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- RogerMartinBon génie
C'est certain qu'au Liban, la situation a l'air super difficile. Si tu pouvais, tu rentrerais de suite, j'imagine.
- sioloisNiveau 2
J'avais écrit une longue réponse qui a disparu...
Pour faire plus court, on a quand même bien le sentiment d'être abandonnés à nos situations respectives... (je parlais aussi dans ce message disparu des gens, dont je fais parti, mais pas que des profs du coup, qui sont en fin de contrat, donc possiblement sans salaire, possiblement sans visa, et sans possibilité de rallier leur prochain poste, et qu'on laisse sans infos).
Et, donc oui, tant pis si on ne peut pas être là à la rentrée et tant pis si certains ne veulent pas le comprendre.
Pour faire plus court, on a quand même bien le sentiment d'être abandonnés à nos situations respectives... (je parlais aussi dans ce message disparu des gens, dont je fais parti, mais pas que des profs du coup, qui sont en fin de contrat, donc possiblement sans salaire, possiblement sans visa, et sans possibilité de rallier leur prochain poste, et qu'on laisse sans infos).
Et, donc oui, tant pis si on ne peut pas être là à la rentrée et tant pis si certains ne veulent pas le comprendre.
- RogerMartinBon génie
Ça ne vous consolera pas, mais nos RI à la fac ont littéralement abandonné les étudiants à l'étranger, en se reposant intégralement sur les ambassades. Résultat, on a une douzaine d'Erasmus qui sont encore aujourd'hui au Royaume-Uni -- ce n'est pas loin de la France, mais pour certains rallier Londres, se payer un Eurostar, ensuite voyager en temps de confinement jusque dans leur famille, ça les dépassait complètement, et les ambassades/consulats étaient aux abonnés absents.
_________________
Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
I User5899.
User 17706 s'est retiré à Helsingør.
Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- TremereNiveau 9
Mehitabel, ce que tu rapportes fait froid dans le dos ! Pas de possibilité de s'entraider entre voisins ou collègues ? Enfin, j'imagine que tu as déjà épuisé toutes les solutions possibles. De tout cœur avec toi. Bon courage à tous.
- teacher2611Niveau 2
Bonjour à tous,
Je suis pour l´instant à Londres et j´ai un poste de résident qui m´attend en Amérique du Sud, soit rythme hémisphère sud avec reprise le 1e août. Les frontières sont évidemment fermées et mon dossier n´a pas encore traité par l´AEFE.
Je partage vos commentaires et vos opinions sur l´accompagnement inexistant de nos représentants diplomatiques. Pour les français déjà sur place dans un pays aux conditions difficiles comme Mehitabel ou Isidora, cela paraît incompréhensible.
Pour ce qui est du futur, j´aurais tendance à nuancer tout ça, car mon prochain établissement et ma gestionnaire AEFE sont plutôt réactifs à mes mails (lucky me) et aujourd´hui, ils sont également sans réponse face à cette situation nouvelle. Tout ne dépend pas d´eux. Il y a des décisions politiques et sanitaires qu´ils ne peuvent anticiper ou contourner, d´autant que le mois de juin s´annonce décisif.
Donc oui je suis rassuré de recevoir des réponses (ce qui est beaucoup dans ce moment particulièrement fragile pour certains d´entre nous, comme j´ai pu voir sur ce forum, avec des témoignages touchants), mais en soi, ces réponses ne m´avancent pas car eux aussi sont dans l´attente de réponses.
Mon post se veut un poil optimiste...Donc bon courage à tous !
Je suis pour l´instant à Londres et j´ai un poste de résident qui m´attend en Amérique du Sud, soit rythme hémisphère sud avec reprise le 1e août. Les frontières sont évidemment fermées et mon dossier n´a pas encore traité par l´AEFE.
Je partage vos commentaires et vos opinions sur l´accompagnement inexistant de nos représentants diplomatiques. Pour les français déjà sur place dans un pays aux conditions difficiles comme Mehitabel ou Isidora, cela paraît incompréhensible.
Pour ce qui est du futur, j´aurais tendance à nuancer tout ça, car mon prochain établissement et ma gestionnaire AEFE sont plutôt réactifs à mes mails (lucky me) et aujourd´hui, ils sont également sans réponse face à cette situation nouvelle. Tout ne dépend pas d´eux. Il y a des décisions politiques et sanitaires qu´ils ne peuvent anticiper ou contourner, d´autant que le mois de juin s´annonce décisif.
Donc oui je suis rassuré de recevoir des réponses (ce qui est beaucoup dans ce moment particulièrement fragile pour certains d´entre nous, comme j´ai pu voir sur ce forum, avec des témoignages touchants), mais en soi, ces réponses ne m´avancent pas car eux aussi sont dans l´attente de réponses.
Mon post se veut un poil optimiste...Donc bon courage à tous !
- Li-LiNeoprof expérimenté
RogerMartin a écrit:Concrètement, à part la nécessité d'être là physiquement si des oraux de français ont lieu en présentiel, qu'est-ce qui vous empêcherait, si les étb sont fermés, d'accomplir tout votre travail à distance depuis la France ? Il faut avoir un point de chute, certes, mais quel intérêt de vous maintenir physiquement dans le pays si les élèves ne vous voient qu'en ligne ?
Je sais qu'il y a le décalage horaire, on a des étudiants repartis en Californie etc. qui se levaient au milieu de la nuit pour suivre certains cours, mais si la situation sur place est complètement ingérable, vous seriez presque plus efficaces en étant rapatriés, non ?
Bon courage
En fait c'est une question de statut, nous sommes des résidents et nous devons notre service sur place. D'ailleurs c'est pour cela que nous ne sommes pas prioritaires pour les vols.
Je vis aussi une augmentation des prix mais dans une moindre mesure, je connais bien la situation du Liban car plusieurs de mes élèves sont rentrés dans leur pays.
Nous faisons face à un flottement politique, cela semble bouger ici et les gens commencent à se méfier et à se demander où on va. Un grand procès à lieu pour corruption mais en faite c'est une affaire d'empoisonnement au sommet et cela sent très très mauvais, Kabila est en coulisse et pour le moment on commence à avoir l'impression d'être assis sur un volcan. Le confinement aurait été mis en place pour protéger les institutions.
- sioloisNiveau 2
Li-Li a écrit:RogerMartin a écrit:Concrètement, à part la nécessité d'être là physiquement si des oraux de français ont lieu en présentiel, qu'est-ce qui vous empêcherait, si les étb sont fermés, d'accomplir tout votre travail à distance depuis la France ? Il faut avoir un point de chute, certes, mais quel intérêt de vous maintenir physiquement dans le pays si les élèves ne vous voient qu'en ligne ?
Je sais qu'il y a le décalage horaire, on a des étudiants repartis en Californie etc. qui se levaient au milieu de la nuit pour suivre certains cours, mais si la situation sur place est complètement ingérable, vous seriez presque plus efficaces en étant rapatriés, non ?
Bon courage
En fait c'est une question de statut, nous sommes des résidents et nous devons notre service sur place. D'ailleurs c'est pour cela que nous ne sommes pas prioritaires pour les vols.
Je vis aussi une augmentation des prix mais dans une moindre mesure, je connais bien la situation du Liban car plusieurs de mes élèves sont rentrés dans leur pays.
Nous faisons face à un flottement politique, cela semble bouger ici et les gens commencent à se méfier et à se demander où on va. Un grand procès à lieu pour corruption mais en faite c'est une affaire d'empoisonnement au sommet et cela sent très très mauvais, Kabila est en coulisse et pour le moment on commence à avoir l'impression d'être assis sur un volcan. Le confinement aurait été mis en place pour protéger les institutions.
Ouais... Sous prétexte de statut, on oblige des gens à être dans des situations délicates, alors que le travail serait fait exactement de la même manière depuis la France, puisque de toute façon à distance.
Mais oui, comme dit plus haut, on est obéissant, on est presque tous resté en poste!
- TFSFidèle du forum
J'ai entendu parlé s'un EMCP2 qui n'est pas resté en poste... et qui l'a perdu !
J'ai aussi entendu parlé de CDE qui ont quitté leur pays et conservé leur poste !
La règle nous a été rappelée clairement par notre DRH: obligation de rester dans le pays de notre mission jusqu'aux dates des vacances.
C'est l'étape suivante qui est totalement incertaine.
J'ai aussi entendu parlé de CDE qui ont quitté leur pays et conservé leur poste !
La règle nous a été rappelée clairement par notre DRH: obligation de rester dans le pays de notre mission jusqu'aux dates des vacances.
C'est l'étape suivante qui est totalement incertaine.
- sioloisNiveau 2
TFS a écrit:J'ai entendu parlé s'un EMCP2 qui n'est pas resté en poste... et qui l'a perdu !
J'ai aussi entendu parlé de CDE qui ont quitté leur pays et conservé leur poste !
La règle nous a été rappelée clairement par notre DRH: obligation de rester dans le pays de notre mission jusqu'aux dates des vacances.
C'est l'étape suivante qui est totalement incertaine.
Oui la règle on l'a tous eue... Et ceux qui ont quand même demandé à partir de manière officielle ont reçu une fin de non-recevoir...
Juste que pour moi, cette règle n'a aucun sens pour ceux qui sont dans des établissements fermés jusqu'aux vacances, et/ou dans des situations difficiles.
Pour beaucoup, de toute façon, la question ne se pose plus à cause des frontières fermées.
- IsidoriaDoyen
Non pas tous, certains ont été autorisés à rentrer, et ont été ensuite rapatriés au Liban par vol militaire. Drôle d’expérience.
- duduche1Niveau 2
Bonjour, merci Mehitabel pour ton témoignage éclairant, et les autres aussi. Si mon message a pu heurter, l'idée pour moi était de comprendre. En Bolivie, c'est un peu la même : 1/2 journée de sortie autorisée pour les courses selon le numéro de CI, enfants et + de 65 ans interdits de sortie depuis le 12 mars. Couve en plus une crise politique. Mais les gens ici ont besoin de manger donc sortent de plus en plus (d'où ma réflexion sur la "faim" puisque nous avons des familles qui sonnent tous les jours pour nourriture ou argent). Nous devons bouger pour une autre affection mais en effet l'ambassade... renvoie la balle à l'aefe... qui renvoie la balle au MAE. Nous regardons passer la balle. Mais nous avons de la chance, les salaires sont payés, ce qui n'est plus le cas pour beaucoup ici.
- duduche1Niveau 2
Je pense que beaucoup d'institutions misent sur une reprise du trafic aérien en juin mais ça ne réglera pas le problème. Il sera partiel, les billets risquent d'être hors de prix... J'ai du mal à comprendre le non positionnement des hiérarchies et corps diplomatiques. À part générer de l'angoisse et une accumulation des problèmes... s'ils ne prennent pas de décisions, alors ce sera du cas par cas et ce sera pire...
- duduche1Niveau 2
Bon courage à tous!
- Li-LiNeoprof expérimenté
duduche1 a écrit:Je pense que beaucoup d'institutions misent sur une reprise du trafic aérien en juin mais ça ne réglera pas le problème. Il sera partiel, les billets risquent d'être hors de prix... J'ai du mal à comprendre le non positionnement des hiérarchies et corps diplomatiques. À part générer de l'angoisse et une accumulation des problèmes... s'ils ne prennent pas de décisions, alors ce sera du cas par cas et ce sera pire...
On est bien d'accord sur ce point.
Je crois que les crises politique sont la monnaie courante liée à la crise du COVID et donc au problème économique.
Il est vrai que je viverai mieux tout cela en famille, et justement j'ai très peur de louper le coche de l'ouverture, j'ai peur que l'on aille vers du pire et clairement ma hiérarchie ne fera rien pour moi et mon gouvernement non plus et je ne veux pas me retrouver pour un temps indéterminé séparer du coeur de mon noyau familial.
- AuriAmaNiveau 4
Personnellement, c'est l'inverse : je suis coincée en France avec mon contrat qui se termine dans quelques jours. Du coup, fin de mon visa et aucune possibilité d'en obtenir vant au mieux... Octobre ! Ah oui, super, sauf qu'il faut que je déménage mon appartement avant le 15 août et bien évidemment il n'y a personne sur place qui peut s'en charger. Comme je suis en contrat local, mon salaire est payé sur place et n'arrive pas en France, et je suis bloquée à un endroit où je ne peux pas retirer sur mon compte car la carte n'est pas acceptée par les distributeurs du coins... Je vis donc de la générosité de la famille.
Quant à l'ambassade, elle ne se préoccupe que de demander le retours des PDG et ne répond même pas aux mails des autres. Bref, pas mal de stress dont je me serais bien passée alors que j'assure encore la totalité de mes cours en visio et prépare le CAPES.
Bon courage à tous, c'est vraiment la galère en ce moment.
Quant à l'ambassade, elle ne se préoccupe que de demander le retours des PDG et ne répond même pas aux mails des autres. Bref, pas mal de stress dont je me serais bien passée alors que j'assure encore la totalité de mes cours en visio et prépare le CAPES.
Bon courage à tous, c'est vraiment la galère en ce moment.
- sioloisNiveau 2
Isidoria a écrit:Non pas tous, certains ont été autorisés à rentrer, et ont été ensuite rapatriés au Liban par vol militaire. Drôle d’expérience.
Ah ouais quand même...
Me voilà au moins rassuré sur la capacité de nos politiques à organiser des vols quand cela est vraiment indispensable!
- PèpNiveau 8
Mehitabel et Isidoria, vos témoignages me glacent le sang.
courage, tout mon soutien
courage, tout mon soutien
- RabisikiletaNiveau 2
Tombé ce jour :
Direction des Ressources Humaines Paris, le 29 mai 2020
Recommandation à l’attention de l’ensemble des personnels détachés de l’AEFE liée aux
congés et aux conditions de présence en poste le jour de la rentrée scolaire 2020
Mesdames et Messieurs, cher(e)s collègues,
La pandémie de la COVID-19, qui s’est largement répandue dans le monde, a bouleversé nos vies
personnelles et professionnelles. Dans le cadre de nos missions et fonctions, elle a altéré les
modes de fonctionnement des établissements scolaires du réseau, de nos services centraux, de
l’ensemble des institutions des pays d’accueil, des modalités de libre circulation des personnes et
d’entrée dans chacun de vos pays. Vous avez toutes et tous affronté cette crise avec courage et
responsabilité, faisant preuve d’un engagement exceptionnel au service de vos élèves que je veux
une nouvelle fois saluer.
Dans ce cadre et pour répondre à votre interrogation portant sur la possibilité de prendre des
congés cet été, je vous confirme que ce droit est préservé dans le strict respect des consignes
sanitaires et d’ouverture ou de fermeture des frontières de votre pays d’accueil. Nous savons tous
que la difficulté majeure, dans certaines zones, sera liée aux perturbations profondes des transports
aériens. Soyez assurés que nous suivons ce dossier avec la plus grande attention en lien avec
notre ministère de tutelle, confronté à la même problématique.
Dans un souci de protection des personnes et de frein à la pandémie, des mesures spécifiques de
quatorzaine ont été mises en place par de nombreux Etats, y compris le nôtre, qui questionnent les
perspectives de présence en poste le jour de la prochaine rentrée scolaire.
S’agissant du retour en France, le ministre de l’Europe et des affaires étrangères a confirmé la
semaine passée que les modalités de la quatorzaine applicable en France ont été assouplies et
relèvent de la responsabilité et du civisme de chacun. Les territoires ultra-marins font cependant
l’objet de mesures plus contraignantes compte tenu de leurs fragilités plus marquées. En tout état
de cause, je vous invite à suivre avec attention l’évolution de ces consignes.
S’agissant de la rentrée, compte-tenu des éléments ci-dessus, et afin d’assurer la continuité du
service d’éducation et d’enseignement qui demeurent les priorités fondamentales de nos missions,
je vous invite à envisager toutes les mesures nécessaires afin de pouvoir assurer votre présence
effective dans votre établissement le jour de la rentrée scolaire 2020, et donc à prendre en
considération, pour votre voyage de nomination ou de retour de congés, la durée d’une éventuelle
quatorzaine applicable dans votre pays d’accueil.
Nous sommes parvenus collectivement à assurer jusque-là les missions essentielles des
établissements et du réseau, en particulier vis-à-vis des élèves, à garantir dans un contexte difficile
la continuité pédagogique grâce au professionnalisme et à la capacité de résilience de toutes et
tous. Dans les circonstances exceptionnelles que nous traversons, sources de tension physique et
morale, d’inquiétude et d’interrogations, je sais pouvoir compter sur votre sens des responsabilités
et votre engagement pour que cette future rentrée se déroule de la meilleure manière.
Je tiens une nouvelle fois à vous remercier encore pour votre professionnalisme et votre action, et
vous confirme que nos services demeurent à votre entière disposition.
Je vous prie de croire Mesdames et Messieurs, cher(e)s collègues, à l’expression de mes
sentiments les meilleurs.
Bernard PUJOL
Direction des Ressources Humaines Paris, le 29 mai 2020
Recommandation à l’attention de l’ensemble des personnels détachés de l’AEFE liée aux
congés et aux conditions de présence en poste le jour de la rentrée scolaire 2020
Mesdames et Messieurs, cher(e)s collègues,
La pandémie de la COVID-19, qui s’est largement répandue dans le monde, a bouleversé nos vies
personnelles et professionnelles. Dans le cadre de nos missions et fonctions, elle a altéré les
modes de fonctionnement des établissements scolaires du réseau, de nos services centraux, de
l’ensemble des institutions des pays d’accueil, des modalités de libre circulation des personnes et
d’entrée dans chacun de vos pays. Vous avez toutes et tous affronté cette crise avec courage et
responsabilité, faisant preuve d’un engagement exceptionnel au service de vos élèves que je veux
une nouvelle fois saluer.
Dans ce cadre et pour répondre à votre interrogation portant sur la possibilité de prendre des
congés cet été, je vous confirme que ce droit est préservé dans le strict respect des consignes
sanitaires et d’ouverture ou de fermeture des frontières de votre pays d’accueil. Nous savons tous
que la difficulté majeure, dans certaines zones, sera liée aux perturbations profondes des transports
aériens. Soyez assurés que nous suivons ce dossier avec la plus grande attention en lien avec
notre ministère de tutelle, confronté à la même problématique.
Dans un souci de protection des personnes et de frein à la pandémie, des mesures spécifiques de
quatorzaine ont été mises en place par de nombreux Etats, y compris le nôtre, qui questionnent les
perspectives de présence en poste le jour de la prochaine rentrée scolaire.
S’agissant du retour en France, le ministre de l’Europe et des affaires étrangères a confirmé la
semaine passée que les modalités de la quatorzaine applicable en France ont été assouplies et
relèvent de la responsabilité et du civisme de chacun. Les territoires ultra-marins font cependant
l’objet de mesures plus contraignantes compte tenu de leurs fragilités plus marquées. En tout état
de cause, je vous invite à suivre avec attention l’évolution de ces consignes.
S’agissant de la rentrée, compte-tenu des éléments ci-dessus, et afin d’assurer la continuité du
service d’éducation et d’enseignement qui demeurent les priorités fondamentales de nos missions,
je vous invite à envisager toutes les mesures nécessaires afin de pouvoir assurer votre présence
effective dans votre établissement le jour de la rentrée scolaire 2020, et donc à prendre en
considération, pour votre voyage de nomination ou de retour de congés, la durée d’une éventuelle
quatorzaine applicable dans votre pays d’accueil.
Nous sommes parvenus collectivement à assurer jusque-là les missions essentielles des
établissements et du réseau, en particulier vis-à-vis des élèves, à garantir dans un contexte difficile
la continuité pédagogique grâce au professionnalisme et à la capacité de résilience de toutes et
tous. Dans les circonstances exceptionnelles que nous traversons, sources de tension physique et
morale, d’inquiétude et d’interrogations, je sais pouvoir compter sur votre sens des responsabilités
et votre engagement pour que cette future rentrée se déroule de la meilleure manière.
Je tiens une nouvelle fois à vous remercier encore pour votre professionnalisme et votre action, et
vous confirme que nos services demeurent à votre entière disposition.
Je vous prie de croire Mesdames et Messieurs, cher(e)s collègues, à l’expression de mes
sentiments les meilleurs.
Bernard PUJOL
- RabisikiletaNiveau 2
Problème pour ce qui concerne nombre de résidents : les billets d'avion étant à leur charge, ils s'y prennent tôt dans l'année pour bénéficier des tarifs les plus avantageux. Ils n'ont donc pas pu anticiper les difficultés liées à la crise actuelle et ont pris des vols retour à des dates qui, en cas de quatorzaine obligatoire au retour dans le pays de résidence, leur feraient manquer la rentrée... Si la compagnie aérienne accepte les modifications, mais à des prix prohibitifs, c'est l'AEFE qui va passer à la caisse ???
- IsidoriaDoyen
Bien sûr que non... nous nous n’avons même pas la date de la rentrée, tu sais.
- TFSFidèle du forum
C'est totalement "demerden sie sich"... et à vos frais, que ce soit pour le surcoût des billets que pour celui d'éventuelles quatorzaines imposées à l'hôtel, comme plusieurs pays l'oblige...
- RabisikiletaNiveau 2
La date de prérentrée tombant ici immuablement le 1er septembre (sauf samedi et dimanche), je ne me pose pas de question à ce sujet. C'est cette manière que je juge cavalière de traiter la piétaille qui... m'agace (pour rester poli).
- Li-LiNeoprof expérimenté
Exactement... On vous remercie de votre engagement mais on vous fait quand même savoir qu'on s'en fout un peu que vous ne serez pas remercié pour cela, 1) vous rentrez et revenez à vos frais 2) et sufisamment tôt pour ne pas louper la rentrée.
- IsidoriaDoyen
Le courrier ne précise rien sur ce qui se passe si pour une raison ou une autre on n’est pas là à la rentrée.
- MehitabelVénérable
Sauf que la plupart des pays n'ayant pas encore ouvert leurs frontières, ils n'ont pas non plus annoncé s'il y aurait une quatorzaine ni dans quelles conditions. Donc en gros, il faut tenir compte de quelque chose dont on n'est pas sûr que ce sera mis en place, ni comment ?! C'est honteux, il n'y a pas d'autres mots.
Mon billet est le 26 août, je serais donc dans mon pays d'exercice avant la date de la rentrée.
Mon billet est le 26 août, je serais donc dans mon pays d'exercice avant la date de la rentrée.
- RabisikiletaNiveau 2
IL y a deux semaines, notre chef nous avait informé que :
"L'AEFE et le MAE devraient donner prochainement un cadre général qui sera adapté selon les pays.
Ils nous conseillent donc de ne pas prendre d'engagements fermes concernant un séjour hors du pays (billets d'avion, rendez-vous, etc.). A tout le moins, vous devez bien vérifier les conditions d'annulation ou de report."
C'était le 15 mai. Ici, nous sommes 50 % des résidents (je ne suis pas sûr concernant les autres) à avoir pris nos billets en début d'année, sans nous inquiéter outre mesure des conditions d'annulation ou de report.
Hier, la DRH a donc pondu le cadre général mais on attend encore de voir comment il sera adapté selon les pays, s'il l'est.
La visibilité est nulle quant à la situation en France et dans chacun de nos pays de résidence à la fin du mois d'août.
Alors, que faire ?
"L'AEFE et le MAE devraient donner prochainement un cadre général qui sera adapté selon les pays.
Ils nous conseillent donc de ne pas prendre d'engagements fermes concernant un séjour hors du pays (billets d'avion, rendez-vous, etc.). A tout le moins, vous devez bien vérifier les conditions d'annulation ou de report."
C'était le 15 mai. Ici, nous sommes 50 % des résidents (je ne suis pas sûr concernant les autres) à avoir pris nos billets en début d'année, sans nous inquiéter outre mesure des conditions d'annulation ou de report.
Hier, la DRH a donc pondu le cadre général mais on attend encore de voir comment il sera adapté selon les pays, s'il l'est.
La visibilité est nulle quant à la situation en France et dans chacun de nos pays de résidence à la fin du mois d'août.
Alors, que faire ?
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