- FiatLuxFidèle du forum
Cette année, j'ai tenté l'agrégation interne, en vain. Je me suis beaucoup entraînée, j'ai passé du temps à le faire sérieusement. J'aurais aimé profiter du travail accompli cette année pour retenter le concours l'année prochaine, d'autant qu'une oeuvre est reconduite. Léger hic : l'année prochaine, je fais 23h de cours + prof principal en collège. Je me demande donc si en lisant (et relisant) seulement les œuvres au programme ainsi que les Atlandes, le concours est envisageable. Quand j'utilise le terme "seulement" je pèse mon mot : il n'y aurait aucun entraînement, aucune recherche frénétique sur les autres œuvres de l'auteur ou autres joyeusetés. C'est envisageable ou c'est vraiment trop peu pour un tel concours ?
- FortunioNiveau 5
Certaines personnes travaillant à temps plein, avec plusieurs enfants à la maison, l'obtiennent. D'autres en congé formation, sans enfants, travaillant d'arrache-pied, ne l'obtiennent pas. D'autres encore ne travaillent que les œuvres qu'ils aiment, font des impasses, et tombent à l'écrit comme à l'oral sur ce qu'ils ont travaillé. Il y a quand même une part de loterie mais cela reste l'agrégation, ce n'est pas rien...
- naujeNiveau 9
Hello
L'an dernier j'ai réussi a être admissible en ayant lu les œuvres au programme, les atlandes (en partie seulement!) et assisté aux cours de Lyon, je me suis dispensée de certains cours sur auteurs et ai suivi à distance ceux de Bourgogne mieux sur Beauvoir par exemple.
J'avais 19 heures de cours en lycée + colles en prépa + des sorties pour l'option théâtre et un enfant à l'école.
Je n'avais fait aucun entrainement à la dissertation à part le concours blanc ( bien loupé!) mais j'ai rendu en didactique...
Je pense que c'est possible de réussir si :
- tu connais bien tes oeuvres et des citations : en faisant un petit pari sur 2 auteurs que tu travailles un peu plus parce que ton temps sera compté et qu'il faut être stratégique.
- tu connais bien des citations ( ce qui m'a manqué cette année sur Corbière)
- tu maitrises la méthode à l'écrit sur les 2 épreuves
c'est pour l'oral que c'est plus tendu parce qu'il y a une bonne part de chance dans le sujet tiré et la gestion du stress.
Je ne rempile pas l'an prochain, je fais une pause repos pour mieux rebondir mais je vais quand même bosser la didactique encore et encore ...
courage ! il faut aussi y croire ... cette année je n'ai pas eu de temps pour tout donner et trop de choses personnelles à gérer, il faut y aller sereinement sans pression : c'est ce que j'ai fait l'an passé où j'y allais "pour voir".
à bientôt !
Nauje
L'an dernier j'ai réussi a être admissible en ayant lu les œuvres au programme, les atlandes (en partie seulement!) et assisté aux cours de Lyon, je me suis dispensée de certains cours sur auteurs et ai suivi à distance ceux de Bourgogne mieux sur Beauvoir par exemple.
J'avais 19 heures de cours en lycée + colles en prépa + des sorties pour l'option théâtre et un enfant à l'école.
Je n'avais fait aucun entrainement à la dissertation à part le concours blanc ( bien loupé!) mais j'ai rendu en didactique...
Je pense que c'est possible de réussir si :
- tu connais bien tes oeuvres et des citations : en faisant un petit pari sur 2 auteurs que tu travailles un peu plus parce que ton temps sera compté et qu'il faut être stratégique.
- tu connais bien des citations ( ce qui m'a manqué cette année sur Corbière)
- tu maitrises la méthode à l'écrit sur les 2 épreuves
c'est pour l'oral que c'est plus tendu parce qu'il y a une bonne part de chance dans le sujet tiré et la gestion du stress.
Je ne rempile pas l'an prochain, je fais une pause repos pour mieux rebondir mais je vais quand même bosser la didactique encore et encore ...
courage ! il faut aussi y croire ... cette année je n'ai pas eu de temps pour tout donner et trop de choses personnelles à gérer, il faut y aller sereinement sans pression : c'est ce que j'ai fait l'an passé où j'y allais "pour voir".
à bientôt !
Nauje
- glucheNiveau 10
Un de mes profs de prépa disait que pour avoir l'agrég, il fallait d'abord se mettre au niveau, puis persévérer. Si tu penses que tu avais tes chances cette année, ce sera la cas aussi pour l'an prochain.
- Euterpe03Niveau 5
Bonjour.
En 2018, j’ai travaillé la didactique et les programmes de lycée l’été, j’ai repris les rudiments de grammaire et l’histoire littéraire. J’ai lu dès septembre une seule fois les œuvres, en annotant, fichant et sélectionnant des citations. Je n’ai pas lu les Atlande mais l’Ellipses et c’est tout. J’ai eu deux fois 9, à 0,5 de l'admissibilité. Mais ça aurait été compliqué à l’oral.
Cette année, j’ai rempilé en lisant les œuvres deux fois et en suivant les cours de Bourgogne à distance (je me suis dit que les enseignants lisaient les critiques pour moi) et c’est passé, je suis admissible.
On capitalise, ce que tu as fait cette Année te servira pour la méthode, tu as acquis des réflexes. Je pense que le travail des citations est primordial. Cela reste un concours exigeant et il faut voir sur le long terme.on met la machine en route mais on n’arrive pas tous au bout au même rythme, ce qui compte est qu’on avance. Même si je ne suis pas admise, je serai contente car j’ai progressé à l’écrit (et à l’oral car j’ai eu le temps de beaucoup m’entrainer). Il en est de même pour toi, il n’y a pas de raison. Bon courage
En 2018, j’ai travaillé la didactique et les programmes de lycée l’été, j’ai repris les rudiments de grammaire et l’histoire littéraire. J’ai lu dès septembre une seule fois les œuvres, en annotant, fichant et sélectionnant des citations. Je n’ai pas lu les Atlande mais l’Ellipses et c’est tout. J’ai eu deux fois 9, à 0,5 de l'admissibilité. Mais ça aurait été compliqué à l’oral.
Cette année, j’ai rempilé en lisant les œuvres deux fois et en suivant les cours de Bourgogne à distance (je me suis dit que les enseignants lisaient les critiques pour moi) et c’est passé, je suis admissible.
On capitalise, ce que tu as fait cette Année te servira pour la méthode, tu as acquis des réflexes. Je pense que le travail des citations est primordial. Cela reste un concours exigeant et il faut voir sur le long terme.on met la machine en route mais on n’arrive pas tous au bout au même rythme, ce qui compte est qu’on avance. Même si je ne suis pas admise, je serai contente car j’ai progressé à l’écrit (et à l’oral car j’ai eu le temps de beaucoup m’entrainer). Il en est de même pour toi, il n’y a pas de raison. Bon courage
- LefterisEsprit sacré
Je pense qu'on peut l'avoir sans trop bosser, en moderne comme en classique, comme on peut se ramasser sévèrement en travaillant dur. Il y a relativement peu d'épreuves en interne, les faiblesses sont difficilement compensables, et le français est vraiment une matière on ne peut plus aléatoire. La première année, je me suis trouvé admissible sans y croire, avec un devoir incomplet. Pensant que c'était plié, je ne travaillais quasiment plus quand quelqu'un m'appelle en me demandant si j'étais prêt pour l'oral. J'ai cru à une blague, avantr de m'apercevoir que les résultats étaient un peu en avance. Je prépare l'oral à la hâte, et malgré un tirage désastreux sur le Moyen-Age en leçon, je surnage, je réussis assez bien le reste, avant de m'écrouler sur la grammaire qui m'enlève le point et demi qui me manquait. Ca, je l'ai su à la "confession", selon leur analyse j'ai passé la barre trop juste, l'oral était honorable. C'était donc jouable en demi "touriste". Je rate l'agreg d'un cheveu, sans avoir jamais fait d'autre dissertation que celle du concours et sans avoir bossé à fond toutes les oeuvres. Je me remets au boulot sérieusement, et l'année suivante, échec à plate couture dès l'écrit avec une note catastrophique à la dissertation. Après ça s'est mieux passé, mais en externe (plus de chances de se rattraper sur la quantité, une dissert "normale", pas de cinéma, une question de grammaire bien classique et pas "faites les remarques sur le segment... ).
Bonne remarque supra sur les Atlandes, qui synthétisent tout ce que tu peux lire ou entendre ailleurs, tu vas droit au but pour imaginer ce qu'ils appellent les "problématiques".
Bonne remarque supra sur les Atlandes, qui synthétisent tout ce que tu peux lire ou entendre ailleurs, tu vas droit au but pour imaginer ce qu'ils appellent les "problématiques".
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- ernyaFidèle du forum
Je rejoins les avis de mes prédécesseurs. Il y a aussi une part de chance indéniable, quelle que soit la quantité de travail abattue. Je pense qu'on apprend toujours quelque chose de nos années même si les programmes changent. Ca peut être une méthode, une rigueur, une régularité. Il peut aussi y avoir comme des déclics.
A mon avis, relire et bien bosser les oeuvres, ça suffit. Les critiques, ça peut être un plus, mais en fait ce qui compte, c'est de coller au sujet et de mobiliser des exemples précis et pertinents. Ce que que tu peux donc faire sans les critiques.
Par contre, je pense que des entraînements sont quand même recommandés. Pas forcément s'obliger à faire que des dissert en 7h mais se donner 2h/3h pour construire un plan, je pense que c'est très très formateur (en tout cas, ça a été mon cas cette année en dida).
Enfin, cette année, j'ai vraiment pris conscience que le plus important pour moi, c'était d'avoir des copines de travail. L'échange avec des compagnons de galère est précieux sur de nombreux plans : remotivation, partage de tâches, élargissement de la vision qu'on a d'une oeuvre grâce à la lecture que font les autres.
Bref, si tu t'en sens l'envie et la force, relance-toi !
A mon avis, relire et bien bosser les oeuvres, ça suffit. Les critiques, ça peut être un plus, mais en fait ce qui compte, c'est de coller au sujet et de mobiliser des exemples précis et pertinents. Ce que que tu peux donc faire sans les critiques.
Par contre, je pense que des entraînements sont quand même recommandés. Pas forcément s'obliger à faire que des dissert en 7h mais se donner 2h/3h pour construire un plan, je pense que c'est très très formateur (en tout cas, ça a été mon cas cette année en dida).
Enfin, cette année, j'ai vraiment pris conscience que le plus important pour moi, c'était d'avoir des copines de travail. L'échange avec des compagnons de galère est précieux sur de nombreux plans : remotivation, partage de tâches, élargissement de la vision qu'on a d'une oeuvre grâce à la lecture que font les autres.
Bref, si tu t'en sens l'envie et la force, relance-toi !
- CécédilleNiveau 3
Essaie !
Moins de temps veut dire aussi plus d'efficacité. Lis les oeuvres, maîtrise leurs structures, relève des citations et essaie de prendre du plaisir. Tu n'as rien à perdre à essayer
Moins de temps veut dire aussi plus d'efficacité. Lis les oeuvres, maîtrise leurs structures, relève des citations et essaie de prendre du plaisir. Tu n'as rien à perdre à essayer
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Ecrire est le véritable plaisir; être lu n'est qu'un plaisir superficiel. Virginia WOOLF
- julianna7Niveau 5
J'ai tendance à croire que ce concours valide un niveau déjà existant, pas juste une année de travail. Pour preuve, mon mari, 9e à l'agreg du 1er coup sans avoir "travaillé" : on rénovait notre maison, on avait une petite de 2 ans et une autre qui venait de naitre...
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