Concours MCF

Bonjour,
Savez vous SVP combien de temps on doit attendre après la première réunion de la commission pour savoir si on est admis à poursuivre le concours (passer les auditions) ou pas ?!!

MERCI

Pour la première réunion, cela peut prendre un peu de temps, souvent on apprend son audition...en recevant la convocation à l'audition (qui doit être signée etc.).
Si la candidate ou le candidat n'est pas admis à poursuivre le concours (= n'est pas auditionné), il est usuel de l'apprendre par Galaxie, sauf à connaître personnellement un membre du comité.

Je rajoute que cette année, dans le contexte et le flou qui demeure sur l'organisation des auditions, le délai sera sûrement allongé dans nombre de cas.

Merci beaucoup, je vais attendre alors !

Salut!
Je viens partager mon expérience pour ma première audition.
Elle a eu lieu en "visioconférence"... qui n'a de "visio" et de "conférence" que le nom puisque lors de ma présentation je ne pouvais voir que la présidente du CdS (et quelques cadres noirs) ...Bref: l'expérience ne fut pas très heureuse.
Et vous, comment cela s'est-il passé?

Oui, ce sont des conditions très difficiles, les membres des comités en sont bien conscients. Mais c'était ça ou pas de recrutement du tout cette session.
Le fait de ne pas brancher les caméras, c'est pour économiser la bande passante des uns et des autres, préserver au maximum la stabilité de la connexion et éviter les coupures de l'audio. Ils n'ont pas fait un tour de "table" pour se présenter ?

Ces conditions sont vraiment terribles, oui. Certains comités ont en ce sens décidé de maintenir des oraux en présentiel après la mi-juin.
Il y a néanmoins des difficultés particulières liées aux possibilités d'un éventuel hébergement (mais qui vont être levées après les annonces d'hier) mais surtout déplacement car tous les trains ne circulent pas, et seules 50% des places sont disponibles à la vente.

Mais dans ces conditions, c'est sans solution idéale, et effectivement, quelques comités ont décalé le concours à la rentrée (et de facto, décalé la prise de poste avec les innombrables difficultés que cela pose aussi).

RogerMartin a écrit:Oui, ce sont des conditions très difficiles, les membres des comités en sont bien conscients. Mais c'était ça ou pas de recrutement du tout cette session.
Le fait de ne pas brancher les caméras, c'est pour économiser la bande passante des uns et des autres, préserver au maximum la stabilité de la connexion et éviter les coupures de l'audio. Ils n'ont pas fait un tour de "table" pour se présenter ?

Non, pas de tour de table.
Je comprends bien le contexte, of course et la difficulté de trouver une solution satisfaisante mais je suis encore étonnée par la médiocrité des outils institutionnels utilisés.
Pour ma part j'ai fait de nombreux cours par visio' et j'ai toujours vu tous mes étudiants (ils désactivent leur micro lorsqu'il ne parlent pas et tout va bien...on est plus de 25...).
Je trouve vraiment peu acceptable de parler à des carrés noirs...
Enfin, c'est comme ça.

Mon université nous demande expressément de ne pas utiliser les outils grand public (Skype, Zoom, Discord pour l'audio) car ils ne sont pas suffisamment sécurisés. Mais le logiciel "sûr" préconisé par l'établissement est nullissime (l'an dernier, pour une première réunion de comité, nous avions basculé en douce sur Skype, car le bouzinga nous avait lâché en pleine discussion ; cette année, lors d'un conseil de labo, nous avons eu des interférences avec une réunion d'une école maternelle du quartier : bonjour la confidentialité !). Du coup, nous avons utilisé Zoom pour toutes les réunions pendant le confinement, et pour les comités, nous demandons aux collègues des autres universités d'utiliser leur plate-forme, généralement plus performante.

Spoiler:

Dulcinea del Toboso a écrit:

RogerMartin a écrit:Oui, ce sont des conditions très difficiles, les membres des comités en sont bien conscients. Mais c'était ça ou pas de recrutement du tout cette session.
Le fait de ne pas brancher les caméras, c'est pour économiser la bande passante des uns et des autres, préserver au maximum la stabilité de la connexion et éviter les coupures de l'audio. Ils n'ont pas fait un tour de "table" pour se présenter ?

Non, pas de tour de table.
Je comprends bien le contexte, of course et la difficulté de trouver une solution satisfaisante mais je suis encore étonnée par la médiocrité des outils institutionnels utilisés.
Pour ma part j'ai fait de nombreux cours par visio' et j'ai toujours vu tous mes étudiants (ils désactivent leur micro lorsqu'il ne parlent pas et tout va bien...on est plus de 25...).
Je trouve vraiment peu acceptable de parler à des carrés noirs...
Enfin, c'est comme ça.

Tes étudiants ont de meilleures connexions que les miens. À part de rares exceptions, j'ai fait toutes mes visios face à des petits carrés avec des noms, quels que soient les effectifs.

e-Wanderer a écrit:Mon université nous demande expressément de ne pas utiliser les outils grand public (Skype, Zoom, Discord pour l'audio) car ils ne sont pas suffisamment sécurisés. Mais le logiciel "sûr" préconisé par l'établissement est nullissime (l'an dernier, pour une première réunion de comité, nous avions basculé en douce sur Skype, car le bouzinga nous avait lâché en pleine discussion ; cette année, lors d'un conseil de labo, nous avons eu des interférences avec une réunion d'une école maternelle du quartier : bonjour la confidentialité !). Du coup, nous avons utilisé Zoom pour toutes les réunions pendant le confinement, et pour les comités, nous demandons aux collègues des autres universités d'utiliser leur plate-forme, généralement plus performante.

Spoiler:

C'est tout à fait ça. L'informatique dans l'enseignement supérieur est une grande blague (et dire que dans la plupart des postes déclarés vacants ils cherchent un spécialiste TICE/Humanités numériques... Les nouveaux Mcf vont bien s'amuser ...).

RogerMartin a écrit:
Tes étudiants ont de meilleures connexions que les miens. À part de rares exceptions, j'ai fait toutes mes visios face à des petits carrés avec des noms, quels que soient les effectifs.

Ah. Utilises-tu une plateforme institutionnelle?
De mon côté, lorsque j'ai utilisé une autre plateforme que celle de ma fac., cela a fonctionné pour la grande majorité des étudiants. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'ai limité au max les visio' car l'outil institutionnel n'est pas opérationnel (et que je ne souhaite pas pallier les problèmes du MEN/MESRI en offrant du contenu aux GAFA).

En ce qui concerne les processus de recrutement: les enjeux entre une visio' avec les étudiants et une audition face à un comité de sélection ne sont pas vraiment les mêmes. Il me semble quelque peu malséant de proposer un processus de recrutement dans cette forme là (parler pendant 15 minutes à des carrés noirs...).

J'utilisais Zoom, qu'on nous a autorisé pour une raison que je ne m'explique pas. Le souci ne venait pas de la plateforme, mais de la qualité de leur connexion. Ici, Zoom marche très bien même avec un grand nombre d'intervenants (on a fait l'AG d'un choeur + orchestre on était presque 70 en visio) mais quand je suis obligée de me connecter depuis une pièce avec un mur porteur entre la box et moi, ça fonctionne moins bien, coupures etc.
De ce que nous avons tenté avec divers collègues pas trop manchots en technologie, les plateformes institutionnelles ou correctes d'un point de vue RGPD, Blue Button et autres, ne fonctionnaient pas du tout avec plus de sept-huit personnes en visio, même avec des connexions robustes. Ce sont les serveurs/plateformes qui ne sont pas dimensionnés pour.

Pour les COS, certes, une visio ce n'est pas confortable, mais c'était visio ou pas du tout de recrutements. Tu aurais préféré qu'il n'y ait pas de concours de recrutement cette année ? (c'est une vraie question). Mes collègues ont l'intention de laisser leurs caméras branchées, sauf en cas de connexion instable.

RogerMartin a écrit:

Pour les COS, certes, une visio ce n'est pas confortable, mais c'était visio ou pas du tout de recrutements. Tu aurais préféré qu'il n'y ait pas de concours de recrutement cette année ? (c'est une vraie question). Mes collègues ont l'intention de laisser leurs caméras branchées, sauf en cas de connexion instable.

Pour répondre à ta question (puisque c'est une vraie question), ce que j'aurais aimé c'est une audition dans des conditions acceptables pour tout le monde. On parle d'un recrutement: l'avenir d'une personne et d'un département pour plusieurs années/décennies...
On sait aussi que les postes se font rares.

Vu les circonstances, je pense qu'il était pertinent de proposer des recrutements en visio bien sûr mais il eut fallu pouvoir utiliser des plateformes performantes qui assuraient des conditions minimales d'interaction. Il me semble anormal de parler à des carrés noirs.

Donc, à tout prendre, j'aurais préféré pouvoir passer mon audition dans de bonnes conditions; et si pour cela il fallait attendre un peu, j'aurais préféré attendre.

Oui. Tout le monde préférerait avoir de bonnes conditions de travail. Mais là on nous a clairement fait comprendre que si nous ne recrutions pas cette année (et donc maintenant, avec toutes les contraintes sanitaires qui font qu'il n'était pas raisonnable il y a encore trois jours d'envisager déplacer les membres des comités de sélection, par ex.), rien ne nous garantissait que les postes seraient reconduits l'an prochain par le ministère.
La stabilité des réunions : c'est pour cela que nous avons testé Zoom-qui-est-le-mal en réunion de conseil d'UFR, soit une vingtaine de personnes. Couplé avec un logiciel qui permet de voter en ligne à bulletin secret. Ça fonctionne avec vidéo pour tout le monde, et c'est ce que que les collègues des COS vont utiliser pour les auditions, avec l'aval de la présidence de l'université. Il faut que les participants s'assurent d'avoir une bonne connexion, mais maintenant que les contraintes de déplacement sont levées, cela permettra à tous les candidats, on l'espère, de rejoindre un lieu où cela leur sera possible.
Si une UFR n'est pas capable de se préoccuper de tout cela, ma foi, est-ce qu'on a envie d'aller y travailler ?

Et bien, question postes de MCF on ne peut pas vraiment faire la fine bouche...
Mais une chose est sûre l'UFR qui a organisé l'audition dont je parle ne s'est pas préoccupé de tout cela et a proposé de faire les auditions dans des conditions qui me semblent plus que malheureuses.
Je suis d'accord avec toi RogerMartin : cela ne présage rien de bon et n'est pas engageant...
Tant mieux si par chez vous cela se passe(ra) mieux!

RogerMartin a écrit:Mais là on nous a clairement fait comprendre que si nous ne recrutions pas cette année (et donc maintenant, avec toutes les contraintes sanitaires qui font qu'il n'était pas raisonnable il y a encore trois jours d'envisager déplacer les membres des comités de sélection, par ex.), rien ne nous garantissait que les postes seraient reconduits l'an prochain par le ministère.

Le recrutement sur le poste sur lequel je lorgne a été repoussé en septembre - il risque d'être sucré par le ministère ?

Dulcinea del Toboso a écrit:
Mais une chose est sûre l'UFR qui a organisé l'audition dont je parle ne s'est pas préoccupé de tout cela et a proposé de faire les auditions dans des conditions qui me semblent plus que malheureuses.

Comme quoi, chacun a ses râleries : j'aurais bien aimé savoir si j'avais une audition et pouvoir la passer même à distance plutôt que de devoir mariner au moins jusqu'à septembre.

C'est une situation impossible pour les COS — en gros c'est: ou bien on se “débrouille” pour faire “ce que l'on peut, ou bien “vous savez, ce que c'est, il n'est pas certain que les supports”…… Et ça n'est même pas du chantage: c'est seulement du réalisme! Car la pression vient directement de la ministre, d'après ce que j'ai entendu… Madame Vidal peut nous envoyer des courriers autant qu'elle veut pour nous dire qu'elle nous aime, on sait très bien à quoi s'en tenir.
Alors certes, je comprends bien les candidats qui trouvent les conditions très irrégulières (à mon avis, la quasi totalité des membres de COS n'en pensent pas moins). Mais que faire? Refuser de siéger et donc de recruter, quitte à perdre les postes? Ça n'arrangerait que… la ministre et ses employés de bureau préposés aux économies. Siéger quand même en faisant ce que l'on peut (quitte à éteindre tous les écrans sauf un ou deux pour éviter les ruptures de connexion, quitte à utiliser son propre matériel et tel ou tel logiciel pas homologué mais dont on sait qu'il marche, etc.), en espérant éviter le pire?…
Je ne suis pas fâché de ne pas être de corvée cette année quand je discute avec les deux copains qui s'y collent — mais je vois mal comment faire le moindre reproche à ceux qui essaient de tenir la maison en attendant que la situation s'améliore.

Ruthven a écrit:

RogerMartin a écrit:Mais là on nous a clairement fait comprendre que si nous ne recrutions pas cette année (et donc maintenant, avec toutes les contraintes sanitaires qui font qu'il n'était pas raisonnable il y a encore trois jours d'envisager déplacer les membres des comités de sélection, par ex.), rien ne nous garantissait que les postes seraient reconduits l'an prochain par le ministère.

Le recrutement sur le poste sur lequel je lorgne a été repoussé en septembre - il risque d'être sucré par le ministère ?

Non, le risque c'était si on remettait les recrutements à la session prochaine, ce que certains de mes collègues voulaient faire pour éviter les visioconférences.
Oh là, là, mon pauvre, attendre septembre pour une audition

RogerMartin a écrit:

Ruthven a écrit:

RogerMartin a écrit:Mais là on nous a clairement fait comprendre que si nous ne recrutions pas cette année (et donc maintenant, avec toutes les contraintes sanitaires qui font qu'il n'était pas raisonnable il y a encore trois jours d'envisager déplacer les membres des comités de sélection, par ex.), rien ne nous garantissait que les postes seraient reconduits l'an prochain par le ministère.

Le recrutement sur le poste sur lequel je lorgne a été repoussé en septembre - il risque d'être sucré par le ministère ?

Non, le risque c'était si on remettait les recrutements à la session prochaine, ce que certains de mes collègues voulaient faire pour éviter les visioconférences.
Oh là, là, mon pauvre, attendre septembre pour une audition

Je ne sais malheureusement pas si je vais avoir une audition, les deux réunions ont été reportées en septembre ...

C'est la galère généralisée cette année.
Dans ma fac on nous a mis la pression et zéro choix de calendrier, si bien que les réunions commencent là, on fera les auditions une dizaine de jours plus tard comme prévu par les textes, mais tiens-toi bien il est prévu que les candidats aient les résultats en septembre pour recrutement au 1er novembre. Tellement sympathique pour les EDT du premier semestre, qui va par ailleurs être facile à organiser...

Ce ne sont pas des postes de session synchronisée?

C'est la même chose chez moi (et pour un ami dans une autre U., audition en septembre et prise de fonction en janvier). Je n'aime pas céder à l'amertume — mais je n'arrive pas à me défaire de l'idée qu'il n'y a pas de petites économies…

Dans l'université où j'enseigne les auditions se font en visio cette semaine et la semaine à venir mais les postes sont pourvus au 1er septembre.
Je suis stupéfaite que des postes qui passent en session synchronisée et dont les comités vont se tenir bon gré mal gré avant juillet voient leur prise de fonction repoussée à octobre ou novembre.

Je suis formellement contre les auditions par visioconférence mais j'ai également accepté de siéger dans un CoS pour ne pas risquer de perdre le poste.
Certaines universités font leurs auditions de visu d'ici fin juin. D'autres ont laissé le choix aux candidats (mais pour un exemple que je connais, tous ont choisi de se rendre en personne à l'audition, évidemment).

L'“intérêt” de la prise de fonction au 1er novembre, c'est que le premier salaire tombe fin novembre, après la clôture des comptes annuels, donc sur l'exercice suivant……

Oui oui je connais bien les mécanismes qui président aux décisions universitaires.
Mais je dois avouer que j'ignorais que le calendrier de prise de fonction pouvait différer selon les établissements au sein de la campagne synchronisée.