- henrietteMédiateur
http://cache.media.education.gouv.fr/file/Cible_personnels/77/2/Fiche_Regime_ASA_V4_1294772.pdf
Je suis enseignant parent d’enfant(s) de moins de 16 ans ou d’un enfant porteur de handicap, je ne souhaite pas confier mon/mes enfant(s) à l’école ou la crèche alors que j’en ai la possibilité.
-->J’en informe mon supérieur hiérarchique qui, prioritairement et sous réserve des nécessités de service, me mobilise pour assurer la continuité pédagogique à distance. Aucune ASA ne pourra être accordée dans ce cas.
- corisandianeNiveau 9
que notre ministre sorte de son silence! Il ne dit rien alors qu'on se fait attaquer depuis quelques jours!Danska a écrit:corisandiane a écrit:un prof ayant des enfants de moins de 16 ans a les mêmes droits que les autres parents...donc le choix de renvoyer ou non ses enfants en classe et de poursuivre en télétravail. C'est vrai. C'est un droit. Le même que ceux dont bénéficient les autres.Isis39 a écrit:corisandiane a écrit:
alors la..que le gouvernement assume ses choix jusqu'au bout. Il a choisi le confinement massif et généralisé quand il aurait pu confiner par régions et par ages, qu'il ne vienne pas nous reprocher la panade économique dans laquelle il a nous mis...ce sera bientot la faute des profs si on a été confinés!
Non, le gouvernement n'assume pas ses choix et on va servir clairement de bouc émissaire.
Alors ne pas en rajouter en disant que les profs ont le choix.
Et donc on en revient toujours à la même chose, en plus de ce qu'on déjà dit les autres : ces profs qui refusent d'envoyer leurs enfants à l'école parce qu'ils veulent rester en télétravail (on va dire que c'est la seule raison, hein, pour simplifier), ils représentent quelle proportion du total ?
S'ils représentent la moitié des profs qui ne sont pas revenus sur place et qui continuent en télétravail, ça pourrait valoir le coup de se pencher sur la question. S'ils en représentent 2 %, bonjour l'intérêt de s'obstiner à vouloir supprimer ce droit !
- DanskaProphète
Isis39 a écrit:Danska a écrit:Et donc on en revient toujours à la même chose, en plus de ce qu'on déjà dit les autres : ces profs qui refusent d'envoyer leurs enfants à l'école parce qu'ils veulent rester en télétravail (on va dire que c'est la seule raison, hein, pour simplifier), ils représentent quelle proportion du total ?
S'ils représentent la moitié des profs qui ne sont pas revenus sur place et qui continuent en télétravail, ça pourrait valoir le coup de se pencher sur la question. S'ils en représentent 2 %, bonjour l'intérêt de s'obstiner à vouloir supprimer ce droit !
Je recommence : ce n'est plus possible !!!
Pour le "ce n'est plus possible", si, ça l'est sous réserve de nécessité de service (cf. fil sur la garde d'enfants à partir du 11 mai), c'est mentionné dans la FAQ du ministère. Mais à la limite, peu importe : d'abord le texte est resté tellement confidentiel et est paru tellement tard que très peu de collègues doivent être au courant ; ensuite et surtout, et ce qu'il serait chouette que corisandiane comprenne, c'est que ces collègues ne représentent très probablement qu'une part minime des collègues restés en télétravail.
Et puis surtout, Sphinx a raison : ce serait tellement bien qu'on arrête de tirer dans les jambes des collègues sous n'importe quel prétexte fallacieux alors qu'il y a déjà tellement de monde prêt à le faire à notre place !
- Isis39Enchanteur
henriette a écrit:http://cache.media.education.gouv.fr/file/Cible_personnels/77/2/Fiche_Regime_ASA_V4_1294772.pdf
Je suis enseignant parent d’enfant(s) de moins de 16 ans ou d’un enfant porteur de handicap, je ne souhaite pas confier mon/mes enfant(s) à l’école ou la crèche alors que j’en ai la possibilité.
-->J’en informe mon supérieur hiérarchique qui, prioritairement et sous réserve des nécessités de service, me mobilise pour assurer la continuité pédagogique à distance. Aucune ASA ne pourra être accordée dans ce cas.
C'est marrant, ce n'est pas tout à fait ce qui est dit dans le texte national que j'ai publié un peu plus haut.
- RendashBon génie
corisandiane a écrit:dans les faits, les EDT sont faits chez nous, donc ceux qui gardent leurs enfants et qui sont en distianciel vont le rester...notre CDE n'a pas envie de refaire les emplois du temps. Sauf évidemment si quelqu'un tombe malade d'ici la...mais sinon, ça ne bougera pas.Rendash a écrit:corisandiane a écrit:
un prof ayant des enfants de moins de 16 ans a les mêmes droits que les autres parents...donc le choix de renvoyer ou non ses enfants en classe et de poursuivre en télétravail. C'est vrai. C'est un droit. Le même que ceux dont bénéficient les autres.
Sauf nécessité de service, donc à la discrétion du chef d'établissement.
As-tu seulement la plus petite idée de ce que signifie "nécessité de service" ?
corisandiane a écrit:
que notre ministre sorte de son silence! Il ne dit rien alors qu'on se fait attaquer depuis quelques jours!
Normal, ça l'arrange bien. Deuxième édition.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- henrietteMédiateur
Donc en résumé, tu extrapoles de la situation merdique de ton EPLE à toi que 40% des profs sont des feignasses.corisandiane a écrit:dans les faits, les EDT sont faits chez nous, donc ceux qui gardent leurs enfants et qui sont en distianciel vont le rester...notre CDE n'a pas envie de refaire les emplois du temps. Sauf évidemment si quelqu'un tombe malade d'ici la...mais sinon, ça ne bougera pas.Rendash a écrit:corisandiane a écrit:
un prof ayant des enfants de moins de 16 ans a les mêmes droits que les autres parents...donc le choix de renvoyer ou non ses enfants en classe et de poursuivre en télétravail. C'est vrai. C'est un droit. Le même que ceux dont bénéficient les autres.
Sauf nécessité de service, donc à la discrétion du chef d'établissement.
Bosser dans le journalisme à BFM ou au Figaro, ça ne t'intéresserait pas ?
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- DanskaProphète
corisandiane a écrit:que notre ministre sorte de son silence! Il ne dit rien alors qu'on se fait attaquer depuis quelques jours!Danska a écrit:corisandiane a écrit:un prof ayant des enfants de moins de 16 ans a les mêmes droits que les autres parents...donc le choix de renvoyer ou non ses enfants en classe et de poursuivre en télétravail. C'est vrai. C'est un droit. Le même que ceux dont bénéficient les autres.Isis39 a écrit:
Non, le gouvernement n'assume pas ses choix et on va servir clairement de bouc émissaire.
Alors ne pas en rajouter en disant que les profs ont le choix.
Et donc on en revient toujours à la même chose, en plus de ce qu'on déjà dit les autres : ces profs qui refusent d'envoyer leurs enfants à l'école parce qu'ils veulent rester en télétravail (on va dire que c'est la seule raison, hein, pour simplifier), ils représentent quelle proportion du total ?
S'ils représentent la moitié des profs qui ne sont pas revenus sur place et qui continuent en télétravail, ça pourrait valoir le coup de se pencher sur la question. S'ils en représentent 2 %, bonjour l'intérêt de s'obstiner à vouloir supprimer ce droit !
Mais c'est quoi le rapport entre ce que raconte ou pas notre ministre et ce que toi tu racontes ? Tu as besoin qu'il te dise d'arrêter de te prendre à tes collègues pour le faire ?
- EnaecoVénérable
Sympa ce petit acharnement verbal de l'après-midi. Ca permet de glisser des petites attaques contre certains membres du style "elle a l'air un peu neuneu, la pauvre" ou "cette feignasse" avec approbation des modérateurs.
- mafalda16Modérateur
@Enaeco, tu n'es pas sans savoir que ce genre de remarques se fait en MP.
Et histoire de laisser les tensions retomber un minimum et de laisser le temps à la modération de réfléchir, je verrouille.
Et histoire de laisser les tensions retomber un minimum et de laisser le temps à la modération de réfléchir, je verrouille.
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- A reboursEsprit éclairé
L'épidémie de coronavirus en France achève ses enseignants.
Reportage en ce moment au JT de France 2 sur les enseignants "décrocheurs" qui n'ont "rien fait" depuis le confinement.
Je suis dégoutée. Triste conséquence de l'épidémie que ce matraquage en règle...
Reportage en ce moment au JT de France 2 sur les enseignants "décrocheurs" qui n'ont "rien fait" depuis le confinement.
Je suis dégoutée. Triste conséquence de l'épidémie que ce matraquage en règle...
- Thalia de GMédiateur
Je viens de voir. Avec un petit passage bien assassin sur la facilité qu'auraient les enseignants à obtenir un arrêt maladie. Odieux.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- HonchampDoyen
Je pronostique que cela va bientôt tomber sur les conjoints de personnes à risques (mon cas).
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"Tu verras bien qu'il n'y aura pas que moi, assise par terre comme ça.."
- mafalda16Modérateur
Notre période de grâce n'aura pas duré longtemps, deux trois semaines en début de confinement quand les parents ont compris que ce n'était pas si facile d'enseigner quelque chose, et hop maintenant tout est reparti dans le prof bashing
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"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- DanskaProphète
Ce qui est fou, c'est qu'individuellement, parents et élèves sont plutôt lucides et même reconnaissants ou en tout cas pas désagréables... Depuis le début du confinement, j'ai reçu par mail un paquet de messages de remerciements pour des réponses en particulier ou de façon générale, venant d'élèves et même de quelques parents (en lycée, c'est rare !) ; mes collègues sont dans le même cas, et j'imagine qu'on est à peu près tous dans la même situation. Mais collectivement, c'est impressionnant de voir à quelle vitesse les bons vieux instincts reprennent le dessus !
- A reboursEsprit éclairé
La mère d'élève qui se lâche sans retenue contre les enseignants qui n'ont donné aucune nouvelle m'a bien agacée... Alors même qu'elle est infirmière, elle ne se soucie même pas de savoir si le prof en question a été malade, ou l'un de ses proches... Purée, quoi.
D'ailleurs, quand des enseignants ont été malades pendant le confinement, ont-ils été remplacés pour assurer la "continuité pédagogique"? La direction a-t-elle informé les parents de l'absence (virtuelle) de l'enseignant ? Je ne me suis jamais posée la question...
D'ailleurs, quand des enseignants ont été malades pendant le confinement, ont-ils été remplacés pour assurer la "continuité pédagogique"? La direction a-t-elle informé les parents de l'absence (virtuelle) de l'enseignant ? Je ne me suis jamais posée la question...
- micaschisteMonarque
Ma fille a une de ses professeurs absente depuis début mai (congé prévu puisqu'il s'agit d'un congé maternité). Pas de remplacement.A rebours a écrit:La mère d'élève qui se lâche sans retenue contre les enseignants qui n'ont donné aucune nouvelle m'a bien agacée... Alors même qu'elle est infirmière, elle ne se soucie même pas de savoir si le prof en question a été malade, ou l'un de ses proches... Purée, quoi.
D'ailleurs, quand des enseignants ont été malades pendant le confinement, ont-ils été remplacés pour assurer la "continuité pédagogique"? La direction a-t-elle informé les parents de l'absence (virtuelle) de l'enseignant ? Je ne me suis jamais posée la question...
Une de mes classes n'a pas de professeur de physique-chimie depuis les vacances de Noël. Pas de remplaçant ni avant, ni pendant, ni après le confinement.
Naïvement, je m'étais dit que les élèves auraient au moins des cours à distance (même si aucun de leurs exercices n'étaient corrigés individuellement)puisqu'il suffisait de joindre les élèves de cette classe à la liste de diffusion d'un professseur ayant le même niveau. Mais non. Rien n'a été mis en place.
Ces élèves n'ont pas eu de cours pendant 1 trimestre et demi et cela n'a pas chagriné grand monde, surtout pas au rectorat. Les parents ont râlé sans effet.
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- Philomène87Grand sage
mafalda16 a écrit:Notre période de grâce n'aura pas duré longtemps, deux trois semaines en début de confinement quand les parents ont compris que ce n'était pas si facile d'enseigner quelque chose, et hop maintenant tout est reparti dans le prof bashing
Nous on a des parents qui pendant le confinement se sont découvert des qualités d'enseignants : ils retirent leurs enfants du collège pour faire l'école à la maison. Ben oui, avec les profs ils ne comprennent pas, et avec les parents, ils comprennent.
Ca leur fera drôle à ces parents quand ils découvriront qu'ils devront bâtir eux-mêmes les cours...
- CharlyneNiveau 3
A rebours a écrit:L'épidémie de coronavirus en France achève ses enseignants.
Reportage en ce moment au JT de France 2 sur les enseignants "décrocheurs" qui n'ont "rien fait" depuis le confinement.
Je suis dégoutée. Triste conséquence de l'épidémie que ce matraquage en règle...
Le reportage évoque 4 à 5 % de collègues absents des radars. En enlevant les cas de force majeure fort légitimes (phobie, personne à charge, que sais-je ?), on doit tomber sur la part de tire-au-flanc inhérente à chaque profession, les boulets et les touristes de service : bref, pas plus ni moins que chez d'autres corps de métiers. Pas de chance, notre métier est visible avec un écho pour une centaine de familles.
Je ne serai pas surprise que des coups de fils des rectorats réveillent des endormi.e.s. cet été avec des petites mises au point. Ca va piquer.
- RendashBon génie
Faut dire qu'ils ont contacté l'UNSA, aussi ...
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/enquete-france-2-confinement-comment-des-milliers-de-profs-ont-seche-leurs-propres-cours_4002467.html
https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/enquete-france-2-confinement-comment-des-milliers-de-profs-ont-seche-leurs-propres-cours_4002467.html
Tant qu'il y aura des collègues assez stupides pour continuer à s'encarter dans ce genre de syndicarpettes, on continuera à en prendre plein la gueule et à voir détruire peu à peu notre métier.Nous nous sommes procurés un enregistrement téléphonique d’un syndicaliste de l’enseignement privé sous contrat. Il explique comment demander un arrêt, sans être malade. "Les médecins sont déjà de notre côté d'avance. Tout de suite ça va être "quel genre de métier vous faites ?" ; "Enseignant" ; "Oh...". Voilà, ils savent très bien. En plus de ça, vous pouvez très bien dire "je m'occupe de ma mère qui est assez âgée." Enfin vous voyez, c'est tout à fait faisable. Croyez-moi, il y a des gens qui obtiennent des arrêts-maladies pour moins que ça."
Des conseils que nous avons fait écouter à un représentant du même syndicat. Il défend les professeurs qui ne veulent pas revenir en classes. "Vous parlez de professeurs décrocheurs, je ne connais pas, assure Alain Torielli, secrétaire du syndicat des personnels des établissements d'enseignement privés (Snep-Unsa) de l’académie de Versailles. Je comprends tout à fait qu’un enseignant préfère rester à la maison parce qu’il ne se sent pas à l’aise. Il a peur, c’est quand même compréhensible.”
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- RendashBon génie
Je regarde le reportage ; la môme chougne qu'elle a "très très mal vécu" le silence de deux de ses professeurs, "parce qu'il n'y avait personne pour (l)'aider".
Collégienne, donc huit à dix professeurs au total ; deux en moins, restent six à huit, qui, par l'opération du Saint Esprit, deviennent tout d'un coup "personne"
Collégienne, donc huit à dix professeurs au total ; deux en moins, restent six à huit, qui, par l'opération du Saint Esprit, deviennent tout d'un coup "personne"
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Flo44Érudit
Moi j'avoue que j'ai été un peu absente pendant une semaine, complètement défoncée par une infection, à faire des nuits de 14 h et des siestes, j'étais morte, un vrai zombie, mon cerveau aux abonnés absents (poser une addition a été difficile pendant 2 jours, c'est dire... je n'avais pas été dans cet état depuis la varicelle à 20 ans, où j'étais montée à plus de 40 de fièvre pendant plusieurs jours). Juste avant la fermeture, je faisais des cauchemards, j'ai eu pas mal de nuits blanches, également le week-end du 15 mars avec les informations contradictoires jusqu'à dimanche soir tard où le rectorat a enfin confirmé qu'on n'allait pas dans les établissements le lundi). Pendant ce temps j'avais un gros rhume bien carabiné (avec toux nocturne et matinale). 15 jours plus tard, après un week-end d'allergies très fortes (+ pollution aux particules fines), j'ai enchaîné sur l'autre infection (migraines, mal de gorge, épuisement total). Le médecin a refusé de me faire une consultation (j'allais bien d'après elle puisque je n'avais pas de fièvre et que j'arrivais à monter l'escalier). Donc j'ai serré les dents, assuré le minimum, et énormément ramé pour récupéré mon retard ensuite. J'ai mis 2 semaines à corriger et renvoyé les exercices envoyés. Suis-je une tire au flanc? Le résultat final n'a pas l'air glorieux, les parents l'ont peut-être pensé, mais j'ai travaillé bien plus d'heures que mon conjoint pendant tout le confinement. Sauf que lui n'est pas aux 4/5ème...
- SikeliaNiveau 10
Flo44 a écrit:Moi j'avoue que j'ai été un peu absente pendant une semaine, complètement défoncée par une infection, à faire des nuits de 14 h et des siestes, j'étais morte, un vrai zombie, mon cerveau aux abonnés absents (poser une addition a été difficile pendant 2 jours, c'est dire... je n'avais pas été dans cet état depuis la varicelle à 20 ans, où j'étais montée à plus de 40 de fièvre pendant plusieurs jours). Juste avant la fermeture, je faisais des cauchemards, j'ai eu pas mal de nuits blanches, également le week-end du 15 mars avec les informations contradictoires jusqu'à dimanche soir tard où le rectorat a enfin confirmé qu'on n'allait pas dans les établissements le lundi). Pendant ce temps j'avais un gros rhume bien carabiné (avec toux nocturne et matinale). 15 jours plus tard, après un week-end d'allergies très fortes (+ pollution aux particules fines), j'ai enchaîné sur l'autre infection (migraines, mal de gorge, épuisement total). Le médecin a refusé de me faire une consultation (j'allais bien d'après elle puisque je n'avais pas de fièvre et que j'arrivais à monter l'escalier). Donc j'ai serré les dents, assuré le minimum, et énormément ramé pour récupéré mon retard ensuite. J'ai mis 2 semaines à corriger et renvoyé les exercices envoyés. Suis-je une tire au flanc? Le résultat final n'a pas l'air glorieux, les parents l'ont peut-être pensé, mais j'ai travaillé bien plus d'heures que mon conjoint pendant tout le confinement. Sauf que lui n'est pas aux 4/5ème...
@Flo44, je compatis et j'espère que tu es à présent complètement rétablie. As-tu pensé à faire un dépistage sérologique pour savoir si tu as eu le covid-19 ?
Quant à ce que les parents peuvent avoir pensé de ton silence, ce n'est pas la peine de t'en soucier. Ils tiennent tellement à ce que leurs mômes soient traités avec bienveillance : hé ben, qu'ils sortent leur nez de leur nombril et fassent pareil avec les enseignants.
Après, je pense que certains parents ont pensé que tu devais avoir des soucis de santé ou autres : heureusement, ils ne sont pas tous abonnés au Figaro et spectateurs de LCI.
_________________
Sikelia
Numquam est tam male Siculis, quin aliquid facete et commode dicant
(Marco Tullio Cicerone, Verrine, Actio Secundae - Liber Quartus - De praetura siciliensi)
- Ajonc35Sage
Ce pseudo-reportage m'a bien énervée. Le journaliste aurait pu s'informer sur le pourquoi? Peut-être l'absence était imputable à une intervention chirurgicale (une de mes collègues dans ce cas, intervention remise mais en attendant est revenue dans des conditions un peu difficiles), à un prof "célibataire" avec enfants qui a assuré pour une grande partie mais pas en totalité ( cas d'une collègue aussi, sur un petit volume dans une classe), la maladie du prof lui-même, à un prof qui ne pouvait assurer le distanciel et le présentiel auprès d'enfants de soignants, qui a assuré un peu mais pas tout, etc...... On peut aussi penser que les cours jusqu'à la mi-mars était assuré par un remplaçant qui n'a pas vu son contrat se poursuivre ou qui est "parti" dans un autre collège, .....Rendash a écrit:Je regarde le reportage ; la môme chougne qu'elle a "très très mal vécu" le silence de deux de ses professeurs, "parce qu'il n'y avait personne pour (l)'aider".
Collégienne, donc huit à dix professeurs au total ; deux en moins, restent six à huit, qui, par l'opération du Saint Esprit, deviennent tout d'un coup "personne"
Mais on a aussi parmi nos collègues , des profs mal équipés voire pas du tout équipés et qu'a fait l'institution pour l'aider ( cas d'un collègue qui a trouvé de l'aide auprès de l'entreprise d'un ami mais il lui a fallu un peu de temps et vieux PC), des profs pas connectés cause zone blanche ou pas de connexion ( car d'habitude pas de besoin et tout le travail est fait au lycée). Les élèves n'étaient pas tous connectés mais les enseignants non plus, deux poids, deux mesures.
J'ai en tête une enseignante, avec un compagnon enseignant et un enfant, qui témoignait sur une radio ou tout début du confinement . Lui travaillait le jour avec son enfant, elle travaillait la nuit!!!! Qui s'est intéressée à ces deux braves soldats. Personne.
Ce matin, des élèves me disent M UNTEL a fait des visio..... pas vous. Je leur ai expliqué que je travaillais sur mon PC payé avec mes sous, et sur MON matériel je mettais ce que je voulais. M UNTEL avait du matériel de l'établissement ( ben oui il y en a qui ont droit mais pas tous). Quand je prends ma voiture, payée avec mes sous, je ne mets pas le logo de l'établissement dessus. Par contre si l'établissement me fournit la voiture, j'accepte le logo, le coffre plein de matériel lourd et le nettoyage est assuré par le lycée aussi. Ils m'ont regardé!!!!
Qui parle de nos conditions de travail? Personne. Par contre quand quelques uns, le plus souvent avec de bonne raisons ne font pas leur boulot, le journaliste est là!!!!!!
Aujourd'hui j'ai des élèves qui ne viennent pas en cours et qui seront sans doute au rattrapage. Ben, non je ne reviendrai pas pour ceux là le jour où ils auront leur résultat parce qu'enfin, ils sauront que je suis là. Je suis au lycée tous les jours, leurs camarades respectent le nouvel emploi du temps. Eh ben je vous le donne en mille, je ferai partie de ceux qui ne font pas le travail. Je viens de le dire à mon cde adjoint qui n'est pas d'accord avec moi. S'il ne fait pas revenir ceux-là dès la fin de la semaine ou au pire en début de la prochaine, moi je ne reviendrai pas. M'en fiche, la porte de sortie pour moi est dans la ligne droite. Service public oui, service pour tous aussi, mais pas service quand l'élève veut ou peut ( sauf cas particulier et valable)
- CharlyneNiveau 3
Ajonc35 a écrit:Ce pseudo-reportage m'a bien énervée. Le journaliste aurait pu s'informer sur le pourquoi? Peut-être l'absence était imputable à une intervention chirurgicale (une de mes collègues dans ce cas, intervention remise mais en attendant est revenue dans des conditions un peu difficiles), à un prof "célibataire" avec enfants qui a assuré pour une grande partie mais pas en totalité ( cas d'une collègue aussi, sur un petit volume dans une classe), la maladie du prof lui-même, à un prof qui ne pouvait assurer le distanciel et le présentiel auprès d'enfants de soignants, qui a assuré un peu mais pas tout, etc...... On peut aussi penser que les cours jusqu'à la mi-mars était assuré par un remplaçant qui n'a pas vu son contrat se poursuivre ou qui est "parti" dans un autre collège, .....Rendash a écrit:Je regarde le reportage ; la môme chougne qu'elle a "très très mal vécu" le silence de deux de ses professeurs, "parce qu'il n'y avait personne pour (l)'aider".
Collégienne, donc huit à dix professeurs au total ; deux en moins, restent six à huit, qui, par l'opération du Saint Esprit, deviennent tout d'un coup "personne"
Aujourd'hui j'ai des élèves qui ne viennent pas en cours et qui seront sans doute au rattrapage. Ben, non je ne reviendrai pas pour ceux là le jour où ils auront leur résultat parce qu'enfin, ils sauront que je suis là. Je suis au lycée tous les jours, leurs camarades respectent le nouvel emploi du temps. Eh ben je vous le donne en mille, je ferai partie de ceux qui ne font pas le travail. Je viens de le dire à mon cde adjoint qui n'est pas d'accord avec moi. S'il ne fait pas revenir ceux-là dès la fin de la semaine ou au pire en début de la prochaine, moi je ne reviendrai pas. M'en fiche, la porte de sortie pour moi est dans la ligne droite. Service public oui, service pour tous aussi, mais pas service quand l'élève veut ou peut ( sauf cas particulier et valable)
Si on se met à calquer notre pratique sur celles de nos élèves surtout les touristes, on va dans le mur. Quant à suivre les absences de ses élèves.... Et poser de telles conditions à sa hiérarchie, c'est se tirer un chargeur dans le pied. Le statut de fonctionnaire vous oblige.
Dans le reportage, on évoque l'absence d'un professeur de mathématiques en terminale scientifique : on peut comprendre l'agacement et l'incompréhension des jeunes et des familles.
Après avoir évoqué le travail des enseignants apprécié des familles, ce reportage visait à démasquer la part de tire-au-flanc véritable, pas les absents pour raisons légitimes évoquées au gré des messages. Quant au syndicaliste, je l'ai pas trouvé franc du collier.
"Allez, avouons-le. Qui n’a jamais dit d’un de ses collègues, supérieurs ou subordonnés, qu’il ou elle est un tire-au-flanc ? Traduction : que cette personne fait tout son possible pour éviter de travailler et s’arrange régulièrement pour donner aux autres les tâches qui lui sont confiées. On pourrait croire que le mot vient du monde de travail et pourtant c’est vers un autre domaine qu’il faut se tourner pour en trouver l’origine.
Cette expression familière provient du monde militaire du milieu du XIXe siècle. Lors des batailles, les combats violents se déroulaient sur le front, faisant de nombreux morts et blessés. C’était aussi sur le front que certains devenaient des héros. A l’inverse, sur les flancs ou sur les côtés, la situation était plus calme. C’est pourquoi, certains soldats, pour se reposer ou simplement par peur des combats, se faufilaient vers les flancs. Ce qui était très mal vu de leurs camarades restés, eux, sur le front ! Par extension, le tire-au-flanc militaire s’est mué dans notre monde moderne en une personne cherchant à échapper à ses obligations ou à son travail."
https://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/gare-au-tire-au-flanc
- Ajonc35Sage
Pas d'accord. On retient du reportage non pas que 8 ont fait leur travail, mais que deux ne l'ont pas fait et zéro explications possibles. Y a t- il eu un reportage sur le fonctionnaire des impôts ( ou autre) en télé travail qui a fait ou pas où à moitié son travail. Idem pour le comptable d'une entreprise privée, ou d'un employé de banque ou d'un administratif quel que soit son métier et tous les teletravailleurs. Il y en qui ont super bien travaille, d'autres ont expedie leur travail, d'autres n'ont pas pu le faire faute de connexion, de formation, de matériel, parce qu'ils etaient malades ou devaient s'occuper de malades. Les enseignants c'est pareil. Ni pire, ni mieux. Mais bizarrement c'est encore sur eux que les medias tirent.Charlyne a écrit:Ajonc35 a écrit:Ce pseudo-reportage m'a bien énervée. Le journaliste aurait pu s'informer sur le pourquoi? Peut-être l'absence était imputable à une intervention chirurgicale (une de mes collègues dans ce cas, intervention remise mais en attendant est revenue dans des conditions un peu difficiles), à un prof "célibataire" avec enfants qui a assuré pour une grande partie mais pas en totalité ( cas d'une collègue aussi, sur un petit volume dans une classe), la maladie du prof lui-même, à un prof qui ne pouvait assurer le distanciel et le présentiel auprès d'enfants de soignants, qui a assuré un peu mais pas tout, etc...... On peut aussi penser que les cours jusqu'à la mi-mars était assuré par un remplaçant qui n'a pas vu son contrat se poursuivre ou qui est "parti" dans un autre collège, .....Rendash a écrit:Je regarde le reportage ; la môme chougne qu'elle a "très très mal vécu" le silence de deux de ses professeurs, "parce qu'il n'y avait personne pour (l)'aider".
Collégienne, donc huit à dix professeurs au total ; deux en moins, restent six à huit, qui, par l'opération du Saint Esprit, deviennent tout d'un coup "personne"
Aujourd'hui j'ai des élèves qui ne viennent pas en cours et qui seront sans doute au rattrapage. Ben, non je ne reviendrai pas pour ceux là le jour où ils auront leur résultat parce qu'enfin, ils sauront que je suis là. Je suis au lycée tous les jours, leurs camarades respectent le nouvel emploi du temps. Eh ben je vous le donne en mille, je ferai partie de ceux qui ne font pas le travail. Je viens de le dire à mon cde adjoint qui n'est pas d'accord avec moi. S'il ne fait pas revenir ceux-là dès la fin de la semaine ou au pire en début de la prochaine, moi je ne reviendrai pas. M'en fiche, la porte de sortie pour moi est dans la ligne droite. Service public oui, service pour tous aussi, mais pas service quand l'élève veut ou peut ( sauf cas particulier et valable)
Si on se met à calquer notre pratique sur celles de nos élèves surtout les touristes, on va dans le mur. Quant à suivre les absences de ses élèves.... Et poser de telles conditions à sa hiérarchie, c'est se tirer un chargeur dans le pied. Le statut de fonctionnaire vous oblige.
Après avoir évoqué le travail des enseignants apprécié des familles, ce reportage visait à démasquer la part de tire-au-flanc véritable, pas les absents pour raisons légitimes évoquées au gré des messages. Quant au syndicaliste, je l'ai pas trouvé franc du collier.
"Allez, avouons-le. Qui n’a jamais dit d’un de ses collègues, supérieurs ou subordonnés, qu’il ou elle est un tire-au-flanc ? Traduction : que cette personne fait tout son possible pour éviter de travailler et s’arrange régulièrement pour donner aux autres les tâches qui lui sont confiées. On pourrait croire que le mot vient du monde de travail et pourtant c’est vers un autre domaine qu’il faut se tourner pour en trouver l’origine.Cette expression familière provient du monde militaire du milieu du XIXe siècle. Lors des batailles, les combats violents se déroulaient sur le front, faisant de nombreux morts et blessés. C’était aussi sur le front que certains devenaient des héros. A l’inverse, sur les flancs ou sur les côtés, la situation était plus calme. C’est pourquoi, certains soldats, pour se reposer ou simplement par peur des combats, se faufilaient vers les flancs. Ce qui était très mal vu de leurs camarades restés, eux, sur le front ! Par extension, le tire-au-flanc militaire s’est mué dans notre monde moderne en une personne cherchant à échapper à ses obligations ou à son travail."https://www.defense.gouv.fr/actualites/articles/gare-au-tire-au-flanc
- RendashBon génie
Heureusement, nous sommes défendus.
Mais pas par Bayrou ( ) : par Vallaud-Belkacem
..ha, non, ouf, j'ai eu peur. Elle défend queue de chique, elle crache juste sur Blanquer dans l'espoir de reprendre sa place.
Mais pas par Bayrou ( ) : par Vallaud-Belkacem
1/2 Stupéfaite par le récit médiatique -et ministeriel- assassin developpé ces dernières heures à l’encontre des #professeurs. C oublier que depuis le début de cette crise, il n’y eut que consignes erratiques, injonctions paradoxales et communications sans rapport avec la réalité
— Najat Vallaud-Belkacem (@najatvb) June 8, 2020
..ha, non, ouf, j'ai eu peur. Elle défend queue de chique, elle crache juste sur Blanquer dans l'espoir de reprendre sa place.
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"Ce serait un bien bel homme s’il n’était pas laid ; il est grand, bâti en Hercule, mais a un teint africain ; des yeux vifs, pleins d’esprit à la vérité, mais qui annoncent toujours la susceptibilité, l’inquiétude ou la rancune, lui donnent un peu l’air féroce, plus facile à être mis en colère qu’en gaieté. Il rit peu, mais il fait rire. [...] Il est sensible et reconnaissant ; mais pour peu qu’on lui déplaise, il est méchant, hargneux et détestable."
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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