- roxanneOracle
Enfin, une reprise au 15 juin, après tous les conseils, je ne pense pas qu'on n'ait grand monde. Mais, bon pourquoi pas.
- CharlyneNiveau 3
La vérité pandèmique (actuelle...) est que les enfants des écoles sont préservés majoritairement de la menace, tandis que les collégiens et les lycéens sont proches des adultes sur ce point.
Heureusement que l'année se termine dans un mois.
source la Voix du Nord.
L'enjeu c'est la politique d'harmonisation pour retrouver des résultats cohérents statistiquement avec les chiffres des années antérieures...la bonification peut aller jusqu'à combien de points selon vous et sera-t-elle globale sur la cohorte 2020 ou personnalisée selon le dossier ?
Heureusement que l'année se termine dans un mois.
Selon les textes officiels devant paraître ce jeudi au bulletin officiel, «cette organisation exceptionnelle est conçue dans un esprit de bienveillance vis-à-vis des candidats».
Le bac sera-t-il pour autant donné à tout le monde ? Pas du tout, assure Claire Guéville, du Snes-FSU, premier syndicat du secondaire. «Les moyennes des deux premiers trimestres sont le plus souvent inférieures aux notes obtenues à l’examen final», regrette d’ailleurs l’enseignante, qui s’inquiète de résultats «très inégaux selon les établissements». «Il va nous falloir des garanties sur le bon fonctionnement des jurys», déclare-t-il.
Ces jurys d’harmonisation, qui auront accès aux notes des élèves et à leurs appréciations, disposeront également des données statistiques sur les trois dernières années, comme les résultats au bac dans chaque série ou le taux de mentions. Forts de ces données, ils pourront ainsi décider de «revaloriser la moyenne annuelle» d’un candidat. C’est en tout cas le souhait de bons lycées, ayant la réputation de noter sévèrement leurs élèves, une pratique qui risque cette année de les désavantager.
«Nous espérons pouvoir rassurer les familles, aujourd’hui un peu inquiètes», souligne par exemple Romuald Eyraud, proviseur adjoint du lycée du Parc, à Lyon. «D’ordinaire, environ les trois quarts de nos élèves ont des mentions, ce qui ne serait pas le cas cette année si on s’en tenait aux seules moyennes des deux premiers trimestres».
D’autres établissements, réputés moins bons, contestent à l’inverse cette décision. «Cela nous condamne de nouveau à des résultats médiocres au bac cette année», regrette une professeure d’anglais en Terminale souhaitant garder l’anonymat. Pour de nombreux élèves de son lycée du centre de Paris, «c’est un peu la panique»: «ils ont tendance à travailler dans la dernière ligne droite, ils vont être très pénalisés par la seule prise en compte des bulletins du début d’année». «Comment les rassurer et faire en sorte qu’ils restent mobilisés ?», se demande-t-elle.
source la Voix du Nord.
L'enjeu c'est la politique d'harmonisation pour retrouver des résultats cohérents statistiquement avec les chiffres des années antérieures...la bonification peut aller jusqu'à combien de points selon vous et sera-t-elle globale sur la cohorte 2020 ou personnalisée selon le dossier ?
- EdithWGrand sage
Donc les élèves de terminale sont harmonisés mais pas les premières ? Ça va râler dans les chaumières... les moyennes de français étant souvent plus basses pendant l’année. Ma fille qui a 15,82 est furieuse car elle visait 17 à l’EAF par exemple (elle a eu 17 à l’écrit et 16, 5 à l’oral au bac blanc). Problème de riche en ce qui la concerne, ok, mais frustrant quand même. Et je ne parle pas de ses camarades à 9 de moyenne... avec une prof qui note assez sec. Ma tendance naturelle serait de dire qu’ils n’ont qu’à travailler pendant l’année mais je sais que certains se réveillent tardivement et avec le confinement, ils se retrouvent dans le même cas que les élèves qui ne bossent pas du tout.
- CharlyneNiveau 3
EdithW a écrit:Donc les élèves de terminale sont harmonisés mais pas les premières ? Ça va râler dans les chaumières... les moyennes de français étant souvent plus basses pendant l’année. Ma fille qui a 15,82 est furieuse car elle visait 17 à l’EAF par exemple (elle a eu 17 à l’écrit et 16, 5 à l’oral au bac blanc). Problème de riche en ce qui la concerne, ok, mais frustrant quand même. Et je ne parle pas de ses camarades à 9 de moyenne... avec une prof qui note assez sec. Ma tendance naturelle serait de dire qu’ils n’ont qu’à travailler pendant l’année mais je sais que certains se réveillent tardivement et avec le confinement, ils se retrouvent dans le même cas que les élèves qui ne bossent pas du tout.
En effet, l'arrêt brutal de l'évaluation fausse la donne et on a affaire à deux profils d'élèves :
- les "forts" qui se retrouvent avec des mentions en dessous de leurs espérances,
- les "ricrac" qui progressent laborieusement (dont certaines notes de bac blanc se retrouvent notées au 3ème trimestre donc quasi inexistantes à part une mention dans le livret survolé en commission) et qui gagnent des points décisifs aux épreuves finales.
- roxanneOracle
Elle sera à 16. Elle n'aurait pas forcément eu ça au bac.EdithW a écrit:Donc les élèves de terminale sont harmonisés mais pas les premières ? Ça va râler dans les chaumières... les moyennes de français étant souvent plus basses pendant l’année. Ma fille qui a 15,82 est furieuse car elle visait 17 à l’EAF par exemple (elle a eu 17 à l’écrit et 16, 5 à l’oral au bac blanc). Problème de riche en ce qui la concerne, ok, mais frustrant quand même. Et je ne parle pas de ses camarades à 9 de moyenne... avec une prof qui note assez sec. Ma tendance naturelle serait de dire qu’ils n’ont qu’à travailler pendant l’année mais je sais que certains se réveillent tardivement et avec le confinement, ils se retrouvent dans le même cas que les élèves qui ne bossent pas du tout.
- CharlyneNiveau 3
roxanne a écrit:Elle sera à 16. Elle n'aurait pas forcément eu ça au bac.EdithW a écrit:Donc les élèves de terminale sont harmonisés mais pas les premières ? Ça va râler dans les chaumières... les moyennes de français étant souvent plus basses pendant l’année. Ma fille qui a 15,82 est furieuse car elle visait 17 à l’EAF par exemple (elle a eu 17 à l’écrit et 16, 5 à l’oral au bac blanc). Problème de riche en ce qui la concerne, ok, mais frustrant quand même. Et je ne parle pas de ses camarades à 9 de moyenne... avec une prof qui note assez sec. Ma tendance naturelle serait de dire qu’ils n’ont qu’à travailler pendant l’année mais je sais que certains se réveillent tardivement et avec le confinement, ils se retrouvent dans le même cas que les élèves qui ne bossent pas du tout.
L'arrondi au nombre entier supérieur est entériné pour tous les candidat.e.s, mais qui de de l'impact de l'harmonisation des notes selon les commissions au vu des performances des établissement sur les trois dernières années ? distribution de points en pagaille ou saupoudrage personnalisé ?
- FZNiveau 10
Cicyle a écrit:Et en l'occurrence, ce ne sont pas des arrêts. Les personnels sont autorisés à rester en télétravail.ZeSandman a écrit:FZ a écrit:farfalla a écrit:
C’est au médecin de déclarer quelqu’un de fragile, on ne le fait pas soi-même...
de plus, si on est fragile, généralement on garde ses enfants avec soi, par prudence. Viens vivre ma vie en ce moment avec trois enfants de moins de 5 ans à la maison : continuité pédagogique, école à la maison... ici aussi j’en fais plus qu’en temps normal, mais bon, à te lire, je suis une planquée...
sur le fond je suis d'accord, mais il ne faut pas nier les arrêts de complaisance non plus.
On ne m'a pas demandé mon avis pour reprendre ou non, la seule personne qui n'a pas repris ( du tout) est en AT depuis le début, car à risques ; sinon, enfants ou pas, la question du télétravail a été balayée dès lors que la reprise physique a été décidée. ( je précise que je suis en CFA)
On peut aussi être réaliste et réaliser qu'ils ne représentent pas la majorité du genre.
Je suis sur Neoprofs ou au café du commerce là ?
J'ai précisé que dans mon monde ce n'était pas possible : ou travail sur site ou arrêt de travail, le reste n'est pas envisageable, et les ASA n'existent pas ; d'autre part, je n'ai jamais écrit ou pensé que les arrêt de complaisance étaient majoritaires ce qui serait tout aussi exagéré que de les nier totalement !
- FZNiveau 10
Dinimip! a écrit:RogerMartin a écrit:Pour moi, à ce niveau-là, il n'y a plus qu'un émoticone possible.
:troll2:
Edit : pardon, j'ai posté en même temps que Ze Sandman. Imaginons que mon message soit au dessus.
Pourrait-on cesser d'accuser de troll tous les collègues qui ne vivent pas au pays des Bisounours ?
Oui, un certain nombre d'enseignants ont "profité" et "profitent" de la situation depuis la mi-mars (cours en distanciel effectués a minima voire pas effectués du tout, temporisent pour ne pas faire la reprise...). Il s'agit selon toute vraisemblance d'une faible minorité, mais je ne vois rien de choquant à le faire remarquer.
L'ultra-corporatisme ne mène à rien et décrédibilise certaines revendications légitimes.
Merci de cette précision, que je partage !
- Flo44Érudit
Cette histoire de "bulle" n'est pas idiote. En primaire, ça semble raisonnable (parce que les enfants ont besoin de contacts, et parce que les indices montrant qu'ils sont moins contagieux individuellement commencent à être sérieux). Mais dans un collège, c'est compliqué. Avant le confinement, je côtoyais en classe environ 75 élèves par semaine. Pourtant dans une matière à fort coefficient, et à temps partiel... Certains collègues en côtoient des centaines. C'est là qu'il y a un risque de flambée important : si le professeur est malade, il peut contaminer énormément d'élèves − on ne parle même pas des collègues... − donc même si ceux-ci sont peu sensibles au virus, ça va être multiplié par le nombre de contacts en milieu confiné).
Et également lorsque les groupes se mélangent. Il faudrait arrêter de mixer les classes pour les sciences, pour les langues vivantes, etc... Déjà en collège, c'est pas loin d'être impossible, mais en lycée avec la réforme...
Et également lorsque les groupes se mélangent. Il faudrait arrêter de mixer les classes pour les sciences, pour les langues vivantes, etc... Déjà en collège, c'est pas loin d'être impossible, mais en lycée avec la réforme...
- User20401Vénérable
Lesquels ?? L'étude faite sur un seul enfant ou celle dont on annonçait déjà les résultats 3 semaines avant qu'elle ne paraisse et qui a été réalisée en plein confinement (terminée pile poil le 12 mai), quand on ne voyait aucun enfant dans l'espace public ?Flo44 a écrit:Cette histoire de "bulle" n'est pas idiote. En primaire, ça semble raisonnable (parce que les enfants ont besoin de contacts, et parce que les indices montrant qu'ils sont moins contagieux individuellement commencent à être sérieux). Mais dans un collège, c'est compliqué. Avant le confinement, je côtoyais en classe environ 75 élèves par semaine. Pourtant dans une matière à fort coefficient, et à temps partiel... Certains collègues en côtoient des centaines. C'est là qu'il y a un risque de flambée important (si le professeur est malade, il peut contaminer énormément d'élèves, même si ceux-ci sont peu sensibles, ça va être multiplié par le nombre de contacts en milieu confiné).
Et également lorsque les groupes se mélangent. Il faudrait arrêter de mixer les classes pour les sciences, pour les langues vivantes, etc... Déjà en collège, c'est pas loin d'être impossible, mais en lycée avec la réforme...
Non, c'est n'importe quoi. Il faut une garderie, on fabrique des "preuves" pour rassurer l'opinion publique.
Après, je retournerai sur site si le protocole est allégé mais avec un masque, et en me tenant trèèèèèès loin des enfants. Je me protège, moi. Pour ce qui est des élèves, c'est à leurs parents de voir.
- VerduretteModérateur
De toute façon, je trouve qu'on aurait vraiment dû traiter différemment le primaire et le secondaire, car l'organisation n'a rien à voir. En primaire on a des groupes-classes constitués dans un local qui ne change pas, aucun mouvement, un emploi du temps identique chaque jour ... c'est vraiment plus simple à organiser que le secondaire, malgré la lourdeur du protocole.
- Clecle78Bon génie
D'autant que Cohen et les pédiatres sont à fond pour la reprise. Il faudrait une étude beaucoup plus objective !Cicyle a écrit:Lesquels ?? L'étude faite sur un seul enfant ou celle dont on annonçait déjà les résultats 3 semaines avant qu'elle ne paraisse et qui a été réalisée en plein confinement (terminée pile poil le 12 mai), quand on ne voyait aucun enfant dans l'espace public ?Flo44 a écrit:Cette histoire de "bulle" n'est pas idiote. En primaire, ça semble raisonnable (parce que les enfants ont besoin de contacts, et parce que les indices montrant qu'ils sont moins contagieux individuellement commencent à être sérieux). Mais dans un collège, c'est compliqué. Avant le confinement, je côtoyais en classe environ 75 élèves par semaine. Pourtant dans une matière à fort coefficient, et à temps partiel... Certains collègues en côtoient des centaines. C'est là qu'il y a un risque de flambée important (si le professeur est malade, il peut contaminer énormément d'élèves, même si ceux-ci sont peu sensibles, ça va être multiplié par le nombre de contacts en milieu confiné).
Et également lorsque les groupes se mélangent. Il faudrait arrêter de mixer les classes pour les sciences, pour les langues vivantes, etc... Déjà en collège, c'est pas loin d'être impossible, mais en lycée avec la réforme...
Non, c'est n'importe quoi. Il faut une garderie, on fabrique des "preuves" pour rassurer l'opinion publique.
Après, je retournerai sur site si le protocole est allégé mais avec un masque, et en me tenant trèèèèèès loin des enfants. Je me protège, moi. Pour ce qui est des élèves, c'est à leurs parents de voir.
- User20401Vénérable
Oui, Verdurette, si on laisse de côté les besoins affectifs des enfants, c'est simple à appliquer… Mais bon, on ne sera jamais d'accord là-dessus.
Ce qui est étrange pour ces études c'est qu'on ne nous parle que d'études françaises. Les autres pays n'étudient pas la contagiosité des enfants ?? La seule que j'ai vue passer était l'étude allemande (je crois) qui a peu circulé à part ici et qui disait que les enfants avaient une charge virale similaire à celle des adultes.
Ce qui est étrange pour ces études c'est qu'on ne nous parle que d'études françaises. Les autres pays n'étudient pas la contagiosité des enfants ?? La seule que j'ai vue passer était l'étude allemande (je crois) qui a peu circulé à part ici et qui disait que les enfants avaient une charge virale similaire à celle des adultes.
- VerduretteModérateur
C'est pour préserver ces besoins affectifs que nous avons décidé de ne pas reprendre les PS.
Mais je peux t'assurer que les CP sont ravis ... lundi, j'aurai la totalité du groupe (8/8) hormis l'élève qui a disparu des radars le 22 février. Et on s'en est préoccupé, si si, mais la famille ne répond ni au téléphone, ni aux mails, ni aux courriers postaux. Les tables sont séparées, on passe un certain temps en lavage de mains, mais sinon, la vie est presque normale. Je suis masquée, je ne peux pas corriger leur tenue de crayon, mais je peux m'approcher pour leur montrer quelque chose, je prends parfois la grande règle et honnêtement, on rigole bien.
Maintenant j'aurais comme mes collègues de la grande ville de RP où j'étais avant, un CP à 27, je ne dirais pas la même chose.
On dira que c'est injuste. Ben oui, hélas... cette fois à notre avantage.
En même temps, dans mon école d'avant, il y a des TNI dans chaque classe, et elle font classe à distance en temps réel avec ceux qui sont à la maison, sans grosse difficulté technique. Chose impossible là où je suis maintenant. (pas d'ordi en classe, pas d'internet, pas de connexion pour tout le monde).
Cet énorme problème de l'inégalité des conditions scolaires est largement antérieur au coronavirus ...
Mais je peux t'assurer que les CP sont ravis ... lundi, j'aurai la totalité du groupe (8/8) hormis l'élève qui a disparu des radars le 22 février. Et on s'en est préoccupé, si si, mais la famille ne répond ni au téléphone, ni aux mails, ni aux courriers postaux. Les tables sont séparées, on passe un certain temps en lavage de mains, mais sinon, la vie est presque normale. Je suis masquée, je ne peux pas corriger leur tenue de crayon, mais je peux m'approcher pour leur montrer quelque chose, je prends parfois la grande règle et honnêtement, on rigole bien.
Maintenant j'aurais comme mes collègues de la grande ville de RP où j'étais avant, un CP à 27, je ne dirais pas la même chose.
On dira que c'est injuste. Ben oui, hélas... cette fois à notre avantage.
En même temps, dans mon école d'avant, il y a des TNI dans chaque classe, et elle font classe à distance en temps réel avec ceux qui sont à la maison, sans grosse difficulté technique. Chose impossible là où je suis maintenant. (pas d'ordi en classe, pas d'internet, pas de connexion pour tout le monde).
Cet énorme problème de l'inégalité des conditions scolaires est largement antérieur au coronavirus ...
- DesolationRowEmpereur
Je ne peux témoigner que pour mon petit garçon (en GS), mais il est clair que, sur le plan affectif, la reprise est pour lui extrêmement bienfaisante, malgré le protocole, l'impossibilité de toucher les copains, etc. Le fait de vivre à nouveau en société lui est bénéfique, ils respectent apparemment correctement les mesures prescrites mais en font des jeux (il m'a expliqué comment ils avaient transformé les jeux de cache-cache et de loup pour ne plus avoir à entrer en contact). Il est ravi, tout en ayant conscience que la situation est exceptionnelle.
- Flo44Érudit
Cicycle, pour les études, je ne parle pas de celle sur un enfant (je suis d'accord, elle est bidon) mais d'autres plus récentes. J'ai insisté sur individuellement, car le problème avec les enfants, c'est surtout le nombre. En plus en collège ils commencent à ne plus être dans la "tranche d'âge" moins contagieuse. Enfin, je parle de propagation de l'épidémie, pas de protection individuelle du professeur. Pour ce dernier, il faudrait un masque vraiment protecteur (au moins chirurgical) ou que les élèves portent obligatoirement le masque en classe. Le masque tissu ne te protège que peu, vraisemblablement. Et pour la distance, il faut certainement plus d'un mètre et être certain qu'aucun élève ne tousse ni n'éternue.Cicyle a écrit:Lesquels ?? L'étude faite sur un seul enfant ou celle dont on annonçait déjà les résultats 3 semaines avant qu'elle ne paraisse et qui a été réalisée en plein confinement (terminée pile poil le 12 mai), quand on ne voyait aucun enfant dans l'espace public ?Flo44 a écrit:Cette histoire de "bulle" n'est pas idiote. En primaire, ça semble raisonnable (parce que les enfants ont besoin de contacts, et parce que les indices montrant qu'ils sont moins contagieux individuellement commencent à être sérieux). Mais dans un collège, c'est compliqué. Avant le confinement, je côtoyais en classe environ 75 élèves par semaine. Pourtant dans une matière à fort coefficient, et à temps partiel... Certains collègues en côtoient des centaines. C'est là qu'il y a un risque de flambée important (si le professeur est malade, il peut contaminer énormément d'élèves, même si ceux-ci sont peu sensibles, ça va être multiplié par le nombre de contacts en milieu confiné).
Et également lorsque les groupes se mélangent. Il faudrait arrêter de mixer les classes pour les sciences, pour les langues vivantes, etc... Déjà en collège, c'est pas loin d'être impossible, mais en lycée avec la réforme...
Non, c'est n'importe quoi. Il faut une garderie, on fabrique des "preuves" pour rassurer l'opinion publique.
Après, je retournerai sur site si le protocole est allégé mais avec un masque, et en me tenant trèèèèèès loin des enfants. Je me protège, moi. Pour ce qui est des élèves, c'est à leurs parents de voir.
Chez nous c'est mal barré, contre-ordre : les élèves ont le droit de l'enlever en classe maintenant. Je ne sais pas si le professeur peut l'imposer quand même.
Plus j'y réfléchis, plus je me dis que j'ai envie de revenir en septembre, mais j'espère que je pourrai imposer le port du masque dans ma classe, ça me paraît la moindre des choses... Ce sont des collégiens, pas des maternelle, ils doivent pouvoir le supporter.
- Flo44Érudit
Il y a eu des études chinoises au début de l'épidémie. La conclusion était que les enfants étaient peu contaminés. Mais les auteurs ne savaient pas si c'était parce que les adultes avaient plus de contacts (notamment au marché...), ou pour une autre raison. Les écoles ont été fermées tôt à Wuhan également.Cicyle a écrit:Oui, Verdurette, si on laisse de côté les besoins affectifs des enfants, c'est simple à appliquer… Mais bon, on ne sera jamais d'accord là-dessus.
Ce qui est étrange pour ces études c'est qu'on ne nous parle que d'études françaises. Les autres pays n'étudient pas la contagiosité des enfants ?? La seule que j'ai vue passer était l'étude allemande (je crois) qui a peu circulé à part ici et qui disait que les enfants avaient une charge virale similaire à celle des adultes.
Il faudrait faire une étude dans un pays qui n'a pas du tout fermé les écoles (Brésil?).
- User20401Vénérable
Verdurette a écrit:C'est pour préserver ces besoins affectifs que nous avons décidé de ne pas reprendre les PS.
Mais je peux t'assurer que les CP sont ravis ... lundi, j'aurai la totalité du groupe (8/8) hormis l'élève qui a disparu des radars le 22 février. Et on s'en est préoccupé, si si, mais la famille ne répond ni au téléphone, ni aux mails, ni aux courriers postaux. Les tables sont séparées, on passe un certain temps en lavage de mains, mais sinon, la vie est presque normale. Je suis masquée, je ne peux pas corriger leur tenue de crayon, mais je peux m'approcher pour leur montrer quelque chose, je prends parfois la grande règle et honnêtement, on rigole bien.
Maintenant j'aurais comme mes collègues de la grande ville de RP où j'étais avant, un CP à 27, je ne dirais pas la même chose.
On dira que c'est injuste. Ben oui, hélas... cette fois à notre avantage.
En même temps, dans mon école d'avant, il y a des TNI dans chaque classe, et elle font classe à distance en temps réel avec ceux qui sont à la maison, sans grosse difficulté technique. Chose impossible là où je suis maintenant. (pas d'ordi en classe, pas d'internet, pas de connexion pour tout le monde).
Cet énorme problème de l'inégalité des conditions scolaires est largement antérieur au coronavirus ...
Plusieurs petites choses : ici, les collègues PE qui ont repris ne scolarisent pas leurs enfants (alors qu'ils ont beaucoup de mal à les faire bosser à la maison), et ce dans de très nombreuses écoles… Ça en dit long, sur le côté bénéfique d'un point de vue affectif.DesolationRow a écrit:Je ne peux témoigner que pour mon petit garçon (en GS), mais il est clair que, sur le plan affectif, la reprise est pour lui extrêmement bienfaisante, malgré le protocole, l'impossibilité de toucher les copains, etc. Le fait de vivre à nouveau en société lui est bénéfique, ils respectent apparemment correctement les mesures prescrites mais en font des jeux (il m'a expliqué comment ils avaient transformé les jeux de cache-cache et de loup pour ne plus avoir à entrer en contact). Il est ravi, tout en ayant conscience que la situation est exceptionnelle.
De plus, enfant, j'aurais été ravie de ne pas avoir à toucher/être touchée par les autres. Mais je ne représente pas la majorité du genre. Un cas n'est pas une généralité.
Et je suis toujours étonnée par l'argument "la vie en société lui fait du bien". Euh… Il y a une possibilité de vivre en société (et sans toutes ces contraintes), hors de l'école. On peut voir des copains, tout ça tout ça. Mes CP ont fait un groupe de travail, ils se retrouvent pour travailler puis vont jouer dehors, tous ensemble. Puisqu'ils ne sont pas contaminants, tout va bien !!
Par contre, ma nièce qui est seule dans sa classe à manger à la cantine et qui mange donc seule à une table, côté vie en société, on a vu mieux. Je précise que l'école ne fait qu'appliquer le protocole : les brassages entre groupes sont interdits.
Enfin, de deux choses l'une : soit les enfants le vivent effectivement bien, dans ce cas, vu ce qu'on leur fait subir, il ne faudra plus jamais venir me bassiner avec la bienveillance, vu que visiblement tout passe crème pour eux.
Il faudra des années de recul pour le savoir : les enfants peuvent être très résilients sur le moment et exprimer des choses plus tard, on le voit très bien dans le cas du deuil ou de séparation parentale
Soit on s'aperçoit dans quelques temps qu'il y a des soucis liés à ça, et je serai bien contente de ne pas y avoir participé.
Ensuite, chacun s'arrange en son âme et conscience, avec ce qu'il estime être le mieux. Je pense sincèrement qu'on nuit aux enfants sur tous les plans, pour un bénéfice scolaire nul (ils auront ensuite 2 mois de vacances et s'ils avaient tout oublié pendant le confinement, il ne faut pas se leurrer, ils vont à nouveau tout oublier ensuite, ce n'est pas ce pauvre mois et demi avec jours fériés et ponts, où on prend au mieux la moitié de la classe qui va changer quoi que ce soit).
Quant au fait que tu aies tous tes CP : génial. Mais il me semble que tu n'avais pas que 8 CP dans ta classe…
- DesolationRowEmpereur
Je ne pense pas qu'on nuise aux enfants, au moins d'après ce que je vois dans l'école de mon fils. J'ai l'impression que ceux avec lesquels j'ai discuté sont contents de reprendre un semblant de vie normale, tout en ayant conscience que la situation est exceptionnelle et exige d'eux des efforts qu'ils espèrent ne pas avoir à maintenir éternellement. Après, j'ai discuté avec des GS, donc des enfants assez grands. Le bénéfice scolaire est évidemment négligeable ; en revanche, le fait de pouvoir discuter à nouveau avec des enfants de leur âge, d'interagir, de retrouver un milieu dont ils sont familiers, tout cela n'est pas neutre. Je vois l'effet sur mon fils, et il est évidemment positif. Le retour que j'ai des autres parents est similaire. J'étais un peu dubitatif, je le suis beaucoup moins.
L'argument de la résilience et de ce qu'on leur fait subir ne tient pas vraiment, à mon avis. Je pense qu'on a fait subir quelque chose de très pénible aux enfants en leur coupant d'un coup toute interaction sociale pendant deux mois et demi, en les coupant brutalement de toute une partie de leur existence. C'est de ces deux mois que je serais curieux de voir les répercussions à plus ou moins long terme, pas tellement des quelques semaines un peu étranges, mais déjà tellement plus proches de la normalité, qu'ils vont connaître maintenant.
Cela étant, je parle de ce que je vois dans l'école de mon fils, où ça a l'air de bien se passer.
Edit : a fortiori, c'est de six mois sans contact avec l'école que je serais curieux de connaître les conséquences lointaines, tiens.
L'argument de la résilience et de ce qu'on leur fait subir ne tient pas vraiment, à mon avis. Je pense qu'on a fait subir quelque chose de très pénible aux enfants en leur coupant d'un coup toute interaction sociale pendant deux mois et demi, en les coupant brutalement de toute une partie de leur existence. C'est de ces deux mois que je serais curieux de voir les répercussions à plus ou moins long terme, pas tellement des quelques semaines un peu étranges, mais déjà tellement plus proches de la normalité, qu'ils vont connaître maintenant.
Cela étant, je parle de ce que je vois dans l'école de mon fils, où ça a l'air de bien se passer.
Edit : a fortiori, c'est de six mois sans contact avec l'école que je serais curieux de connaître les conséquences lointaines, tiens.
- EnaecoVénérable
On pensait ici que les enfants allaient être traumatisés par la transformation en prison de l'école avec le protocole inadapté et rude pour des enfants.
Au final les retours (forum + entourage) me semblent majoritairement positifs.
Même si comme le dit Cicyle, il faudrait plus de recul (en même temps ce raisonnement tient aussi pour les conséquences de laisser pendant 6 mois un enfant à la maison)
Le port du masque en Septembre ?
C'est un avis personnel mais je n'y crois pas du tout. Pour les profs éventuellement pour circuler mais c'est tout.
Au final les retours (forum + entourage) me semblent majoritairement positifs.
Même si comme le dit Cicyle, il faudrait plus de recul (en même temps ce raisonnement tient aussi pour les conséquences de laisser pendant 6 mois un enfant à la maison)
Le port du masque en Septembre ?
C'est un avis personnel mais je n'y crois pas du tout. Pour les profs éventuellement pour circuler mais c'est tout.
- User20401Vénérable
Mais on n'est plus en confinement. L'enfant sans interactions sociales, c'est fini. Les enfants peuvent en avoir ailleurs qu'à l'école. Tout le monde compare absence de contacts du confinement/retour à l'école. Mais on pouvait déconfiner sans rouvrir les écoles. Ce qu'ont fait tous les pays avec une épidémie semblable à la nôtre (sauf les Belges, mais à voir leur taux de mortalité, pas sure qu'il faille suivre leur exemple.DesolationRow a écrit:Je ne pense pas qu'on nuise aux enfants, au moins d'après ce que je vois dans l'école de mon fils. J'ai l'impression que ceux avec lesquels j'ai discuté sont contents de reprendre un semblant de vie normale, tout en ayant conscience que la situation est exceptionnelle et exige d'eux des efforts qu'ils espèrent ne pas avoir à maintenir éternellement. Après, j'ai discuté avec des GS, donc des enfants assez grands. Le bénéfice scolaire est évidemment négligeable ; en revanche, le fait de pouvoir discuter à nouveau avec des enfants de leur âge, d'interagir, de retrouver un milieu dont ils sont familiers, tout cela n'est pas neutre. Je vois l'effet sur mon fils, et il est évidemment positif. Le retour que j'ai des autres parents est similaire. J'étais un peu dubitatif, je le suis beaucoup moins.
L'argument de la résilience et de ce qu'on leur fait subir ne tient pas vraiment, à mon avis. Je pense qu'on a fait subir quelque chose de très pénible aux enfants en leur coupant d'un coup toute interaction sociale pendant deux mois et demi, en les coupant brutalement de toute une partie de leur existence. C'est de ces deux mois que je serais curieux de voir les répercussions à plus ou moins long terme, pas tellement des quelques semaines un peu étranges, mais déjà tellement plus proches de la normalité, qu'ils vont connaître maintenant.
Cela étant, je parle de ce que je vois dans l'école de mon fils, où ça a l'air de bien se passer.
Edit : a fortiori, c'est de six mois sans contact avec l'école que je serais curieux de connaître les conséquences lointaines, tiens.
Bref, il faut que j'y aille mais vraiment, je ne comprends pas les arguments.
Réponse dans quelques années…
- CathEnchanteur
Chez nous ce sont les terminales qui reviennent...Jacq a écrit:corisandiane a écrit: Et, de plus, quand on a fini nos cours, on doit aussi faire des cours virtuels pour ceux qui ne viennent pas [...]. Alors bon, j'avoue que ça laissera des traces...je n'apprécie pas, c'est vrai, que certains soient restés chez eux pendant que nous, on va assurer jusqu'au 3 juillet. Je l'ai dit, et je ne suis pas la seule parmi mes collègues. Je ne parle pas de ceux qui avaient vraiment des raisons(fragilité ou autre).
Non non non, pas moi. Je prépare mes cours pour le présentiel, que j'adapte un peu pour que des consignes soient données à ceux qui ne seront pas là. Mais ce sera le même cours. J'adresse à ceux qui viennent en cours et à ceux qui ne viennent pas à l'avance. Nous travaillons avec ceux qui sont là et tout le monde aura ensuite la correction commune effectuée en classe par mail. Faut pas pousser. Je ne vais pas faire la même chose sous deux formes différentes et à des moments différents.
Je vais avoir toutes mes classes, sauf mes terminales qui ne reviennent pas (LP) mais qui ont déjà eu un mois de cours en plus (suppression de leur stage) et actuellement ont déjà leur bac (conseils et notes arrêtés, dossiers pliés sauf pour le CCF) et devraient être en CCF (ils terminent à distance) puis en révision. Je n'organise pour eux que quelques révisions pour le cas où ils iraient au rattrapage et je suis leurs CV, LM pour l'orientation et pour leurs recherches en apprentissage pour l'année prochaine ou pour l'entrée dans la vie active pour ceux qui partent directement sur le marché du travail.
- EnaecoVénérable
Dans certaines familles, les enfants ont des interactions sociales avec d'autres enfants quasi uniquement dans le cadre de l'école.
On retombera vite sur l'argument "garderie" qui arrange bien les parents également.
L'école est un lieu où l'enfant pourra revoir les copains et sera occupé toute la journée, dans des conditions sanitaires qu'on peut estimer suffisante. L'apprentissage, aussi dérisoire soit il, sera assuré par un professionnel.
Avant qu'un parent arrive à cette "qualité de service", il y a du boulot !
En attendant, papa et maman peuvent retourner travailler, et ça tombe bien car ils en avaient marre d'être à la maison (perte d'argent ou difficulté de télétravail ou besoin d'interactions sociales également).
On retombera vite sur l'argument "garderie" qui arrange bien les parents également.
L'école est un lieu où l'enfant pourra revoir les copains et sera occupé toute la journée, dans des conditions sanitaires qu'on peut estimer suffisante. L'apprentissage, aussi dérisoire soit il, sera assuré par un professionnel.
Avant qu'un parent arrive à cette "qualité de service", il y a du boulot !
En attendant, papa et maman peuvent retourner travailler, et ça tombe bien car ils en avaient marre d'être à la maison (perte d'argent ou difficulté de télétravail ou besoin d'interactions sociales également).
- TrucOuBiduleHabitué du forum
Verdurette a écrit:De toute façon, je trouve qu'on aurait vraiment dû traiter différemment le primaire et le secondaire, car l'organisation n'a rien à voir. En primaire on a des groupes-classes constitués dans un local qui ne change pas, aucun mouvement, un emploi du temps identique chaque jour ... c'est vraiment plus simple à organiser que le secondaire, malgré la lourdeur du protocole.
Bonjour,
quand on voit les disparités entre établissements comparables, quand on voit la pagaille de la continuité pédagogique, quand on voit l'énergie déployée (pour éviter de parler d'autres choses), personne n'évoque le fait que le but de ce pseudoprésentiel, c'est de faire fonctionner à terme le second degré (au moins collège) comme dans le premier ?
Et surtout faire obéir un max les enseignants même s'ils sortent de leur champ de compétences et de leur cadre de recrutement ?
Il n'y a quasi aucun intérêt à tout cela autre que celui de faire plier les enseignants.
On déréglemente à tout-va et comme tout le monde a la tête dans le guidon, on n'a pas le temps de prendre de la distance et de voir ce qui est légal ou pas, légitime ou pas.
TrucOuBidule - "prof de techno" au départ puis de SVT-Physique-Chimie un peu aussi, en 6è et peut-être maths, si j'ai le temps etc...
- ZeSandmanFidèle du forum
Enaeco a écrit:Dans certaines familles, les enfants ont des interactions sociales avec d'autres enfants quasi uniquement dans le cadre de l'école.
On retombera vite sur l'argument "garderie" qui arrange bien les parents également.
L'école est un lieu où l'enfant pourra revoir les copains et sera occupé toute la journée, dans des conditions sanitaires qu'on peut estimer suffisante. L'apprentissage, aussi dérisoire soit il, sera assuré par un professionnel.
Avant qu'un parent arrive à cette "qualité de service", il y a du boulot !
En attendant, papa et maman peuvent retourner travailler, et ça tombe bien car ils en avaient marre d'être à la maison (perte d'argent ou difficulté de télétravail ou besoin d'interactions sociales également).
J'ai bien peur que se contenter de l'argument de la reprise économique et de la garderie associée, et de se faire un devoir d'y participer, soit une pente savonneuse pour un enseignant.
M'est avis que cela relève d'une certaine naïveté quant à l'avenir de notre métier, tant nos technocrates adorés n'ont pas forcément des exigences très élevées quant au "professionnel" qu'il faut placer devant les élèves, s'il est acté même par des professeurs que le rôle premier de l'école est d'être une garderie.
Et inutile de me préciser que la situation que l'on vit est exceptionnelle, tout ce qui a été fait ces trois derniers mois sous couvert de cette raison (s'investir à fond dans le travail à distance, travailler encore et toujours avec notre propre matériel, accepter tout et n'importe quoi dans le cadre de la réouverture, comme faire sauter les VS, enseigner d'autres matières, faire de l'aide au devoir sans que cela soit payé en HSE mais comme si c'était une partie de notre service) aura des conséquences sur nos obligations de service.
J'attends avec impatience une loi au mois d'Août qui viendra redéfinir notre métier, afin de mesurer la profondeur des coups de scie qui ont été donnés dans ce qui reste de la branche sur laquelle les enseignants sont assis. Il sera sûrement trop tard pour se rappeler que le rôle de l'école n'est pas et ne devrait jamais être de garder en journée les enfants des travailleurs d'une société capitaliste.
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Ce sont les rêves qui donnent au monde sa forme.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Ici, la maîtresse m'a proposé de reprendre ma fille (en PS). L'organisation est faite de sorte que chaque groupe a cours une semaine sur deux trois jours par semaine. Je n'avais pas remis ma fille à l'école car je ne voulais pas "prendre" la place de qqn qui en avait plus besoin, mais puisque c'a été proposé j'ai accepté.
Concrètement ma fille n'ira à l'école que la semaine prochaine (celle du 22 on a pris des arrangements différents quand je pensais que l'école était finie), mais je suis ravie. Elle n'a pas attendu de reprendre l'école pour avoir des interactions sociales avec d'autres enfants, heureusement, mais elle m'a dit plusieurs fois que l'école lui manquait. Donc trois jours d'école pour apporter une vraie conclusion à cette année, si ça ne vole rien à personne, c'est chouette (après, je fais en fonction du caractère de ma fille, qui s'adapte très facilement à tout).
Bien sûr que c'est compliqué, je ne le nie pas et j'étais partie pour ne pas remettre ma fille à l'école.
Concrètement ma fille n'ira à l'école que la semaine prochaine (celle du 22 on a pris des arrangements différents quand je pensais que l'école était finie), mais je suis ravie. Elle n'a pas attendu de reprendre l'école pour avoir des interactions sociales avec d'autres enfants, heureusement, mais elle m'a dit plusieurs fois que l'école lui manquait. Donc trois jours d'école pour apporter une vraie conclusion à cette année, si ça ne vole rien à personne, c'est chouette (après, je fais en fonction du caractère de ma fille, qui s'adapte très facilement à tout).
Bien sûr que c'est compliqué, je ne le nie pas et j'étais partie pour ne pas remettre ma fille à l'école.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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