- maikreeeesseGrand sage
Mais maintenant le choix a dû avoir lieu ? La date n'était elle pas le 23 ?
- User10247Niveau 8
Ce n'est pas une date butoir dans le sens où il peut encore avoir d'autres propositions sur liste d'attente (notamment celles de fac à proximité ou de voeux d'internat pour les prépas de proximité)
Il a donc maintenu son voeu de rêve histoire de temporiser (les parents espèrent encore avoir un voeu secours sur liste d'attente ou un internat dans une prépa de proximité, même si pour ce dernier choix c'est très largement compromis vu sa position sur liste d'appel)...
Le dilemme reste toujours d'actualité.
J'ai songé un instant à la "fausse manip" sur Parcoursup... :diable:. Même si on peut le penser très fort, ce n'est pas raisonnable de le conseiller ainsi...
Il a donc maintenu son voeu de rêve histoire de temporiser (les parents espèrent encore avoir un voeu secours sur liste d'attente ou un internat dans une prépa de proximité, même si pour ce dernier choix c'est très largement compromis vu sa position sur liste d'appel)...
Le dilemme reste toujours d'actualité.
J'ai songé un instant à la "fausse manip" sur Parcoursup... :diable:. Même si on peut le penser très fort, ce n'est pas raisonnable de le conseiller ainsi...
- lene75Prophète
Cleroli a écrit:Verdurette a écrit: Si j'avais essayé et si je m'étais plantée, je n'aurais à m'en prendre qu'à moi-même. Mais là, même si c'est inutile, contre-productif, et très mauvais pour mon esprit, je ne peux m'empêcher de ressasser ce qu'aurait pu être ma vie si... et je vous assure que c'est destructeur.Le fils d'une de mes copines s'est planté, il ne l'a pas supporté et a mis fin à ses jours. Je sais que c'est extrêmement rare mais je ne m'en remets toujours pas et ce n'est rien par rapport au cauchemar que vivent ses parents depuis (ils ne sauront jamais les raisons qui ont animé leur fils mais cet échec a sûrement été la goutte d'eau de trop).lene75 a écrit:Je ne sais pas s'il est trop tard, mais un argument à donner aux parents, c'est qu'il faut laisser leur fils se planter, parce que sinon il regrettera toujours de ne pas avoir essayé.
Je suis désolée pour ce HS mais un plantage peut aussi faire des ravages, même chez un jeune à priori bien dans ses baskets (certains savent donner le change).
En fait, je rejoins Dalva : quelle que soit la décision prise, les parents sont aussi les payeurs (et ce, toute leur vie).
C'est exactement en ce sens-là que je disais qu'il était bien présomptueux d'affirmer qu'on sait qu'il s'agit de la meilleure solution pour lui. Il y a bien des choses qu'on ne maîtrise pas. Faire un choix, c'est prendre un risque. Il est donc préférable que ce soit son choix, mais Dalva a raison : en cas de problème les parents se diront qu'ils auraient pu/dû l'empêcher d'y aller. Les parents paient effectivement toujours.
_________________
Une classe, c'est comme une boîte de chocolats, on sait jamais sur quoi on va tomber...
- DalvaVénérable
Florine, on ne sait jamais, vu que ce que vise ton élève correspond à ce que vise ma fille (mais elle n'a demandé aucune classe prépa car ça ne l'intéresse pas et ça ne lui conviendrait pas du tout, elle est paradoxalement trop soucieuse de bien faire, bosse énormément, et vivrait mal les taules... disons qu'elle n'en pas beaucoup sous la pédale, contrairement à sa soeur) : à la fac, on choisit très vite chimie ou physique, mais pas quand on demande une CPU (classe prépa universitaire), et on peut parfois rejoindre celles-ci au deuxième semestre. Donc, si ton élève ne peut finalement pas aller en prépa (ce que je ne lui souhaite pas) et qu'il se retrouve à la fac, regardez s'il y a une CPU proposée. Ce sera toujours mieux que rien, et ça pourra lui éviter d'être absolument complètement déçu.
- DorineHabitué du forum
Si j'ai bien compris, il a accepté la prépa à Paris, refusé la fac et il est en liste d'attente pour des prépas de proximité qu'il a peu de chances d'obtenir. Mais alors, que lui reste-t-il comme choix? Pour l'instant la seule réponse positive acceptée (un oui à conserver) c'est bien la prépa ?Florine98 a écrit:Ce n'est pas une date butoir dans le sens où il peut encore avoir d'autres propositions sur liste d'attente (notamment celles de fac à proximité ou de voeux d'internat pour les prépas de proximité)
Il a donc maintenu son voeu de rêve histoire de temporiser (les parents espèrent encore avoir un voeu secours sur liste d'attente ou un internat dans une prépa de proximité, même si pour ce dernier choix c'est très largement compromis vu sa position sur liste d'appel)...
Le dilemme reste toujours d'actualité.
J'ai songé un instant à la "fausse manip" sur Parcoursup... :diable:. Même si on peut le penser très fort, ce n'est pas raisonnable de le conseiller ainsi...
- ElaïnaDevin
Dorine a écrit:Si j'ai bien compris, il a accepté la prépa à Paris, refusé la fac et il est en liste d'attente pour des prépas de proximité qu'il a peu de chances d'obtenir. Mais alors, que lui reste-t-il comme choix? Pour l'instant la seule réponse positive acceptée (un oui à conserver) c'est bien la prépa ?Florine98 a écrit:Ce n'est pas une date butoir dans le sens où il peut encore avoir d'autres propositions sur liste d'attente (notamment celles de fac à proximité ou de voeux d'internat pour les prépas de proximité)
Il a donc maintenu son voeu de rêve histoire de temporiser (les parents espèrent encore avoir un voeu secours sur liste d'attente ou un internat dans une prépa de proximité, même si pour ce dernier choix c'est très largement compromis vu sa position sur liste d'appel)...
Le dilemme reste toujours d'actualité.
J'ai songé un instant à la "fausse manip" sur Parcoursup... :diable:. Même si on peut le penser très fort, ce n'est pas raisonnable de le conseiller ainsi...
Ben y a de fortes chances que le message qu'il cherche à faire passer à ses parents soit "c'est ça ou rien". Maintenant, les parents peuvent aussi lui dire "bah rien du coup".
_________________
It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
Ma page Facebook https://www.facebook.com/Lire-le-Japon-106902051582639
- User10247Niveau 8
Dalva a écrit:Florine, on ne sait jamais, vu que ce que vise ton élève correspond à ce que vise ma fille (mais elle n'a demandé aucune classe prépa car ça ne l'intéresse pas et ça ne lui conviendrait pas du tout, elle est paradoxalement trop soucieuse de bien faire, bosse énormément, et vivrait mal les taules... disons qu'elle n'en pas beaucoup sous la pédale, contrairement à sa soeur) : à la fac, on choisit très vite chimie ou physique, mais pas quand on demande une CPU (classe prépa universitaire), et on peut parfois rejoindre celles-ci au deuxième semestre. Donc, si ton élève ne peut finalement pas aller en prépa (ce que je ne lui souhaite pas) et qu'il se retrouve à la fac, regardez s'il y a une CPU proposée. Ce sera toujours mieux que rien, et ça pourra lui éviter d'être absolument complètement déçu.
Merci beaucoup pour l'alternative. Je vais me renseigner et voir ce qu'il en est.
Dorine a écrit:Si j'ai bien compris, il a accepté la prépa à Paris, refusé la fac et il est en liste d'attente pour des prépas de proximité qu'il a peu de chances d'obtenir. Mais alors, que lui reste-t-il comme choix? Pour l'instant la seule réponse positive acceptée (un oui à conserver) c'est bien la prépa ?Florine98 a écrit:Ce n'est pas une date butoir dans le sens où il peut encore avoir d'autres propositions sur liste d'attente (notamment celles de fac à proximité ou de voeux d'internat pour les prépas de proximité)
Il a donc maintenu son voeu de rêve histoire de temporiser (les parents espèrent encore avoir un voeu secours sur liste d'attente ou un internat dans une prépa de proximité, même si pour ce dernier choix c'est très largement compromis vu sa position sur liste d'appel)...
Le dilemme reste toujours d'actualité.
J'ai songé un instant à la "fausse manip" sur Parcoursup... :diable:. Même si on peut le penser très fort, ce n'est pas raisonnable de le conseiller ainsi...
C'est ça.
En gros, il a pour l'instant maintenu le voeu de prépa à Paris sous réserve d'avoir mieux (mieux, dans le sens des parents). Pour les prépas de proximité avec internat, c'est quasiment mort à moins d'un miracle. Il lui reste donc en attente d'autres voeux de secours licence qu'il peut obtenir (maths, informatique, physique, chimie, biologie).
Je ne sais pas ce qu'il a dit exactement à ses parents, mais le maintien des voeux, c'est juste pour temporiser. C'est mieux que rien mais bon.
Autre nouvelle : Le CDE va rentrer dans la boucle.
Je vais essayer d'entrer en contact avec l'APE du lycée Saint-Louis pour trouver un appui : si je parviens à convaincre un parent d'élève ayant éprouvé les mêmes inquiétudes de témoigner pour les rassurer, ça peut sensiblement faire pencher la balance. Leurs arguments auront sûrement plus d'impact que nos jolis discours...
- DorineHabitué du forum
Le problème va donc se poser lorsqu'il recevra une réponse positive pour une licence maths, informatique... C'est là qu'il devra faire un choix ? Je ne comprends pas d'ailleurs qu'il ait été pris en prépa à Paris et pas en licence dans une fac de proximité. Peut-être parce qu'il a le profil de l'élève qui normalement ne va pas à la fac?
- CleroliDoyen
Les formations n'ont pas connaissance des vœux des élèves et je ne pense pas qu'elles prendraient le risque de refuser un excellent élève (la plus "brillante" de ma classe de TES n'a demandé que la fac de droit de notre secteur et a bien évidemment été acceptée dès le 23/05 au soir).Dorine a écrit:Le problème va donc se poser lorsqu'il recevra une réponse positive pour une licence maths, informatique... C'est là qu'il devra faire un choix ? Je ne comprends pas d'ailleurs qu'il ait été pris en prépa à Paris et pas en licence dans une fac de proximité. Peut-être parce qu'il a le profil de l'élève qui normalement ne va pas à la fac?
- DorineHabitué du forum
Je sais qu'elles n'ont pas connaissance des voeux mais on a parfois des réponses incompréhensibles. Je n'ai donc pas de réponse à ma question : pourquoi un "oui" pour une prépa renommée et avec internat de surcroît et "en attente" pour une "simple" fac?Cleroli a écrit:Les formations n'ont pas connaissance des vœux des élèves et je ne pense pas qu'elles prendraient le risque de refuser un excellent élève (la plus "brillante" de ma classe de TES n'a demandé que la fac de droit de notre secteur et a bien évidemment été acceptée dès le 23/05 au soir).Dorine a écrit:Le problème va donc se poser lorsqu'il recevra une réponse positive pour une licence maths, informatique... C'est là qu'il devra faire un choix ? Je ne comprends pas d'ailleurs qu'il ait été pris en prépa à Paris et pas en licence dans une fac de proximité. Peut-être parce qu'il a le profil de l'élève qui normalement ne va pas à la fac?
- DalvaVénérable
Je ne comprends pas non plus comment il est possible qu'il n'ait pas déjà reçu les réponses positives des licences "de base". Il aurait dû avoir oui partout dès le 19, s'il a été accepté en prépa... sauf bien sûr s'il n'a formulé que des vœux de licence en dehors de son académie. Et dans ce cas, effectivement, le message est très clair : Je fais tout ce que je peux pour n'avoir aucune réponse positive qui m'oblige à rester chez mes parents l'an prochain.
- celitianSage
Il existe un quota pour les boursiers, il est peut-être plus difficile à atteindre dans les cpge parisiennes que dans une faculté classique.
- User10247Niveau 8
Nous non plus, nous n'avons pas compris comment un tel résultat était possible. Les joies de ParcourSup... Effectivement certains des vœux fac ne sont pas dans l'académieDalva a écrit:Je ne comprends pas non plus comment il est possible qu'il n'ait pas déjà reçu les réponses positives des licences "de base". Il aurait dû avoir oui partout dès le 19, s'il a été accepté en prépa... sauf bien sûr s'il n'a formulé que des vœux de licence en dehors de son académie. Et dans ce cas, effectivement, le message est très clair : Je fais tout ce que je peux pour n'avoir aucune réponse positive qui m'oblige à rester chez mes parents l'an prochain.
À noter que beaucoup d'autres élèves de mon établissement sont dans le même cas que lui... C'est à ne plus rien y comprendre...
@Dorine : c'est exactement cela, le problème se posera de nouveau lorsqu'il aura une proposition de voeu de licence.
- Avatar des AbyssesNiveau 8
Je constate que l'émotion est vive quand on parle de classes préparatoires. J'espère que la décision finale reviendra à l'élève, qu il veuille faire la fac, une CPGE, un BTS ou tout autre chose. Et si il se plante, est ce si grave ? Du moment que c'est son choix, je pense qu'il l'assumera plus facilement que si c'était le choix de ses parents.
- Spoiler:
- Juste pour info en CPGE scientifique ( sauf à Fermat et Faidherbe ), on ne cube pas... mais on fait 5/2.
_________________
Il y a 10 catégories de personnes ceux qui connaissent le binaire, ceux qui connaissent le ternaire... et les autres.
N'écoutez pas les bruits du monde, mais le silence de l'âme. ( JCVD )
"if you think education is expensive, try ignorance", Abraham Lincoln
Au 01/08/2022 : 2,2 SMIC = 2923,91 euros NET...
Au 01/01/2023 : 2,2 SMIC = 2976,75 euros NET...
Au 01/05/2023 : 2,2 SMIC = 3036,24 euros NET...
Au 01/09/2024 : 2,2 SMIC = 3077,14 euros NET...
Pour info 2,2 SMIC était le salaire des professeurs débutants en 1980.
- pseudo-intelloSage
Tu nous donneras des nouvelles, Florine ?
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- PiliGrand sage
Florine, j’ai suivi de loin cette histoire. Je suis prof en lycée mais je méconnaissais Parcoursup jusqu’ici . Mon fils est en plein dedans donc, ça y est , je suis incollable sur le sujet maintenant !! ( :thebest: ...je plaisante )
Au delà de l’attitude regrettable de cette famille , je voulais juste te dire que tu fais un beau boulot et que ton implication auprès de ce jeune est tout à ton honneur ( même si ,comme toujours sur Néo, certains commentaires ne sont pas tendres )
Je vois que tous les PP de terminale ne sont pas toujours aussi investis ( ce n’est pas le cas de mon fils heureusement) et ce jeune a de la chance d’être tombé sur toi !
Au delà de l’attitude regrettable de cette famille , je voulais juste te dire que tu fais un beau boulot et que ton implication auprès de ce jeune est tout à ton honneur ( même si ,comme toujours sur Néo, certains commentaires ne sont pas tendres )
Je vois que tous les PP de terminale ne sont pas toujours aussi investis ( ce n’est pas le cas de mon fils heureusement) et ce jeune a de la chance d’être tombé sur toi !
- maikreeeesseGrand sage
Pour être dans parcoursup aussi en tant que parent, je confirme: mon fils a eu des réponses positives des meilleures prépa de la région et de 3/4 écoles prépa intégrées dès les premiers jours mais n'a eu confirmation de la licence banale de la région qu'aujourd'hui !
- pseudo-intelloSage
Peut-être qu'il y a tout simplement une demande énorme pour la fac quand finalement assez peu d'élèves visent les prépas ?
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- CleroliDoyen
Chaque prof à sa propre façon de concevoir son rôle : je suis PP en Tale et parent d'une gamine en Tale également. Si un élève me demande de "convaincre" ses parents, je les appelle, leur explique la situation et je m'arrête là car je n'ai pas à m’immiscer dans leur vie (j'ai discuté avec un parent, à la demande de sa fille, au moment de la saisie des vœux).Pili a écrit:
Je vois que tous les PP de terminale ne sont pas toujours aussi investis ( ce n’est pas le cas de mon fils heureusement) et ce jeune a de la chance d’être tombé sur toi !
Si un PP m'appelle pour me faire la leçon sur ce qu'il faut faire, je l'écoute poliment puis je lui dis que la décision finale ne le concerne pas et je me fâche si on me sort toute l'artillerie pour me faire plier.
- RaptorWillNiveau 9
Cleroli a écrit:Chaque prof à sa propre façon de concevoir son rôle : je suis PP en Tale et parent d'une gamine en Tale également. Si un élève me demande de "convaincre" ses parents, je les appelle, leur explique la situation et je m'arrête là car je n'ai pas à m’immiscer dans leur vie (j'ai discuté avec un parent, à la demande de sa fille, au moment de la saisie des vœux).Pili a écrit:
Je vois que tous les PP de terminale ne sont pas toujours aussi investis ( ce n’est pas le cas de mon fils heureusement) et ce jeune a de la chance d’être tombé sur toi !
Si un PP m'appelle pour me faire la leçon sur ce qu'il faut faire, je l'écoute poliment puis je lui dis que la décision finale ne le concerne pas et je me fâche si on me sort toute l'artillerie pour me faire plier.
+100000
- User10247Niveau 8
Désolée si mes interventions apparaissent péremptoires, elles ne le sont qu’en apparence, l’intention n’y est pas.
Derrière l’écran, c’est plutôt une demoiselle perdue face à toutes ces informations, tiraillée entre son désir d’aider son élève et sa volonté de ne pas paraître intrusive. Bref, j’ai envie de ménager la chèvre et le choux chez tout le monde mais c’est peine perdue. J’aurais mieux fait de parler à un mur, ç’aurait été plus constructif.
Leurs intérêts sont irréconciliables, et pour cause : les raisons de la mère ne semblent pas relever de l’inquiétude rationnelle mais plutôt de l’angoisse pathologique : elle veut garder son gamin sous cloche pour ne pas avoir à se soucier de lui.
Paradoxalement avec ce coup de fil, on a enfin compris ce qui clochait. Enfin je m’en doutais déjà un peu, mais là j’en ai la confirmation : elle préfère se damner plutôt que de laisser son fils vivre ses propres expériences. Elle compte le couver le plus longtemps possible pour lui éviter les impondérables. En fait c’est bien simple, je n’ai jamais tenu une conversation aussi absurde : Beckett n’aurait pas fait mieux !
Un rapide résumé : La mère ne sait même pas ce que souhaite faire son fils (avec ça, tu m’étonnes qu’elle ne saisisse pas la différence entre les 2 cursus malgré nos explications), n’a pas compris que si elle craint pour l’autonomie scolaire de son fils, il vaut mieux qu’il bénéficie d’un encadrement solide en prépa, plutôt que du laxisme ambiant de la fac (et ce, toujours selon nos explications patientes et détaillées).
Tout ce qui la préoccupe c’est que son fils soit à proximité pour le surveiller (mais bon dieu, le surveiller de quoi, au juste ?? de sa potentiel TS si elle continue de l’étouffer ???).
Ce qui me semble autrement plus inquiétant, c’est sa volonté de ne pas argumenter son refus auprès de son fils (et auprès de nous, mais ça on s’en fiche un peu, elle n’a pas de compte à nous rendre…). Elle se contente de seriner à qui veut bien l’entendre qu’il n’est pas encore assez vieux pour s’éloigner du domicile familial, ce n’est pas encore le bon moment, selon elle. Mais le bon moment, ce n’est pas quand elle le décidera mais quand l’opportunité se présentera : ça tombe bien, elle vient tout juste d’arriver, autant la saisir.
Non mais bon sang, elle est au courant qu’il ne va pas rester toute sa vie à son chevet pour lui éviter des cheveux blancs ? Qu’on fait des enfants pour qu’ils puissent voler de leurs propres ailes, pas pour les séquestrer à grands renfort de chantage affectif ?
L’élève ira vraisemblablement dans un cursus qui ne l’intéresse pas avec un encadrement qui ne lui correspond pas. Chronique d’une catastrophe annoncée… Mais bon, qu’on soit tous rassurés, il sera bien à la maison à 20 heures tapantes pour Plus Belle La Vie.
Qu’on puisse préférer sa tranquillité d’esprit à l’avenir de son propre enfant, ça me laisse sans voix. À me lire, vous vous dîtes sûrement que mes remarques sont emprunts de jugements infondés, mais je vous assure que quand on passe plus de 15 minutes à converser avec cette dame, on n’a qu’une envie : se défenestrer. Et dire que cet élève passe chaque jour de sa vie avec cette dame, et que parti comme c’est, il est bon pour les 20 prochaines années, ça me laisse vraiment un goût amer.
Elle est restée bien impassible à nos arguments. Je vous fais grâce des supplications de son fils qu’on entendait derrière au téléphone. Je n’ose imaginer le psychodrame familial que ça a du être après notre coup de fil, vu l’état dans lequel elle a raccroché.
On a transmis l’affaire au CDE (le fils a insisté auprès de celui-ci, par mail, pour qu’il intercède une nouvelle fois en sa faveur) et on lui a communiqué les coordonnées d’un parent d’élève du lycée Saint-Louis qui a gentiment accepté de témoigner.
Bref, je jette l’éponge. On a fait ce qu’on a pu, on a argumenté autant qu’on le pouvait mais ce sont des procédés rationnels qui ne fonctionnent qu’avec des gens rationnels.
Lire les précédents commentaires postés me conforte dans ma décision : nous n’avons pas voix au chapitre et pas vocation à intervenir pour donner notre avis malgré la pression familiale qui va peut-être fusiller l’avenir de ce pauvre gosse.
Derrière l’écran, c’est plutôt une demoiselle perdue face à toutes ces informations, tiraillée entre son désir d’aider son élève et sa volonté de ne pas paraître intrusive. Bref, j’ai envie de ménager la chèvre et le choux chez tout le monde mais c’est peine perdue. J’aurais mieux fait de parler à un mur, ç’aurait été plus constructif.
Leurs intérêts sont irréconciliables, et pour cause : les raisons de la mère ne semblent pas relever de l’inquiétude rationnelle mais plutôt de l’angoisse pathologique : elle veut garder son gamin sous cloche pour ne pas avoir à se soucier de lui.
Paradoxalement avec ce coup de fil, on a enfin compris ce qui clochait. Enfin je m’en doutais déjà un peu, mais là j’en ai la confirmation : elle préfère se damner plutôt que de laisser son fils vivre ses propres expériences. Elle compte le couver le plus longtemps possible pour lui éviter les impondérables. En fait c’est bien simple, je n’ai jamais tenu une conversation aussi absurde : Beckett n’aurait pas fait mieux !
Un rapide résumé : La mère ne sait même pas ce que souhaite faire son fils (avec ça, tu m’étonnes qu’elle ne saisisse pas la différence entre les 2 cursus malgré nos explications), n’a pas compris que si elle craint pour l’autonomie scolaire de son fils, il vaut mieux qu’il bénéficie d’un encadrement solide en prépa, plutôt que du laxisme ambiant de la fac (et ce, toujours selon nos explications patientes et détaillées).
Tout ce qui la préoccupe c’est que son fils soit à proximité pour le surveiller (mais bon dieu, le surveiller de quoi, au juste ?? de sa potentiel TS si elle continue de l’étouffer ???).
Ce qui me semble autrement plus inquiétant, c’est sa volonté de ne pas argumenter son refus auprès de son fils (et auprès de nous, mais ça on s’en fiche un peu, elle n’a pas de compte à nous rendre…). Elle se contente de seriner à qui veut bien l’entendre qu’il n’est pas encore assez vieux pour s’éloigner du domicile familial, ce n’est pas encore le bon moment, selon elle. Mais le bon moment, ce n’est pas quand elle le décidera mais quand l’opportunité se présentera : ça tombe bien, elle vient tout juste d’arriver, autant la saisir.
Non mais bon sang, elle est au courant qu’il ne va pas rester toute sa vie à son chevet pour lui éviter des cheveux blancs ? Qu’on fait des enfants pour qu’ils puissent voler de leurs propres ailes, pas pour les séquestrer à grands renfort de chantage affectif ?
L’élève ira vraisemblablement dans un cursus qui ne l’intéresse pas avec un encadrement qui ne lui correspond pas. Chronique d’une catastrophe annoncée… Mais bon, qu’on soit tous rassurés, il sera bien à la maison à 20 heures tapantes pour Plus Belle La Vie.
Qu’on puisse préférer sa tranquillité d’esprit à l’avenir de son propre enfant, ça me laisse sans voix. À me lire, vous vous dîtes sûrement que mes remarques sont emprunts de jugements infondés, mais je vous assure que quand on passe plus de 15 minutes à converser avec cette dame, on n’a qu’une envie : se défenestrer. Et dire que cet élève passe chaque jour de sa vie avec cette dame, et que parti comme c’est, il est bon pour les 20 prochaines années, ça me laisse vraiment un goût amer.
Elle est restée bien impassible à nos arguments. Je vous fais grâce des supplications de son fils qu’on entendait derrière au téléphone. Je n’ose imaginer le psychodrame familial que ça a du être après notre coup de fil, vu l’état dans lequel elle a raccroché.
On a transmis l’affaire au CDE (le fils a insisté auprès de celui-ci, par mail, pour qu’il intercède une nouvelle fois en sa faveur) et on lui a communiqué les coordonnées d’un parent d’élève du lycée Saint-Louis qui a gentiment accepté de témoigner.
Bref, je jette l’éponge. On a fait ce qu’on a pu, on a argumenté autant qu’on le pouvait mais ce sont des procédés rationnels qui ne fonctionnent qu’avec des gens rationnels.
Lire les précédents commentaires postés me conforte dans ma décision : nous n’avons pas voix au chapitre et pas vocation à intervenir pour donner notre avis malgré la pression familiale qui va peut-être fusiller l’avenir de ce pauvre gosse.
- liliepingouinÉrudit
Je suis bouleversée de te lire Florine, c'est terrible le sentiment d'impuissance que tu dois ressentir, et je n'ose imaginer l'état de ce gamin dont les rêves sont piétinés...
Je ne me souviens plus si cela a déjà été fait mais est-ce que l'assistant(e) social(e) du lycée est au courant de la situation? Il n'y aura pas de remède miracle mais cela peut valoir le coup de lui en toucher deux mots, ne serait-ce que pour qu'il/elle prenne contact avec le gamin (au cas où celui-ci n'irait pas très bien)
Est-ce qu'il y a un père ? Des oncles/tantes? Des grands-parents?
C'est tellement tellement triste...
Tu as fait ce qu'il y avait à faire.
Je ne me souviens plus si cela a déjà été fait mais est-ce que l'assistant(e) social(e) du lycée est au courant de la situation? Il n'y aura pas de remède miracle mais cela peut valoir le coup de lui en toucher deux mots, ne serait-ce que pour qu'il/elle prenne contact avec le gamin (au cas où celui-ci n'irait pas très bien)
Est-ce qu'il y a un père ? Des oncles/tantes? Des grands-parents?
C'est tellement tellement triste...
Tu as fait ce qu'il y avait à faire.
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Spheniscida qui se prend pour une Alcida.
"Laissons glouglouter les égouts." (J.Ferrat)
"Est-ce qu'on convainc jamais personne?" (R.Badinter)
Même si c'est un combat perdu d'avance, crier est important.
- AliceinwonderlandNeoprof expérimenté
Et le père ne peut pas intervenir? J'espère que si le proviseur la contacte également cela la fera réfléchir. C'est tellement triste.
_________________
Comme chaque année à la même époque je fais preuve d'un optimisme aveugle en me disant que l'année à venir ne peut pas être pire que celle qui vient de s'écouler. En oubliant que l'année passée a été pire que la précédente... (je cite de mémoire Emmanuel Brouillard)
- BoubouleDoyen
Florine, tu as déjà fait beaucoup.
Malheureusement, ceux qui nous serinent qu'il faut briser l'autocensure, la reproduction des élites, etc..., ne sont jamais là à notre place pour nous aider dans ces situations.
Cependant, il existe aussi des associations qui se sont créées au fil des ans pour aider les jeunes à s'émanciper du "carcan du territoire" :
http://www.desterritoiresauxgrandesecoles.org
(je n'ai pas retenu si l'élève était majeur, ça peut jouer aussi)
Malheureusement, ceux qui nous serinent qu'il faut briser l'autocensure, la reproduction des élites, etc..., ne sont jamais là à notre place pour nous aider dans ces situations.
Cependant, il existe aussi des associations qui se sont créées au fil des ans pour aider les jeunes à s'émanciper du "carcan du territoire" :
http://www.desterritoiresauxgrandesecoles.org
(je n'ai pas retenu si l'élève était majeur, ça peut jouer aussi)
- RaptorWillNiveau 9
Florine tu as fais ce que tu as pu, on atteint ici les limites de notre métier. Il faut l'accepter c'est comme ça.
On ne pourra pas sauver tout le monde, il y aura toujours des "pertes".
On ne pourra pas sauver tout le monde, il y aura toujours des "pertes".
- VerduretteModérateur
Florine, je ne peux que saluer ton investissement, et je comprends ton écœurement et ta déception devant ce gâchis. Mais face à une mère aussi abusive, je ne vois pas ce que tu peux faire de plus. Que le CDE essaie, c'est bien, mais je suis pessimiste. Quel dommage pour quelques mois (avant la majorité).
A sa place, je ferais un courrier au lycée pour expliquer la situation , éventuellement complété par un courrier de votre établissement, en disant qu'il espère revenir l'année prochaine. En souhaitant qu'il tienne encore cette année.
Mais que se passera t-il s'il n'obtient aucun autre voeu, vu sa stratégie ?
A sa place, je ferais un courrier au lycée pour expliquer la situation , éventuellement complété par un courrier de votre établissement, en disant qu'il espère revenir l'année prochaine. En souhaitant qu'il tienne encore cette année.
Mais que se passera t-il s'il n'obtient aucun autre voeu, vu sa stratégie ?
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