- faustine62Érudit
Certains d'entre vous étaient-ils inscrits cette année ? Quels sont vos retours ? Merci.
- TangledingGrand Maître
Salut j'y étais et en congé de formation donc j'ai assisté à la quasi totalité des cours jusqu'aux écrits (enfin, tant que la fac a été ouverte, donc jusqu'à fin novembre/début décembre, avant le mouvement social comme on dit).
Ca dépend de tes besoins. Si tu n'as aucune méthode de travail, n'attends rien de cette formation, tu n'y trouveras pas ton compte.
Pour les contenus sur les oeuvres c'est plutôt sérieux, cette année mieux que l'an dernier même. Très bons cours sur Corbière, bien sur Garnier (XVIe), sur Voltaire aussi pas mal du tout. Le 17e qui était reconduit je n'y suis pas allé car j'avais trouvé naze l'année précédente, même enseignant.
En fait en littérature ce qui compte c'est l'enseignant, en général c'est plutôt sérieux. Après certains prennent plus que d'autres en compte les aspects méthodologiques mais ça reste assez marginal et informel.
En didactique c'est le même prof depuis des âges. Il y en a qui adorent et se pâment. Et d'autres plus critiques (c'est mon cas). C'est quelqu'un qui bosse, mais il y a plusieurs problèmes :
- dossiers assez éloignés de ce qu'on voit passer en général : en particulier des auteurs vraiment secondaires mais qu'il présente toujours comme des auteurs majeurs en réalité. Sauf qu'au concours ce sont toujours des auteurs tout ce qu'il y a de classique, globalement, mais avec des textes parfois moins connus...
- approche peu méthodologique, les collègues trouvent ça super, parlent de nourrissage, mais franchement les apports théoriques c'est notre job de creuser, ce que j'attends c'est à la rigueur quelques pistes et surtout beaucoup de méthodologie, soit tout le contraire de ce qu'il propose.
- pas mal de coquilles/approximations à droite à gauche dans le flot de son cours, ça m'a toujours gêné.
- il m'a toujours mis de bonnes notes, y compris en concours blanc, sauf qu'en faisant le même genre de chose au concours je plafonne à 7 ou 8... Bref, je ne suis pas très convaincu par le fait que ses attentes soient exactement celles du concours.
Après il ne vient pas les mains dans les poches, mais pour moi après 2 ans de suite à suivre ses cours, je pense que j'ai besoin d'autre chose (bon il paraît que ce sera quelqu'un d'autre à la rentrée prochaine, à voir). Raison pour laquelle je me suis inscrit au stage d'été de didactique d'Haluska, payant mais pas hors de prix. Les cours Sévigné sont hors de prix hélas, mais pour avoir pu consulter ceux d'une année passée, ça m'a paru plus cadré, plus compréhensible et aussi plus en phase avec le type de dossiers qu'on retrouve en épreuve.
Dans l'ensemble il faut aussi voir que l'architecture de la formation de Nanterre n'est pas pensée. C'est à dire qu'ils casent les cours en fonction des possibilités des enseignants. Idem pour les épreuves blanches : la correction du concours blanc cette année c'était 10 jours avant les écrits. Bref des profs avec tout ce que ça implique d'absence quasi totale de pragmatisme. Beaucoup de bonnes volontés, mais trop peu de réfléxion pédagogique et didactique d'ensemble en amont.
J'espère t'avoir éclairée. J'assisterai sans doute aux cours de littérature voire au premier de didactique si l'enseignant change, et après je verrai ce qui me semble utile et ce qui l'est moins.
Ca dépend de tes besoins. Si tu n'as aucune méthode de travail, n'attends rien de cette formation, tu n'y trouveras pas ton compte.
Pour les contenus sur les oeuvres c'est plutôt sérieux, cette année mieux que l'an dernier même. Très bons cours sur Corbière, bien sur Garnier (XVIe), sur Voltaire aussi pas mal du tout. Le 17e qui était reconduit je n'y suis pas allé car j'avais trouvé naze l'année précédente, même enseignant.
En fait en littérature ce qui compte c'est l'enseignant, en général c'est plutôt sérieux. Après certains prennent plus que d'autres en compte les aspects méthodologiques mais ça reste assez marginal et informel.
En didactique c'est le même prof depuis des âges. Il y en a qui adorent et se pâment. Et d'autres plus critiques (c'est mon cas). C'est quelqu'un qui bosse, mais il y a plusieurs problèmes :
- dossiers assez éloignés de ce qu'on voit passer en général : en particulier des auteurs vraiment secondaires mais qu'il présente toujours comme des auteurs majeurs en réalité. Sauf qu'au concours ce sont toujours des auteurs tout ce qu'il y a de classique, globalement, mais avec des textes parfois moins connus...
- approche peu méthodologique, les collègues trouvent ça super, parlent de nourrissage, mais franchement les apports théoriques c'est notre job de creuser, ce que j'attends c'est à la rigueur quelques pistes et surtout beaucoup de méthodologie, soit tout le contraire de ce qu'il propose.
- pas mal de coquilles/approximations à droite à gauche dans le flot de son cours, ça m'a toujours gêné.
- il m'a toujours mis de bonnes notes, y compris en concours blanc, sauf qu'en faisant le même genre de chose au concours je plafonne à 7 ou 8... Bref, je ne suis pas très convaincu par le fait que ses attentes soient exactement celles du concours.
Après il ne vient pas les mains dans les poches, mais pour moi après 2 ans de suite à suivre ses cours, je pense que j'ai besoin d'autre chose (bon il paraît que ce sera quelqu'un d'autre à la rentrée prochaine, à voir). Raison pour laquelle je me suis inscrit au stage d'été de didactique d'Haluska, payant mais pas hors de prix. Les cours Sévigné sont hors de prix hélas, mais pour avoir pu consulter ceux d'une année passée, ça m'a paru plus cadré, plus compréhensible et aussi plus en phase avec le type de dossiers qu'on retrouve en épreuve.
Dans l'ensemble il faut aussi voir que l'architecture de la formation de Nanterre n'est pas pensée. C'est à dire qu'ils casent les cours en fonction des possibilités des enseignants. Idem pour les épreuves blanches : la correction du concours blanc cette année c'était 10 jours avant les écrits. Bref des profs avec tout ce que ça implique d'absence quasi totale de pragmatisme. Beaucoup de bonnes volontés, mais trop peu de réfléxion pédagogique et didactique d'ensemble en amont.
J'espère t'avoir éclairée. J'assisterai sans doute aux cours de littérature voire au premier de didactique si l'enseignant change, et après je verrai ce qui me semble utile et ce qui l'est moins.
_________________
"Never complain, just fight."
- Plutôt que de se battre pour des miettes et des contraintes:
Point et grille.
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- faustine62Érudit
Merci beaucoup pour ton retour. Malheureusement c'est de méthodologie et d'entraînement dont j'ai besoin. Je me pose aussi la question de l'oral. La préparation est-elle efficace ? Peut-on passer des colles ?
Sinon as-tu entendu parler de Paris 3 ? Il paraît que la prépa agreg est bonne.
Sinon as-tu entendu parler de Paris 3 ? Il paraît que la prépa agreg est bonne.
- TangledingGrand Maître
Pour l'oral, le nombre de colle est assez limité, il faut s'inscrire très vite, dès que des créneaux sont proposés (mais avant les résultats d'admissibilité les stagiaires ne se bousculent pas).
Cette année je m'étais inscrit avant même les écrits. J'ai demandé à laisser ma place car je me savais non admissible (impasse sur Corbière).
La formation a lieu le samedi matin et le mercredi après-midi.
Il y a globalement 3 cours par auteur avant les écrits.
Et de mémoire pas loin d'une dizaine de créneaux de didactique. Chaque cours, que ce soit de littérature ou didactique, dure 3h.
Pour la méthode je pense qu'il est plus utile d'intégrer un groupe de travail. Mais il faut trouver la bonne formule et ce n'est pas simple.
Cette année je m'étais inscrit avant même les écrits. J'ai demandé à laisser ma place car je me savais non admissible (impasse sur Corbière).
La formation a lieu le samedi matin et le mercredi après-midi.
Il y a globalement 3 cours par auteur avant les écrits.
Et de mémoire pas loin d'une dizaine de créneaux de didactique. Chaque cours, que ce soit de littérature ou didactique, dure 3h.
Pour la méthode je pense qu'il est plus utile d'intégrer un groupe de travail. Mais il faut trouver la bonne formule et ce n'est pas simple.
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- faustine62Érudit
Merci Tangleding pour avoir pris le temps de me répondre. Après réflexion, je vais chercher une formation à distance (hors CNED). C'est dur de trouver LA formule qui nous convient (situation perso, transports, etc).
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