- SphinxProphète
Chez moi c'est prérentrée en présentiel le 25 mai...
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Sphinx a écrit:Chez moi c'est prérentrée en présentiel le 25 mai...
Une semaine de prérentrée ? Ils sont fous ?
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- DoublejeNiveau 6
Avec la fin du confinement, le télétravail est privilégié, sauf si celui-ci ne peut être effectué.
Ce qui peut être le cas, pour préparer la reprise du mois de juin.
Ce qui peut être le cas, pour préparer la reprise du mois de juin.
- MaissaHabitué du forum
Si inscription, on peut poser des questions ici : https://www.facebook.com/SNESFSU/photos/a.10150228916281633/10157750255231633/?type=3&theaterSphinx a écrit:Chez moi c'est prérentrée en présentiel le 25 mai...
RDV vendredi 8 mai à 17h30 pour un nouveau Facebook live avec Sophie Vénétitay.
Postez dès maintenant vos questions
- SphinxProphète
Fires of Pompeii a écrit:Sphinx a écrit:Chez moi c'est prérentrée en présentiel le 25 mai...
Une semaine de prérentrée ? Ils sont fous ?
Oh je ne pose plus de questions... :| Moi je m'en fiche, j'ai un certificat et quand bien même, je n'irais pas. Mais ça va râler chez les collègues. (Puis ils iront quand même.)
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- MoonchildSage
Ianna a écrit:C'est bizarre comme le orange s'est transformé en vert, et que le vert, est en fait un faux vert, car psychologiquement, vert= sans danger, alors que non, il y a du danger, donc, le vert n'est pas du vert
Je deviens daltonienne, moi.
C'est pourtant simple : pour l'instant, le vert est orange et le rouge est rouge sauf en région parisienne ou le rouge est noir.
Maissa a écrit:En ce moment sur LCI, le professeur CAUMES (chef du service des maladies infectieuses de Pitié-Salpêtrière) et un autre médecin sont très inquiets : selon eux, la région IDF aurait dû rester confinée.
Au delà du débat sur la contagiosité des enfants, il serait judicieux de laisser les écoles fermées en IDF ne serait-ce que pour limiter les déplacements qui ne sont pas si essentiels que ça.
- Dame TartineNeoprof expérimenté
A entendre ce monsieur, il faudrait nous garder confinés durant des semaines encore...A chaque fois qu'il intervient, c'est souvent pour dire la même chose et c'est pénible car sa position ne varie pas au sujet du confinement. Je crois qu'il ne se rend pas compte. A côté, il y a plein d'autres médecins qui disent qu'il faut relâcher la pression pour diverses raisons (troubles psycho et retards de soin entre autres = raisons éco.). Pour le masque par contre, il a un discours rationnel et raisonnable : c'est pour les lieux clos, on risque rien en plein air si on se balade.Moonchild a écrit:Maissa a écrit:En ce moment sur LCI, le professeur CAUMES (chef du service des maladies infectieuses de Pitié-Salpêtrière) et un autre médecin sont très inquiets : selon eux, la région IDF aurait dû rester confinée.
Au delà du débat sur la contagiosité des enfants, il serait judicieux de laisser les écoles fermées en IDF ne serait-ce que pour limiter les déplacements qui ne sont pas si essentiels que ça.
Pour les écoles en IDF, on est d'accord.
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J'peux pas, j'ai piscine !
- WinmarNiveau 5
Cicyle a écrit:Toujours rien pour les écoles des zones rouges, dans les annonces.
Ce gouvernement est…
Purée, je vais devenir hors charte.
Je n'en reviens pas que les collègues aillent bien gentiment au travail, sans rien dire… Quelques uns essaient de se dépatouiller avec des certificats médicaux ou la garde d'enfant. Mais aucune lutte collective. Les syndicats hurlent, mais ils sont bien seuls. On peut vraiment faire ce qu'on veut aux enseignants, ça passe crème.
Je suis écœurée, au moins autant par le gouvernement que par les collègues.
Sur le "moutonisme" du corps professoral, regarder peut-être du côté de la catégorisation sociale des enseignants et du primat de l"individualisme.
- ernyaFidèle du forum
Le télétravail doit être privilégié et il faudra une attestation de l'employeur pour prendre les transports en commun. Ca peut limiter.Celadon a écrit:Les gens qui prennent les TER pour aller travailler devront réserver leur place ? J'ai bien compris ?
Les trains risquent de très vite afficher "complet"... que feront ceux qui n'auront pas eu de place ? Quelque chose est prévu ?
Quant aux places supprimées dans les métros en sous nombre, c'est tout bonnement affolant. Aux heures de pointe, on n'imagine pas un seul siège libre. ET même si cette disposition était respectée, qu'en sera-t-il des plateformes habituellement surbookées ?
- anoukis59Fidèle du forum
C'est la question que j'ai posée mais sans avoir de vraie réponse. Pour l'instant, je suis dans une région rouge donc pas de réouverture du collège le 18 mai mais je compte bien avoir une vraie réponse quand les "cours" reprendrontIsis39 a écrit:Et ils font quoi les collègues qui restent à la maison ?anoukis59 a écrit:Merci de ta réponse. ce qui me pose problème c'est que dans mon établissement, on part sur le fait de devoir remplacer en présentiel les collègues qui ne peuvent pas reprendre (la santé est bien sûr une priorité) et en plus on nous demande d'assurer tout le distanciel: si je prend mon cas je devrais donc être présente pour les élèves toute la journée (y compris pour des élèves dont je n'ai pas habituellement le niveau) et assurer le distanciel le soir. Je ne réussirai pas à tenir le rythme!*Ombre* a écrit:@anoukis :
C'est un arbitrage difficile. Si tu ne le fais pas, qui le fera ? Des professeurs qui n'ont pas tes élèves, ne connaissent ni tes progressions ni ta façon de travailler ? Cela ne paraît pas une bonne solution (et soulève d'ailleurs ici même des levées de boucliers quand c'est évoqué).
Chez nous, je trouve que la solution proposée est bonne :
- temps en présentiel allégé pour tenir compte du suivi à distance qui s'y ajoute (concrètement, en 6e et 5e, 3h hebdo par classe au lieu de 4h dans ma matière) ;
- conseil de ne pas faire deux contenus différents (après, chacun fait ce qu'il veut, hein...) : on prépare tout pour le distanciel, et en classe, on accompagne les élèves dans la mise en oeuvre de ce contenu.
Cela me paraît la moins mauvaise solution.
- RogerMartinBon génie
Dame Tartine a écrit:A entendre ce monsieur, il faudrait nous garder confinés durant des semaines encore...A chaque fois qu'il intervient, c'est souvent pour dire la même chose et c'est pénible car sa position ne varie pas au sujet du confinement. Je crois qu'il ne se rend pas compte. A côté, il y a plein d'autres médecins qui disent qu'il faut relâcher la pression pour diverses raisons (troubles psycho et retards de soin entre autres = raisons éco.). Pour le masque par contre, il a un discours rationnel et raisonnable : c'est pour les lieux clos, on risque rien en plein air si on se balade.Moonchild a écrit:Maissa a écrit:En ce moment sur LCI, le professeur CAUMES (chef du service des maladies infectieuses de Pitié-Salpêtrière) et un autre médecin sont très inquiets : selon eux, la région IDF aurait dû rester confinée.
Au delà du débat sur la contagiosité des enfants, il serait judicieux de laisser les écoles fermées en IDF ne serait-ce que pour limiter les déplacements qui ne sont pas si essentiels que ça.
Pour les écoles en IDF, on est d'accord.
Ce monsieur dirige le service d'infectiologie à la Pitié-Salpétrière. Il est peut-être un peu las de voir son personnel se démener sans matériel de protection adéquat et tomber malade ? Il connaît la vraie situation des soignants.
Votre réaction me sidère. On croirait Sibeth N'Diaye ou Aurore Bergé face aux déclarations des enseignants "Alors les feignasses, on retourne au travail ?" "Ben alors coco, tu fous rien dans ton hosto, là, il est temps de s'y remettre, nous on veut sortir se promener".
Ce monsieur sait que dans les EHPAD parisiens on n'a transporté personne vers les hôpitaux, avec des conséquences terribles. Je ne retrouve plus sa déclaration à ce sujet.
Mon voisin kiné intervient dans un foyer de personnes handicapées. L'APHP a été très claire : ils ne prendront personne en charge, les hôpitaux sont surchargés malgré les sorties de patients, inutile de déranger le SAMU. Certains pensionnaires sont très malades. Si on avait moins de patients dans les hôpitaux, ils auraient une chance d'être accueillis et oxygénés dans de meilleures conditions.
Dans Paris, on est pour les hospitalisations revenus au niveau du 28 mars.
https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/coronavirus-moins-2-000-hospitalisations-paris-une-premiere-depuis-fin-mars_33472398.html
C'est pour cela que je ne mets pas le nez dehors. Pour que les plus faibles aient une chance. Le reste, et ce que font les autres, je m'en bas très intensément les champignons. Mais quand un médecin qui travaille dans un hôpital dit s'inquiéter du déconfinement à venir, non, je ne pense pas que ce soit du même tonneau que les éructations des journalistes de chaînes d'info ou de nos politiques tellement en phase avec le réel.
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Yo, salut ma bande ! disait toujours le Samouraï.
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Strange how paranoia can link up with reality now and then.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
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- HORAHabitué du forum
RogerMartin a écrit:Dame Tartine a écrit:A entendre ce monsieur, il faudrait nous garder confinés durant des semaines encore...A chaque fois qu'il intervient, c'est souvent pour dire la même chose et c'est pénible car sa position ne varie pas au sujet du confinement. Je crois qu'il ne se rend pas compte. A côté, il y a plein d'autres médecins qui disent qu'il faut relâcher la pression pour diverses raisons (troubles psycho et retards de soin entre autres = raisons éco.). Pour le masque par contre, il a un discours rationnel et raisonnable : c'est pour les lieux clos, on risque rien en plein air si on se balade.Moonchild a écrit:Maissa a écrit:En ce moment sur LCI, le professeur CAUMES (chef du service des maladies infectieuses de Pitié-Salpêtrière) et un autre médecin sont très inquiets : selon eux, la région IDF aurait dû rester confinée.
Au delà du débat sur la contagiosité des enfants, il serait judicieux de laisser les écoles fermées en IDF ne serait-ce que pour limiter les déplacements qui ne sont pas si essentiels que ça.
Pour les écoles en IDF, on est d'accord.
Ce monsieur dirige le service d'infectiologie à la Pitié-Salpétrière. Il est peut-être un peu las de voir son personnel se démener sans matériel de protection adéquat et tomber malade ? Il connaît la vraie situation des soignants.
Votre réaction me sidère. On croirait Sibeth N'Diaye ou Aurore Bergé face aux déclarations des enseignants "Alors les feignasses, on retourne au travail ?" "Ben alors coco, tu fous rien dans ton hosto, là, il est temps de s'y remettre, nous on veut sortir se promener".
Ce monsieur sait que dans les EHPAD parisiens on n'a transporté personne vers les hôpitaux, avec des conséquences terribles. Je ne retrouve plus sa déclaration à ce sujet.
Mon voisin kiné intervient dans un foyer de personnes handicapées. L'APHP a été très claire : ils ne prendront personne en charge, les hôpitaux sont surchargés malgré les sorties de patients, inutile de déranger le SAMU. Certains pensionnaires sont très malades. Si on avait moins de patients dans les hôpitaux, ils auraient une chance d'être accueillis et oxygénés dans de meilleures conditions.
Dans Paris, on est pour les hospitalisations revenus au niveau du 28 mars.
https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/coronavirus-moins-2-000-hospitalisations-paris-une-premiere-depuis-fin-mars_33472398.html
C'est pour cela que je ne mets pas le nez dehors. Pour que les plus faibles aient une chance. Le reste, et ce que font les autres, je m'en bas très intensément les champignons. Mais quand un médecin qui travaille dans un hôpital dit s'inquiéter du déconfinement à venir, non, je ne pense pas que ce soit du même tonneau que les éructations des journalistes de chaînes d'info ou de nos politiques tellement en phase avec le réel.
Merci d'en parler, vraiment merci RogerMartin ! La situation des personnes en situation de handicap grave est cauchemardesque à cause de ce virus, peu de personnes imaginent à quel point.
- Dame TartineNeoprof expérimenté
RogerMartin a écrit:Dame Tartine a écrit:A entendre ce monsieur, il faudrait nous garder confinés durant des semaines encore...A chaque fois qu'il intervient, c'est souvent pour dire la même chose et c'est pénible car sa position ne varie pas au sujet du confinement. Je crois qu'il ne se rend pas compte. A côté, il y a plein d'autres médecins qui disent qu'il faut relâcher la pression pour diverses raisons (troubles psycho et retards de soin entre autres = raisons éco.). Pour le masque par contre, il a un discours rationnel et raisonnable : c'est pour les lieux clos, on risque rien en plein air si on se balade.Moonchild a écrit:Maissa a écrit:En ce moment sur LCI, le professeur CAUMES (chef du service des maladies infectieuses de Pitié-Salpêtrière) et un autre médecin sont très inquiets : selon eux, la région IDF aurait dû rester confinée.
Au delà du débat sur la contagiosité des enfants, il serait judicieux de laisser les écoles fermées en IDF ne serait-ce que pour limiter les déplacements qui ne sont pas si essentiels que ça.
Pour les écoles en IDF, on est d'accord.
Ce monsieur dirige le service d'infectiologie à la Pitié-Salpétrière. Il est peut-être un peu las de voir son personnel se démener sans matériel de protection adéquat et tomber malade ? Il connaît la vraie situation des soignants.
Votre réaction me sidère. On croirait Sibeth N'Diaye ou Aurore Bergé face aux déclarations des enseignants "Alors les feignasses, on retourne au travail ?" "Ben alors coco, tu fous rien dans ton hosto, là, il est temps de s'y remettre, nous on veut sortir se promener".
Ce monsieur sait que dans les EHPAD parisiens on n'a transporté personne vers les hôpitaux, avec des conséquences terribles. Je ne retrouve plus sa déclaration à ce sujet.
Mon voisin kiné intervient dans un foyer de personnes handicapées. L'APHP a été très claire : ils ne prendront personne en charge, les hôpitaux sont surchargés malgré les sorties de patients, inutile de déranger le SAMU. Certains pensionnaires sont très malades. Si on avait moins de patients dans les hôpitaux, ils auraient une chance d'être accueillis et oxygénés dans de meilleures conditions.
Dans Paris, on est pour les hospitalisations revenus au niveau du 28 mars.
https://actu.fr/ile-de-france/paris_75056/coronavirus-moins-2-000-hospitalisations-paris-une-premiere-depuis-fin-mars_33472398.html
C'est pour cela que je ne mets pas le nez dehors. Pour que les plus faibles aient une chance. Le reste, et ce que font les autres, je m'en bas très intensément les champignons. Mais quand un médecin qui travaille dans un hôpital dit s'inquiéter du déconfinement à venir, non, je ne pense pas que ce soit du même tonneau que les éructations des journalistes de chaînes d'info ou de nos politiques tellement en phase avec le réel.
Ça y est, voilà la grande tirade du V de la police de la morale avec interprétation faussée, attaque personnelle, condescendance et "moi je". Faites-moi plaisir, cessez d'être "sidérée" par mes propos en me mettant en "ignorée". Merci.
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J'peux pas, j'ai piscine !
- ProvençalLeGauloisExpert
@Dame Tartine
Ou tu pourrais simplement arrêter de crier à la dictature et au scandale chaque jour qui passe parce que tu ne supportes pas le confinement.
Ou tu pourrais simplement arrêter de crier à la dictature et au scandale chaque jour qui passe parce que tu ne supportes pas le confinement.
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N'empêche que je suis une légende.
Perceval
- scot69Modérateur
Merci de régler vos différends en MP et de rester sur le sujet. Je comprends que la situation soit anxiogène, nous allons donc tous redoubler d'efforts.
- Dame TartineNeoprof expérimenté
@ProvençalLeGaulois Même motif, même punition : il y a la fonction "ignoré" si tu ne supportes pas mes propos. C'est aussi simple que ça. Merci.
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- Pontorson50Fidèle du forum
Cicyle a écrit:Toujours rien pour les écoles des zones rouges, dans les annonces.
Ce gouvernement est…
Purée, je vais devenir hors charte.
Je n'en reviens pas que les collègues aillent bien gentiment au travail, sans rien dire… Quelques uns essaient de se dépatouiller avec des certificats médicaux ou la garde d'enfant. Mais aucune lutte collective. Les syndicats hurlent, mais ils sont bien seuls. On peut vraiment faire ce qu'on veut aux enseignants, ça passe crème.
Je suis écœurée, au moins autant par le gouvernement que par les collègues.
Je vais essayer de trouver une explication en partant de mon cas car je me sens concerné par cet écoeurement.
-la plus importante : l'idée qu'un enfant est majoritairement en danger pendant 6 mois sans école est très largement partagée par les enseignants, j'en ai la conviction. Aucun syndicat n'est allé jusqu'à contester ce postulat de Macron et Philippe, 6 mois sans la présence physique de l'enseignant et des camarades serait un désastre pour la plupart des enfants. Je pense que ça passe parce que c'est très flatteur pour notre métier, mais complètement exagéré. L'appel au droit de retrait (qui n'a pas du tout la même signification) a largement supplanté l'appel à la grève.
- or je ne conteste pas la reprise actuelle par peur du virus, du moins ce n'est plus important au regard des évolutions en cours en Europe. Je parie au contraire que le virus ne sera plus suffisamment là même en septembre pour justifier un cirque pareil nerveusement dément pour un entraînement inutile. Donc même la raison pour laquelle je fais grève est extrêmement marginale. Je n'accepte pas que les élèves apprennent à vivre dans la méfiance physique d'autrui pendant près de deux mois pour un virus qui ne les concerne pas, ni de les faire culpabiliser si d'aventure ils ramènent le virus chez eux. On pouvait tranquillement attendre l'extinction passagère ou durable de cette pandémie. Et amplifier l'accueil en établissement aux seuls enfants réellement en danger moral, quitte à financer pour six semaines la garde des enfants par les parents obligés de la payer. On a lâché un an de revenus aux intermittents du spectacle, qui, très probablement, pourront pleinement vaquer bien avant juin 2021 en fait, donc on peut bien lâcher ça, compte tenu des frais engagés pour faire plaisir à ceux qui veulent que les écoles ne soient pas fermées six mois...
-enfin (c'est mon cas), prendre position isolément, ne pas venir, c'est rendre impossible les choix différents de tous les autres. Dans mon petit établissement, si je ne reprends pas mon poste sur place, c'est la moitié des cours de HG qui sautent, et ça met non seulement mon collègue en grande difficulté, mais l'ensemble de la structure : je suis affecté sur 3 demi-journées de 4 heures chacune avec un groupe de 15, si je ne les prends pas c'est tout ce dispositif, par ailleurs intelligent, qui saute. Cela signifie clairement une mise en quarantaine de tous en septembre, une réputation de feignant ou/et de froussard ou/et de gars qui a les moyens (et c'est un peu vrai quand même je suis dans les 15% de revenus les plus élevés) auprès des familles. Clairement je ne suis pas en état psychologique de faire face en septembre à ce regard là pour des années.
Lors de la réforme des retraites, j'ai, seul, fait grève 15 jours. Pour la vie scolaire, cela voulait dire 18 heures de plus classe entière dans une salle de permanence déjà difficile à maîtriser à certaines heures notamment les deux semaines avant Noël. Pas facile mon attitude pour des personnels tous jeunes, et pour lesquels la retraite n'est pas du tout un sujet.
Voilà pourquoi je n'ose finalement pas m'embarquer dans cet arrêt de travail là, bien que je trouve profondément inutile et même contre-productif en termes éducatifs ce qui commence. Perso j'aurais simplement rouvert vers la mi-août (même avant, mais les canicules c'est gênant aussi) pour montrer qu'une fois le virus aussi risqué qu'une méningite, on pouvait faire un effort.
Le gouvernement a été habile en laissant hors-risque bien plus de la moitié des collègues le 11. Blanquer décrit comme un succès 130 000 profs qui vont faire un travail pédagogique et administratif à la fois épuisant (et vain à mon sens) le 11, et ce sont donc 600 000 profs environ (100 000 doivent ne pas venir pour santé) qui laissent faire, dont un gros tiers ne reviendra pas du tout. Admettons que 100 000 ne doivent pas reprendre pour raisons de santé. Mais sur ces 600 000 beaucoup sont plutôt d'accord avec cette mission. Et seule une poignée des opposants aurait financièrement les reins solides pour une grève de plusieurs milliers d'euros.
Au fond je vis ce qui arrive à des élèves quand ils veulent aller manifester : si un seul y va nanti de fortes convictions, il est fiché par tous les camarades et les profs comme le feignant du bahut ou l'idéologue. Si la moitié du lycée débraie, aucune sanction possible, et un regard souvent indulgent y compris pour des suivistes.
- Flo44Érudit
C'est normal, c'est un médecin. Pas un psy, pas un économiste. Il parle de ce qu'il sait. Il a très probablement raison, d'un point de vue purement épidémiologique. Le gouvernement a pris un chemin différent, car il intègre d'autres données.Dame Tartine a écrit:A entendre ce monsieur, il faudrait nous garder confinés durant des semaines encore...A chaque fois qu'il intervient, c'est souvent pour dire la même chose et c'est pénible car sa position ne varie pas au sujet du confinement. Je crois qu'il ne se rend pas compte. A côté, il y a plein d'autres médecins qui disent qu'il faut relâcher la pression pour diverses raisons (troubles psycho et retards de soin entre autres = raisons éco.). Pour le masque par contre, il a un discours rationnel et raisonnable : c'est pour les lieux clos, on risque rien en plein air si on se balade.Moonchild a écrit:Maissa a écrit:En ce moment sur LCI, le professeur CAUMES (chef du service des maladies infectieuses de Pitié-Salpêtrière) et un autre médecin sont très inquiets : selon eux, la région IDF aurait dû rester confinée.
Au delà du débat sur la contagiosité des enfants, il serait judicieux de laisser les écoles fermées en IDF ne serait-ce que pour limiter les déplacements qui ne sont pas si essentiels que ça.
Pour les écoles en IDF, on est d'accord.
Pour le retard de soin, c'est en grande partie parce que les gens ont la trouille... le fait de déconfiner un peu va peut-être les rassurer et les inviter à y aller. Il y a aussi le manque de masques pour certaines professions médicales très exposées (opticiens, kinés...) qui a joué, rien à voir avec le confinement lui-même... et sinon c'est à cause du besoin de place dans les hôpitaux. Rien à voir non plus avec le confinement.
- *Fifi*Modérateur
Ici, département rouge. Réunion pour nous présenter le protocole sanitaire ... mardi 12 ! Il doit apparemment être voté en comité d'hygiène et de sécurité, mais bon.PHLA a écrit:Le 2 juin pour les élèves mais les enseignants ne peuvent-ils pas être convoqués pour des réunions diverses par les CDE entre le 18 mai et le 2 juin ? Je pose la question car on nous a programmé des conseils de classe 3ème les 25,26 et 28 mai alors qu'on est en zone rouge.Doubleje a écrit:Oui, au plus tôt le 2 juin.Proton a écrit:Si j'ai bien compris à Paris on ne rouvre que le primaire ? Le collège et le lycée reprendront seulement le 2 juin ?
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Pour accéder à la banque de données en HG, merci de lire le règlement ici :
https://www.neoprofs.org/t36320-bdd-hg-reglement
- Dame TartineNeoprof expérimenté
Je comprends tout a fait son point de vue mais parmi tous les médecins que l'on entend ou qu'on lit à droite et à gauche, beaucoup disent aussi qu'il est temps de "déconfiner". Quoiqu'en disent certaines personnes, ça n'est pas un point de vue marginal que de dire il est temps de prendre le risque de relâcher la pression. Il est clair aussi, qu'en Ile-de-France, c'est une opération à haut risque pour diverses raisons, personne ne le nie malgré ce que certaines personnes se permettent d'insinuer. Le confinement a reposé sur la contrainte mais aussi sur l'acceptation des gens et force est de constater que cette acceptation a atteint ses limites. Il suffit de voir le relâchement généralisé : les rues de cette semaine ne ressemblent pas à celles d'il y trois semaines. C'est un fait.Flo44 a écrit:C'est normal, c'est un médecin. Pas un psy, pas un économiste. Il parle de ce qu'il sait. Il a très probablement raison, d'un point de vue purement épidémiologique. Le gouvernement a pris un chemin différent, car il intègre d'autres données.Dame Tartine a écrit:A entendre ce monsieur, il faudrait nous garder confinés durant des semaines encore...A chaque fois qu'il intervient, c'est souvent pour dire la même chose et c'est pénible car sa position ne varie pas au sujet du confinement. Je crois qu'il ne se rend pas compte. A côté, il y a plein d'autres médecins qui disent qu'il faut relâcher la pression pour diverses raisons (troubles psycho et retards de soin entre autres = raisons éco.). Pour le masque par contre, il a un discours rationnel et raisonnable : c'est pour les lieux clos, on risque rien en plein air si on se balade.Moonchild a écrit:Maissa a écrit:En ce moment sur LCI, le professeur CAUMES (chef du service des maladies infectieuses de Pitié-Salpêtrière) et un autre médecin sont très inquiets : selon eux, la région IDF aurait dû rester confinée.
Au delà du débat sur la contagiosité des enfants, il serait judicieux de laisser les écoles fermées en IDF ne serait-ce que pour limiter les déplacements qui ne sont pas si essentiels que ça.
Pour les écoles en IDF, on est d'accord.
Pour le retard de soin, c'est en grande partie parce que les gens ont la trouille... le fait de déconfiner un peu va peut-être les rassurer et les inviter à y aller. Il y a aussi le manque de masques pour certaines professions médicales très exposées (opticiens, kinés...) qui a joué, rien à voir avec le confinement lui-même... et sinon c'est à cause du besoin de place dans les hôpitaux. Rien à voir non plus avec le confinement.
Pour le retard de soin, tu as en partie raison, il y a la trouille mais il y a aussi le fait que peu de consultations sont ouvertes. Il est impossible depuis des semaines de prendre certains rendez-vous médicaux chez bon nombre de spécialistes. La question des masques joue mais je pense que ça n'est pas l'unique raison.
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- DanskaProphète
Attention où vous postez : ce topic est réservé à la gestion de la crise dans l'EN, pas dans la France en général
- DanskaProphète
Pontorson50 a écrit:Je vais essayer de trouver une explication en partant de mon cas car je me sens concerné par cet écoeurement.
-la plus importante : l'idée qu'un enfant est majoritairement en danger pendant 6 mois sans école est très largement partagée par les enseignants, j'en ai la conviction. Aucun syndicat n'est allé jusqu'à contester ce postulat de Macron et Philippe, 6 mois sans la présence physique de l'enseignant et des camarades serait un désastre pour la plupart des enfants. Je pense que ça passe parce que c'est très flatteur pour notre métier, mais complètement exagéré. L'appel au droit de retrait (qui n'a pas du tout la même signification) a largement supplanté l'appel à la grève.
- or je ne conteste pas la reprise actuelle par peur du virus, du moins ce n'est plus important au regard des évolutions en cours en Europe. Je parie au contraire que le virus ne sera plus suffisamment là même en septembre pour justifier un cirque pareil nerveusement dément pour un entraînement inutile. [...]
Au fond je vis ce qui arrive à des élèves quand ils veulent aller manifester : si un seul y va nanti de fortes convictions, il est fiché par tous les camarades et les profs comme le feignant du bahut ou l'idéologue. Si la moitié du lycée débraie, aucune sanction possible, et un regard souvent indulgent y compris pour des suivistes.
C'est... rafraîchissant de lire ce genre de message. Pour le dernier paragraphe, c'est un phénomène bien connu en économie, qu'on appelle le comportement du passager clandestin : il n'est pas rationnel d'aller manifester/de faire grève/de se syndiquer individuellement alors que tout le groupe récoltera les fruits de cet effort, il est plus logique d'attendre tranquillement en laissant les autres prendre des risques.
Ca, c'est un point.
Maintenant, j'aimerais bien savoir combien de collègues ont réellement affirmé que "un enfant est majoritairement en danger pendant 6 mois sans école", parce que je ne partage absolument pas cette idée et je ne comprends pas du tout en danger de quoi. Si on excepte les cas graves - enfants soumis à de la maltraitance familiale, complètement délaissés par leurs parents, etc. -, quel danger menace à ce point les autres ? Prendre quelques mois de retard en 13 ans de scolarité ? S'ennuyer ? Regarder un peu trop la télé par rapport à d'habitude ?
Et donc ça justifierait de rouvrir les écoles, au risque pour eux de contribuer à relancer l'épidémie et de contaminer leur famille ? Peut-être que personne n'a contesté ce postulat (que je ne me souviens pas vraiment avoir entendu non plus) simplement parce qu'il est absurde...
Quant à l'idée que l'épidémie va s'éteindre d'elle-même et qu'en septembre on n'en entendra plus parler, j'aimerais bien y croire - et après tout ce n'est pas impossible. Mais ce n'est pas du tout l'idée dominante en ce moment, à entendre les médecins et les divers spécialistes interrogés sur le sujet.
- SphinxProphète
Pontorson50 a écrit:
-la plus importante : l'idée qu'un enfant est majoritairement en danger pendant 6 mois sans école est très largement partagée par les enseignants, j'en ai la conviction. Aucun syndicat n'est allé jusqu'à contester ce postulat de Macron et Philippe, 6 mois sans la présence physique de l'enseignant et des camarades serait un désastre pour la plupart des enfants. Je pense que ça passe parce que c'est très flatteur pour notre métier, mais complètement exagéré. L'appel au droit de retrait (qui n'a pas du tout la même signification) a largement supplanté l'appel à la grève.
En tant qu'enseignante, je pense que, sauf pour les tout petits (GS CP) pour qui les changements vont très vite, six mois sans école ne changent pas grand chose. Je pense que beaucoup d'enfants ne s'en tireront pas plus mal (tous ceux qui ont des parents pour les aider), même s'ils s'ennuient, veulent voir les copains, faire un poutou à la maîtresse, et ne parlons pas des collégiens, ils ne sont pas en danger.
En revanche, la conviction que je partage, c'est qu'il y a des enfants en danger avec et sans école, et que Blanquer s'en fout profondément tant qu'il ne peut pas les utiliser pour se faire valoir. Des enfants qui ne mangent pas, qui sont battus, d'autres qui n'y arrivent pas parce que personne ne peut les aider à la maison, et parce qu'il n'y a plus de soutien à l'école ou au collège, d'autres qui n'ont aucun moyen matériel de suivre l'école numérique qu'on veut leur imposer vaille que vaille, des décrocheurs à qui ont refuse des surveillants, des conseillers d'orientations, des psys, des assistants sociaux. Le seul moment où on se préoccupe de ces enfants-là (comme maintenant) c'est quand on peut faire de l'affichage, et faire faire le double de travail aux profs pour pas un rond, voire en réduisant encore le pauvre rond qu'on y dépensait.
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An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- AustrucheerranteHabitué du forum
Sphinx a écrit:Pontorson50 a écrit:
-la plus importante : l'idée qu'un enfant est majoritairement en danger pendant 6 mois sans école est très largement partagée par les enseignants, j'en ai la conviction. Aucun syndicat n'est allé jusqu'à contester ce postulat de Macron et Philippe, 6 mois sans la présence physique de l'enseignant et des camarades serait un désastre pour la plupart des enfants. Je pense que ça passe parce que c'est très flatteur pour notre métier, mais complètement exagéré. L'appel au droit de retrait (qui n'a pas du tout la même signification) a largement supplanté l'appel à la grève.
En tant qu'enseignante, je pense que, sauf pour les tout petits (GS CP) pour qui les changements vont très vite, six mois sans école ne changent pas grand chose. Je pense que beaucoup d'enfants ne s'en tireront pas plus mal (tous ceux qui ont des parents pour les aider), même s'ils s'ennuient, veulent voir les copains, faire un poutou à la maîtresse, et ne parlons pas des collégiens, ils ne sont pas en danger.
En revanche, la conviction que je partage, c'est qu'il y a des enfants en danger avec et sans école, et que Blanquer s'en fout profondément tant qu'il ne peut pas les utiliser pour se faire valoir. Des enfants qui ne mangent pas, qui sont battus, d'autres qui n'y arrivent pas parce que personne ne peut les aider à la maison, et parce qu'il n'y a plus de soutien à l'école ou au collège, d'autres qui n'ont aucun moyen matériel de suivre l'école numérique qu'on veut leur imposer vaille que vaille, des décrocheurs à qui ont refuse des surveillants, des conseillers d'orientations, des psys, des assistants sociaux. Le seul moment où on se préoccupe de ces enfants-là (comme maintenant) c'est quand on peut faire de l'affichage, et faire faire le double de travail aux profs pour pas un rond, voire en réduisant encore le pauvre rond qu'on y dépensait.
Voilà. Je ne pense pas, malheureusement, que les enfants en danger cessent miraculeusement de l'être quand ils vont à l'école. Ils ont peut-être un peu plus de chance d'être repérés comme tels (et encore), mais guère plus à mon avis.
- pseudo-intelloSage
je pense que certains enfants finissent pas être en danger si par exemple, on compile plusieurs facteurs : habitat trop petit (impossible de s'isoler vraiment), parent qui généralement a de gros horaires de boulot et de ce fait s'occupe assez peu de ses enfants sur une journée classique et qui se retrouve à devoir les supporter tout le temps, parents pas violent dans des conditions normales mais "fragile" à qui la situation ne permettra plus de s'auto-réguler...
Ça concerne ceci étant peu d'enfant, et répartis de manière très inégales sur le territoire. De fait, il suffisait d'élargir un peu les critères d'accueil des enfants de soignants. Dans e premier degré, au moins, l'équipe sait qui est habite 50 m2 à 5 et est capable d'appeler les familles supposément en tension pour leur proposer un retour à l'école si la capacité d'accueil le permet.
Ça concerne ceci étant peu d'enfant, et répartis de manière très inégales sur le territoire. De fait, il suffisait d'élargir un peu les critères d'accueil des enfants de soignants. Dans e premier degré, au moins, l'équipe sait qui est habite 50 m2 à 5 et est capable d'appeler les familles supposément en tension pour leur proposer un retour à l'école si la capacité d'accueil le permet.
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