- Vieux_MongolFidèle du forum
Je comprends mal ce rejet absolu du mot problématique. Il me semble utile parfois dans l’enseignement secondaire à la condition de l'utiliser dans le sens d'une question qui pose problème et qu'il va falloir résoudre en confrontant des arguments. Et il me parait aventureux d'affirmer que personne ne peut en donner de définition. Je trouve que ça fonctionne très bien quand on travaille autour de notions que ce soit en histoire ou en géographie, ou par exemple en partant des acteurs en géographie. Par contre hors de ce cheminement particulier c'est effectivement ridicule et contre-productif d'employer le mot comme synonyme de question. Ce qui effectivement est plus que souvent le cas. On en a d'ailleurs récemment parlé si je ne m'abuse.
Sinon à vous lire je m'aperçois que je ne suis vraiment pas un intellectuel
Sinon à vous lire je m'aperçois que je ne suis vraiment pas un intellectuel
- AhenobarbusNiveau 5
Ça va les chevilles ?
Elyas a écrit:Elaïna a écrit:Pareil pour les cours. Mais bon en effet devant l'ipr si t'as pas de problématique tu mérites le septième cercle de l'enfer.
Quand tu te rends compte que le magnifaïque mot de problématique devient pragmatiquement une question, on se dit qu'on se f**t de la g****le du monde en se la jouant avec les grands mots universitaires. De plus, quand tu lis le rapport de l'agrégation ou du CAPES, tu découvres que la principale critique est de ne pas savoir faire d'introduction et de ne pas avoir compris ce qu'est une problématique. Après, les gens qui sont critiqués sur ces deux points statistiquement font de ces deux points des obsessions professionnelles.
Franchement, le jour où on me montrera l'intérêt supérieur du temps passé à enseigner l'introduction par rapport à l'intérêt d'initier à la cartographie, à la publication des sources avec une approche critique ou à savoir faire les opérations intellectuelles de base de l'histoire, je serai d'accord pour enfin prendre la sacro-sainte introduction et sa sublaïme problématique comme axe fondamental de mon enseignement en HG au collège. En 23 ans de carrière, personne n'a réussi (en revanche, j'ai convaincu des IA-IPR et des tas de collègues ).
Pour la problématique, je préfère parler de mise en intrigue ou de sujet d'enquête. C'est bien plus intéressant et parlant pour mes 6e et 5e, par exemple. Ah mince, je parle comme De Certeau, Veyne et Ricoeur.
- Volo'Neoprof expérimenté
Elyas a écrit:Je ne comprends pas le besoin obsessionnel d'une partie de la profession pour l'introduction au brevet. Le travail demande 15/20 lignes, une introduction avec les 3 poncifs habituels (définition du sujet, question, plan) prend déjà 5-6 lignes. Il ne reste plus grand chose et, souvent, il y a peu d'éléments de connaissances (mais l'introduction est faite, l'honneur est sauf... mais quelle horreur de sacrifier le fond pour la forme !).
Je milite pour une phrase introductive qui soit situe dans le temps et dans l'espace soit situe et donne la définition de la notion demandée. Déjà, rien qu'avec ça, il y a du contenu. On ne forme pas que pour le lycée général mais aussi pour le lycée pro et pour la vie en société. La phrase introductive est plus pertinente que ce machin informe qu'on ose appeler introduction (c'était mon coup de sang, désolé ^^).
Je rejoins Fifi sur ton message Elyas. Tu fais également une introduction comme ce que certains d'entre nous faisons en prenant le temps de contextualiser/situer et définir les termes de vocabulaire. L'introduction fait quand même partie d'un cadre formel qui permet d'organiser leur pensée. Pour l'annonce de plan, pour 15 lignes, cela me paraît peu utile surtout quand il y a le "d'abord/dans un premier temps" "puis/dans un second temps" qui sert peu.
Comme le disait l'une des néos, contextualiser un sujet sur résistance/Vichy, en prenant le temps d'expliquer en deux phrases ce qui s'est passé en 1939-1940, permet ensuite de mieux appréhender le sujet et de faire des liens.
Comme le disait l'une des néos, contextualiser un sujet sur résistance/Vichy, en prenant le temps d'expliquer en deux phrases ce qui s'est passé en 1939-1940, permet ensuite de mieux appréhender le sujet et de faire des liens.
- ElyasEsprit sacré
Volo' a écrit:Elyas a écrit:Je ne comprends pas le besoin obsessionnel d'une partie de la profession pour l'introduction au brevet. Le travail demande 15/20 lignes, une introduction avec les 3 poncifs habituels (définition du sujet, question, plan) prend déjà 5-6 lignes. Il ne reste plus grand chose et, souvent, il y a peu d'éléments de connaissances (mais l'introduction est faite, l'honneur est sauf... mais quelle horreur de sacrifier le fond pour la forme !).
Je milite pour une phrase introductive qui soit situe dans le temps et dans l'espace soit situe et donne la définition de la notion demandée. Déjà, rien qu'avec ça, il y a du contenu. On ne forme pas que pour le lycée général mais aussi pour le lycée pro et pour la vie en société. La phrase introductive est plus pertinente que ce machin informe qu'on ose appeler introduction (c'était mon coup de sang, désolé ^^).Je rejoins Fifi sur ton message Elyas. Tu fais également une introduction comme ce que certains d'entre nous faisons en prenant le temps de contextualiser/situer et définir les termes de vocabulaire. L'introduction fait quand même partie d'un cadre formel qui permet d'organiser leur pensée. Pour l'annonce de plan, pour 15 lignes, cela me paraît peu utile surtout quand il y a le "d'abord/dans un premier temps" "puis/dans un second temps" qui sert peu.
Comme le disait l'une des néos, contextualiser un sujet sur résistance/Vichy, en prenant le temps d'expliquer en deux phrases ce qui s'est passé en 1939-1940, permet ensuite de mieux appréhender le sujet et de faire des liens.
Je suis volontairement provocateur, je ne le cache pas. Je vois encore des collègues qui ne mettent pas la moyenne à un bon développement construit juste parce que l'introduction ne leur convient pas.
- MalagaModérateur
Perso, j'entraîne mes 3e a faire une petite introduction lors des développements construits. Ils doivent rappeler le contexte, définir les mots du sujet. Puis je leur demande de transformer le sujet en une question. Mon objectif est là de faire en sorte qu'ils lisent correctement le sujet, qu'ils ne partent pas en hors sujet. Et enfin, je leur demande d'annoncer leur plan : mon objectif est qu'ils y réfléchissent avant d'écrire, qu'ils posent au brouillon les connaissances, les exemples dont ils font parler et qu'ils les organisent.
Tous n'y arrivent pas mais je pense que cela les aide dans cet exercice difficile qu'est le développement construit.
Tous n'y arrivent pas mais je pense que cela les aide dans cet exercice difficile qu'est le développement construit.
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J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- Marie LaetitiaBon génie
Elyas a écrit:Volo' a écrit:Elyas a écrit:Je ne comprends pas le besoin obsessionnel d'une partie de la profession pour l'introduction au brevet. Le travail demande 15/20 lignes, une introduction avec les 3 poncifs habituels (définition du sujet, question, plan) prend déjà 5-6 lignes. Il ne reste plus grand chose et, souvent, il y a peu d'éléments de connaissances (mais l'introduction est faite, l'honneur est sauf... mais quelle horreur de sacrifier le fond pour la forme !).
Je milite pour une phrase introductive qui soit situe dans le temps et dans l'espace soit situe et donne la définition de la notion demandée. Déjà, rien qu'avec ça, il y a du contenu. On ne forme pas que pour le lycée général mais aussi pour le lycée pro et pour la vie en société. La phrase introductive est plus pertinente que ce machin informe qu'on ose appeler introduction (c'était mon coup de sang, désolé ^^).Je rejoins Fifi sur ton message Elyas. Tu fais également une introduction comme ce que certains d'entre nous faisons en prenant le temps de contextualiser/situer et définir les termes de vocabulaire. L'introduction fait quand même partie d'un cadre formel qui permet d'organiser leur pensée. Pour l'annonce de plan, pour 15 lignes, cela me paraît peu utile surtout quand il y a le "d'abord/dans un premier temps" "puis/dans un second temps" qui sert peu.
Comme le disait l'une des néos, contextualiser un sujet sur résistance/Vichy, en prenant le temps d'expliquer en deux phrases ce qui s'est passé en 1939-1940, permet ensuite de mieux appréhender le sujet et de faire des liens.
Je suis volontairement provocateur, je ne le cache pas. Je vois encore des collègues qui ne mettent pas la moyenne à un bon développement construit juste parce que l'introduction ne leur convient pas.
C'est qu'ils n'ont pas de barème ou qu'il est très déséquilibré : une introduction, sur un développement (ou même une dissert) ne peut atteindre 10 points... Pour en développement je ne mets pas plus de 4 points grand max pour l'intro.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- Marie LaetitiaBon génie
Elaïna a écrit:Moi non plus j'ai jamais compris le coup de la problématique, surtout quand on voit ce que ça donne dans les concours post bac : des questions soit idiotes, soit tellement entortillées qu'elles sont incompréhensibles, soit totalement à côté de la plaque.
Mais bon gneugneu si y a pas de problématique c'est pas une dissertation c'est un exposé blabla.
Ce n'est pas parce que les étudiants ne savent pas en faire que l'exercice est inutile...
Tous mes cours contiennent une problématique en intro. Comme disait Saint-Simon si faire de l'histoire, c'était s’en tenir "à l’exposition nue et sèche de ces événements,ce serait un faix inutile et accablant". Il y a tjrs un questionnement, alors autant l'énoncer.
Elyas a écrit:Elaïna a écrit:Pareil pour les cours. Mais bon en effet devant l'ipr si t'as pas de problématique tu mérites le septième cercle de l'enfer.
Quand tu te rends compte que le magnifaïque mot de problématique devient pragmatiquement une question, on se dit qu'on se f**t de la g****le du monde en se la jouant avec les grands mots universitaires. De plus, quand tu lis le rapport de l'agrégation ou du CAPES, tu découvres que la principale critique est de ne pas savoir faire d'introduction et de ne pas avoir compris ce qu'est une problématique. Après, les gens qui sont critiqués sur ces deux points statistiquement font de ces deux points des obsessions professionnelles.
Franchement, le jour où on me montrera l'intérêt supérieur du temps passé à enseigner l'introduction par rapport à l'intérêt d'initier à la cartographie, à la publication des sources avec une approche critique ou à savoir faire les opérations intellectuelles de base de l'histoire, je serai d'accord pour enfin prendre la sacro-sainte introduction et sa sublaïme problématique comme axe fondamental de mon enseignement en HG au collège. En 23 ans de carrière, personne n'a réussi (en revanche, j'ai convaincu des IA-IPR et des tas de collègues ).
Pour la problématique, je préfère parler de mise en intrigue ou de sujet d'enquête. C'est bien plus intéressant et parlant pour mes 6e et 5e, par exemple. Ah mince, je parle comme De Certeau, Veyne et Ricoeur.
Vieux_Mongol a écrit:Je comprends mal ce rejet absolu du mot problématique. Il me semble utile parfois dans l’enseignement secondaire à la condition de l'utiliser dans le sens d'une question qui pose problème et qu'il va falloir résoudre en confrontant des arguments. Et il me parait aventureux d'affirmer que personne ne peut en donner de définition. Je trouve que ça fonctionne très bien quand on travaille autour de notions que ce soit en histoire ou en géographie, ou par exemple en partant des acteurs en géographie. Par contre hors de ce cheminement particulier c'est effectivement ridicule et contre-productif d'employer le mot comme synonyme de question. Ce qui effectivement est plus que souvent le cas. On en a d'ailleurs récemment parlé si je ne m'abuse.
Sinon à vous lire je m'aperçois que je ne suis vraiment pas un intellectuel
Que parler de problématique pour un développement fasse sourire, parce qu'on leur demande en fait une ou eux questions simples, soit.
Mais, pour ta formule, "Après, les gens qui sont critiqués sur ces deux points statistiquement font de ces deux points des obsessions professionnelles", je ne sais pas trop de quel chapeau ça sort. En gros, les défenseurs de la problématique ne savent pas en faire. Bah je ne vois pas pourquoi. Personnellement je pense savoir à peu près faire. Il serait bon de ne pas balancer sans un minimum de preuves une telle assertion.
Je ne vois pas pourquoi apprendre aux élèves à se poser des questions, à différencier l'exposé de connaissances et la réflexion autour d'un problème ce serait du temps pris, voire perdu pour de la carto ou n'importe quel autre exercice...
Et puis franchement, évite d'étaler des références comme ça, c'est d'un pédant... C'est navrant. Penses-tu être le seul à faire des lectures sérieuses?
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- NeyrelleNiveau 6
Je trouve également qu’il est intéressant d’apprendre aux élèves à soulever les problèmes posés par un sujet. Je ne vois pas en quoi ce serait une obsession professionnelle inutile. La problématique est ce qui donne du sens au traitement d’un sujet.
Pour l’introduction, comme globalement pour l’argumentation, je perçois les contraintes formelles comme un moyen de rendre le raisonnement intelligible.
En tant que professeur en lycée, c’est très appréciable de récupérer en seconde des élèves qui savent déjà structurer leur argumentation. Après, au regard des méthodes du tronc commun (la problématique est déjà donnée dans l’exercice de question problématisée), je ne travaille vraiment la construction d’une problématique qu’en HGGSP.
Pour l’introduction, comme globalement pour l’argumentation, je perçois les contraintes formelles comme un moyen de rendre le raisonnement intelligible.
En tant que professeur en lycée, c’est très appréciable de récupérer en seconde des élèves qui savent déjà structurer leur argumentation. Après, au regard des méthodes du tronc commun (la problématique est déjà donnée dans l’exercice de question problématisée), je ne travaille vraiment la construction d’une problématique qu’en HGGSP.
- sookieGrand sage
Malaga a écrit:Perso, j'entraîne mes 3e a faire une petite introduction lors des développements construits. Ils doivent rappeler le contexte, définir les mots du sujet. Puis je leur demande de transformer le sujet en une question. Mon objectif est là de faire en sorte qu'ils lisent correctement le sujet, qu'ils ne partent pas en hors sujet. Et enfin, je leur demande d'annoncer leur plan : mon objectif est qu'ils y réfléchissent avant d'écrire, qu'ils posent au brouillon les connaissances, les exemples dont ils font parler et qu'ils les organisent.
Tous n'y arrivent pas mais je pense que cela les aide dans cet exercice difficile qu'est le développement construit.
Mais pour de nombreux sujets, cela doit leur faire écrire deux fois la même chose, non ?
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On est belle et on ne se tait pas, on n'est jamais trop vieille pour quoique ce soit
- kiwiGuide spirituel
Je ne comprends pas non plus. L’histoire et la géographie, ce n’est pas un énoncé exhaustif de connaissances. C’est avant tout de la réflexion, puis ensuite, la capacité à discourir sur des faits.
Réfléchir à un sujet, aux problèmes soulevés par ce sujet, puis ensuite, être capable de restituer sa réflexion de manière structurée, organisée, c’est pas inné, et ça s’apprend. Faire la méthodologie de l’intro, ça aide les élèves justement à baliser un sujet, se remémorer des connaissances, questionner le sujet. Oui, en collège, c’est souvent artificiel, et les problématiques n’en sont pas. Mais c’est un appui pour les élèves, pour se lancer dans l’écriture et pour réfléchir en amont au brouillon.
Et je ne vois pas non plus en quoi ça s’oppose à d’autres exercices comme la carto, bien au contraire. Un croquis, c’est problématisé aussi, non? Il y a une réflexion dans la construction de la légende, dans le choix des éléments que l’on va mettre en évidence, le tout répond à un sujet. C’est juste un autre langage.
Réfléchir à un sujet, aux problèmes soulevés par ce sujet, puis ensuite, être capable de restituer sa réflexion de manière structurée, organisée, c’est pas inné, et ça s’apprend. Faire la méthodologie de l’intro, ça aide les élèves justement à baliser un sujet, se remémorer des connaissances, questionner le sujet. Oui, en collège, c’est souvent artificiel, et les problématiques n’en sont pas. Mais c’est un appui pour les élèves, pour se lancer dans l’écriture et pour réfléchir en amont au brouillon.
Et je ne vois pas non plus en quoi ça s’oppose à d’autres exercices comme la carto, bien au contraire. Un croquis, c’est problématisé aussi, non? Il y a une réflexion dans la construction de la légende, dans le choix des éléments que l’on va mettre en évidence, le tout répond à un sujet. C’est juste un autre langage.
- ChatNoirNiveau 1
Cela dépend peut-être de ce qu'on veut dire par "savoir faire une introduction".
Si on entend par là un exercice de style, l'intérêt pour la discipline histoire-géographie est très limité. Passer du temps à apprendre aux élèves à faire des accroches (pitié...), à transformer "Les causes de la politique coloniale de la IIIe République" en "Quelles sont les causes de la politique coloniale de la IIIe République?" (je caricature, mais pas tant que cela), et à trouver trente-six manières subtiles d'annoncer le plan sans dire "premièrement", "deuxièmement"...je pense que c'est du temps perdu du point de vue de la compréhension de ce que c'est que de faire de l'histoire et de la géographie. Le seul intérêt, en fait, c'est de leur donner les codes pour réussir dans le supérieur; mais ces codes doivent aussi être critiqués.
Si par contre, par "faire une introduction", on entend quelque chose comme "contextualiser", cela a du sens. Mais on pourrait alors tout simplement dire qu'on contextualise, ce serait peut-être plus explicite pour les élèves.
Quant à problématiser, je comprends par ce terme "poser une question qui a du sens par rapport aux débats historiographiques existants et déterminer une démarche, un raisonnement pour traiter cette question". C'est pertinent pour l'HG mais pour ma part je n'ai pas su faire cela avant le Master, et je crois que c'est trop ambitieux d'attendre cela d'un collégien ou d'un lycéen. Faute de connaissances, on va forcément retomber dans un exercice de style artificiel (dans le meilleur des cas). Par contre on peut leur donner la question, leur faire chercher la démarche (=le plan = le raisonnement = l'organisation des connaissances/informations), et oui, pourquoi pas, ils peuvent annoncer la démarche qu'ils ont choisie dans l'introduction (mais cela peut aussi être des titres soulignés des parties, bref, c'est juste une question de forme). Mais ce qu'ils auront appris, ce n'est pas à proprement parler "faire une introduction", c'est "raisonner en historien/géographe".
Si on entend par là un exercice de style, l'intérêt pour la discipline histoire-géographie est très limité. Passer du temps à apprendre aux élèves à faire des accroches (pitié...), à transformer "Les causes de la politique coloniale de la IIIe République" en "Quelles sont les causes de la politique coloniale de la IIIe République?" (je caricature, mais pas tant que cela), et à trouver trente-six manières subtiles d'annoncer le plan sans dire "premièrement", "deuxièmement"...je pense que c'est du temps perdu du point de vue de la compréhension de ce que c'est que de faire de l'histoire et de la géographie. Le seul intérêt, en fait, c'est de leur donner les codes pour réussir dans le supérieur; mais ces codes doivent aussi être critiqués.
Si par contre, par "faire une introduction", on entend quelque chose comme "contextualiser", cela a du sens. Mais on pourrait alors tout simplement dire qu'on contextualise, ce serait peut-être plus explicite pour les élèves.
Quant à problématiser, je comprends par ce terme "poser une question qui a du sens par rapport aux débats historiographiques existants et déterminer une démarche, un raisonnement pour traiter cette question". C'est pertinent pour l'HG mais pour ma part je n'ai pas su faire cela avant le Master, et je crois que c'est trop ambitieux d'attendre cela d'un collégien ou d'un lycéen. Faute de connaissances, on va forcément retomber dans un exercice de style artificiel (dans le meilleur des cas). Par contre on peut leur donner la question, leur faire chercher la démarche (=le plan = le raisonnement = l'organisation des connaissances/informations), et oui, pourquoi pas, ils peuvent annoncer la démarche qu'ils ont choisie dans l'introduction (mais cela peut aussi être des titres soulignés des parties, bref, c'est juste une question de forme). Mais ce qu'ils auront appris, ce n'est pas à proprement parler "faire une introduction", c'est "raisonner en historien/géographe".
- MalagaModérateur
Cela a peut-être déjà été partagé sur le forum mais au cas où : l'APHG a créé un document dans lequel on peut retrouver de très nombreuses ressources pour travailler nos cours de collège. https://www.aphg.fr/IMG/pdf/aphg_ressources_pour_le_college.pdf
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- BalthamosDoyen
Malaga a écrit:Cela a peut-être déjà été partagé sur le forum mais au cas où : l'APHG a créé un document dans lequel on peut retrouver de très nombreuses ressources pour travailler nos cours de collège. https://www.aphg.fr/IMG/pdf/aphg_ressources_pour_le_college.pdf
Génial, merci beaucoup.
ca manquait ce genre de documents. J'ai essayé de le faire de mon côté, mais très inégal et chronophage.
Merci pour la ressource !
- VanGogh59Expert spécialisé
Pour le développement construit, je m'aperçois qu'il y a un sacré monde entre les exigences des uns et des autres sur l'intro en particulier (et je rejoins Elaina et Elyas sur la non pertinence de la problématique). Personnellement, lorsque je corrige le brevet en juin (enfin de plus en plus en juillet ) , j'ai à peu près une copie sur 10 qui fait une intro et un plan. Le reste, c'est un bloc parfois réduit à portion congrue et le plus souvent un vaste vomi verbal. Il faut prendre en compte que l'exercice d'écriture d'une vingtaine de lignes fait peur à beaucoup de nos élèves. Je pense donc que le premier objectif que nous devons avoir sur l'exercice de DC, c'est de faire en sorte que tous les élèves le fassent car nombreux sont ceux qui décident de ne pas le traiter. Pour ça, je présente l'intro comme une chance et je réduis les ambitions : présenter le sujet, c'est à dire le renoter, le situer dans le temps et dans l'espace et le définir éventuellement. J'explique aux élèves que cela est simple en reprenant pour tous les sujets à peu près la même formulation "Dans ce récit, nous allons évoquer/décrire/analyser (sujet)" et que cela peut faire déjà gagner un certain nombre de lignes. Après, il est possible, au moment du commentaire individuel dans chaque copie, de pousser l'élève un peu plus loin en fonction de ses capacités en particulier pour ceux dont l'objectif est d'aller en 2nde GT. Ce n'est ni plus, ni moins que de la différenciation.
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- Philomène87Grand sage
Chacun s'adapte au niveau de ses élèves et à l'hétérogénéité des classes. Je ne vois aucun problème à exiger une intro avec problématique et annonce du plan si la classe suit.
Chaque année en 3e, je récupère des élèves qui ont été formés à la dissertation par ma collègue qui les a en 4e. Il serait dommage de revoir les exigences à la baisse, surtout que les 3/4 sont capables de faire une bonne introduction.
Pour un développement construit, je demande donc aussi une intro de 5-6 lignes comprenant le contexte, la problématique et l'annonce du plan.
Il y a quelques années j'en demandais beaucoup moins, car j'ai vu certaines classes extrêmement faibles.
J'avoue que je suis un peu allergique aux collègues qui prétendent savoir mieux faire que les autres en présentant comme une aberration le fait de faire / ne pas faire ceci ou cela. L'essentiel n'est-il pas de faire progresser un maximum d'élèves, quelle que soit la méthode choisie ?
Chaque année en 3e, je récupère des élèves qui ont été formés à la dissertation par ma collègue qui les a en 4e. Il serait dommage de revoir les exigences à la baisse, surtout que les 3/4 sont capables de faire une bonne introduction.
Pour un développement construit, je demande donc aussi une intro de 5-6 lignes comprenant le contexte, la problématique et l'annonce du plan.
Il y a quelques années j'en demandais beaucoup moins, car j'ai vu certaines classes extrêmement faibles.
J'avoue que je suis un peu allergique aux collègues qui prétendent savoir mieux faire que les autres en présentant comme une aberration le fait de faire / ne pas faire ceci ou cela. L'essentiel n'est-il pas de faire progresser un maximum d'élèves, quelle que soit la méthode choisie ?
- VanGogh59Expert spécialisé
Philomène87 a écrit:Chacun s'adapte au niveau de ses élèves et à l'hétérogénéité des classes. Je ne vois aucun problème à exiger une intro avec problématique et annonce du plan si la classe suit.
Chaque année en 3e, je récupère des élèves qui ont été formés à la dissertation par ma collègue qui les a en 4e. Il serait dommage de revoir les exigences à la baisse, surtout que les 3/4 sont capables de faire une bonne introduction.
Pour un développement construit, je demande donc aussi une intro de 5-6 lignes comprenant le contexte, la problématique et l'annonce du plan.
Il y a quelques années j'en demandais beaucoup moins, car j'ai vu certaines classes extrêmement faibles.
J'avoue que je suis un peu allergique aux collègues qui prétendent savoir mieux faire que les autres en présentant comme une aberration le fait de faire / ne pas faire ceci ou cela. L'essentiel n'est-il pas de faire progresser un maximum d'élèves, quelle que soit la méthode choisie ?
C'est marrant, parce que ces collègues qui forment si bien à l'intro sont très peu visibles dans les copies de brevet que j'ai la charge de corriger en fin d'année... Ton propos est un peu contradictoire car tu évoques l'hétérogénéité au début mais tu sembles avoir des classes très homogènes en suivant la suite de ton discours ("certaines classes extrêmement faibles"). Dans mes 3èmes, j'ai des élèves avec de grandes capacités qui côtoient des élèves avec de grosses difficultés...
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- Camus ou rienNiveau 2
Bonjour,
Je suis du même avis que Vangogh59. En effet, je pense que la priorité doit être accordée sur le fait que déjà nos élèves réalisent l'exercice avec un minimum de 20 lignes avec une expression écrite acceptable. Je reconnais être un peu désemparé personnellement, face aux élèves avec des lacunes très fortes sur l'expression écrite. J'ai de nombreux élèves qui ne commencent pas leurs phrases avec une majuscule par exemple ou une phrase qui s'étale sur 8 lignes. De ce que j'ai compris, il faut les faire écrire. Avez-vous écouté ces préconisations et quels sont les résultats que vous avez obtenu ?J'ai l'impression d'affronter un tsunami de difficultés.
Je suis du même avis que Vangogh59. En effet, je pense que la priorité doit être accordée sur le fait que déjà nos élèves réalisent l'exercice avec un minimum de 20 lignes avec une expression écrite acceptable. Je reconnais être un peu désemparé personnellement, face aux élèves avec des lacunes très fortes sur l'expression écrite. J'ai de nombreux élèves qui ne commencent pas leurs phrases avec une majuscule par exemple ou une phrase qui s'étale sur 8 lignes. De ce que j'ai compris, il faut les faire écrire. Avez-vous écouté ces préconisations et quels sont les résultats que vous avez obtenu ?J'ai l'impression d'affronter un tsunami de difficultés.
- MalagaModérateur
VanGogh59 a écrit:Pour le développement construit, je m'aperçois qu'il y a un sacré monde entre les exigences des uns et des autres sur l'intro en particulier (et je rejoins Elaina et Elyas sur la non pertinence de la problématique). Personnellement, lorsque je corrige le brevet en juin (enfin de plus en plus en juillet ) , j'ai à peu près une copie sur 10 qui fait une intro et un plan. Le reste, c'est un bloc parfois réduit à portion congrue et le plus souvent un vaste vomi verbal. Il faut prendre en compte que l'exercice d'écriture d'une vingtaine de lignes fait peur à beaucoup de nos élèves. Je pense donc que le premier objectif que nous devons avoir sur l'exercice de DC, c'est de faire en sorte que tous les élèves le fassent car nombreux sont ceux qui décident de ne pas le traiter. Pour ça, je présente l'intro comme une chance et je réduis les ambitions : présenter le sujet, c'est à dire le renoter, le situer dans le temps et dans l'espace et le définir éventuellement. J'explique aux élèves que cela est simple en reprenant pour tous les sujets à peu près la même formulation "Dans ce récit, nous allons évoquer/décrire/analyser (sujet)" et que cela peut faire déjà gagner un certain nombre de lignes. Après, il est possible, au moment du commentaire individuel dans chaque copie, de pousser l'élève un peu plus loin en fonction de ses capacités en particulier pour ceux dont l'objectif est d'aller en 2nde GT. Ce n'est ni plus, ni moins que de la différenciation.
Il peut aussi exister un grosse différence entre ce que l'on enseigne et le résultat produit par les élèves. Je passe pas mal de temps à faire écrire mes élèves de la 6e à la 3e, en augmentant mes exigences. Je ne cesse de répéter à mes 3e que dans les terme "développement construit", il y a "construit" donc on attend un travail organisé, pensé etc. Je ne cesse de leur répéter qu'une introduction sera valorisé (ce qui est le cas au brevet blanc en tout cas). Malgré tout, si certains élèves jouent le jeu et organisent leurs connaissances, d'autres continuent à rédiger un gros paragraphe de vingt lignes et parfois avec une seule phrase...
Ma seule satisfaction, c'est que l'immense majorité de mes élèves se lancent dans l'exercice (très peu l'évitent désormais).
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- *Fifi*Modérateur
C’est certain mais ce n’est pas qu’en 3e ça. Pour moi c’est un gros travail qui doit être mené dès la 6e, et ce n’est jamais simple. En 6e je demande 10 lignes environ, et de suivre l’ordre de la consigne. C’est déjà très difficile pour beaucoup, même après explications et corrections. J’essaie de trouver des parades : le faire en 2 jets (avec mots au tableau pour compléter le premier jet), images pour aider a écrire… Ma cohorte de 6e de cette année écrit nettement moins bien que ce que j’avais il y a 3 ou 4 ans. Beaucoup ne font que peu de phrases. Mais tout ça prend du temps.Camus ou rien a écrit:Bonjour,
Je suis du même avis que Vangogh59. En effet, je pense que la priorité doit être accordée sur le fait que déjà nos élèves réalisent l'exercice avec un minimum de 20 lignes avec une expression écrite acceptable. Je reconnais être un peu désemparé personnellement, face aux élèves avec des lacunes très fortes sur l'expression écrite. J'ai de nombreux élèves qui ne commencent pas leurs phrases avec une majuscule par exemple ou une phrase qui s'étale sur 8 lignes. De ce que j'ai compris, il faut les faire écrire. Avez-vous écouté ces préconisations et quels sont les résultats que vous avez obtenu ?J'ai l'impression d'affronter un tsunami de difficultés.
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Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- OlympiasProphète
Au lycée, une introduction c'est simplement une manière de montrer qu'on a compris le sujet qu'on doit traiter et qu'on sait contextualiser.
La notion de problématique est assez secondaire quand on a des élèves pour lesquels la lacune la plus importante est le lexique. Et ne parlons pas de l'autonomie dans le travail.
La notion de problématique est assez secondaire quand on a des élèves pour lesquels la lacune la plus importante est le lexique. Et ne parlons pas de l'autonomie dans le travail.
- VanGogh59Expert spécialisé
Le sujet pour l'Amérique du Nord est tombé. J'espère de tout cœur que nous n'aurons jamais ces exercices d'Histoire et de géographie un jour en métropole sinon bonjour la bérézina !
https://www.leparisien.fr/etudiant/examens/brevet/brevet-2022-le-sujet-dhistoire-geo-et-sciences-pour-lamerique-du-nord-ACLHRAUOWZG4BDDAAG4UPA6ZTE.php
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"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- sookieGrand sage
VanGogh59 a écrit:Le sujet pour l'Amérique du Nord est tombé. J'espère de tout cœur que nous n'aurons jamais ces exercices d'Histoire et de géographie un jour en métropole sinon bonjour la bérézina !
https://www.leparisien.fr/etudiant/examens/brevet/brevet-2022-le-sujet-dhistoire-geo-et-sciences-pour-lamerique-du-nord-ACLHRAUOWZG4BDDAAG4UPA6ZTE.php
Oui j'ai eu la même réaction. Je n'ai pas du tout traité l'intégration des territoires ultramarins. Je fais la Ve République demain, je ne comptais pas détailler la crise du 13 mai. Et comme je suis très en retard pour finir le programme (j'ai encore de la géo et La Défense en EMC), je n'aurai pas le temps d'y revenir.
Les sujets des centres étrangers sont régulièrement plus difficiles il me semble ? (Je n'y prêtais pas attention jusque là je n'avais que les prépamétiers)
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On est belle et on ne se tait pas, on n'est jamais trop vieille pour quoique ce soit
- Fesseur ProGuide spirituel
Merci VG !VanGogh59 a écrit:Le sujet pour l'Amérique du Nord est tombé. J'espère de tout cœur que nous n'aurons jamais ces exercices d'Histoire et de géographie un jour en métropole sinon bonjour la bérézina !
https://www.leparisien.fr/etudiant/examens/brevet/brevet-2022-le-sujet-dhistoire-geo-et-sciences-pour-lamerique-du-nord-ACLHRAUOWZG4BDDAAG4UPA6ZTE.php
Une tuerie effectivement.
Avec un conseil de quartier en EMC en sus.
Ce qui n'aurait guère d'incidence sur le résultat de nos élèves en fin de compte.
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Pourvu que ça dure...
- Isis39Enchanteur
sookie a écrit:VanGogh59 a écrit:Le sujet pour l'Amérique du Nord est tombé. J'espère de tout cœur que nous n'aurons jamais ces exercices d'Histoire et de géographie un jour en métropole sinon bonjour la bérézina !
https://www.leparisien.fr/etudiant/examens/brevet/brevet-2022-le-sujet-dhistoire-geo-et-sciences-pour-lamerique-du-nord-ACLHRAUOWZG4BDDAAG4UPA6ZTE.php
Oui j'ai eu la même réaction. Je n'ai pas du tout traité l'intégration des territoires ultramarins. Je fais la Ve République demain, je ne comptais pas détailler la crise du 13 mai. Et comme je suis très en retard pour finir le programme (j'ai encore de la géo et La Défense en EMC), je n'aurai pas le temps d'y revenir.
Les sujets des centres étrangers sont régulièrement plus difficiles il me semble ? (Je n'y prêtais pas attention jusque là je n'avais que les prépamétiers)
C'est à dire que ce n'est pas vraiment le programme.
- granitza_Niveau 7
Isis39 a écrit:sookie a écrit:VanGogh59 a écrit:Le sujet pour l'Amérique du Nord est tombé. J'espère de tout cœur que nous n'aurons jamais ces exercices d'Histoire et de géographie un jour en métropole sinon bonjour la bérézina !
https://www.leparisien.fr/etudiant/examens/brevet/brevet-2022-le-sujet-dhistoire-geo-et-sciences-pour-lamerique-du-nord-ACLHRAUOWZG4BDDAAG4UPA6ZTE.php
Oui j'ai eu la même réaction. Je n'ai pas du tout traité l'intégration des territoires ultramarins. Je fais la Ve République demain, je ne comptais pas détailler la crise du 13 mai. Et comme je suis très en retard pour finir le programme (j'ai encore de la géo et La Défense en EMC), je n'aurai pas le temps d'y revenir.
Les sujets des centres étrangers sont régulièrement plus difficiles il me semble ? (Je n'y prêtais pas attention jusque là je n'avais que les prépamétiers)
C'est à dire que ce n'est pas vraiment le programme.
En effet. Affreux ce sujet. Même en histoire, on passe très peu de temps sur ces événements… Navrant!
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2016-2017 : HG-AP 2ndes
2017-2018 : HG 2nde + HG 1ère S
2018-2019 : HG 2nde + HG Term S + TPE 1ère ES (PP 2nde)
2019-2020 : HG 2nde + HGGSP 1ère + HG Term S (PP 2nde)
2020-2021 : HG 2nde + HGGSP 1ère + HG Term (PP 2nde)
2021-2022 : HG 3e + HG 2nde + HG 1ère + HG Term + SNT 2nde (PP 2nde)
2022-2023 : HG 5e + HG 3e + HG 2nde + HGGSP 1ère (PP 2nde)
2023-2024 : HG 3e + HG 2nde + HGGSP Term (PP 3ème)
2024-2025 : HG 2nde + HG Term + HGGSP 1ère + HGGSP Term (PP 2nde)
- Monsieur SilenceNiveau 9
http://www.cafepedagogique.net/lesdossiers/Pages/2022/BB2022.aspx#a13
DNB : Sujet des centres étrangers du groupe 1 disponible sur le site du Café pédagogique.
Les droits des femmes après 1945 en doc en histoire.
Les aires urbaines en développement construit, et des repères très simples.
La démocratie participative en EMC.
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Les droits des femmes après 1945 en doc en histoire.
Les aires urbaines en développement construit, et des repères très simples.
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