- EloahExpert spécialisé
Pour le défi 21 "un livre dont l'auteur a été ou est emprisonné", que pensez-vous d'un livre dont l'auteur chinois a passé 6 ans dans un camp de rééducation pendant la révolution culturelle ?
- Cléopatra2Guide spirituel
Ca irait je pense!
Pour ce défi, j'ai chois Le journal de Samuel Pepys, haut fonctionnaire de l'Amirauté anglaise à la fin du XVIIe siècle. C'est un livre qui fait aussi rire et sourire, car il écrivait "crypté" et donc vraiment pas pour être lu. J'ai une version "expurgée" donc très réduite, mais la description des lavements au miel est particulièrement truculente. En revanche, la façon dont il agresse sexuellement toutes les femmes qui passent à sa portée fait rire jaune. Ses scènes de ménage sont assez rigolotes également
Il a été emprisonné 2 fois à la tour de Londres (mais ce n'est pas raconté dans le journal, car de forts problèmes de vue l'ont empêché de continuer à l'écrire).
Ce journal est connu car c'est une source importante pour connaître le mode de vie des Londoniens sous la Restauration, et également car il décrit la peste et le Grand Incendie.
J'en avais étudié des extraits il y a longtemps, j'ai été contente de le lire en entier.
Pour ce défi, j'ai chois Le journal de Samuel Pepys, haut fonctionnaire de l'Amirauté anglaise à la fin du XVIIe siècle. C'est un livre qui fait aussi rire et sourire, car il écrivait "crypté" et donc vraiment pas pour être lu. J'ai une version "expurgée" donc très réduite, mais la description des lavements au miel est particulièrement truculente. En revanche, la façon dont il agresse sexuellement toutes les femmes qui passent à sa portée fait rire jaune. Ses scènes de ménage sont assez rigolotes également
Il a été emprisonné 2 fois à la tour de Londres (mais ce n'est pas raconté dans le journal, car de forts problèmes de vue l'ont empêché de continuer à l'écrire).
Ce journal est connu car c'est une source importante pour connaître le mode de vie des Londoniens sous la Restauration, et également car il décrit la peste et le Grand Incendie.
J'en avais étudié des extraits il y a longtemps, j'ai été contente de le lire en entier.
- Écusette de NoireuilEsprit éclairé
Un rapide compte-rendu de mes dernières lectures!
Tout d'abord grâce à Sei, j'ai achevé :
25. Un livre qui fait peur. Oryx and Crake, Margaret Atwood.
J'ai vraiment adoré et j'ai commencé le second. Je les lis en anglais, et c'est vrai que j'aime vraiment bien le style de Margaret Atwood. Je le mets dans cette catégorie car franchement l'univers décrit est effrayant, surtout que l'on peut assez bien imaginer que nous allons vers un futur qui y ressemble...Je le déplacerai peut-être en "titre intriguant" si besoin. Il y a des échos avec le Covid, sauf que le virus décrit ici est vraiment bien plus mortel (bon, et c'est loin d'être le seul thème)
32. Un livre avec des cartes. Amerigo, récit d’une erreur historique, Stefan Zweig.
Très intéressant, je l'avais donné à lire à mes élèves pour le lien avec Montaigne, je l'ai lu pour eux et ce que j'ai trouvé chouette c'est que ceux qui l'ont choisi ont bien aimé. Comme toujours avec Zweig, mélange d'un point de vue très personnel et d'une réelle érudition, le second étant soutenu par le premier.
41. Un livre dont le titre contient un nom de pays ou de continent. Congo, Eric Vuillard
Lu aussi pour le boulot. Ton très particulier et ironique propre à Vuillard, et les élèves ont apprécié d'avoir ce point de vue sur la colonisation, l'un d'eux m'a même dit qu'il était content car ce n'était pas étudié sous cet angle en classe (pardon si je froisse des profs d'histoire sans le vouloir).
Tout d'abord grâce à Sei, j'ai achevé :
25. Un livre qui fait peur. Oryx and Crake, Margaret Atwood.
J'ai vraiment adoré et j'ai commencé le second. Je les lis en anglais, et c'est vrai que j'aime vraiment bien le style de Margaret Atwood. Je le mets dans cette catégorie car franchement l'univers décrit est effrayant, surtout que l'on peut assez bien imaginer que nous allons vers un futur qui y ressemble...Je le déplacerai peut-être en "titre intriguant" si besoin. Il y a des échos avec le Covid, sauf que le virus décrit ici est vraiment bien plus mortel (bon, et c'est loin d'être le seul thème)
32. Un livre avec des cartes. Amerigo, récit d’une erreur historique, Stefan Zweig.
Très intéressant, je l'avais donné à lire à mes élèves pour le lien avec Montaigne, je l'ai lu pour eux et ce que j'ai trouvé chouette c'est que ceux qui l'ont choisi ont bien aimé. Comme toujours avec Zweig, mélange d'un point de vue très personnel et d'une réelle érudition, le second étant soutenu par le premier.
41. Un livre dont le titre contient un nom de pays ou de continent. Congo, Eric Vuillard
Lu aussi pour le boulot. Ton très particulier et ironique propre à Vuillard, et les élèves ont apprécié d'avoir ce point de vue sur la colonisation, l'un d'eux m'a même dit qu'il était content car ce n'était pas étudié sous cet angle en classe (pardon si je froisse des profs d'histoire sans le vouloir).
_________________
" Celui qui ne lit pas ne vit qu'une seule vie " (Umberto Eco )
- Cléopatra2Guide spirituel
Le dernier homme, je l'ai lu il y a 2 ans, et j'ai lu la suite l'an dernier, Le temps du déluge. Il faut vraiment lire la suite pour bien comprendre ce qui se joue dans le premier tome. Il y a un troisième tome, Maddadam, que je n'ai pas lu. J'ai beaucoup aimé, mais tout le monde ne réussira pas à entrer dans l'histoire je pense, car le style est très marqué.
Je suis en train de lire Enfances de classe, je ne sais pas encore où je vais le mettre, pavé de sociologie. C'est hyper intéressant. Les auteurs décrivent 18 études de cas d'enfants scolarisés en GS et montrent les mécanismes de l'acculturation (ou pas) scolaire. Entre la petite fille bourgeoise qui va aux avant-premières des ballets de l'opéra et déjeune au Racing club le mercredi et celle qui vit dans une voiture garée devant l'école, les différences sautent aux yeux.
Ensuite, il y a une analyse plus précise de chaque thème transversal (la famille, le parcours scolaire des parents, le logement...).
C'est percutant.
Je suis en train de lire Enfances de classe, je ne sais pas encore où je vais le mettre, pavé de sociologie. C'est hyper intéressant. Les auteurs décrivent 18 études de cas d'enfants scolarisés en GS et montrent les mécanismes de l'acculturation (ou pas) scolaire. Entre la petite fille bourgeoise qui va aux avant-premières des ballets de l'opéra et déjeune au Racing club le mercredi et celle qui vit dans une voiture garée devant l'école, les différences sautent aux yeux.
Ensuite, il y a une analyse plus précise de chaque thème transversal (la famille, le parcours scolaire des parents, le logement...).
C'est percutant.
- miss sophieExpert spécialisé
Pour le défi 17 (un livre d'un auteur iranien), j'ai lu C'est moi qui éteins les lumières de Zoya Pirzad (2001). J'adhère à ce qu'en a dit *Ombre* :
Il convient aussi pour le défi 30 (Silence) car l'héroïne ne cesse de taire ce qu'elle pense, de s'interdire de répondre à sa sœur notamment, de garder pour elle ce qui lui pèse afin d'être arrangeante avec tout le monde.
*Ombre* a écrit: L'histoire se passe avant la révolution, dans une ville de province où se développent, comme partout en Iran, la modernité et le féminisme. Clarisse est la mère de trois enfants. Son mari est ingénieur : elle appartient à la bourgeoisie relativement aisée. Elle est femme au foyer, s'occupe de sa famille, sa maison, sa mère, sa soeur qui multiplie les frasques dans l'attente du mariage. Elle est heureuse. Ou presque. On sent les fêlures derrière le quotidien agréable et monotone. Clarisse regarde avec envie une amie qui traduit des livres, ou la secrétaire de son mari qui, tout en travaillant, trouve le temps de militer dans une association féministe. Elle aspire à autre chose qu'à sa vie étriquée. Quand de nouveaux voisins s'installent, un jeune veuf avec sa mère et sa fille, elle perd pied peu à peu.
J'ai beaucoup aimé ce roman. J'ai été un peu étonnée car, finalement, l'histoire pourrait se passer n'importe où. Je n'ai strictement rien appris sur l'Iran :sourit:. C'est une histoire universelle, celle d'une femme qui, à un moment de sa vie, doute, se remet en cause. Les personnages sont nuancés. Le mari n'a rien d'une brute, il est attachant jusque dans sa maladresse. La vieille mère acariâtre livre les secrets de son âme complexe. On regarde ces personnages se dépêtrer de ce qui n'est que la vie dans sa plus grande banalité. Mais l'ensemble est d'une grande délicatesse.
Il convient aussi pour le défi 30 (Silence) car l'héroïne ne cesse de taire ce qu'elle pense, de s'interdire de répondre à sa sœur notamment, de garder pour elle ce qui lui pèse afin d'être arrangeante avec tout le monde.
Lu aussi : Mémoires de deux jeunes mariées d’Honoré de Balzac (1841), qui peut entrer dans les défis 8 (un roman dont la trame se déroule sur plusieurs années), 28 (femmes fortes), 37 (un livre qui évoque l'idée du bonheur) et 48 éventuellement, pour moitié (un roman d'amour).
Ce roman épistolaire donne à entendre la voix de deux amies à leur sortie du couvent. Agées de 17 ans, l’une, Renée, va très vite faire en Province un mariage plein de raison et planifier sa vie avec rigueur, tandis que l’autre, Louise, s’initie à la vie parisienne en espérant rencontrer l’Amour qu’attend sa nature passionnée. Pendant 15 ans, la confrontation de leurs vies à l’opposé l’une de l’autre les amène à des réflexions sur le mariage, l’amour, la maternité, et à la question du bonheur… Il y a de belles pages sur l’amour maternel, un regard critique sur la société mondaine, et quelques intrigues que l’on suit avec intérêt. Un bon roman.
Ce roman épistolaire donne à entendre la voix de deux amies à leur sortie du couvent. Agées de 17 ans, l’une, Renée, va très vite faire en Province un mariage plein de raison et planifier sa vie avec rigueur, tandis que l’autre, Louise, s’initie à la vie parisienne en espérant rencontrer l’Amour qu’attend sa nature passionnée. Pendant 15 ans, la confrontation de leurs vies à l’opposé l’une de l’autre les amène à des réflexions sur le mariage, l’amour, la maternité, et à la question du bonheur… Il y a de belles pages sur l’amour maternel, un regard critique sur la société mondaine, et quelques intrigues que l’on suit avec intérêt. Un bon roman.
- SeiGrand Maître
Ecusette, je suis contente de lire ton avis ! Tu vas voir, le 2e tome est encore meilleur.
Oui, le monde décrit par Atwood est à deux pas du nôtre. Et c'est flippant.
Regarde cet article : https://www.sciencesetavenir.fr/nutrition/aliments/viande-cultivee-en-laboratoire-une-fausse-bonne-solution_143825 On s'y croirait, non ?
C'est drôle, moi aussi j'avais pensé au "titre intrigant", pour Oryx and Crake (le titre est meilleur que la traduction française, je trouve, mais il n'est pas évident de vraiment traduire "Crake") ou pour MaddAddam. Mais comme je n'avais pas choisi ces livres pour leurs titres, j'ai laissé tomber.
Cléopatra, je suis curieuse de savoir pourquoi tu penses que certains lecteurs peuvent résister au style d'Atwood.
Sinon, j'ai lu très rapidement deux livres :
Pour le défi "Livre évoquant l'idée de bonheur" : Le tao de Winnie, de Benjamin Hoff.
Un livre court, qui explique ce qu'est le tao grâce à Winnie l'Ourson. Ou un court livre, qui explique ce qu'est Winnie l'Ourson grâce au tao.
Je crois que l'ensemble m'a davantage donné envie de lire les aventures de Winnie que le Tao te king.
Figurez-vous que je me suis perdue dans la forêt près de chez moi il y a trois jours, et que je me suis dit : "Que ferait Winnie l'Ourson dans une pareille situation ? Bien, ne réfléchis pas trop." J'ai renoncé à aller à gauche, quand ma raison m'y engageait, et je suis allée à droite, quand mon instinct m'y poussait, et j'ai retrouvé ma maison.
Pour le défi "un membre de la famille dans le titre", j'ai lu mon 2e livre sur l'éducation des enfants (le premier, lu il y a trois ans, essayait d'enseigner aux parents comment faire pour que bébé dorme la nuit - je ne suis pas sûre que l'expérience ait été vraiment concluante) : Frères et sœurs sans rivalité, de Faber et Mazlish
Très, très clair (ton à l'anglo-saxonne inside), plein de bonnes idées pleines de bon sens. J'ai revisité, à la lecture, ma relation avec ma propre sœur (avec laquelle je m'entends très bien), ce qui est toujours bouleversant.
J'ai aussi - enfin ! - pris mon téléphone pour réenclencher un suivi avec mon ancienne psy.
En bref : si comme moi vous n'avez pas le sens de l'orientation, que ce soit dans la forêt ou dans votre vie psychique, ces deux livres pourraient bien s'avérer aussi utiles qu'une carte des sentiers de randonnée et qu'un annuaire téléphonique.
Oui, le monde décrit par Atwood est à deux pas du nôtre. Et c'est flippant.
Regarde cet article : https://www.sciencesetavenir.fr/nutrition/aliments/viande-cultivee-en-laboratoire-une-fausse-bonne-solution_143825 On s'y croirait, non ?
C'est drôle, moi aussi j'avais pensé au "titre intrigant", pour Oryx and Crake (le titre est meilleur que la traduction française, je trouve, mais il n'est pas évident de vraiment traduire "Crake") ou pour MaddAddam. Mais comme je n'avais pas choisi ces livres pour leurs titres, j'ai laissé tomber.
Cléopatra, je suis curieuse de savoir pourquoi tu penses que certains lecteurs peuvent résister au style d'Atwood.
Sinon, j'ai lu très rapidement deux livres :
Pour le défi "Livre évoquant l'idée de bonheur" : Le tao de Winnie, de Benjamin Hoff.
Un livre court, qui explique ce qu'est le tao grâce à Winnie l'Ourson. Ou un court livre, qui explique ce qu'est Winnie l'Ourson grâce au tao.
Je crois que l'ensemble m'a davantage donné envie de lire les aventures de Winnie que le Tao te king.
Figurez-vous que je me suis perdue dans la forêt près de chez moi il y a trois jours, et que je me suis dit : "Que ferait Winnie l'Ourson dans une pareille situation ? Bien, ne réfléchis pas trop." J'ai renoncé à aller à gauche, quand ma raison m'y engageait, et je suis allée à droite, quand mon instinct m'y poussait, et j'ai retrouvé ma maison.
Pour le défi "un membre de la famille dans le titre", j'ai lu mon 2e livre sur l'éducation des enfants (le premier, lu il y a trois ans, essayait d'enseigner aux parents comment faire pour que bébé dorme la nuit - je ne suis pas sûre que l'expérience ait été vraiment concluante) : Frères et sœurs sans rivalité, de Faber et Mazlish
Très, très clair (ton à l'anglo-saxonne inside), plein de bonnes idées pleines de bon sens. J'ai revisité, à la lecture, ma relation avec ma propre sœur (avec laquelle je m'entends très bien), ce qui est toujours bouleversant.
J'ai aussi - enfin ! - pris mon téléphone pour réenclencher un suivi avec mon ancienne psy.
En bref : si comme moi vous n'avez pas le sens de l'orientation, que ce soit dans la forêt ou dans votre vie psychique, ces deux livres pourraient bien s'avérer aussi utiles qu'une carte des sentiers de randonnée et qu'un annuaire téléphonique.
_________________
"Humanité, humanité, engeance de crocodile."
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour le style d'Atwood dans Le temps du déluge, je trouve qu'il est difficile, alors que je lis beaucoup et que je suis plutôt bon public. C'est peut-être propre à ce roman, ou à sa traduction d'ailleurs. Je n'ai du coup pas lu La servante écarlate, craignant d'être moins séduite que par la série (je n'ai vu que la saison 1).
- EloahExpert spécialisé
Merci pour ton avis Cleopatra !
Ainsi pour le défi 21 un livre dont l'auteur a été emprisonné, j'ai lu Pa Pa Pa de Hao Shaogong, écrivain chinois qui a passé 6 ans dans un "camp de redressement" pendant la révolution culturelle.
Pa Pa Pa sont les seuls mots que sait prononcer Bingzai, anti-héros par excellence : né difforme, quasiment mutique, privé de père et ne sachant qu'insulter sa mère, Bingzai est un personnage rustre mais non démuni d'émotions. Il est l'objet de moqueries voire de cruauté de la part des enfants du petit village montagnard où il vit. Cette population nourrie aux croyances et légendes ancestrales a besoin de comprendre les raisons d'une telle existence et les interprétations vont bon train jusqu'à ce qu'on se demande si, en fait, Binzai ne serait pas le représentant sur terre d'une divinité ... Un petit roman étrange, aux allures de conte philosophique sur l'absurdité des croyances ancestrales.
Ainsi pour le défi 21 un livre dont l'auteur a été emprisonné, j'ai lu Pa Pa Pa de Hao Shaogong, écrivain chinois qui a passé 6 ans dans un "camp de redressement" pendant la révolution culturelle.
Pa Pa Pa sont les seuls mots que sait prononcer Bingzai, anti-héros par excellence : né difforme, quasiment mutique, privé de père et ne sachant qu'insulter sa mère, Bingzai est un personnage rustre mais non démuni d'émotions. Il est l'objet de moqueries voire de cruauté de la part des enfants du petit village montagnard où il vit. Cette population nourrie aux croyances et légendes ancestrales a besoin de comprendre les raisons d'une telle existence et les interprétations vont bon train jusqu'à ce qu'on se demande si, en fait, Binzai ne serait pas le représentant sur terre d'une divinité ... Un petit roman étrange, aux allures de conte philosophique sur l'absurdité des croyances ancestrales.
- AmaliahEmpereur
J'ai fini Désorientale de Negar Djavadi qu'Eloah avait conseillé (auteur iranien mais aussi héroïnes sœurs) et je reviens dire à quel point j'ai adoré ce roman. Kimiâ, la narratrice raconte son histoire. De digressions en retours en arrière, c'est toute l'histoire de sa famille qui s'esquisse, histoire liée à celle de l'Iran tout au long du XXe siècle. J'ai savouré l'histoire et savouré l'écriture tantôt truculente, tantôt teintée d'émotion. Je vous le conseille vivement!
- JennyMédiateur
Elle publie un 2e roman fin août d'ailleurs.
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
Désorientale m'avait aussi beacoup plu.Si c'est elle qui publie un nouveau roman en août, ce ne sera pas son deuxième, j'en ai déjà plusieurs de sa plume. Confusion de ma part.
J'ai passé la fin du confinement à écumer ma biblitohèque pour le défi n°25 : "un livre qui fait peur". Sur vos conseils, j'ai acheté et lu Black out de Marc Elsberg, qui, en effet, fait peur, dans la manière d'envisager le monde sans électricité, notamment dans les explications et descriptions des conséquences d'un arrêt quasi-total de la production d'électricité en Europe. Des résonances intéressantes avec la situation actuelle. Mon édition proposait aussi le premier chapitre de son deuxième roman Zero, que je vais essayer de me procurer.
Pour ce défi n°25, j'ai aussi lu parmi d'autres La classe de neige d'Emmanuel Carrère. Un enfant participe à une classe de neige avec ses camarades de classe. On sent dès le début qu'un catastrophe va se produire, mais on ignore laquelle. Lu aussi Les loyautés de Delphine de Vigan que je pense retenir pour ce défi. C'est une auteure que j'aime bien. Dans ce court roman, on suit deux copains de classe au collège. Là aussi, toutes les éléments se mettent en place progressivement pour l'arrivée d'une catastrophe dont les circonstances se dessinent peu à peu. Le récit progresse en faisant alterner les points de vue (toujours à la troisième personne) des enfants, de leurs mères et de leur prof principale. Moins glaçant que D'après une histoire vraie, mais intéressant aussi (pourtant, par principe, je n'aime pas les fictions en milieu scolaire). Aussi lu Le rapport de Brodeck de Philippe Claudel, que vous êtes plusieurs à avoir lu l'année dernière et qui dépeint aussi une société inquiétante par son refus de l'autre.
Désorientale m'avait aussi beacoup plu.
J'ai passé la fin du confinement à écumer ma biblitohèque pour le défi n°25 : "un livre qui fait peur". Sur vos conseils, j'ai acheté et lu Black out de Marc Elsberg, qui, en effet, fait peur, dans la manière d'envisager le monde sans électricité, notamment dans les explications et descriptions des conséquences d'un arrêt quasi-total de la production d'électricité en Europe. Des résonances intéressantes avec la situation actuelle. Mon édition proposait aussi le premier chapitre de son deuxième roman Zero, que je vais essayer de me procurer.
Pour ce défi n°25, j'ai aussi lu parmi d'autres La classe de neige d'Emmanuel Carrère. Un enfant participe à une classe de neige avec ses camarades de classe. On sent dès le début qu'un catastrophe va se produire, mais on ignore laquelle. Lu aussi Les loyautés de Delphine de Vigan que je pense retenir pour ce défi. C'est une auteure que j'aime bien. Dans ce court roman, on suit deux copains de classe au collège. Là aussi, toutes les éléments se mettent en place progressivement pour l'arrivée d'une catastrophe dont les circonstances se dessinent peu à peu. Le récit progresse en faisant alterner les points de vue (toujours à la troisième personne) des enfants, de leurs mères et de leur prof principale. Moins glaçant que D'après une histoire vraie, mais intéressant aussi (pourtant, par principe, je n'aime pas les fictions en milieu scolaire). Aussi lu Le rapport de Brodeck de Philippe Claudel, que vous êtes plusieurs à avoir lu l'année dernière et qui dépeint aussi une société inquiétante par son refus de l'autre.
- JennyMédiateur
@Adren : Tu es sûre ? Je ne vois pas d'autres romans d'elle nulle part.
- AdrenFidèle du forum
Edit : tu as raison, j'ai confondu !
- AmaliahEmpereur
Bonne nouvelle, Jenny! J'étais allée voir si elle en avait publié d'autres mais c'est son premier roman.
- EloahExpert spécialisé
Super Amaliah, je suis ravie que ce roman t'ait plu !
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
pour le défi n°46 un livre qui se déroule en Australie, j'ai lu Mort d'un trimardeur d'Arthur Upfield. C'est un récit policier classique, on se demande si celui qui a une tête de méchant est ou non le coupable de deux meurtres apparemment sans lien entre eux, mais impliquant le même lieu. Ce qui est plus original, c'est la figure de l'inspecteur de police Napoléon Bonaparte, que tous ses amis appellent Bony, métis de Blanc et d'Aborigène. Pour mener l'enquête, il ne s'intéresse pas aux victimes, mais il a besoin de connaître le sens et la vitesse du vent au moment des crimes. En effet, il étudie toutes les empreintes laissées dans le sable et peut identifier n'importe qui en regardant les traces laissées par ses pieds. Le roman est agréable à lire pour ce dépaysement, mais l'enquête en elle-même a peu d'intérêt.
pour le défi n°46 un livre qui se déroule en Australie, j'ai lu Mort d'un trimardeur d'Arthur Upfield. C'est un récit policier classique, on se demande si celui qui a une tête de méchant est ou non le coupable de deux meurtres apparemment sans lien entre eux, mais impliquant le même lieu. Ce qui est plus original, c'est la figure de l'inspecteur de police Napoléon Bonaparte, que tous ses amis appellent Bony, métis de Blanc et d'Aborigène. Pour mener l'enquête, il ne s'intéresse pas aux victimes, mais il a besoin de connaître le sens et la vitesse du vent au moment des crimes. En effet, il étudie toutes les empreintes laissées dans le sable et peut identifier n'importe qui en regardant les traces laissées par ses pieds. Le roman est agréable à lire pour ce dépaysement, mais l'enquête en elle-même a peu d'intérêt.
- MalagaModérateur
Pour le défi 24 : Un livre dont le titre ne contient aucun E, j'ai lu Sauf d'Hervé Commère.
Ce livre avait évoqué par un autre Néo et cela m'avait donné envie. Je l'ai donc pris à ma médiathèque dès que celle-ci a rouvert ses portes.
L'histoire : Mat, 40 ans, a perdu ses parents dans le terrible incendie du manoir familial alors qu'il n'avait que six ans. Il s'est reconstruit et est aujourd'hui propriétaire d'un dépôt-vente. Un jour, une femme vient déposer un album photo dans lequel sont rangés des photos de sa famille. Ces photos auraient dû avoir disparues dans l'incendie. Mat décide d'enquêter pour comprendre son histoire.
Mon avis : un excellent roman. On est très vite pris dans l'histoire, les rebondissements s'enchaînent, les fausses pistes se cumulent puis se dévoilent d'un coup. On voyage en Bretagne, en Europe... La fin du roman est franchement bouleversante. Bref, une histoire originale bien menée.
Ce livre avait évoqué par un autre Néo et cela m'avait donné envie. Je l'ai donc pris à ma médiathèque dès que celle-ci a rouvert ses portes.
L'histoire : Mat, 40 ans, a perdu ses parents dans le terrible incendie du manoir familial alors qu'il n'avait que six ans. Il s'est reconstruit et est aujourd'hui propriétaire d'un dépôt-vente. Un jour, une femme vient déposer un album photo dans lequel sont rangés des photos de sa famille. Ces photos auraient dû avoir disparues dans l'incendie. Mat décide d'enquêter pour comprendre son histoire.
Mon avis : un excellent roman. On est très vite pris dans l'histoire, les rebondissements s'enchaînent, les fausses pistes se cumulent puis se dévoilent d'un coup. On voyage en Bretagne, en Europe... La fin du roman est franchement bouleversante. Bref, une histoire originale bien menée.
_________________
J'utilise des satellites coûtant plusieurs millions de dollars pour chercher des boîtes Tupperware dans la forêt ; et toi, c'est quoi ton hobby ?
- *Ombre*Grand sage
Pour livre qui contient des photographies, j'ai lu un nouvel essai sur le dandysme, de Favardin et Boüexière.
C'est une belle somme, avec de jolies photographies (donc). Mais quand on a lu Baudelaire, Barbey d'Aurévilly, Schiffer et La Grandeur sans conviction, on n'apprend pas grand chose, honnêtement.
C'est une belle somme, avec de jolies photographies (donc). Mais quand on a lu Baudelaire, Barbey d'Aurévilly, Schiffer et La Grandeur sans conviction, on n'apprend pas grand chose, honnêtement.
- AsarteLilithEsprit sacré
J'ai enfin pu emprunter Miss Islande ! Je viens de commencer, mais c'est prenant et incisif, je trouve. J'adore déjà !!
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- PointàlaligneExpert
Je suis en retard de compte-rendus de lecture... C'est comme les corrections, mieux vaut ne pas les laisser s'entasser, sinon on ne sait plus où on en est. J'espère ne rien oublier.
Pour "Nourritures", j'ai lu Le Dîner d'Herman Koch. La construction est brillante, et suit le plan d'un repas au restaurant : apéritif (maison évidemment), entrées... Une suite de secrets de famille sera révélée, qui devrait plaire à ceux qui ont aimé Le Dieu du carnage de Y. Reza.
En voyant que Le Dîner était traduit du néerlandais, j'en ai profité pour lire un autre livre du même auteur pour le défi correspondant : Cher Monsieur M. Là encore la construction est ambitieuse ; les retours en arrière sont nombreux, plusieurs voix narratives sont mêlées. Peut-être parce qu'il est plus long, ce roman m'a moins convaincue que le précédent, mais je le relirai peut-être. Il peut aussi convenir pour "un roman dont la trame se déroule sur plusieurs années".
Pour "un roman d'amour", j'ai voulu lire LE roman d'amour dont j'avais entendu parler pendant toutes mes études : L'Astrée. Pas les 5000 pages du texte intégral, juste les 400 pages du choix fait par les éditions Folio... J'ai eu tout de même du mal à en venir à bout, cela a pris du temps. L'histoire qui donne son titre au recueil, celle d'Astrée et Céladon, n'est pas celle que j'ai préférée. Il y a des récits emboîtés qui m'ont davantage plu, comme celui de Mélandre, qui met une armure d'homme pour aller secourir, sous le nom de chevalier Triste, son amant (qui l'a pourtant lâchement abandonnée).
Pour le "livre qui fait peur", je recommande Le Moine de Lewis. Bon, il ne fait pas vraiment peur, c'est vrai, mais il fait tout pour : fantôme de la nonne sanglante, enlèvement, viol, inceste, apparitions démoniaques, tout y est !
Pour "Nourritures", j'ai lu Le Dîner d'Herman Koch. La construction est brillante, et suit le plan d'un repas au restaurant : apéritif (maison évidemment), entrées... Une suite de secrets de famille sera révélée, qui devrait plaire à ceux qui ont aimé Le Dieu du carnage de Y. Reza.
En voyant que Le Dîner était traduit du néerlandais, j'en ai profité pour lire un autre livre du même auteur pour le défi correspondant : Cher Monsieur M. Là encore la construction est ambitieuse ; les retours en arrière sont nombreux, plusieurs voix narratives sont mêlées. Peut-être parce qu'il est plus long, ce roman m'a moins convaincue que le précédent, mais je le relirai peut-être. Il peut aussi convenir pour "un roman dont la trame se déroule sur plusieurs années".
Pour "un roman d'amour", j'ai voulu lire LE roman d'amour dont j'avais entendu parler pendant toutes mes études : L'Astrée. Pas les 5000 pages du texte intégral, juste les 400 pages du choix fait par les éditions Folio... J'ai eu tout de même du mal à en venir à bout, cela a pris du temps. L'histoire qui donne son titre au recueil, celle d'Astrée et Céladon, n'est pas celle que j'ai préférée. Il y a des récits emboîtés qui m'ont davantage plu, comme celui de Mélandre, qui met une armure d'homme pour aller secourir, sous le nom de chevalier Triste, son amant (qui l'a pourtant lâchement abandonnée).
Pour le "livre qui fait peur", je recommande Le Moine de Lewis. Bon, il ne fait pas vraiment peur, c'est vrai, mais il fait tout pour : fantôme de la nonne sanglante, enlèvement, viol, inceste, apparitions démoniaques, tout y est !
- RyuzakiNiveau 9
Défi 35, Un livre traduit de l'hébreux : Une histoire d'amour et de ténèbres, Amos Oz
Dans cette longue autobiographie, Amos Oz parle de son enfance à Jérusalem dans les années 40, de sa jeunesse, de ses parents, de ses aïeux et de l'histoire d'Israël. Il se remémore de nombreuses anecdotes, souvent futiles, mais qui finissent par constituer une fresque représentant l'histoire d'une famille, elle-même prise dans l'histoire d'un peuple. C'est long (plus de 540 pages en grand format quand même), et ça m'a un peu lassé par moment, mais ça reste un livre très recommandable.
Verdict : foisonnant
Amos Oz a écrit:Au lycée Tarbout, nous n'apprenions pas seulement à parler, lire et écrire un hébreu admirable que la vie m'a abîmé. Nous étudiions la Bible, la Michna, la poésie médiévale et aussi la biologie, la littérature et l'histoire de la Pologne, l'art de la Renaissance et l'histoire européenne. Mais surtout, on nous inculquait qu'à l'autre bout de l'horizon, au-delà du fleuve et de la forêt, il y avait un pays où nous devrions bientôt aller parce que le temps des Juifs en Europe était compté, le nôtre en tout cas, à nous, les Juifs d'Europe de l'Est.
Dans cette longue autobiographie, Amos Oz parle de son enfance à Jérusalem dans les années 40, de sa jeunesse, de ses parents, de ses aïeux et de l'histoire d'Israël. Il se remémore de nombreuses anecdotes, souvent futiles, mais qui finissent par constituer une fresque représentant l'histoire d'une famille, elle-même prise dans l'histoire d'un peuple. C'est long (plus de 540 pages en grand format quand même), et ça m'a un peu lassé par moment, mais ça reste un livre très recommandable.
Verdict : foisonnant
- nicole 86Expert spécialisé
Ryuzaki a écrit:Défi 35, Un livre traduit de l'hébreux : Une histoire d'amour et de ténèbres, Amos Oz
Dans cette longue autobiographie, Amos Oz parle de son enfance à Jérusalem dans les années 40, de sa jeunesse, de ses parents, de ses aïeux et de l'histoire d'Israël. Il se remémore de nombreuses anecdotes, souvent futiles, mais qui finissent par constituer une fresque représentant l'histoire d'une famille, elle-même prise dans l'histoire d'un peuple. C'est long (plus de 540 pages en grand format quand même), et ça m'a un peu lassé par moment, mais ça reste un livre très recommandable.
Verdict : foisonnant
Je viens de jeter l'éponge, pas rentable pour le défi ! Cependant je ne suis pas à court de livres traduits de l'hébreu puisque je me suis promis de relire intégralement l' Ancien Testamentet que je viens d'emprunter Connaître une femme du même auteur ; d'après la 4 ème de couverture, je devrais ainsi pouvoir cocher l'item 29 (Pardonner ou pas).
- AdrenFidèle du forum
Bonjour à tous,
grâce à l'avis de Malaga, je viens de lire Une vie entre deux océans, hors-défi puisque j'avais déjà un titre pour celui-là. Merci pour la suggestion, je partage ton avis, un beau roman, émouvant et attachant. La fin aussi m'a émue aux larmes, je ne savais pas à quoi m'attendre.
grâce à l'avis de Malaga, je viens de lire Une vie entre deux océans, hors-défi puisque j'avais déjà un titre pour celui-là. Merci pour la suggestion, je partage ton avis, un beau roman, émouvant et attachant. La fin aussi m'a émue aux larmes, je ne savais pas à quoi m'attendre.
- *Ombre*Grand sage
De mon côté, j'ai terminé la sage du sorcier Harry Potter. C'était sympathique, mais il était temps que ça s'arrête : malgré mon plaisir à discuter lectures avec ma fille, j'arrive à saturation de littérature enfantine. Les derniers volumes m'ont paru fortement délayés, rallongés d'épisodes dispensables. Heureusement, la fin est pas mal. Je vais mettre le dernier tome dans l'item Chance ou malchance, car le héros m'a paru jouir d'une chance insolence (alors que ce pauvre Rogue a vraiment une VDM - mais il restera mon personnage préféré).
Lu aussi, pour les cours, les Contes glacés de Sternberg, mais je crois que je n'en ferai rien. Je n'ai pas été emballée par cette forme de fantastique moderne. C'est très répétitif, une fois qu'on a compris le principe. Allez, parce que c'est vous, je vous bricole un conte glacé inédit :
Ombre caressait le nom d'Adren sur son écran. Soudain, il lui sembla que l'écran devenait chaud, souple comme une peau. Intriguée, Ombre se pencha, sentit la chaleur de la machine, et une douceur surprenante. Elle se laissa aller à embrasser l'écran. À des milliers de kilomètres de là, Adren, qui postait négligemment sur Néo, sentit un baiser sur sa joue et s'en étonna.
Voilà. Vous en avez une tripotée dans ce goût-là. Déclinez ad libitum.
Lu aussi, pour les cours, les Contes glacés de Sternberg, mais je crois que je n'en ferai rien. Je n'ai pas été emballée par cette forme de fantastique moderne. C'est très répétitif, une fois qu'on a compris le principe. Allez, parce que c'est vous, je vous bricole un conte glacé inédit :
Ombre caressait le nom d'Adren sur son écran. Soudain, il lui sembla que l'écran devenait chaud, souple comme une peau. Intriguée, Ombre se pencha, sentit la chaleur de la machine, et une douceur surprenante. Elle se laissa aller à embrasser l'écran. À des milliers de kilomètres de là, Adren, qui postait négligemment sur Néo, sentit un baiser sur sa joue et s'en étonna.
Voilà. Vous en avez une tripotée dans ce goût-là. Déclinez ad libitum.
- AdrenFidèle du forum
Tiens, un baiser sur ma joue. Je m'en étonne !
- miss sophieExpert spécialisé
35/50
Lu pour le défi 35 (livre traduit de l'hébreu) et convient pour les 3 (Transmettre ou hériter), 23 (livre évoquant un épisode biblique : Jésus et Judas, la crucifixion...), 24 (titre sans E) et 48 (roman d'amour) : Judas d’Amos Oz (2014).
La 4e de couverture de Gallimard annonce : « Judas est un magnifique roman d’amour dans la Jérusalem divisée de 1959, un grand livre sur les lignes de fracture entre judaïsme et christianisme, une réflexion admirable sur les figures du traître, et assurément un ouvrage essentiel pour comprendre l’histoire d’Israël. » Il y a certes une histoire d’amour (si l’on veut), de là à en faire un roman d’amour et à le qualifier de magnifique, il y a un pas que je ne franchirai pas. Pour le reste, oui, la réflexion menée est intéressante, mais comme ni l’histoire d’Israël ni celle du christianisme ne me passionnent, j’ai lu ces pages avec une certaine distance. Ceci étant dit, c’est un livre qui se lit aisément (je ne sais pourquoi je craignais un style ampoulé, ce n’est pas du tout le cas). Le personnage principal est un sympathique étudiant de 25 ans travaillant à un mémoire sur « Jésus dans la tradition juive ». Engagé pour tenir compagnie à un vieil homme le soir et logé pour cela dans la maison du vieil érudit, il y rencontre la femme d’une quarantaine d’années qui s’occupe de celui-ci (mais quels sont leurs liens ?), fille d’une ancienne figure politique importante, et en tombe amoureux.
Lu pour le défi 35 (livre traduit de l'hébreu) et convient pour les 3 (Transmettre ou hériter), 23 (livre évoquant un épisode biblique : Jésus et Judas, la crucifixion...), 24 (titre sans E) et 48 (roman d'amour) : Judas d’Amos Oz (2014).
La 4e de couverture de Gallimard annonce : « Judas est un magnifique roman d’amour dans la Jérusalem divisée de 1959, un grand livre sur les lignes de fracture entre judaïsme et christianisme, une réflexion admirable sur les figures du traître, et assurément un ouvrage essentiel pour comprendre l’histoire d’Israël. » Il y a certes une histoire d’amour (si l’on veut), de là à en faire un roman d’amour et à le qualifier de magnifique, il y a un pas que je ne franchirai pas. Pour le reste, oui, la réflexion menée est intéressante, mais comme ni l’histoire d’Israël ni celle du christianisme ne me passionnent, j’ai lu ces pages avec une certaine distance. Ceci étant dit, c’est un livre qui se lit aisément (je ne sais pourquoi je craignais un style ampoulé, ce n’est pas du tout le cas). Le personnage principal est un sympathique étudiant de 25 ans travaillant à un mémoire sur « Jésus dans la tradition juive ». Engagé pour tenir compagnie à un vieil homme le soir et logé pour cela dans la maison du vieil érudit, il y rencontre la femme d’une quarantaine d’années qui s’occupe de celui-ci (mais quels sont leurs liens ?), fille d’une ancienne figure politique importante, et en tombe amoureux.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum