrir.
Dernière chose : la pathologie de sa fille ne la rend-elle pas vulnérable ? (Ou de son mari) Dans ce cas télétravail pour proche vulnérable, même si ça risque de sauter bientôt.
Ça rejoint mon constat : achever les plus faibles semble être devenu une pratique normale avec cette crise, au propre (scandale des Ephad) comme au figuré. Ça m'effraie que ce soit socialement admis.
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Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- Miss MessyNiveau 7
Je souhaite juste apporter une petite note positive : la secrétaire de mon collège, très impliquée depuis toujours, a fait remarquer l'autre jour qu'elle a découvert certains pères, qui jusqu'à là étaient "fantômes". En effet, certains pères qui s'occupaient peu (ou pas) de la scolarité de leur(s) enfant(s), se retrouvant au chômage par la force des choses pendant le confinement, se sont mis à les suivre de près, à appeler régulièrement nos "référents classe" pour avoir des précisions … ("référents classe" = AED, secrétaires, professeurs d'EPS … qui avaient chacun pour mission de garder le contact avec les élèves et les familles ; un par classe).Lene75 a écrit:Par ailleurs, ce qui me scandalise, tous métiers confondus, c'est le silence assourdissant sur ce que ce confinement avec télétravail a fait peser sur les épaules des mères de famille.
Vu les secteurs d'activité de la majorité des parents de mon collège, ils étaient plutôt soit au travail, soit au chômage (et non en télétravail), et certains en ont profité pour s'impliquer auprès de leurs enfants. Espérons que ça dure !
- Dame JouanneÉrudit
C'est incroyable ce que vous racontez. Quel manque d'humanité et mépris.musa a écrit:Oui Lene, tout cela est scandaleux. Et la pression est de plus en plus forte j'ai l'impression. Là je viens d'être contactée comme syndicaliste, par une collègue mère d'une fille handicapée . Son mari est en congé longue maladie et dans l'incapacité de s'occuper de ladite fille. Elle est en 4è et son collège n'accueille en présentiel que les 6è, 5è (faute de place et choix d'établissement). Elle a fourni tous les docs possibles pour continuer en télétravail et ses chefs lui mettent la pression en lui disant qu'elle peut exiger du collège de sa fille qu'elle soit accueillie puisqu'elle est prioritaire. Ils lui ont envoyé un mail disant qu'ils l'attendaient lundi (et elle a un EDT sur cinq jours!). Elle est crevée et effondrée. Je suis révoltée par ce manque d'humanité (le contenu des mails est incroyable de froideur administrative-fallacieuse en plus)et vais remuer ciel et terre pour elle. Même si ce n'est que pour trois semaines, c'est une question de principe.
C'est aussi une partie de ce qui me révolte dans la charge actuelle contre nous. Notre profession est très féminisée (environ 80% de femmes dans le primaire et 60% dans le secondaire, c'est loin d'être négligeable). Or, à aucun moment le problème de la double charge de travail pendant le confinement ou les problèmes de garde d'enfant pour la reprise n'ont été évoqués par les journalistes. Mais c'est vrai qu'on changerait sérieusement de perspective : le professeur tire au flanc sorti directement de films comme PROF ou les sous doués passent le bac deviendrait une mère de famille débordée par le quotidien.
- Lisak40Expert spécialisé
Seifer a écrit:VanGogh59 a écrit:Bon résumons : on tape sur les flics parce que ce sont tous des gros racistes. On tape sur les profs parce que ce sont des gros feignants. Gageons que dans quelques semaines, quand les lits des covids seront vidés, on tapera sur les infirmières parce que ce sont de grosses perverses...
Comparaison n'est pas raison. Je ne crois pas que des enseignant.es ou soignant.es ont éborgné ou tué des français ou françaises tout en restant impuni.
On peut aussi être d'accord sur le fait que non tous les flics ne sont pas de gros racistes ni des brutes qui ont éborgné ou tué des gens (pourquoi dire des Français seulement ?) en restant impunis ! Pas plus que tous les enseignants sont [ajoutez ce que vous voulez].
Bref, sinon, dans Le Monde : "« C’est l’effervescence dans tous les services de police » : Christophe Castaner confronté à la colère policière." https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/06/12/christophe-castaner-face-a-la-colere-policiere_6042578_3224.html" (article payant par contre, désolée).
Sous-titre : "Avant un week-end de manifestations contre les violences policières et le racisme, des plaintes se font entendre chez des policiers qui ne pensent plus être soutenus par leur ministre."
Pourquoi on ne fait pas de même nous ?
- HORAHabitué du forum
lene75 a écrit:Justement, jusqu'au déconfinement au moins, elle avait le droit à une dispense de télétravail, donc elle a fait du zèle jusque-là... Je ne sais pas si ça se poursuit.
Il me semble aussi qu'un certificat du collège certifiant que sa fille ne peut être accueille devrait la couvrir.
Dernière chose : la pathologie de sa fille ne la rend-elle pas vulnérable ? (Ou de son mari) Dans ce cas télétravail pour proche vulnérable, même si ça risque de sauter bientôt.
Ça rejoint mon constat : achever les plus faibles semble être devenu une pratique normale avec cette crise, au propre (scandale des Ephad) comme au figuré. Ça m'effraie que ce soit socialement admis.
C'est exactement ça. La parenthèse d'humanité aura été très courte, le temps que chacun ait été confronté à la peur de mourir, concrète, proche, palpable. Une fois que la menace concrète, proche, palpable s'est éloignée, - mais siiii, ils l'ont dit sur bfm - retour à l'avant, mais en encore plus décomplexé : ceux qui ne sont rien, les inutiles, les vulnérables, auront plombé le PIB, honte à eux.
Je n'ai jamais autant ressenti la fracture entre la sensibilité humaine et la brutalité de notre système économique.
- poutouNiveau 10
Sans doute parce que cela fait bien longtemps que les profs ne sont plus soutenus par leur ministre...quel qu'il soit.
- epekeina.tes.ousiasModérateur
https://www.lemonde.fr/societe/article/2020/06/11/j-ai-perdu-l-essentiel-de-mon-metier-des-enseignants-racontent-trois-mois-d-ecole-a-distance_6042526_3224.html
« On était loin du discours officiel consistant à dire que nous étions prêts », assure Nicolas*, professeur d’histoire-géographie. Plusieurs enseignants rappellent, par exemple, que, durant plusieurs jours, les serveurs de l’éducation nationale n’ont pas supporté les millions de connexions simultanées, obligeant le recours à d’autres outils – qui n’étaient pas compatibles avec le règlement général sur la protection des données – comme Zoom, Discord ou WhatsApp, pour ne pas perdre d’emblée le lien avec les élèves. « Je ne me suis pas sentie guidée par mon ministère ou ma hiérarchie, on nous a demandé d’improviser avec les moyens du bord », tance Virginie.
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Si tu vales valeo.
- musaNeoprof expérimenté
Oui Lene, elle a fait du zèle jusque là et est tout sauf tire-au-flanc... Elle est totalement dans son bon droit et je suis presque sûre d'avoir gain de cause mais ce qui me révolte c'est la pression qu'on lui a mise en interprétant de manière grossièrement fallacieuse les textes en espérant qu'avec un coup d'intimidation, ça passerait...Comme elle est contractuelle, elle ne veut pas trop faire de vagues. J'ai quand même réussi à la persuader d'envoyer un mail pour contester et de me laisser appeler le Proviseur. Je pense que ça va très vite se calmer quand j'aurai prononcé les mots magiques de "médiateur" et de "secrétaire général du Rectorat"... Mais c'est vraiment rageant d'en arriver là.
- RaptorWillNiveau 9
Petit sondage pour ceux (les journaleux) qui passent leur temps à nous dire que la majorité des parents veulent assouplir le protocole :
https://www.huffingtonpost.fr/entry/ecole-protocole-sanitaire-assouplissement-juin_fr_5ee31709c5b67fa8b892423c?utm_hp_ref=fr-homepage
https://www.huffingtonpost.fr/entry/ecole-protocole-sanitaire-assouplissement-juin_fr_5ee31709c5b67fa8b892423c?utm_hp_ref=fr-homepage
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"Je forme une entreprise qui n’eut jamais d’exemple, et dont l’exécution n’aura point d’imitateur. Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de la nature, et cet homme, ce sera moi. " Rousseau
- agirouNiveau 6
Un signe positif pour percevoir une éclaircie dans le nuage du dénigrement des enseignants, pour ne pas utiliser l’anglicisme à la mode, par des journaleux et toutes les personnes qui ont une dent contre notre institution.
Deux économistes (Les experts (9-10 h) de BFM Business du 12 juin) qui ont pris la défense de l’école (des jeunes en général : les oubliés de la crise) et des enseignants. Certains futés diront que ce sont des professeurs mais eux, en tout cas, ont osé sortir du silence terrible et qui nous agace depuis quelque temps de nos (pseudos) intellectuels issus pratiquement tous de la solide formation de l’école publique. Les syndicats ont été malheureusement et finement muselés. L’école garde apparemment des privilèges grâce au corps syndical. Où sont-ils ces privilèges ? S’il s’avère qu’ils sont là, que ceux qui nous les envient viennent les chercher. Le désert des vocations s’étend d’année en année. Plus personne ne veut plus embrasser cette belle mission n’en déplaise aux enragés voulant dépecer et péricliter l’enseignement public et le servir aux avides et cupides de tous genres. Pardon de m’être lâché, je vous donne brièvement ce qui s’est dit ce matin. Ce sera intéressant de visionner la partie dédiée à notre combat (entre 9h 20 et 9h 45 quand l’émission sera en replay si ce n’est pas déjà le cas).
Gilles Raveaud : MDC à l’Institut des Etudes Européennes Paris 8 Saint Denis.
Emmanuel Combes : SKEMA Business School.
Frédéric Combes place les élèves et les jeunes au pinacle des responsabilités et des engagements publics et privés. Gilles Raveaud qui a tapé un bon coup sur la table (au figuré) en interpelant notre cher ministre pour le secouer et le faire sortir de son mutisme à l’endroit des professeurs qui se sont impliqués pendant des semaines avec leur matériel sans aucune considération. Il en a profité pour déplorer l’absence criante des syndicats et que nous sommes en train de perdre tous nos droits privé et public confondus. Le corps professoral n’est pas outillé pour être défendu comme le sont d’autres professions. Chapeau bas pour deux personnes face à un présentateur ultralibéral que vous découvrirez de vous-mêmes et qui n’a d’ailleurs pas su trouver les mots pour leur répondre.
Ne lâchez rien et à quand un coup de gueule bien audible et aussi imprévu pour nous respecter ? Personne ne le fera à notre place.
Deux économistes (Les experts (9-10 h) de BFM Business du 12 juin) qui ont pris la défense de l’école (des jeunes en général : les oubliés de la crise) et des enseignants. Certains futés diront que ce sont des professeurs mais eux, en tout cas, ont osé sortir du silence terrible et qui nous agace depuis quelque temps de nos (pseudos) intellectuels issus pratiquement tous de la solide formation de l’école publique. Les syndicats ont été malheureusement et finement muselés. L’école garde apparemment des privilèges grâce au corps syndical. Où sont-ils ces privilèges ? S’il s’avère qu’ils sont là, que ceux qui nous les envient viennent les chercher. Le désert des vocations s’étend d’année en année. Plus personne ne veut plus embrasser cette belle mission n’en déplaise aux enragés voulant dépecer et péricliter l’enseignement public et le servir aux avides et cupides de tous genres. Pardon de m’être lâché, je vous donne brièvement ce qui s’est dit ce matin. Ce sera intéressant de visionner la partie dédiée à notre combat (entre 9h 20 et 9h 45 quand l’émission sera en replay si ce n’est pas déjà le cas).
Gilles Raveaud : MDC à l’Institut des Etudes Européennes Paris 8 Saint Denis.
Emmanuel Combes : SKEMA Business School.
Frédéric Combes place les élèves et les jeunes au pinacle des responsabilités et des engagements publics et privés. Gilles Raveaud qui a tapé un bon coup sur la table (au figuré) en interpelant notre cher ministre pour le secouer et le faire sortir de son mutisme à l’endroit des professeurs qui se sont impliqués pendant des semaines avec leur matériel sans aucune considération. Il en a profité pour déplorer l’absence criante des syndicats et que nous sommes en train de perdre tous nos droits privé et public confondus. Le corps professoral n’est pas outillé pour être défendu comme le sont d’autres professions. Chapeau bas pour deux personnes face à un présentateur ultralibéral que vous découvrirez de vous-mêmes et qui n’a d’ailleurs pas su trouver les mots pour leur répondre.
Ne lâchez rien et à quand un coup de gueule bien audible et aussi imprévu pour nous respecter ? Personne ne le fera à notre place.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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