- TremereNiveau 9
Jenny a écrit:Oh, ça me tente bien.
Hâte de voir si tu as aimé ou pas, Croire aux fauves.
Sei a écrit:Oui, j'ai aimé ! Mais je comprends aussi l'avis de Tremere.
M. lit une histoire avec son père, mais je ne me lance pas dans un compte-rendu, car, à coup sûr, je serai interrompue.
Je ne sais pas si vous connaissez le Book Club : c'est un podcast centré sur les expériences littéraires de lectrices. Une d'entre elles évoque Croire aux fauves , je pense que son compte rendu peut vous intéresser : https://play.acast.com/s/le-book-club/5fcf8d41-9686-487c-9e7b-0ee612bf63d7 (à partir de 6'03).
- DerborenceModérateur
Merci aux néos qui ont parlé ici de leur lecture de Désorientale : j'ai adoré ! J'ai eu un peu de mal à m'y retrouver au début mais ensuite j'ai dévoré ce livre.
_________________
"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- RyuzakiNiveau 9
Défi 33, Un livre primé par les lecteurs d'un journal ou d'une revue : Sourires de loup, Zadie Smith
(lauréate du Guardian First Book Award)
Un blanc (athée), dont le meilleur ami est bangladeshi (musulman) épouse une noire (jamaïcaine) (d'une famille de témoins de Jéhovah). Des immigrants et leurs enfants tentent de trouver leur place dans un monde occidental qui les fascine autant qu'ils le repoussent.
Sourires de loup parle d'immigration, d'assimilation culturelle, de la foi et de la raison, de fondamentalisme, de militantisme, de progrès scientifique, des conflits intergénérationnels et familiaux.
Sourires de loup est un livre captivant, qui commence de façon assez légère pour évoluer vers quelque chose de plus dramatique, et fait monter la tension crescendo jusqu'à la fin (un peu décevante malheureusement). On ne peut pas s'arrêter de le lire une fois qu'on a commencé.
Pour toutes ces raisons, je suis fier de lui attribuer le prix Néodéfi Lecture 2020, à l'unanimité de l'unique membre du jury.
Verdict : premier prix
(lauréate du Guardian First Book Award)
Smith a écrit:Ce n'est qu'aujourd'hui, et peut-être seulement à Willesden, que les inséparables Sita et Sharon sont constamment prises l'une pour l'autre parce que Sita est blanche (sa mère avait un faible pour ce prénom) et que Sharon est pakistanaise (sa mère a jugé un prénom anglais préférable, pour éviter les ennuis). Et pourtant, en dépit de ce mélange, en dépit du fait que nous nous sommes glissés dans la vie les uns des autres sans trop de problèmes (comme un homme qui rejoindrait le lit de sa maîtresse après une petite promenade nocturne), il est toujours aussi difficile d'admettre qu'il n'y a pas plus anglais que l'Indien, et pas plus indien que l'Anglais.
Un blanc (athée), dont le meilleur ami est bangladeshi (musulman) épouse une noire (jamaïcaine) (d'une famille de témoins de Jéhovah). Des immigrants et leurs enfants tentent de trouver leur place dans un monde occidental qui les fascine autant qu'ils le repoussent.
Sourires de loup parle d'immigration, d'assimilation culturelle, de la foi et de la raison, de fondamentalisme, de militantisme, de progrès scientifique, des conflits intergénérationnels et familiaux.
Sourires de loup est un livre captivant, qui commence de façon assez légère pour évoluer vers quelque chose de plus dramatique, et fait monter la tension crescendo jusqu'à la fin (un peu décevante malheureusement). On ne peut pas s'arrêter de le lire une fois qu'on a commencé.
Pour toutes ces raisons, je suis fier de lui attribuer le prix Néodéfi Lecture 2020, à l'unanimité de l'unique membre du jury.
Verdict : premier prix
- EloahExpert spécialisé
Derborence a écrit:Merci aux néos qui ont parlé ici de leur lecture de Désorientale : j'ai adoré ! J'ai eu un peu de mal à m'y retrouver au début mais ensuite j'ai dévoré ce livre.
C'est chouette de voir que le plaisir est partagé !
- meevadeborahNiveau 8
Pour le défi 49. Un livre dont le titre mentionne une partie du corps, j'ai choisis Le cerveau de Kennedy de Henning Mankell.
Intéressante histoire avec profusion de rebondissements.
Nous parcourons le monde, une partie du moins, pour enquêter sur la mort d’un jeune homme, que rien ne prédisposait à priori à ce sort.
L’enquêtrice n’est pas de la police, c’est la mère du mort, Louise, archéologue de son état, qui va partir à la recherche de la vérité. Partir est bien le mot : de la Grèce, en passant par la Norvège, l’Australie et l’Espagne, jusqu’en Afrique, Louise va découvrir une partie de la vie de son fils, Henrik, qu’elle ignorait.
Si l’intrigue est prenante et nous fait aller au bout sans se forcer, il y a tout de même des choses peu crédibles, ou plutôt peu réalistes. Cela ne gâche pas l’ensemble cependant.
A noter la couverture très esthétique avec ce visage noir en gros plan, impeccablement cadré artistiquement, les lèvres écarlates, le regard en coin hypnotisant.
Divertissant, sans plus.
Au suivant !
- DerborenceModérateur
Si certains cherchent un roman pour le défi 44, je recommande Le petit fils de Nickolas Butler.
_________________
"La volonté permet de grimper sur les cimes ; sans volonté on reste au pied de la montagne." Proverbe chinois
"Derborence, le mot chante triste et doux dans la tête pendant qu’on se penche sur le vide, où il n’y a plus rien, et on voit qu’il n’y a plus rien."
Charles-Ferdinand Ramuz, Derborence
- piescoModérateur
Pour le défi 27, Un livre dans lequel se produit une métamorphose, j'ai lu Temps glaciaires, un autre Fred Vargas. Quoi dire ? Je suis toujours fan de sa façon de décrire ses personnages. Un air de "realismo mágico" par moments. Gros coup de cœur pour Marc.
Pour le défi 19, Un livre écrit par une femme du Maghreb, je viens de dévorer Dans le jardin de l'ogre, de Leïla Slimani.
Livre acheté en avril 2019 (le ticket était encore dans ses pages), je n'avais pas pu finir le premier chapitre. Je n'accrochais pas.
Samedi soir je commence sa lecture, gênée par l'aspect voyeur de cette immersion dans la vie intime de la protagoniste. Le livre me tombe des mains tard le soir, je reprends sa lecture à mon réveil dimanche. L'aspect voyeur est vite dépassé par une écriture que je trouve très fine, je m'attache à ces êtres imparfaits qui sont le couple protagoniste, et je suis bluffée par cette histoire d'amour pas comme les autres. Des êtres abimés qui s'aiment malgré tout. Je suis conquise par ce roman, par cette écriture. J'ai hâte de lire à nouveau cet auteur.[/b]
Pour le défi 19, Un livre écrit par une femme du Maghreb, je viens de dévorer Dans le jardin de l'ogre, de Leïla Slimani.
Livre acheté en avril 2019 (le ticket était encore dans ses pages), je n'avais pas pu finir le premier chapitre. Je n'accrochais pas.
Samedi soir je commence sa lecture, gênée par l'aspect voyeur de cette immersion dans la vie intime de la protagoniste. Le livre me tombe des mains tard le soir, je reprends sa lecture à mon réveil dimanche. L'aspect voyeur est vite dépassé par une écriture que je trouve très fine, je m'attache à ces êtres imparfaits qui sont le couple protagoniste, et je suis bluffée par cette histoire d'amour pas comme les autres. Des êtres abimés qui s'aiment malgré tout. Je suis conquise par ce roman, par cette écriture. J'ai hâte de lire à nouveau cet auteur.[/b]
- AsarteLilithEsprit sacré
20e titre de la liste, pour l'item 48 : Un roman d'amour : Souffrances du jeune Werther, Goethe.
Il conviendrait à l'extrême rigueur pour l'item 37 (un livre qui évoque l'idée de bonheur) , mais pas pour le 16 Un livre représentatif du romantisme, puisqu'une rapide recherche m'a fait trouver qu'il appartenait à un mouvement précurseur du romantisme, le Strürm und Drang.
Le récit, pour la plus grande part composé des lettres de Werther, raconte l'amour non réciproque de Werther, jeune homme venu s'installer à la campagne, amateur d'Homère et de nature, pour Charlotte, jeune fille de bonne famille fiancée puis mariée à Albert. L'issue en sera fatale.
Le livre est par moment pénible par son côté très dramatique, mais reste très beau. La description des paysages m'a beaucoup plu, un petit côté rousseauiste qui peut toutefois devenir lassant à la longue. Malgré le fait qu'on ait seulement les missives de Werther, on comprend très bien le récit. Une découverte d'un classique de la littérature allemande, et d'un grand succès de Goethe, en somme (pour l'anecdote, l'habit de Werther fut très populaire à la sortie du livre et il existe un "effet Werther" qui doit son nom au livre), qui influencera Adolphe, de Constant, entre autres.
EDIT : je viens également de finir (enfin !) mon volume de Poe. Mis à part ses histoires les plus connues: pas ma tasse de thé.
EDT 2 : je viens de rajouter un Christian Jacq à ma liste J'adore. Le Dernier rêve de Cléopâtre raconte les difficultés auxquelles se heurte la jeune reine, chassée par son frère-époux Ptolémée XIII, puis sa rencontre et sa liaison avec César, qui lui permet de reprendre le pouvoir. Une très bonne lecture !
Il conviendrait à l'extrême rigueur pour l'item 37 (un livre qui évoque l'idée de bonheur) , mais pas pour le 16 Un livre représentatif du romantisme, puisqu'une rapide recherche m'a fait trouver qu'il appartenait à un mouvement précurseur du romantisme, le Strürm und Drang.
Le récit, pour la plus grande part composé des lettres de Werther, raconte l'amour non réciproque de Werther, jeune homme venu s'installer à la campagne, amateur d'Homère et de nature, pour Charlotte, jeune fille de bonne famille fiancée puis mariée à Albert. L'issue en sera fatale.
Le livre est par moment pénible par son côté très dramatique, mais reste très beau. La description des paysages m'a beaucoup plu, un petit côté rousseauiste qui peut toutefois devenir lassant à la longue. Malgré le fait qu'on ait seulement les missives de Werther, on comprend très bien le récit. Une découverte d'un classique de la littérature allemande, et d'un grand succès de Goethe, en somme (pour l'anecdote, l'habit de Werther fut très populaire à la sortie du livre et il existe un "effet Werther" qui doit son nom au livre), qui influencera Adolphe, de Constant, entre autres.
EDIT : je viens également de finir (enfin !) mon volume de Poe. Mis à part ses histoires les plus connues: pas ma tasse de thé.
EDT 2 : je viens de rajouter un Christian Jacq à ma liste J'adore. Le Dernier rêve de Cléopâtre raconte les difficultés auxquelles se heurte la jeune reine, chassée par son frère-époux Ptolémée XIII, puis sa rencontre et sa liaison avec César, qui lui permet de reprendre le pouvoir. Une très bonne lecture !
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 22 (un livre en français dont le titre est écrit dans une autre langue) mais aussi le 24 (le titre ne contient aucun e) et le 10 (l'histoire se déroule sur plusieurs continents) : Coltan song de Collectif Black bone (2020).
Il s'agit d'un roman de littérature jeunesse ; l’écriture est marquée, « fait » roman pour grands adolescents : la place donnée aux dialogues, le récit au présent, le ton, la psychologie des personnages. Le thème est intéressant (la provenance des minerais rares servant à la fabrication des smartphones, souvent liée à l’exploitation d’enfants dans des mines africaines, dans des zones de conflit armé – Sierra Leone, Rwanda) ; mais son traitement, sans être mauvais, n’est pas très subtil. Pour des élèves, cela peut amener une réflexion sur notre position de consommateur et sur les stratégies marketing (dans le roman une entreprise se vante de fabriquer un smartphone "propre"). Sinon, on peut passer son chemin.
- meevadeborahNiveau 8
Pour le défi 10. Un roman dont l'histoire se déroule sur plusieurs continents : Soie d'Alexandre Baricco.
Il convient aussi pour le défi 8. Un roman dont la trame se déroule sur plusieurs années et peut-être pour les défis 16. Un livre représentatif du romantisme, 30. Silence et 48. Un roman d'amour.
Une nouvelle un peu longue, ou un court roman.
Soie, c’est une atmosphère très particulière, qui passe par une écriture douce et brillante. Ce livre est une rencontre entre un homme et un métier, un métier de passionné, entre un homme et un pays, entre un homme et une femme. Entre un homme et sa vie, somme toute. C’est une lecture un peu hors du temps. Il faut se laisser porter par l’histoire, par le rythme si particulier, soigné par les non-dits. Il faut ou il faudrait. J’ai remarqué les grandes qualités littéraires présentes ici, je les ai vues et observées, de loin. Je suis restée de l’autre côté du chemin. La faute au personnage principal, qui n’a pas su m’embarquer à sa suite, ou ma faute à moi qui n’ai pas su empathiser avec lui. Au point d’en ressentir un certain agacement, ce qui au final est plutôt positif parce qu’un livre n’est jamais inutile en provoquant quelque émotion tandis qu’il serait vraiment négatif en laissant de marbre le lecteur.
Il est dur sur un tel livre pour moi de donner un avis quand j’ai envie juste d’écrire « ne me prononce pas ».
Au suivant…
Il convient aussi pour le défi 8. Un roman dont la trame se déroule sur plusieurs années et peut-être pour les défis 16. Un livre représentatif du romantisme, 30. Silence et 48. Un roman d'amour.
- RyuzakiNiveau 9
Défi 21, Un livre dont l'auteur a été emprisonné : Notre-Dame-des-Fleurs, Jean Genet
Depuis sa cellule, Genet raconte des histoires d'assassins et de prostituées en s'inspirant de sa propre vie. Le personnage principal est Divine, née Louis Culafroy, prostituée transsexuelle qui va vivre des histoires troubles avec différents hommes.
J'aime beaucoup Genet dramaturge, je ne connaissais pas encore son oeuvre romanesque. J'ai parfois perdu le fil de ma lecture, et j'ai été obligé de relire quelques paragraphes, mais ce n'était pas du tout désagréable parce que le livre est magnifiquement écrit, avec un style très poétique qui contraste avec la crudité de ce qui est raconté. Genet a vécu ce dont il parle, il écrit avec sincérité et cela se ressent. Bref, je ne peux que le recommander vivement.
Verdict : à lire absolument
Genet a écrit:Certains matins, tous les hommes connaissent avec la fatigue un accès de tendresse qui fait bander. Il m'est arrivé une aurore de porter d'amour sans objet mes lèvres sur la rampe glacée de la rue Berthe, une autre fois d'embrasser ma main, puis encore, n'en pouvant plus d'émotion, de désirer m'avaler moi-même en retournant ma bouche démesurément ouverte par-dessus ma tête, y faire passer tout mon corps, puis l'Univers, et n'être plus qu'une boule de chose mangée qui peu à peu s'anéantirait : c'est ma façon de voir la fin du monde. Divine s'offrait à la nuit afin d'être dévorée de tendresse par elle et jamais plus vomie.
Depuis sa cellule, Genet raconte des histoires d'assassins et de prostituées en s'inspirant de sa propre vie. Le personnage principal est Divine, née Louis Culafroy, prostituée transsexuelle qui va vivre des histoires troubles avec différents hommes.
J'aime beaucoup Genet dramaturge, je ne connaissais pas encore son oeuvre romanesque. J'ai parfois perdu le fil de ma lecture, et j'ai été obligé de relire quelques paragraphes, mais ce n'était pas du tout désagréable parce que le livre est magnifiquement écrit, avec un style très poétique qui contraste avec la crudité de ce qui est raconté. Genet a vécu ce dont il parle, il écrit avec sincérité et cela se ressent. Bref, je ne peux que le recommander vivement.
Verdict : à lire absolument
- miss sophieExpert spécialisé
Pour les défis 9 (thème de l'abandon) et 31 (Fin d'un monde) : Juste après la vague de Sandrine Collette (2018)
Un raz-de-marée isole une famille dans sa maison sur une colline. Les eaux continuent de monter : il faut partir. Mais la barque n’est pas assez grande pour les neuf enfants, alors leurs parents décident de laisser derrière eux les trois du milieu, emmenant les grands qui pourront ramer et les petites qui ne pourraient pas survivre seules, avec la promesse de revenir chercher les cadets. Le début est intéressant, mais la première partie, sur l’île avec les trois abandonnés, est trop longue et m’a ennuyée ; ensuite (2e partie où l’on suit la barque familiale) l’intérêt revient ; il s’essouffle cependant à nouveau sur la fin.
Un raz-de-marée isole une famille dans sa maison sur une colline. Les eaux continuent de monter : il faut partir. Mais la barque n’est pas assez grande pour les neuf enfants, alors leurs parents décident de laisser derrière eux les trois du milieu, emmenant les grands qui pourront ramer et les petites qui ne pourraient pas survivre seules, avec la promesse de revenir chercher les cadets. Le début est intéressant, mais la première partie, sur l’île avec les trois abandonnés, est trop longue et m’a ennuyée ; ensuite (2e partie où l’on suit la barque familiale) l’intérêt revient ; il s’essouffle cependant à nouveau sur la fin.
- AsarteLilithEsprit sacré
Pour le défi 27 ( métamorphose) : La cité des dieux sauvages, Isabel Allende.
Le récit raconte l'évolution d'Alexander, jeune ado citadin, force de suivre sa baroudeuse de grand-mère au fin fond de l'Amazonie, sur les traces d'un monstre mystérieux. Il découvrira la forêt, la vie à la dure, mais aussi lui-même et la Vie.
Le récit raconte l'évolution d'Alexander, jeune ado citadin, force de suivre sa baroudeuse de grand-mère au fin fond de l'Amazonie, sur les traces d'un monstre mystérieux. Il découvrira la forêt, la vie à la dure, mais aussi lui-même et la Vie.
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- *Ombre*Grand sage
Lu pour le défi lecture des 6e La Quête d'Ewilan, de Bottero. Je ne développe pas, c'est de la litté jeunesse, écrite correctement sans plus, mais avec un bel imaginaire et des personnages attachants. Je le place dans le défi Livre avec des cartes (puisqu'il y a une carte de Gwendalavir au début). J'ai refilé les 3 volumes à ma fille de 8 ans qui les dévore.
Terminé aussi Middlemarch, de George Elliot. C'est mon premier roman de cette autrice et une belle découverte, dans la plus pure tradition du grand roman anglais du XIX. C'est un récit choral qui se déroule à Middlemarch, petite ville de province. On y suit le destin de toutes une série de personnage, une jeune femme idéaliste qui épouse un vieux barbon dans lequel elle voit un grand sage, mais qui va vite déchanter, un jeune médecin bien décidé à laisser son nom dans l'histoire, mais qui tombe sous la coupe d'une belle intrigante qui rêve d'aristocratie et de voit en lui que son nom (il descend d'une famille noble), un pasteur pas tout à fait comme il faut, un notable qui cache derrière ses principes austères un terrible secret, un fils de la grosse bourgeoisie à qui on a donné une si haute idée de lui-même qu'il ne peut se résoudre à travailler et voudrait vivre en seigneur quand il n'en a pas les moyens - et j'en passe. Toutes ces personnes voient leurs désirs et leurs illusions se heurter à la cruauté de l'existence et celle des individus. Certains sont si pétris de vertu qu'ils ne sauraient s'abaisser, lorsqu'ils sont injustement salis, à se justifier et portent leur croix d'autant plus fièrement. Bref, c'est plein de nobles sentiments, de péripéties, de romance... Je place cette lecture dans l'item roman dont les héroïnes sont des soeurs, car deux des personnages de cette vaste fresque le sont effectivement.
Terminé aussi Middlemarch, de George Elliot. C'est mon premier roman de cette autrice et une belle découverte, dans la plus pure tradition du grand roman anglais du XIX. C'est un récit choral qui se déroule à Middlemarch, petite ville de province. On y suit le destin de toutes une série de personnage, une jeune femme idéaliste qui épouse un vieux barbon dans lequel elle voit un grand sage, mais qui va vite déchanter, un jeune médecin bien décidé à laisser son nom dans l'histoire, mais qui tombe sous la coupe d'une belle intrigante qui rêve d'aristocratie et de voit en lui que son nom (il descend d'une famille noble), un pasteur pas tout à fait comme il faut, un notable qui cache derrière ses principes austères un terrible secret, un fils de la grosse bourgeoisie à qui on a donné une si haute idée de lui-même qu'il ne peut se résoudre à travailler et voudrait vivre en seigneur quand il n'en a pas les moyens - et j'en passe. Toutes ces personnes voient leurs désirs et leurs illusions se heurter à la cruauté de l'existence et celle des individus. Certains sont si pétris de vertu qu'ils ne sauraient s'abaisser, lorsqu'ils sont injustement salis, à se justifier et portent leur croix d'autant plus fièrement. Bref, c'est plein de nobles sentiments, de péripéties, de romance... Je place cette lecture dans l'item roman dont les héroïnes sont des soeurs, car deux des personnages de cette vaste fresque le sont effectivement.
- AmaliahEmpereur
Ton résumé donne bien envie, Ombre!
J'ai lu, quant à moi, Big Brother dont certaines ont parlé plus haut. Une femme revoit son frère qu'elle n'a pas vu depuis quelques années et qui est devenu obèse. Lu en plein régime, c'était pas mal. Je suis passée vite sur le début du livre, puis ça m'a accrochée. J'ai été moi aussi vraiment très étonnée de la fin à laquelle je ne m'attendais pas du tout.
Je suis en train de lire Les Chaussures italiennes d'Henning Mankell que je trouve délicat et bien agréable à lire.
J'ai lu, quant à moi, Big Brother dont certaines ont parlé plus haut. Une femme revoit son frère qu'elle n'a pas vu depuis quelques années et qui est devenu obèse. Lu en plein régime, c'était pas mal. Je suis passée vite sur le début du livre, puis ça m'a accrochée. J'ai été moi aussi vraiment très étonnée de la fin à laquelle je ne m'attendais pas du tout.
Je suis en train de lire Les Chaussures italiennes d'Henning Mankell que je trouve délicat et bien agréable à lire.
- miss sophieExpert spécialisé
Lu pour le défi 33 ("un livre primé par les lecteurs d'un journal ou d'une revue" : grand prix des lectrices de Elle) mais aussi les 8 (l'histoire se déroule sur plusieurs années), 10 (l'histoire se déroule sur plusieurs continents) et 29 (Pardonner ou pas) : Les cerfs-volants de Kaboul de Khaled Hosseini (2003). Un très beau roman, je vous le conseille. Je cite la 4e de couverture : « De Kaboul à San Francisco, des années 70 à nos jours, une déchirante histoire d’amitié et de trahison, avec, en arrière-plan, la chronique tourmentée d’un pays dévasté : l’Afghanistan. »
- RyuzakiNiveau 9
Défi 34, Nourriture(s) : La faim, Knut Hamsun
Le monologue d'un homme qui lutte contre la pauvreté ; laquelle est marquée en particulier par la faim qui le tourmente tout au long du livre. Le héros, qui n'a pas de nom, crée en grande partie ses propres obstacles : ce qui le handicape et l'empêche de s'en sortir, ce sont d'abord des choses comme sa fierté, son manque de confiance en soi ou son altruisme.
Sans être fou, il est en décalage par rapport aux autres, et ses réactions, qu'il ne comprend pas toujours bien lui-même, le séparent du reste de la société.
C'est une analyse psychologique assez fine d'un individu particulier, et de l'influence de la faim sur son comportement. Globalement, c'était un livre plutôt intéressant, sans être inoubliable.
Verdict : à lire éventuellement
Hamsun a écrit:Je me mis à hoqueter de rage et luttai de toute mon âme contre ma détresse. Je résistais vaillamment pour ne pas tomber ; je n'avais pas l'intention de m'écrouler, je voulais mourir debout. Une charrette passa lentement devant moi. Je vois qu'il y a des pommes de terre dans cette charrette, mais de rage, par entêtement, j'imagine de dire que ce ne sont en aucune façon des pommes de terre, que ce sont des choux. Et je jurai affreusement que c'étaient des choux. J'entendais bien mes propres paroles et consciemment j'affirmai coup sur coup ce mensonge par serment, rien que pour avoir l'amusante satisfaction de commettre un parjure patent.
Le monologue d'un homme qui lutte contre la pauvreté ; laquelle est marquée en particulier par la faim qui le tourmente tout au long du livre. Le héros, qui n'a pas de nom, crée en grande partie ses propres obstacles : ce qui le handicape et l'empêche de s'en sortir, ce sont d'abord des choses comme sa fierté, son manque de confiance en soi ou son altruisme.
Sans être fou, il est en décalage par rapport aux autres, et ses réactions, qu'il ne comprend pas toujours bien lui-même, le séparent du reste de la société.
C'est une analyse psychologique assez fine d'un individu particulier, et de l'influence de la faim sur son comportement. Globalement, c'était un livre plutôt intéressant, sans être inoubliable.
Verdict : à lire éventuellement
- RyuzakiNiveau 9
Défi 27, Un livre dans lequel se produit une métamorphose : La sorcière, Marie Ndiaye
Dans la famille de Lucie, on est sorcière de mère en fille. Elle transmet ce don à ses deux filles, qui se révèlent vite bien plus douées qu'elle. Mais avoir des pouvoirs n'est d'aucune utilité quand on se trouve confrontée à des problèmes familiaux, entre un mari qui quitte le domicile, des filles qui s'éloignent et des parents divorcés qu'on voudrait réconcilier.
Mon intérêt pour le livre a grandi à mesure que je le lisais. J'aime la façon dont la magie est complètement intégrée dans un cadre réaliste, sans être en décalage avec lui. C'est facile à lire, surprenant et divertissant.
Verdict : sympathique
Ndiaye a écrit:Mes yeux se fermèrent, je somnolai quelques minutes. Lorsque je me réveillai, mes filles n'étaient plus là. Je parcourus le wagon, puis le train, et, soucieuse, je revenais à ma place quand deux gros oiseaux vinrent frôler la vitre du compartiment. Ils s'éloignèrent, disparurent à ma vue. Puis ils revinrent, dans un piqué joyeux, frotter leur aile au carreau, et je leur souris, soulagée. Ils me fixèrent d'un oeil froid, malin -qui étais-je pour ces corneilles ? Qui étais-je encore pour mes filles, certes tendres envers moi, mais déjà sorcières si accomplies qu'elles ne pouvaient certainement s'empêcher de ressentir, envers leur mère peu douée, une sorte d'indifférence condescendante ?
Dans la famille de Lucie, on est sorcière de mère en fille. Elle transmet ce don à ses deux filles, qui se révèlent vite bien plus douées qu'elle. Mais avoir des pouvoirs n'est d'aucune utilité quand on se trouve confrontée à des problèmes familiaux, entre un mari qui quitte le domicile, des filles qui s'éloignent et des parents divorcés qu'on voudrait réconcilier.
Mon intérêt pour le livre a grandi à mesure que je le lisais. J'aime la façon dont la magie est complètement intégrée dans un cadre réaliste, sans être en décalage avec lui. C'est facile à lire, surprenant et divertissant.
Verdict : sympathique
- EloahExpert spécialisé
Bonjour ! Avec cette fin d'année chargée, ça fait un petit moment que je ne suis pas passée ici ! J'ai pourtant pas mal lu mais pas forcément en lien avec ce défi ...
2 lectures tout de même peuvent y répondre :
* pour le défi 2 "un livre d'entretiens", j'ai relu (je le relis régulièrement) L'Eloge de la Faiblesse d'Alexandre Jollien, qui est un livre que j'aime beaucoup dans lequel l'auteur, polyhandicapé à cause d'une asphyxie à la naissance, imagine s'entretenir avec Socrate qui lui demande de retracer le chemin qui l'a mené à devenir philosophe. C'est passionnant et à chaque fois je ressors de cette lecture avec une nouvelle énergie tant l'auteur en déborde !
* pour le défi 42 "un livre dont le thème est le / un sport", j'ai enfin lu un petit roman jeunesse que j'ai au CDI depuis quelques années : Je préfère qu'ils me croient mort d'Ahmed Kalouaz, terrible récit inspiré de faits réels (une postface apporte des éléments factuels sur le sujet) qui raconte l'histoire de Kounandi, jeune malien de 14 ans, recruté par un italien pour devenir un grand champion de foot en Europe. Une fois que ses parents ont réuni une somme astronomique pour eux, Kounandi s'envole pour la France où, très vite, le recruteur qui s'avère être un escroc l'abandonne avec d'autres jeunes africains ayant suivi le même parcours ... Kounandi s’accroche à son rêve et s'efforce de survivre, seul, sans argent dans un monde dans lequel il n'a aucun repère.
2 lectures tout de même peuvent y répondre :
* pour le défi 2 "un livre d'entretiens", j'ai relu (je le relis régulièrement) L'Eloge de la Faiblesse d'Alexandre Jollien, qui est un livre que j'aime beaucoup dans lequel l'auteur, polyhandicapé à cause d'une asphyxie à la naissance, imagine s'entretenir avec Socrate qui lui demande de retracer le chemin qui l'a mené à devenir philosophe. C'est passionnant et à chaque fois je ressors de cette lecture avec une nouvelle énergie tant l'auteur en déborde !
* pour le défi 42 "un livre dont le thème est le / un sport", j'ai enfin lu un petit roman jeunesse que j'ai au CDI depuis quelques années : Je préfère qu'ils me croient mort d'Ahmed Kalouaz, terrible récit inspiré de faits réels (une postface apporte des éléments factuels sur le sujet) qui raconte l'histoire de Kounandi, jeune malien de 14 ans, recruté par un italien pour devenir un grand champion de foot en Europe. Une fois que ses parents ont réuni une somme astronomique pour eux, Kounandi s'envole pour la France où, très vite, le recruteur qui s'avère être un escroc l'abandonne avec d'autres jeunes africains ayant suivi le même parcours ... Kounandi s’accroche à son rêve et s'efforce de survivre, seul, sans argent dans un monde dans lequel il n'a aucun repère.
- SiggyHabitué du forum
Cette année je ne lis pas autant que je le voudrais. Toutefois je voulais vous partager ma lecture d'un Journal d'un vampire en pyjama de Mathias Malzieu. Il s'agit du chanteur du groupe "Dionysos", il est également le réalisateur du film Jack et la mécanique du coeur (je ne l'ai pas vu) et écrivain donc. Dans son journal, il raconte son combat contre la maladie, une forme de leucémie très rare.
Après le tournage d'un clip, se sentant très fatigué, il réalise une prise de sang. C'est la douche froide, on lui annonce que sa moelle osseuse ne fonctionne plus correctement et qu'il lui faut, le plus rapidement possible, une greffe. S'enchaînent les rendez-vous médicaux et les hospitalisations. Mais il s'accroche, il s'accroche à son imaginaire, à sa compagne, à sa famille et à ses projets professionnels futurs. Comme il le dit, il devient un vampire (en pyjama) qui doit retourner dans le monde des vivants.
Malgré le contexte grave, il y a de l'humour dans son récit. On n'est jamais tristes à la lecture de son journal mais on est vraiment touchés par ce qu'il nous raconte. C'est un récit poignant, il nous parle avec sincérité de sa peur de mourir mais aussi de son désir de s'en sortir.
Après le tournage d'un clip, se sentant très fatigué, il réalise une prise de sang. C'est la douche froide, on lui annonce que sa moelle osseuse ne fonctionne plus correctement et qu'il lui faut, le plus rapidement possible, une greffe. S'enchaînent les rendez-vous médicaux et les hospitalisations. Mais il s'accroche, il s'accroche à son imaginaire, à sa compagne, à sa famille et à ses projets professionnels futurs. Comme il le dit, il devient un vampire (en pyjama) qui doit retourner dans le monde des vivants.
Malgré le contexte grave, il y a de l'humour dans son récit. On n'est jamais tristes à la lecture de son journal mais on est vraiment touchés par ce qu'il nous raconte. C'est un récit poignant, il nous parle avec sincérité de sa peur de mourir mais aussi de son désir de s'en sortir.
- lulucastagnetteEmpereur
Siggy a écrit:Cette année je ne lis pas autant que je le voudrais. Toutefois je voulais vous partager ma lecture d'un Journal d'un vampire en pyjama de Mathias Malzieu. Il s'agit du chanteur du groupe "Dionysos", il est également le réalisateur du film Jack et la mécanique du coeur (je ne l'ai pas vu) et écrivain donc. Dans son journal, il raconte son combat contre la maladie, une forme de leucémie très rare.
Après le tournage d'un clip, se sentant très fatigué, il réalise une prise de sang. C'est la douche froide, on lui annonce que sa moelle osseuse ne fonctionne plus correctement et qu'il lui faut, le plus rapidement possible, une greffe. S'enchaînent les rendez-vous médicaux et les hospitalisations. Mais il s'accroche, il s'accroche à son imaginaire, à sa compagne, à sa famille et à ses projets professionnels futurs. Comme il le dit, il devient un vampire (en pyjama) qui doit retourner dans le monde des vivants.
Malgré le contexte grave, il y a de l'humour dans son récit. On n'est jamais tristes à la lecture de son journal mais on est vraiment touchés par ce qu'il nous raconte. C'est un récit poignant, il nous parle avec sincérité de sa peur de mourir mais aussi de son désir de s'en sortir.
"La Mécanique du cœur" est un très joli roman (dont est tiré le film).
Il y a aussi "Maintenant qu'il fait tout le temps nuit sur toi" dans lequel il raconte le décès de sa mère.
J'aime bien Malzieu. J'ai moins aimé "Une sirène à Paris".
- *Ombre*Grand sage
Pour l'item "Fin d'un monde", j'ai lui Grand Hôtel, de Vicki Baum, autrice qui mérite d'être découverte, et dont l'oeuvre convient aussi pour auteur de langue allemande mais pas allemand. En effet, Vicki Baum est autrichienne, quasi contemporaine d'Irène Nemirovski. On retrouve d'ailleurs quelque chose d'elle dans son écriture en apparence légère et en réalité grinçante, qui traque les fêlures de la grosse bourgeoisie et les misères humaines.
Grand Hôtel se passe, comme son nom l'indique, dans un hôtel chic de Berlin à la fin des années 20. Plusieurs personnages s'y croisent : une danseuse vieillissante, un médecin à la gueule cassée, morphinomane et désabusé, un jeune baron beau comme un dieu, en rupture de ban, un petit fonctionnaire qui, découvrant qu'il n'a plus que quelques semaines à vivre, décide de dépenser avant de mourir toute une vie d'économie sordide, pour "savoir enfin ce que c'est que vivre", mais dont la poursuite se révèle illusoire : dans cet hôtel chic, les tabourets de bar ne sont finalement ni si hauts ni si confortables qu'il l'avait imaginé, et il se pourrait bien que tout, dans la vie, soit comme ces tabourets de bar... Ces personnages se croisent, interagissent, et vont jouer leur destin en quelques nuits dans cet hôtel.
J'ai beaucoup aimé le ton amer et tendre de ce roman, ces personnages tous déglingués et tous attachants. Une autrice à découvrir.
Pour Roman dont le titre contient une partie du corps humain, je continue dans la déglingue avec Le Coeur est un chasseur solitaire de Carson McCullers.
Grand Hôtel se passe, comme son nom l'indique, dans un hôtel chic de Berlin à la fin des années 20. Plusieurs personnages s'y croisent : une danseuse vieillissante, un médecin à la gueule cassée, morphinomane et désabusé, un jeune baron beau comme un dieu, en rupture de ban, un petit fonctionnaire qui, découvrant qu'il n'a plus que quelques semaines à vivre, décide de dépenser avant de mourir toute une vie d'économie sordide, pour "savoir enfin ce que c'est que vivre", mais dont la poursuite se révèle illusoire : dans cet hôtel chic, les tabourets de bar ne sont finalement ni si hauts ni si confortables qu'il l'avait imaginé, et il se pourrait bien que tout, dans la vie, soit comme ces tabourets de bar... Ces personnages se croisent, interagissent, et vont jouer leur destin en quelques nuits dans cet hôtel.
J'ai beaucoup aimé le ton amer et tendre de ce roman, ces personnages tous déglingués et tous attachants. Une autrice à découvrir.
Pour Roman dont le titre contient une partie du corps humain, je continue dans la déglingue avec Le Coeur est un chasseur solitaire de Carson McCullers.
- Volo'Neoprof expérimenté
J'apprécie beaucoup Carson McCullers et je trouve son écriture très belle.
Après une longue période d'absence, deux défis remplis.
25. Un livre qui fait peur - Robert Louis Stevenson, Une Ancienne chanson
Cette nouvelle m'a été offerte le mois passé et j'ai découvert l'univers de cet auteur. Il fait partie de ces auteurs dont je connais quelques oeuvres de nom mais que je n'ai jamais lu et, surtout, dont je ne connaissais pas le nom. C'est une nouvelle de jeunesse, retrouvée dans les documents de l'écrivain, qui pose les thématiques principales de ses ouvrages plus tardifs. La nouvelle ne fait pas peur en tant que tel mais crispe, m'a tendu par moments, et voit un noyau familial se déliter des suites de malentendus continuels, de non-dits et d'ambiguïtés. J'ai apprécié la nouvelle par les thèmes évoqués et par les scènes très visuelles qu'il décrit.
36. L’or et la boue - Émile Zola, Germinal
Zola est un des écrivains que j'aime beaucoup. La fresque ici présente est assez belle. Comme dans Au Bonheur des Dames j'ai pris plaisir à retrouver des descriptions sur la société d'époque (je pense aux révoltes, à la question ouvrière, à l'incompréhension des bourgeois quant au sort des ouvriers...). Je ne pensais pas que ce serait aussi violent par contre. Certains passages pourraient être supprimés, mais j'ai l'impression que c'est le lot de nombreux livres de Zola.
Après une longue période d'absence, deux défis remplis.
25. Un livre qui fait peur - Robert Louis Stevenson, Une Ancienne chanson
Cette nouvelle m'a été offerte le mois passé et j'ai découvert l'univers de cet auteur. Il fait partie de ces auteurs dont je connais quelques oeuvres de nom mais que je n'ai jamais lu et, surtout, dont je ne connaissais pas le nom. C'est une nouvelle de jeunesse, retrouvée dans les documents de l'écrivain, qui pose les thématiques principales de ses ouvrages plus tardifs. La nouvelle ne fait pas peur en tant que tel mais crispe, m'a tendu par moments, et voit un noyau familial se déliter des suites de malentendus continuels, de non-dits et d'ambiguïtés. J'ai apprécié la nouvelle par les thèmes évoqués et par les scènes très visuelles qu'il décrit.
36. L’or et la boue - Émile Zola, Germinal
Zola est un des écrivains que j'aime beaucoup. La fresque ici présente est assez belle. Comme dans Au Bonheur des Dames j'ai pris plaisir à retrouver des descriptions sur la société d'époque (je pense aux révoltes, à la question ouvrière, à l'incompréhension des bourgeois quant au sort des ouvriers...). Je ne pensais pas que ce serait aussi violent par contre. Certains passages pourraient être supprimés, mais j'ai l'impression que c'est le lot de nombreux livres de Zola.
- meevadeborahNiveau 8
Pour le défi 48. Un roman d'amour, j'ai lu Aurélien d'Aragon.
Il convient aussi au défi 37. Un livre qui évoque l'idée de bonheur.Aragon. Voilà bien une référence qui manque, forcément, à ma culture, me dis-je en observant Aurélien dans ma bibliothèque. Car je n’ai jamais rien lu d’Aragon. Aurélien, donc. Pourquoi pas. Me voilà embarquée à participer aux considérations de cet oisif insatisfait et hésitant. La phrase précédente, lue sous l’éclairage de ma patience en vacances, donne une indication sur mon niveau d’appréciation du livre.
C’est intéressant, moyennement intéressant… mais c’est bien écrit. Un style précis et élégant. Mais ! Arrrgh… Dans mon édition, de poche, c’est Aurélien, tome I. Déjà que je trouvais que 500 pages, ça allait être beaucoup, pour déverser ses pensées, parce qu’après il faut les écouter lire, ces pensées. Mais 2 fois 500 pages… comment dire ?
Bon, il est vrai qu’au moment de la reprise des cours en présence à la mi-mai (je suis prof), je ne voulais pas un livre trop prenant, sachant que ce retour dans le monde réel me demanderait plus d’énergie et de concentration que d’habitude. Là, je dois dire qu’à aucun moment ce livre n’a risqué de me détourner de quoi que ce soit. Il a plutôt fallu que je me force à le finir. Et c’est vrai qu’arrivée à la fin du tome I, j’ai eu comme une hésitation… faut-il vraiment lire le tome II ? me suis-je demandé. Mais cette séparation en deux parties est totalement arbitraire et je ne me résout pas à ne pas finir un livre.
Et il faut persévérer, car ce livre offre quelques trésors de réflexions bien vues sur le genre humain. Quelle précision et quelle justesse dans la description de certains sentiments. Il faut persévérer aussi parce que les personnages prennent du temps à se révéler, et que si l’on veut connaître leur destin, il faut se résoudre à les accompagner longtemps.
Sentiment très mitigé donc. L’occasion de se rappeler que si le contexte change, si la société évolue, les caractères, les sentiments, les réactions ont des constances. Ce qui fait de ce livre un classique bien sûr.
Mais quel ennui, quel ennui !
- MalagaModérateur
Pour le défi Un livre d'entretiens, j'ai lu Espérance banlieues écrit par Harry Roselmack et Eric Mestrallet.
Il s'agit donc d'un entretien entre le journaliste Harry Roselmack et le chef d'entreprise Eric Mestrallet. Ce dernier a créé une école hors contrat à Montfermeil dans le but d'amener l'excellence à des élèves issus de milieux défavorisés. Ce livre fait le constat actuel de l'éducation nationale puis décrit l'organisation, les valeurs, le fonctionnement, le personnel de cette nouvelle école.
Mon avis : un entretien intéressant même si je suis loin de partager toutes les idées d'Eric Mestrallet. Son constat sur l'école actuelle, incapable de réduire les inégalités, semble assez juste. La description de son école est intéressante mais quand il évoque sa vision à plus grande échelle de ce que devrait être l'école aujourd'hui, je suis moins d'accord avec lui. Il me semble illusoire de penser que le fonctionnement d'une école privée hors contrat puisse être facilement généralisé.
Il s'agit donc d'un entretien entre le journaliste Harry Roselmack et le chef d'entreprise Eric Mestrallet. Ce dernier a créé une école hors contrat à Montfermeil dans le but d'amener l'excellence à des élèves issus de milieux défavorisés. Ce livre fait le constat actuel de l'éducation nationale puis décrit l'organisation, les valeurs, le fonctionnement, le personnel de cette nouvelle école.
Mon avis : un entretien intéressant même si je suis loin de partager toutes les idées d'Eric Mestrallet. Son constat sur l'école actuelle, incapable de réduire les inégalités, semble assez juste. La description de son école est intéressante mais quand il évoque sa vision à plus grande échelle de ce que devrait être l'école aujourd'hui, je suis moins d'accord avec lui. Il me semble illusoire de penser que le fonctionnement d'une école privée hors contrat puisse être facilement généralisé.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- miss sophieExpert spécialisé
Lu sur les conseils de mon libraire, un roman pour les vacances, pas prise de tête et très réjouissant dans son traitement (moins sur le fond !) : Mamie Luger de Benoît Philippon (2018). Il convient pour les défis 8 (la trame se déroule sur plusieurs années), 26 (livre qui fait rire ou sourire), 28 (Femme forte) et 44 (le titre comporte un nom de membre de la famille ; même si ici "mamie" désigne une dame âgée mais qui n'est la grand-mère de personne).
L'héroïne, Berthe, âgée de cent deux ans, est arrêtée pour avoir tiré sur son voisin puis sur les policiers venus chez elle. Au cours de la garde à vue, Berthe déroule avec un net franc-parler le fil de sa vie pas très chanceuse et la façon dont elle a lutté contre la domination masculine en place, et l'inspecteur Ventura, qui ne peut s'empêcher de s'attacher à la vieille dame, va néanmoins de surprise en effroi en découvrant qu'elle a plusieurs cadavres à son actif...
L'héroïne, Berthe, âgée de cent deux ans, est arrêtée pour avoir tiré sur son voisin puis sur les policiers venus chez elle. Au cours de la garde à vue, Berthe déroule avec un net franc-parler le fil de sa vie pas très chanceuse et la façon dont elle a lutté contre la domination masculine en place, et l'inspecteur Ventura, qui ne peut s'empêcher de s'attacher à la vieille dame, va néanmoins de surprise en effroi en découvrant qu'elle a plusieurs cadavres à son actif...
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum