- mafalda16Modérateur
floisa a écrit:Pour les E3C2: la note sera la moyenne de celles d'E3C1 et E3C3.
Pour l'écrit de français, c'est du CC, et pour l'oral personne n'en sait rien encore.
C'est une "décision" locale ou c'est issu d'un document officiel ?
(Dans le cas d'un doc officiel un lien serait souhaitable).
- OxfordNeoprof expérimenté
Lenagcn a écrit:Si je comprends bien, les écoles vont servir de détecteur.
un cas -> on referme + on teste tout ce qu'il y a à tester -> on bloque la propagation autant que possible dans la localité/le quartier (les parents des élèves étant bloqués à la maison).
Je m'en doutais.
C'est cohérent avec le fait que les enfants, massivement asymptomatiques semble-t-il, ne portent pas de masque et pourront donc allégrement contaminer les adultes de l'école.
Mais savoir que mon utilisé sociale est détecteur de maladie ... je n'ai pas de mot.
Pensée vers les collègues qui ne s'en remettront que difficilement ... ou pas.
C'est tellement indigne :censure:
_________________
Tutti i ghjorna si n'impara.
- User17095Érudit
trompettemarine a écrit:pogonophile a écrit:Cicyle a écrit:
Intéressant. Par contre, il décrit comment ils ont eux-mêmes poussé les armoires, etc. Je ne comprends pas que les collègues (qui ne souhaitent pas ouvrir), le fassent. Il faudrait s'assoir avec son ordi pour préparer ses cours et la gestion des élèves en eux-mêmes et attendre que la mairie le fasse. Ça n'est pas fait ? On n'ouvre pas. C'est un boulevard. En temps normal, on fait parce que c'est plus simple, plus rapide, que la mairie n'est pas notre larbin, etc. Mais là, actuellement, une mairie veut ouvrir ? Elle assume l'intégralité de la sécurité dans les locaux. Point barre. Des fois, je ne comprends pas…
"Une mairie", concrètement, ce sont ses agents, qui ont déjà pas mal de boulot et ne sont pas plus payés que nous, qui s'entassent dans les métros bondés. Entre le principe "c'est pas mon boulot alors je le fais pas" et "on va éviter d'en rajouter à ceux qui sont déjà en bas de l'échelle", lequel faut-il privilégier ?
Aucun des deux.
C'est assez désagréable de laisser penser que les professeurs ne sont pas solidaires des gens qu'ils côtoient tous les jours et qu'ils respectent profondément. Dans le collège de mon mari (certes, ce n'est pas une école) tout a été fait pour protéger les agents : s'ils doivent accomplir une tâche de nettoyage, d'autres tâches leur ont été enlevées. J'espère surtout qu'ils sont protégés contre le virus : les masques ne sont pas arrivés en quantité suffisante.
Si les conditions ne sont pas réunies, on n'accable ni les enseignants, ni les agents. Le maire n'ouvre pas, sauf pour les enfants qui ne peuvent absolument pas être gardés. En revanche, que de temps perdu pour la préparation de septembre, pour repenser ou donner les moyens de venir aux élèves en danger... On aurait pu commencer dès le début du mois d'avril.
A l'impossible nul n'est tenu, surtout quand les décisions ne paraissent avoir aucun sens.
Je ne laisse rien penser sur "les professeurs" en général, par contre je souligne que la solidarité c'est une notion qui n'est pas réservée aux banderoles, et dans cette situation précise, elle ne se montre pas.
"La mairie n'ouvre pas", ben si en l'occurrence elle le fait : nous sommes tous prisonniers d'injonctions politiques, laisser délibérément le boulot aux autres, ceux qui ne peuvent pas se permettre de dire non ou de faire grève (parce que les travailleurs pauvres, ceux qui sont SDF tout en étant salariés, on peut les trouver là entre autres), c'est pas reluisant.
- floisaNiveau 9
Pardon, oui c'est officiel depuis un moment:mafalda16 a écrit:floisa a écrit:Pour les E3C2: la note sera la moyenne de celles d'E3C1 et E3C3.
Pour l'écrit de français, c'est du CC, et pour l'oral personne n'en sait rien encore.
C'est une "décision" locale ou c'est issu d'un document officiel ?
(Dans le cas d'un doc officiel un lien serait souhaitable).
"S’agissant de l’histoire géographie, des langues vivantes et des mathématiques dans la voie technologique, les élèves sont déjà évalués dans le cadre de la première session (en 1ère) et de la troisième session (Terminale) des E3C. Les épreuves de la 2ème session sont donc neutralisées : la note du bac dans ces matières correspondra à la moyenne des notes obtenues aux E3C1 et aux E3C3.
S’agissant de la spécialité abandonnée en fin de 1ère, la note retenue sera la moyenne des moyennes trimestrielles inscrite dans le livret. S’agissant de l’enseignement scientifique, la note retenue au titre des épreuves de première sera également la moyenne des moyennes trimestrielles inscrites dans le livret."
"Quelle note est prise en compte pour l’épreuve écrite de français ?
Il s’agit de la note globale du livret (sans distinction entre les évaluations écrites et orales) obtenue par la moyenne des moyennes trimestrielles du français.
Cette moyenne remplace la note d’épreuve écrite de français pour les candidats au baccalauréat général, technologique ou professionnel inscrits à la session 2021 de l’examen et scolarisés en classe de première pendant l’année scolaire 2019/2020."
Source: FAQ du ministère, rubrique "Je suis élève de première"
https://www.education.gouv.fr/bac-brevet-cap-bep-bts-2020-les-reponses-vos-questions-303348
- mafalda16Modérateur
Merci
On en prend donc pour deux ans de bricolette...
On en prend donc pour deux ans de bricolette...
_________________
"Si no luchas, al menos ten la decencia de respetar a quienes lo hacen", José Martí.
- totoroMonarque
Oxford a écrit:Lenagcn a écrit:Si je comprends bien, les écoles vont servir de détecteur.
un cas -> on referme + on teste tout ce qu'il y a à tester -> on bloque la propagation autant que possible dans la localité/le quartier (les parents des élèves étant bloqués à la maison).
Je m'en doutais.
C'est cohérent avec le fait que les enfants, massivement asymptomatiques semble-t-il, ne portent pas de masque et pourront donc allégrement contaminer les adultes de l'école.
Mais savoir que mon utilisé sociale est détecteur de maladie ... je n'ai pas de mot.
Pensée vers les collègues qui ne s'en remettront que difficilement ... ou pas.
C'est tellement indigne :censure:
Si c’est le but (tester pour confiner un quartier), ça va être problématique dans mon collège par exemple. GROS collège semi-rural avec BEAUCOUP de profs venant de plus ou moins loin... si un collègue est contaminé et qu’on doit mettre en quarantaine tout monde en attendant les tests, ça veut dire tout le sud (la moitié) du département (et le nord du département limitrophe) en confinement...
je ne crois pas beaucoup à cette hypothèse
_________________
- elisa18Neoprof expérimenté
C'est dans la FAQ du ministère.... pas de décret.... Donc, est-ce officiel?floisa a écrit:Pardon, oui c'est officiel depuis un moment:mafalda16 a écrit:floisa a écrit:Pour les E3C2: la note sera la moyenne de celles d'E3C1 et E3C3.
Pour l'écrit de français, c'est du CC, et pour l'oral personne n'en sait rien encore.
C'est une "décision" locale ou c'est issu d'un document officiel ?
(Dans le cas d'un doc officiel un lien serait souhaitable).
"S’agissant de l’histoire géographie, des langues vivantes et des mathématiques dans la voie technologique, les élèves sont déjà évalués dans le cadre de la première session (en 1ère) et de la troisième session (Terminale) des E3C. Les épreuves de la 2ème session sont donc neutralisées : la note du bac dans ces matières correspondra à la moyenne des notes obtenues aux E3C1 et aux E3C3.
S’agissant de la spécialité abandonnée en fin de 1ère, la note retenue sera la moyenne des moyennes trimestrielles inscrite dans le livret. S’agissant de l’enseignement scientifique, la note retenue au titre des épreuves de première sera également la moyenne des moyennes trimestrielles inscrites dans le livret."
"Quelle note est prise en compte pour l’épreuve écrite de français ?
Il s’agit de la note globale du livret (sans distinction entre les évaluations écrites et orales) obtenue par la moyenne des moyennes trimestrielles du français.
Cette moyenne remplace la note d’épreuve écrite de français pour les candidats au baccalauréat général, technologique ou professionnel inscrits à la session 2021 de l’examen et scolarisés en classe de première pendant l’année scolaire 2019/2020."
Source: FAQ du ministère, rubrique "Je suis élève de première"
https://www.education.gouv.fr/bac-brevet-cap-bep-bts-2020-les-reponses-vos-questions-303348
- VanGogh59Expert spécialisé
Décision reçue aujourd'hui dans mon collège de ramasser les manuels pour toutes les classes à partir de la semaine prochaine jusqu'au 2 juin Sans livres, sans photocopies, sans ma salle habituelle, je vais faire quoi ? leur faire compter leurs doigts ?
_________________
"Nous sommes tous dans le caniveau, mais certains d'entre nous regardent les étoiles" Oscar Wilde
- floisaNiveau 9
Ah oui c'est juste. Il est vrai que cette FAQ est régulièrement discrètement actualisée. Wait and see, donc...elisa18 a écrit:C'est dans la FAQ du ministère.... pas de décret.... Donc, est-ce officiel?
- LenagcnNiveau 10
totoro a écrit:Oxford a écrit:Lenagcn a écrit:Si je comprends bien, les écoles vont servir de détecteur.
un cas -> on referme + on teste tout ce qu'il y a à tester -> on bloque la propagation autant que possible dans la localité/le quartier (les parents des élèves étant bloqués à la maison).
Je m'en doutais.
C'est cohérent avec le fait que les enfants, massivement asymptomatiques semble-t-il, ne portent pas de masque et pourront donc allégrement contaminer les adultes de l'école.
Mais savoir que mon utilité sociale est détecteur de maladie ... je n'ai pas de mot.
Pensée vers les collègues qui ne s'en remettront que difficilement ... ou pas.
C'est tellement indigne :censure:
Si c’est le but (tester pour confiner un quartier), ça va être problématique dans mon collège par exemple. GROS collège semi-rural avec BEAUCOUP de profs venant de plus ou moins loin... si un collègue est contaminé et qu’on doit mettre en quarantaine tout monde en attendant les tests, ça veut dire tout le sud (la moitié) du département (et le nord du département limitrophe) en confinement...
je ne crois pas beaucoup à cette hypothèse
J'espère.
J'espère vraiment me tromper.
J'ai été scolarisée dans un gros collège rural avec noria de cars scolaires et la plupart des profs qui venaient de la préfecture à 40km de là ; je visualise bien le souci ... Si c'est la fermeture pure et simple qui est choisie.
Si c'est tests en série , une fermeture de moins d'une semaine suffit (voire pas de fermeture: juste éviction du groupe suspect) avant réouverture uniquement pour les tests négatifs.
- frimoussette77Guide spirituel
On fait largement notre part de travail mais on ne peut pas non plus assurer le travail des autres en plus du nôtre.pogonophile a écrit:trompettemarine a écrit:pogonophile a écrit:Cicyle a écrit:
Intéressant. Par contre, il décrit comment ils ont eux-mêmes poussé les armoires, etc. Je ne comprends pas que les collègues (qui ne souhaitent pas ouvrir), le fassent. Il faudrait s'assoir avec son ordi pour préparer ses cours et la gestion des élèves en eux-mêmes et attendre que la mairie le fasse. Ça n'est pas fait ? On n'ouvre pas. C'est un boulevard. En temps normal, on fait parce que c'est plus simple, plus rapide, que la mairie n'est pas notre larbin, etc. Mais là, actuellement, une mairie veut ouvrir ? Elle assume l'intégralité de la sécurité dans les locaux. Point barre. Des fois, je ne comprends pas…
"Une mairie", concrètement, ce sont ses agents, qui ont déjà pas mal de boulot et ne sont pas plus payés que nous, qui s'entassent dans les métros bondés. Entre le principe "c'est pas mon boulot alors je le fais pas" et "on va éviter d'en rajouter à ceux qui sont déjà en bas de l'échelle", lequel faut-il privilégier ?
Aucun des deux.
C'est assez désagréable de laisser penser que les professeurs ne sont pas solidaires des gens qu'ils côtoient tous les jours et qu'ils respectent profondément. Dans le collège de mon mari (certes, ce n'est pas une école) tout a été fait pour protéger les agents : s'ils doivent accomplir une tâche de nettoyage, d'autres tâches leur ont été enlevées. J'espère surtout qu'ils sont protégés contre le virus : les masques ne sont pas arrivés en quantité suffisante.
Si les conditions ne sont pas réunies, on n'accable ni les enseignants, ni les agents. Le maire n'ouvre pas, sauf pour les enfants qui ne peuvent absolument pas être gardés. En revanche, que de temps perdu pour la préparation de septembre, pour repenser ou donner les moyens de venir aux élèves en danger... On aurait pu commencer dès le début du mois d'avril.
A l'impossible nul n'est tenu, surtout quand les décisions ne paraissent avoir aucun sens.
Je ne laisse rien penser sur "les professeurs" en général, par contre je souligne que la solidarité c'est une notion qui n'est pas réservée aux banderoles, et dans cette situation précise, elle ne se montre pas.
"La mairie n'ouvre pas", ben si en l'occurrence elle le fait : nous sommes tous prisonniers d'injonctions politiques, laisser délibérément le boulot aux autres, ceux qui ne peuvent pas se permettre de dire non ou de faire grève (parce que les travailleurs pauvres, ceux qui sont SDF tout en étant salariés, on peut les trouver là entre autres), c'est pas reluisant.
- Flo44Érudit
Oxford a écrit:Lenagcn a écrit:Si je comprends bien, les écoles vont servir de détecteur.
un cas -> on referme + on teste tout ce qu'il y a à tester -> on bloque la propagation autant que possible dans la localité/le quartier (les parents des élèves étant bloqués à la maison).
Je m'en doutais.
C'est cohérent avec le fait que les enfants, massivement asymptomatiques semble-t-il, ne portent pas de masque et pourront donc allégrement contaminer les adultes de l'école.
Mais savoir que mon utilisé sociale est détecteur de maladie ... je n'ai pas de mot.
Pensée vers les collègues qui ne s'en remettront que difficilement ... ou pas.
C'est tellement indigne :censure:
C'est idiot : les écoles sont le pire détecteur qui soit, vu que les élèves vont se repasser le virus en restant asymptomatiques, et qu'il faudra attendre une contamination du personnel ou des parents pour voir quelque chose.
En réalité, c'est beaucoup plus simple : le gouvernement a décidé d'ouvrir les écoles, donc le virus doit se plier à cette décision. Non mais!
- LenagcnNiveau 10
Flo44: c'est parce que les enfants sont asymptomatiques que l'on met un adulte avec eux. Il a moins de chance de passer inaperçu. 5h30 dans la même pièce, et eux non masqués; ça va donner!
- User20401Vénérable
Non, je maintiens. En temps normal, je fais ce qu'il y a à faire et qui est faisable par moi, dans ma classe, bien entendu. Mais là, hors de question de faire quoi que ce soit. Le maire veut ouvrir, il assume. Les agents communaux ne prennent aucun risque en bougeant les armoires : les enfants ne sont pas encore là. C'est sûr que si les enseignant font tout, l'école ouvre, le maire a son petit article dans la presse locale et reste ensuite bien tranquille dans sa mairie quand NOUS nous escrimons à faire respecter les gestes barrières à des gamins. Donc non, je maintiens que si on est contre l'ouverture, il faut aller au bout du raisonnement et ne RIEN faire qui ne soit pas dans nos prérogatives et puisse aboutir à ladite réouverture. Juste constater que le nécessaire n'a pas été fait et ne pas acter l'ouverture. Le maire s'explique ensuite avec le DASEN.pogonophile a écrit:trompettemarine a écrit:pogonophile a écrit:Cicyle a écrit:
Intéressant. Par contre, il décrit comment ils ont eux-mêmes poussé les armoires, etc. Je ne comprends pas que les collègues (qui ne souhaitent pas ouvrir), le fassent. Il faudrait s'assoir avec son ordi pour préparer ses cours et la gestion des élèves en eux-mêmes et attendre que la mairie le fasse. Ça n'est pas fait ? On n'ouvre pas. C'est un boulevard. En temps normal, on fait parce que c'est plus simple, plus rapide, que la mairie n'est pas notre larbin, etc. Mais là, actuellement, une mairie veut ouvrir ? Elle assume l'intégralité de la sécurité dans les locaux. Point barre. Des fois, je ne comprends pas…
"Une mairie", concrètement, ce sont ses agents, qui ont déjà pas mal de boulot et ne sont pas plus payés que nous, qui s'entassent dans les métros bondés. Entre le principe "c'est pas mon boulot alors je le fais pas" et "on va éviter d'en rajouter à ceux qui sont déjà en bas de l'échelle", lequel faut-il privilégier ?
Aucun des deux.
C'est assez désagréable de laisser penser que les professeurs ne sont pas solidaires des gens qu'ils côtoient tous les jours et qu'ils respectent profondément. Dans le collège de mon mari (certes, ce n'est pas une école) tout a été fait pour protéger les agents : s'ils doivent accomplir une tâche de nettoyage, d'autres tâches leur ont été enlevées. J'espère surtout qu'ils sont protégés contre le virus : les masques ne sont pas arrivés en quantité suffisante.
Si les conditions ne sont pas réunies, on n'accable ni les enseignants, ni les agents. Le maire n'ouvre pas, sauf pour les enfants qui ne peuvent absolument pas être gardés. En revanche, que de temps perdu pour la préparation de septembre, pour repenser ou donner les moyens de venir aux élèves en danger... On aurait pu commencer dès le début du mois d'avril.
A l'impossible nul n'est tenu, surtout quand les décisions ne paraissent avoir aucun sens.
Je ne laisse rien penser sur "les professeurs" en général, par contre je souligne que la solidarité c'est une notion qui n'est pas réservée aux banderoles, et dans cette situation précise, elle ne se montre pas.
"La mairie n'ouvre pas", ben si en l'occurrence elle le fait : nous sommes tous prisonniers d'injonctions politiques, laisser délibérément le boulot aux autres, ceux qui ne peuvent pas se permettre de dire non ou de faire grève (parce que les travailleurs pauvres, ceux qui sont SDF tout en étant salariés, on peut les trouver là entre autres), c'est pas reluisant.
Je suis la première à défendre les ATSEM et les cantonniers. D'ailleurs, on a aussi décidé de ne pas ouvrir car pas assez de renfort pour la dame en charge du ménage. Il n'empêche que je ne vais pas faire le ménage ni bouger les meubles, dans ce contexte. C'est une évidence. Mais ma stratégie est clairement celle de l'obstruction, actuellement.
Et je dois dire que je me contrefiche de savoir ce que tu trouves reluisant ou pas.
Et non, un maire n'est pas obligé d'ouvrir. On peut aussi décider d'avoir un minimum de courage et de dire non. Beaucoup de maires l'ont fait, par ici. Bravo à eux.
- PointàlaligneExpert
VanGogh59 a écrit:Décision reçue aujourd'hui dans mon collège de ramasser les manuels pour toutes les classes à partir de la semaine prochaine jusqu'au 2 juin Sans livres, sans photocopies, sans ma salle habituelle, je vais faire quoi ? leur faire compter leurs doigts ?
Et pour les élèves qui restent en enseignement à distance, comment allez-vous faire ? Toujours plus d'écrans ?
C'est absurde...
- EdithWGrand sage
Firefly a écrit:Je viens d'avoir une réunion avec la direction:
- pour le bac : nous recevrons des bordereaux et il faudra y indiquer la note que l'on pense que l'élève aurait eu à l'épreuve du bac (E3C n°2 + langues : CO et EE + Bac de français apparemment) ! Ces bordereaux seront donnés aux jurys.
- je suis en zone rouge et le gouvernement indiquera le 2 juin si on pourra ré-ouvrir les collèges/lycées et du coup ce sera effectif immédiatement, pas de temps pour s'organiser.
et ils fournissent le tarot et les entrailles de poulet?
- Agrippina furiosaFidèle du forum
VanGogh59 a écrit:Décision reçue aujourd'hui dans mon collège de ramasser les manuels pour toutes les classes à partir de la semaine prochaine jusqu'au 2 juin Sans livres, sans photocopies, sans ma salle habituelle, je vais faire quoi ? leur faire compter leurs doigts ?
Mais c'est quoi, ce délire ?? Alors nos inspecteurs nous rabâchent depuis le début de nous appuyer de préférence à tout autre doc, sur nos manuels pour le distanciel (et ils ont raison) et on les ramasse ??? Tu ais si c'est une lubie locale ou bien ?
Et effectivement, pour le présentiel, sans livres, sans photocop, sans notre salle avec matos (pour ceux qui ont, hein), on fait quoi ??
Espérons qu'ils nous laissent au moins un ordi et un video-proj pour nous défendre, sinon, on est cuit
- frimoussette77Guide spirituel
C'est surréaliste.Agrippina furiosa a écrit:VanGogh59 a écrit:Décision reçue aujourd'hui dans mon collège de ramasser les manuels pour toutes les classes à partir de la semaine prochaine jusqu'au 2 juin Sans livres, sans photocopies, sans ma salle habituelle, je vais faire quoi ? leur faire compter leurs doigts ?
Mais c'est quoi, ce délire ?? Alors nos inspecteurs nous rabâchent depuis le début de nous appuyer de préférence à tout autre doc, sur nos manuels pour le distanciel (et ils ont raison) et on les ramasse ??? Tu ais si c'est une lubie locale ou bien ?
Et effectivement, pour le présentiel, sans livres, sans photocop, sans notre salle avec matos (pour ceux qui ont, hein), on fait quoi ??
Espérons qu'ils nous laissent au moins un ordi et un video-proj pour nous défendre, sinon, on est cuit
- NLM76Grand Maître
Pas du tout d'accord avec cette façon de présenter les choses, qui voudrait culpabiliser ceux qui disent non, par exemple en utilisant le droit de grève. Le "nous sommes tous prisonniers d'injonctions politiques" est beaucoup trop péremptoire. Nous ne sommes prisonniers que dans la mesure où nous le voulons bien — de façon parfois très légitime, parfois beaucoup moins.pogonophile a écrit:
Je ne laisse rien penser sur "les professeurs" en général, par contre je souligne que la solidarité c'est une notion qui n'est pas réservée aux banderoles, et dans cette situation précise, elle ne se montre pas.
"La mairie n'ouvre pas", ben si en l'occurrence elle le fait : nous sommes tous prisonniers d'injonctions politiques, laisser délibérément le boulot aux autres, ceux qui ne peuvent pas se permettre de dire non ou de faire grève (parce que les travailleurs pauvres, ceux qui sont SDF tout en étant salariés, on peut les trouver là entre autres), c'est pas reluisant.
Si j'accepte ce qui est inacceptable, je n'aide pas ceux qui ne peuvent pas le refuser.
Reste à savoir ce qui vraiment inacceptable. Mais pour ma part, je ne me cacherai pas derrière mon "emprisonnement dans les injonctions politiques". Les injonctions politiques ne m'emprisonnent qu'assez mollement. Je ne blâme pas les prisonniers; mais qu'il n'essaient pas de me culpabiliser d'être libre.
_________________
Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- FireflyNiveau 9
floisa a écrit:Pardon, oui c'est officiel depuis un moment:mafalda16 a écrit:floisa a écrit:Pour les E3C2: la note sera la moyenne de celles d'E3C1 et E3C3.
Pour l'écrit de français, c'est du CC, et pour l'oral personne n'en sait rien encore.
C'est une "décision" locale ou c'est issu d'un document officiel ?
(Dans le cas d'un doc officiel un lien serait souhaitable).
"S’agissant de l’histoire géographie, des langues vivantes et des mathématiques dans la voie technologique, les élèves sont déjà évalués dans le cadre de la première session (en 1ère) et de la troisième session (Terminale) des E3C. Les épreuves de la 2ème session sont donc neutralisées : la note du bac dans ces matières correspondra à la moyenne des notes obtenues aux E3C1 et aux E3C3.
S’agissant de la spécialité abandonnée en fin de 1ère, la note retenue sera la moyenne des moyennes trimestrielles inscrite dans le livret. S’agissant de l’enseignement scientifique, la note retenue au titre des épreuves de première sera également la moyenne des moyennes trimestrielles inscrites dans le livret."
"Quelle note est prise en compte pour l’épreuve écrite de français ?
Il s’agit de la note globale du livret (sans distinction entre les évaluations écrites et orales) obtenue par la moyenne des moyennes trimestrielles du français.
Cette moyenne remplace la note d’épreuve écrite de français pour les candidats au baccalauréat général, technologique ou professionnel inscrits à la session 2021 de l’examen et scolarisés en classe de première pendant l’année scolaire 2019/2020."
Source: FAQ du ministère, rubrique "Je suis élève de première"
https://www.education.gouv.fr/bac-brevet-cap-bep-bts-2020-les-reponses-vos-questions-303348
Oui oui je suis d'accord mais mon chef a appelé les services du rectorat ce matin et on lui a répondu cette histoire de bordereaux...il a été aussi surpris que nous.
- User17095Érudit
Cicyle a écrit:Non, je maintiens. En temps normal, je fais ce qu'il y a à faire et qui est faisable par moi, dans ma classe, bien entendu. Mais là, hors de question de faire quoi que ce soit. Le maire veut ouvrir, il assume. Les agents communaux ne prennent aucun risque en bougeant les armoires : les enfants ne sont pas encore là. C'est sûr que si les enseignant font tout, l'école ouvre, le maire a son petit article dans la presse locale et reste ensuite bien tranquille dans sa mairie quand NOUS nous escrimons à faire respecter les gestes barrières à des gamins. Donc non, je maintiens que si on est contre l'ouverture, il faut aller au bout du raisonnement et ne RIEN faire qui ne soit pas dans nos prérogatives et puisse aboutir à ladite réouverture. Juste constater que le nécessaire n'a pas été fait et ne pas acter l'ouverture. Le maire s'explique ensuite avec le DASEN.pogonophile a écrit:Je ne laisse rien penser sur "les professeurs" en général, par contre je souligne que la solidarité c'est une notion qui n'est pas réservée aux banderoles, et dans cette situation précise, elle ne se montre pas.
"La mairie n'ouvre pas", ben si en l'occurrence elle le fait : nous sommes tous prisonniers d'injonctions politiques, laisser délibérément le boulot aux autres, ceux qui ne peuvent pas se permettre de dire non ou de faire grève (parce que les travailleurs pauvres, ceux qui sont SDF tout en étant salariés, on peut les trouver là entre autres), c'est pas reluisant.
Je suis la première à défendre les ATSEM et les cantonniers. D'ailleurs, on a aussi décidé de ne pas ouvrir car pas assez de renfort pour la dame en charge du ménage. Il n'empêche que je ne vais pas faire le ménage ni bouger les meubles, dans ce contexte. C'est une évidence. Mais ma stratégie est clairement celle de l'obstruction, actuellement.
Et je dois dire que je me contrefiche de savoir ce que tu trouves reluisant ou pas.
Et non, un maire n'est pas obligé d'ouvrir. On peut aussi décider d'avoir un minimum de courage et de dire non. Beaucoup de maires l'ont fait, par ici. Bravo à eux.
Au moins c'est énoncé, et plus honnêtement que dans le post de départ. Jouer l'obstruction délibérément, ce n'est pas la même chose que faire sa diva, "c'est pas à moi de le faire."
Sinon tu as le droit de rester courtoise, ça ne fait de mal à personne.
NLM76 a écrit:Pas du tout d'accord avec cette façon de présenter les choses, qui voudrait culpabiliser ceux qui disent non, par exemple en utilisant le droit de grève. Le "nous sommes tous prisonniers d'injonctions politiques" est beaucoup trop péremptoire. Nous ne sommes prisonniers que dans la mesure où nous le voulons bien — de façon parfois très légitime, parfois beaucoup moins.
Si j'accepte ce qui est inacceptable, je n'aide pas ceux qui ne peuvent pas le refuser.
Reste à savoir ce qui vraiment inacceptable. Mais pour ma part, je ne me cacherai pas derrière mon "emprisonnement dans les injonctions politiques". Les injonctions politiques ne m'emprisonnent qu'assez mollement. Je ne blâme pas les prisonniers; mais qu'il n'essaient pas de me culpabiliser d'être libre.
Posons le lyrisme une seconde : à quel moment @Cicyle a-t-elle dit qu'elle se mettait en grève ?
- tschaiNiveau 7
un EPI avec les maths dans ce cas, tu seras le chouchou des inspecteurs! Plus sérieusement, c'est effectivement officialiser la tâche de garderie qui va t'incomber si jamais on reprend...VanGogh59 a écrit:Décision reçue aujourd'hui dans mon collège de ramasser les manuels pour toutes les classes à partir de la semaine prochaine jusqu'au 2 juin Sans livres, sans photocopies, sans ma salle habituelle, je vais faire quoi ? leur faire compter leurs doigts ?
- User20401Vénérable
pogonophile a écrit:Cicyle a écrit:Non, je maintiens. En temps normal, je fais ce qu'il y a à faire et qui est faisable par moi, dans ma classe, bien entendu. Mais là, hors de question de faire quoi que ce soit. Le maire veut ouvrir, il assume. Les agents communaux ne prennent aucun risque en bougeant les armoires : les enfants ne sont pas encore là. C'est sûr que si les enseignant font tout, l'école ouvre, le maire a son petit article dans la presse locale et reste ensuite bien tranquille dans sa mairie quand NOUS nous escrimons à faire respecter les gestes barrières à des gamins. Donc non, je maintiens que si on est contre l'ouverture, il faut aller au bout du raisonnement et ne RIEN faire qui ne soit pas dans nos prérogatives et puisse aboutir à ladite réouverture. Juste constater que le nécessaire n'a pas été fait et ne pas acter l'ouverture. Le maire s'explique ensuite avec le DASEN.pogonophile a écrit:Je ne laisse rien penser sur "les professeurs" en général, par contre je souligne que la solidarité c'est une notion qui n'est pas réservée aux banderoles, et dans cette situation précise, elle ne se montre pas.
"La mairie n'ouvre pas", ben si en l'occurrence elle le fait : nous sommes tous prisonniers d'injonctions politiques, laisser délibérément le boulot aux autres, ceux qui ne peuvent pas se permettre de dire non ou de faire grève (parce que les travailleurs pauvres, ceux qui sont SDF tout en étant salariés, on peut les trouver là entre autres), c'est pas reluisant.
Je suis la première à défendre les ATSEM et les cantonniers. D'ailleurs, on a aussi décidé de ne pas ouvrir car pas assez de renfort pour la dame en charge du ménage. Il n'empêche que je ne vais pas faire le ménage ni bouger les meubles, dans ce contexte. C'est une évidence. Mais ma stratégie est clairement celle de l'obstruction, actuellement.
Et je dois dire que je me contrefiche de savoir ce que tu trouves reluisant ou pas.
Et non, un maire n'est pas obligé d'ouvrir. On peut aussi décider d'avoir un minimum de courage et de dire non. Beaucoup de maires l'ont fait, par ici. Bravo à eux.
Au moins c'est énoncé, et plus honnêtement que dans le post de départ. Jouer l'obstruction délibérément, ce n'est pas la même chose que faire sa diva, "c'est pas à moi de le faire."NLM76 a écrit:Pas du tout d'accord avec cette façon de présenter les choses, qui voudrait culpabiliser ceux qui disent non, par exemple en utilisant le droit de grève. Le "nous sommes tous prisonniers d'injonctions politiques" est beaucoup trop péremptoire. Nous ne sommes prisonniers que dans la mesure où nous le voulons bien — de façon parfois très légitime, parfois beaucoup moins.
Si j'accepte ce qui est inacceptable, je n'aide pas ceux qui ne peuvent pas le refuser.
Reste à savoir ce qui vraiment inacceptable. Mais pour ma part, je ne me cacherai pas derrière mon "emprisonnement dans les injonctions politiques". Les injonctions politiques ne m'emprisonnent qu'assez mollement. Je ne blâme pas les prisonniers; mais qu'il n'essaient pas de me culpabiliser d'être libre.
Posons le lyrisme une seconde : à quel moment @Cicyle a-t-elle dit qu'elle se mettait en grève ?
Désolée, je m'autocite.
Et j'avais évoqué plus haut que je parlais des collègues ne souhaitant pas ouvrir.Cicyle a écrit:Ça n'est pas fait ? On n'ouvre pas. C'est un boulevard. En temps normal, on fait parce que c'est plus simple, plus rapide, que la mairie n'est pas notre larbin, etc. Mais là, actuellement, une mairie veut ouvrir ? Elle assume l'intégralité de la sécurité dans les locaux.
Il me semble que c'était très clair. Après, si tu ne lis pas…
Et effectivement, j'ai utilisé l'expression "la mairie" pour simplifier. On peut parler des agents municipaux mais justement, je ne les tiens pas pour responsables. Le maire l'est. Donc pour englober tout le monde, j'ai mis l'expression "la mairie".
- ditaNeoprof expérimenté
Oui, c'est ce que je voulais dire. C'est très cynique de la part du gouvernement. C'est un dangereux avatar de l'ultra libéralisme.
- illiziaEsprit éclairé
Tu as tout mon soutien Cicyle! Quant aux petites leçons de morale, de solidarité de Pogonophile, franchement, qu'est-ce qu'on s'en tamponne!Cicyle a écrit:Non, je maintiens. En temps normal, je fais ce qu'il y a à faire et qui est faisable par moi, dans ma classe, bien entendu. Mais là, hors de question de faire quoi que ce soit. Le maire veut ouvrir, il assume. Les agents communaux ne prennent aucun risque en bougeant les armoires : les enfants ne sont pas encore là. C'est sûr que si les enseignant font tout, l'école ouvre, le maire a son petit article dans la presse locale et reste ensuite bien tranquille dans sa mairie quand NOUS nous escrimons à faire respecter les gestes barrières à des gamins. Donc non, je maintiens que si on est contre l'ouverture, il faut aller au bout du raisonnement et ne RIEN faire qui ne soit pas dans nos prérogatives et puisse aboutir à ladite réouverture. Juste constater que le nécessaire n'a pas été fait et ne pas acter l'ouverture. Le maire s'explique ensuite avec le DASEN.pogonophile a écrit:trompettemarine a écrit:pogonophile a écrit:
"Une mairie", concrètement, ce sont ses agents, qui ont déjà pas mal de boulot et ne sont pas plus payés que nous, qui s'entassent dans les métros bondés. Entre le principe "c'est pas mon boulot alors je le fais pas" et "on va éviter d'en rajouter à ceux qui sont déjà en bas de l'échelle", lequel faut-il privilégier ?
Aucun des deux.
C'est assez désagréable de laisser penser que les professeurs ne sont pas solidaires des gens qu'ils côtoient tous les jours et qu'ils respectent profondément. Dans le collège de mon mari (certes, ce n'est pas une école) tout a été fait pour protéger les agents : s'ils doivent accomplir une tâche de nettoyage, d'autres tâches leur ont été enlevées. J'espère surtout qu'ils sont protégés contre le virus : les masques ne sont pas arrivés en quantité suffisante.
Si les conditions ne sont pas réunies, on n'accable ni les enseignants, ni les agents. Le maire n'ouvre pas, sauf pour les enfants qui ne peuvent absolument pas être gardés. En revanche, que de temps perdu pour la préparation de septembre, pour repenser ou donner les moyens de venir aux élèves en danger... On aurait pu commencer dès le début du mois d'avril.
A l'impossible nul n'est tenu, surtout quand les décisions ne paraissent avoir aucun sens.
Je ne laisse rien penser sur "les professeurs" en général, par contre je souligne que la solidarité c'est une notion qui n'est pas réservée aux banderoles, et dans cette situation précise, elle ne se montre pas.
"La mairie n'ouvre pas", ben si en l'occurrence elle le fait : nous sommes tous prisonniers d'injonctions politiques, laisser délibérément le boulot aux autres, ceux qui ne peuvent pas se permettre de dire non ou de faire grève (parce que les travailleurs pauvres, ceux qui sont SDF tout en étant salariés, on peut les trouver là entre autres), c'est pas reluisant.
Je suis la première à défendre les ATSEM et les cantonniers. D'ailleurs, on a aussi décidé de ne pas ouvrir car pas assez de renfort pour la dame en charge du ménage. Il n'empêche que je ne vais pas faire le ménage ni bouger les meubles, dans ce contexte. C'est une évidence. Mais ma stratégie est clairement celle de l'obstruction, actuellement.
Et je dois dire que je me contrefiche de savoir ce que tu trouves reluisant ou pas.
Et non, un maire n'est pas obligé d'ouvrir. On peut aussi décider d'avoir un minimum de courage et de dire non. Beaucoup de maires l'ont fait, par ici. Bravo à eux.
C'est en culpabilisant ainsi, insidieusement, chacun qu'on en arrive petit à petit à rompre justement toute solidarité et sentiment d'engagement. Si, quand on demande l'absurde, chacun fait, effectivement, obstruction à sa réalisation (mal fichue, inefficace, au détriment en particulier,de ceux qui vont s'épuiser justement à tenter de résoudre la quadrature du cercle, mais ça on s'en fiche, il faut plastronner qu'on ouvre, c'est tout), ça permettra peut-être par ci par là, de montrer combien on nous entube avec du vent et des beaux discours.
S'il n'y a pas les moyens humains et/ou matériels de rouvrir, on reste fermé, on ne demande pas de pallier vaille que vaille, sous couvert de solidarité, civisme etc, ce manque de moyen, auparavant bien orchestré par ceux-là mêmes qui commandent cette ouverture de façade.
Sinon, une fois de plus, on se positionne soit comme un auxiliaire de ces abus de pouvoir soit comme un idiot utile les cautionnant.
- EnaecoVénérable
Lenagcn a écrit:Flo44: c'est parce que les enfants sont asymptomatiques que l'on met un adulte avec eux. Il a moins de chance de passer inaperçu. 5h30 dans la même pièce, et eux non masqués; ça va donner!
Ca commence à partir loin cette histoire !
Peut-être que ce brassage est bel et bien pris en compte et est un argument jugé favorable, mais de la à dire qu'on organise la réouverture des écoles a été décidée dans le but que des enfants asymptomatiques puissent refiler le virus à leur enseignant afin qu'on puisse détecter localement sa présence...
Si les enfants ne portent pas de masques c'est parce qu'on en a pas assez et qu'ils feront n'importe quoi avec.
Le masque n'est pas la protection ultime qui dispense des autres gestes qui déjà seront déjà difficilement respectés par les petits.
Il faut que les parents soient conscients qu'il y a un (faible) risque que le virus (s'il est présent) circule au sein d'une classe.
- Gestion de la crise du Coronavirus dans l'Éducation Nationale
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