- sookieGrand sage
Que donnez vous comme consignes pour l'introduction du développement construit ?
Personnellement, je leur dis de faire très simple, de définir le sujet ou de le situer dans le contexte, si cela se fait rapidement. Et de mettre la phrase du sujet sous forme de question. Je ne leur dit pas d'annoncer le plan mais vu ce que je corrige au brevet blanc, mes collègues le font. Avec les "dans un premier temps, nous allons voir que ...", on se retrouve avec des intros plus longue qu'une partie du développement.
Bien sûr, il ne s'agit pas de toutes les copies, seulement celles de bons élèves qui font un développement bien organisé (je sui tombée sur un nid), il y a en beaucoup d'autres sans intro et sans partie ( voire sans développement mais là je me pose moins de question )
Personnellement, je leur dis de faire très simple, de définir le sujet ou de le situer dans le contexte, si cela se fait rapidement. Et de mettre la phrase du sujet sous forme de question. Je ne leur dit pas d'annoncer le plan mais vu ce que je corrige au brevet blanc, mes collègues le font. Avec les "dans un premier temps, nous allons voir que ...", on se retrouve avec des intros plus longue qu'une partie du développement.
Bien sûr, il ne s'agit pas de toutes les copies, seulement celles de bons élèves qui font un développement bien organisé (je sui tombée sur un nid), il y a en beaucoup d'autres sans intro et sans partie ( voire sans développement mais là je me pose moins de question )
- Volo'Neoprof expérimenté
Pour l'introduction en histoire, je leur demande de définir le sujet et notamment le mot de vocabulaire si présent + les bornes chronologiques et le contexte + expliquer en une phrase de quoi ils vont traiter (mais pas sous la forme de partie). Grosso modo sur la GF, cela pourrait donner quelque chose comme ça, dans l'idée :
Pour la géographie, je leur demande de définir le sujet et le mot de vocabulaire + une idée générale + expliquer en une phrase de quoi ils vont traiter.
Pas d'annonce de plan non plus. Je pourrais mais je ne vois pas trop l'intérêt de leur rajouter cette consigne pour des développements qui souvent sont courts.
Pour la géographie, je leur demande de définir le sujet et le mot de vocabulaire + une idée générale + expliquer en une phrase de quoi ils vont traiter.
Pas d'annonce de plan non plus. Je pourrais mais je ne vois pas trop l'intérêt de leur rajouter cette consigne pour des développements qui souvent sont courts.
- AhenobarbusNiveau 5
J'attends en introduction 3 étapes(5 lignes) :
-Définition du cadre spatio-temporel
- Problématique
- Annonce du plan
-Définition du cadre spatio-temporel
- Problématique
- Annonce du plan
- Isis39Enchanteur
Ahenobarbus a écrit:J'attends en introduction 3 étapes(5 lignes) :
-Définition du cadre spatio-temporel
- Problématique
- Annonce du plan
En 3e ?
- AhenobarbusNiveau 5
Oui en 3e parce que je prépare plus la seconde que le DNB au fond.
Isis39 a écrit:Ahenobarbus a écrit:J'attends en introduction 3 étapes(5 lignes) :
-Définition du cadre spatio-temporel
- Problématique
- Annonce du plan
En 3e ?
- sookieGrand sage
Isis39 a écrit:Ahenobarbus a écrit:J'attends en introduction 3 étapes(5 lignes) :
-Définition du cadre spatio-temporel
- Problématique
- Annonce du plan
En 3e ?
Et 5 lignes sur une vingtaine, cela me parait beaucoup.
Pour la problématique, c'est le sujet sous forme de question, je ne vois pas comment en 3e ils pourraient trouver autre chose.
Et le plan est souvent (pas toujours) contenu dans le sujet.
Quand à la définition du cadre spatio-temporel, cela dépend du sujet. Autant, ils peuvent préciser des dates si par exemple c'est juste "1ere GM" autant parfois, il n'y a soit rien à définir soit c'est trop long
Pour le brevet blanc, c'était les aires urbaines et leurs dynamiques. Or ils ne vont pas définir la France et pour la définition d'aire urbaine, je trouve que c'est un peu long de l'écrire en introduction.
En fait, cela fait 15 ans que je n'avais que les prépamétiers, j'ai un peu de mal à me réadapter. Et c'est un peu compliqué avec les collègues. On s'entend à peu près bien (on vient d'avoir qq différends mais pas à propos de la matière) mais on ne travaille pas du tout ensemble. On n'a pas les mêmes exigences et j'ai l'impression qu'il y a quand même beaucoup de différences dans nos cours. La mise au point du sujet et de la correction a été assez difficile.
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On est belle et on ne se tait pas, on n'est jamais trop vieille pour quoique ce soit
- BalthamosDoyen
Volo' a écrit:Pour l'introduction en histoire, je leur demande de définir le sujet et notamment le mot de vocabulaire si présent + les bornes chronologiques et le contexte + expliquer en une phrase de quoi ils vont traiter (mais pas sous la forme de partie). Grosso modo sur la GF, cela pourrait donner quelque chose comme ça, dans l'idée :
Pour la géographie, je leur demande de définir le sujet et le mot de vocabulaire + une idée générale + expliquer en une phrase de quoi ils vont traiter.
Pas d'annonce de plan non plus. Je pourrais mais je ne vois pas trop l'intérêt de leur rajouter cette consigne pour des développements qui souvent sont courts.
Idem.
D'autant plus que l'annonce du plan en 3e est compliqué surtout pour un DD d'une vingtaine de lignes.
- *Fifi*Modérateur
L’annonce du plan ne me parait pas super dure vu que souvent le plan est dans le sujet. Pour ma part, je (tente de) le demande(r). La problématique j’en parle en cours ou fin d’année, surtout pour ceux qui veulent aller au lycée.
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- Volo'Neoprof expérimenté
Après je ne comprends pas trop pourquoi faire une annonce de plan. Le plan est donné dans le sujet souvent (les souffrances des civils et des militaires). Annoncer un plan, pour avoir dix lignes plus loin la conclusion, cela me paraît un non-sens. Je préfère largement qu'il m'évoque clairement en une ou deux phrases les éléments de contexte et/ou de localisation que faire ça. Pourquoi demandez-vous l'annonce de plan, de fait ?
Pour l'histoire, sookie, ils ont toujours des bornes chronologiques, plus ou moins précises. Sur l'E-2-g, la fin de la PGm jusqu'au début de la Seconde ; l'indépendance, ils peuvent prendre le conflit ; le monde après 89 de la même manière.
Pour la géo, idem. Si dans une intro ils me disent ce qu'est une aire urbaine (en généralité, rapidement et avec les grandes idées) puis me disent qu'ils vont étudier Paris (j'ai travaillé sur celle-ci) qui se situe en IDF et combien d'habitants elle concentre, je suis content.
Beaucoup trop traumatisé des "je vais d'abord parler de ... puis de ...". Écris directement. Ce ne sont pas des dissertations. Après j'ai très peu d'élèves qui font 20 lignes. Soit j'en ai 40 soit j'en ai 5 parce que le sujet n'a pas été fait.
Pour l'histoire, sookie, ils ont toujours des bornes chronologiques, plus ou moins précises. Sur l'E-2-g, la fin de la PGm jusqu'au début de la Seconde ; l'indépendance, ils peuvent prendre le conflit ; le monde après 89 de la même manière.
Pour la géo, idem. Si dans une intro ils me disent ce qu'est une aire urbaine (en généralité, rapidement et avec les grandes idées) puis me disent qu'ils vont étudier Paris (j'ai travaillé sur celle-ci) qui se situe en IDF et combien d'habitants elle concentre, je suis content.
Beaucoup trop traumatisé des "je vais d'abord parler de ... puis de ...". Écris directement. Ce ne sont pas des dissertations. Après j'ai très peu d'élèves qui font 20 lignes. Soit j'en ai 40 soit j'en ai 5 parce que le sujet n'a pas été fait.
- Fesseur ProGuide spirituel
Pas d'annonce du plan ici non plus.
Ça ne me parait pas indispensable pour un paragraphe d'une quinzaine de lignes en moyenne.
Un rappel du sujet est déjà une bonne chose.
Ça ne me parait pas indispensable pour un paragraphe d'une quinzaine de lignes en moyenne.
Un rappel du sujet est déjà une bonne chose.
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Pourvu que ça dure...
- *Fifi*Modérateur
Pour ma part c’est surtout en vue du lycée, pas pour le sujet de brevet en soi. C’est pour les habituer à définir le sujet / mettre une problématique / annoncer le plan. Et au départ pour bosser juste la forme : on fait une petite intro avec alinéa et saut de ligne, puis des paragraphes. Visuellement déjà c’est mieux construit qu’un seul paragraphe en bloc même si ça ne fait pas partie des attentes du brevet.
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- ElyasEsprit sacré
Je ne comprends pas le besoin obsessionnel d'une partie de la profession pour l'introduction au brevet. Le travail demande 15/20 lignes, une introduction avec les 3 poncifs habituels (définition du sujet, question, plan) prend déjà 5-6 lignes. Il ne reste plus grand chose et, souvent, il y a peu d'éléments de connaissances (mais l'introduction est faite, l'honneur est sauf... mais quelle horreur de sacrifier le fond pour la forme !).
Je milite pour une phrase introductive qui soit situe dans le temps et dans l'espace soit situe et donne la définition de la notion demandée. Déjà, rien qu'avec ça, il y a du contenu. On ne forme pas que pour le lycée général mais aussi pour le lycée pro et pour la vie en société. La phrase introductive est plus pertinente que ce machin informe qu'on ose appeler introduction (c'était mon coup de sang, désolé ^^).
Je milite pour une phrase introductive qui soit situe dans le temps et dans l'espace soit situe et donne la définition de la notion demandée. Déjà, rien qu'avec ça, il y a du contenu. On ne forme pas que pour le lycée général mais aussi pour le lycée pro et pour la vie en société. La phrase introductive est plus pertinente que ce machin informe qu'on ose appeler introduction (c'était mon coup de sang, désolé ^^).
- Cléopatra2Guide spirituel
Honnêtement, je demande ça à mes 2de en début d'année, mais ils n'arrivent jamais à le faire en une phrase. Ca se transforme donc toujours en petite intro.
- *Fifi*Modérateur
Franchement Élyas je ne comprends pas en quoi la forme sacrifie le fond. Faut pas exagérer, l’élève qui est capable de définir le sujet, poser une question et annoncer le plan a bien souvent assez de connaissances pour réussir le fond et dépasser les 20 lignes. On peut aussi ne pas se contenter du minimum de lignes attendues et les pousser à aller plus loin. Évidemment que ce n’est pas pour tout le monde et qu’en différenciant, pour les plus faibles l’essentiel est qu’ils aient quelques connaissances. Ceci dit, avoir la rigueur de suivre une forme peut aussi les aider. Dans la vie, ils auront parfois des formes imposées à suivre (faire un CV ou autre), et ça les aide parfois à se lancer. Mais je ne vois pas en quoi demander une introduction à ceux qui ont des facilités est synonyme de privilégier la forme sur le fond. D’ailleurs ce que tu dis de ta phrase introductive revient à faire une introduction. C’est un élément de langage là…
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- AhenobarbusNiveau 5
La forme c'est le fond qui remonte à la surface.
Avoir de l'ambition c'est pas faire une obsession. Les élèves y parviennent en plus (je suis en REP+).
Avoir de l'ambition c'est pas faire une obsession. Les élèves y parviennent en plus (je suis en REP+).
Elyas a écrit:Je ne comprends pas le besoin obsessionnel d'une partie de la profession pour l'introduction au brevet. Le travail demande 15/20 lignes, une introduction avec les 3 poncifs habituels (définition du sujet, question, plan) prend déjà 5-6 lignes. Il ne reste plus grand chose et, souvent, il y a peu d'éléments de connaissances (mais l'introduction est faite, l'honneur est sauf... mais quelle horreur de sacrifier le fond pour la forme !).
Je milite pour une phrase introductive qui soit situe dans le temps et dans l'espace soit situe et donne la définition de la notion demandée. Déjà, rien qu'avec ça, il y a du contenu. On ne forme pas que pour le lycée général mais aussi pour le lycée pro et pour la vie en société. La phrase introductive est plus pertinente que ce machin informe qu'on ose appeler introduction (c'était mon coup de sang, désolé ^^).
- Isis39Enchanteur
Comme d'autres, je ne demande pas d'annonce du plan en introduction ni de problématique. Mais une définition du sujet, le contexte, etc.
Je n'ai d'ailleurs jamais compris l'obsession de la problématique, notamment pour nos cours.
Je n'ai d'ailleurs jamais compris l'obsession de la problématique, notamment pour nos cours.
- Marie LaetitiaBon génie
Ici, je demande à ce que le sujet soit amené (en général par ce qui s'est passé peu avant, par exemple la révolution de 17 pour un sujet sur Staline, ou l'armistice de juin 40 pour un sujet sur la Résistance), puis déf des mots clés du sujet et question/problématique. Mais pas de plan...En revanche retours à la ligne et alinéas entre chaque paragraphe. Et conclusion.
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Si tu crois encore qu'il nous faut descendre dans le creux des rues pour monter au pouvoir, si tu crois encore au rêve du grand soir, et que nos ennemis, il faut aller les pendre... Aucun rêve, jamais, ne mérite une guerre. L'avenir dépend des révolutionnaires, mais se moque bien des petits révoltés. L'avenir ne veut ni feu ni sang ni guerre. Ne sois pas de ceux-là qui vont nous les donner (J. Brel, La Bastille)
Antigone, c'est la petite maigre qui est assise là-bas, et qui ne dit rien. Elle regarde droit devant elle. Elle pense. [...] Elle pense qu'elle va mourir, qu'elle est jeune et qu'elle aussi, elle aurait bien aimé vivre. Mais il n'y a rien à faire. Elle s'appelle Antigone et il va falloir qu'elle joue son rôle jusqu'au bout...
Et on ne dit pas "voir(e) même" mais "voire" ou "même".
- ElaïnaDevin
Moi non plus j'ai jamais compris le coup de la problématique, surtout quand on voit ce que ça donne dans les concours post bac : des questions soit idiotes, soit tellement entortillées qu'elles sont incompréhensibles, soit totalement à côté de la plaque.
Mais bon gneugneu si y a pas de problématique c'est pas une dissertation c'est un exposé blabla.
Mais bon gneugneu si y a pas de problématique c'est pas une dissertation c'est un exposé blabla.
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- Isis39Enchanteur
Elaïna a écrit:Moi non plus j'ai jamais compris le coup de la problématique, surtout quand on voit ce que ça donne dans les concours post bac : des questions soit idiotes, soit tellement entortillées qu'elles sont incompréhensibles, soit totalement à côté de la plaque.
Mais bon gneugneu si y a pas de problématique c'est pas une dissertation c'est un exposé blabla.
Et pour les cours ? C’est encore exigé à l’inspe. Ma stagiaire a parlé de problématique aux sixième en introduction au chapitre.
- ElaïnaDevin
Pareil pour les cours. Mais bon en effet devant l'ipr si t'as pas de problématique tu mérites le septième cercle de l'enfer.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
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- ElyasEsprit sacré
Elaïna a écrit:Pareil pour les cours. Mais bon en effet devant l'ipr si t'as pas de problématique tu mérites le septième cercle de l'enfer.
Quand tu te rends compte que le magnifaïque mot de problématique devient pragmatiquement une question, on se dit qu'on se f**t de la g****le du monde en se la jouant avec les grands mots universitaires. De plus, quand tu lis le rapport de l'agrégation ou du CAPES, tu découvres que la principale critique est de ne pas savoir faire d'introduction et de ne pas avoir compris ce qu'est une problématique. Après, les gens qui sont critiqués sur ces deux points statistiquement font de ces deux points des obsessions professionnelles.
Franchement, le jour où on me montrera l'intérêt supérieur du temps passé à enseigner l'introduction par rapport à l'intérêt d'initier à la cartographie, à la publication des sources avec une approche critique ou à savoir faire les opérations intellectuelles de base de l'histoire, je serai d'accord pour enfin prendre la sacro-sainte introduction et sa sublaïme problématique comme axe fondamental de mon enseignement en HG au collège. En 23 ans de carrière, personne n'a réussi (en revanche, j'ai convaincu des IA-IPR et des tas de collègues ).
Pour la problématique, je préfère parler de mise en intrigue ou de sujet d'enquête. C'est bien plus intéressant et parlant pour mes 6e et 5e, par exemple. Ah mince, je parle comme De Certeau, Veyne et Ricoeur.
- MatteoNiveau 10
Introduire un problème complexe de manière dense simple et claire c'est une opération intellectuelle de base de l'histoire, non ? J'ai lu un livre de "didactique" récemment qui insistait sur ces points, Didier Cariou, et franchement j'ai pas du tout été convaincu. Je préfère une histoire ancrée solidement dans les lettres. De Certeau est mort en 86 maintenant le retour à l'érudition est trendy
- ElyasEsprit sacré
Matteo a écrit:Introduire un problème complexe de manière dense simple et claire c'est une opération intellectuelle de base de l'histoire, non ? J'ai lu un livre de "didactique" récemment qui insistait sur ces points, Didier Cariou, et franchement j'ai pas du tout été convaincu. Je préfère une histoire ancrée solidement dans les lettres. De Certeau est mort en 86 maintenant le retour à l'érudition est trendy
Non, et je ne partage pas l'avis de Cariou (que je connais) sur ce point. Les pratiques de base sont la datation et la localisation, la description, l'explication et la conceptualisation. D'ailleurs, l'expression "opérations intellectuelles" vient de De Certeau et les programmes de 2008 et de 2016 sont, pour ceux qui les lisent avec lui en mémoire, sa victoire (ainsi que de Marrou, Veyne, Ricoeur et cie). L'érudition sans les opérations intellectuelles, ça donne Zemmour. Donc, il ne faut pas continuer à toujours lancer le balancier d'un extrême à l'autre.
On rappellera que la "problématique" n'est apparue dans le champ scolaire qu'à partir de la fin des années 1990/ début des années 2000 et qu'avant, c'était un mot inconnu. Depuis qu'on l'a balancé, personne ne sait réellement définir ce que c'est. Peut-être Doussot dont la problématisation est l'axe de recherche mais ses travaux ne me convainquent pas réellement (je préfère Cariou et son travail sur la conceptualisation et le conflit entre savoir social et savoir académique).
- MatteoNiveau 10
Zemmour n'est absolument pas érudit et on peut aussi faire de la critique politique très facile de Ricoeur et De Certeau qui existent comme intellectuels uniquement par leur fonction pour la bourgeoisie de faire oublier la portée critique des années 60 en noyant le poisson dans un humanisme vague. C'est un débat qui mérite mieux que ça.
- ElyasEsprit sacré
Matteo a écrit:Zemmour n'est absolument pas érudit et on peut aussi faire de la critique politique très facile de Ricoeur et De Certeau qui existent comme intellectuels uniquement par leur fonction pour la bourgeoisie de faire oublier la portée critique des années 60 en noyant le poisson dans un humanisme vague. C'est un débat qui mérite mieux que ça.
Je n'étais pas dans l'accusation par rapport à toi mais par rapport à un certain courant tant dans les élites que dans notre propre métier. J'étais juste dans une approche didactique. Sur l'aspect politique et bourgeois, je laisse d'autres gens bien plus calés que moi venir expliquer ce dont je suis incapable.
- Vieux_MongolFidèle du forum
Je comprends mal ce rejet absolu du mot problématique. Il me semble utile parfois dans l’enseignement secondaire à la condition de l'utiliser dans le sens d'une question qui pose problème et qu'il va falloir résoudre en confrontant des arguments. Et il me parait aventureux d'affirmer que personne ne peut en donner de définition. Je trouve que ça fonctionne très bien quand on travaille autour de notions que ce soit en histoire ou en géographie, ou par exemple en partant des acteurs en géographie. Par contre hors de ce cheminement particulier c'est effectivement ridicule et contre-productif d'employer le mot comme synonyme de question. Ce qui effectivement est plus que souvent le cas. On en a d'ailleurs récemment parlé si je ne m'abuse.
Sinon à vous lire je m'aperçois que je ne suis vraiment pas un intellectuel
Sinon à vous lire je m'aperçois que je ne suis vraiment pas un intellectuel
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