Covid-19, confinement et université

RogerMartin a écrit:J'attends avec une légère angoisse les folies créatives qu'on va nous annoncer ce soir.

LaMaisonQuiRendFou a écrit:

RogerMartin a écrit:J'attends avec une légère angoisse les folies créatives qu'on va nous annoncer ce soir.

Pareil, mais je ne crois pas à l'annonce d'une reprise générale à l'université. Ils essaieront de bricoler un truc improbable pour les L1.

RogerMartin a écrit:

LaMaisonQuiRendFou a écrit:

RogerMartin a écrit:J'attends avec une légère angoisse les folies créatives qu'on va nous annoncer ce soir.

Pareil, mais je ne crois pas à l'annonce d'une reprise générale à l'université. Ils essaieront de bricoler un truc improbable pour les L1.

Et quiqui va gérer ça en plus des autres cours ???

Bouboule a écrit:Y a-t-il une liste officielle des formations universitaires qui ont pu se dérouler en 100% présentiel (ou quasi) depuis septembre ? (Je suis curieux de savoir si je suis tombé sur une étudiante particulièrement veinarde, voire clandestine.)

LaMaisonQuiRendFou a écrit:

Bouboule a écrit:Y a-t-il une liste officielle des formations universitaires qui ont pu se dérouler en 100% présentiel (ou quasi) depuis septembre ? (Je suis curieux de savoir si je suis tombé sur une étudiante particulièrement veinarde, voire clandestine.)

CPGE et BTS ? Sinon je ne vois pas...

Vous nous avez accusés, nous les jeunes, d’être irresponsables : cela fait des mois qu’on est enfermé·e·s seul·e·s chez nous, et la situation ne s’est pas améliorée. Et nous n’en pouvons plus. Nous n’avons plus rien à quoi nous raccrocher. Je vois bien que vous, ça a l’air de vous enchanter que la population soit aujourd’hui réduite à sa seule dimension de force productive : travail, étude, rien d’autre. Pas de cinéma, pas de musées, pas de voyage, pas de temps libre, pas de manifs, pas de balades, pas de sport, pas de fêtes. Boulot, dodo. Le brassage ça vous fait moins peur dans des bureaux et sur les quais du métro hein ? Et je ne vous parle même pas de mes ami·e·s qui doivent, en prime, travailler pour se nourrir, qui vivent dans des appartements vétustes, qui n’ont pas d’ordinateur, qui n’ont pas de connexion internet, qui sont précaires, qui sont malades, qui sont à risque. Je ne vous parle même pas de Parcoursup, de la loi sur la recherche, de la tentative d’immolation d’un camarade étudiant l’année dernière. Je ne vous parle pas de cette mascarade que vous appelez « gestion de la crise sanitaire », de ces hôpitaux qui crèvent à petit feu, de ces gens qui dorment dehors, de ces gens qui meurent tous les jours parce que vous avez prêté allégeance à l’économie, à la rentabilité et à la croissance. Je ne vous parle pas non plus du monde dans lequel vous nous avez condamné·e·s à vivre, auquel vous nous reprochez de ne pas être adapté·e·s, ce monde qui se meure sous vos yeux, ce monde que vous exploitez, ce monde que vous épuisez pour vos profits.

may68 a écrit:https://lundi.am/A-propos-du-brassage?fbclid=IwAR3YY9l2Iz9IqYiY-J9IUZauy8YNYXTAd2I6t6MMI9WSj_X8M4c07GWZbXQ

Vous nous avez accusés, nous les jeunes, d’être irresponsables : cela fait des mois qu’on est enfermé·e·s seul·e·s chez nous, et la situation ne s’est pas améliorée. Et nous n’en pouvons plus. Nous n’avons plus rien à quoi nous raccrocher. Je vois bien que vous, ça a l’air de vous enchanter que la population soit aujourd’hui réduite à sa seule dimension de force productive : travail, étude, rien d’autre. Pas de cinéma, pas de musées, pas de voyage, pas de temps libre, pas de manifs, pas de balades, pas de sport, pas de fêtes. Boulot, dodo. Le brassage ça vous fait moins peur dans des bureaux et sur les quais du métro hein ? Et je ne vous parle même pas de mes ami·e·s qui doivent, en prime, travailler pour se nourrir, qui vivent dans des appartements vétustes, qui n’ont pas d’ordinateur, qui n’ont pas de connexion internet, qui sont précaires, qui sont malades, qui sont à risque. Je ne vous parle même pas de Parcoursup, de la loi sur la recherche, de la tentative d’immolation d’un camarade étudiant l’année dernière. Je ne vous parle pas de cette mascarade que vous appelez « gestion de la crise sanitaire », de ces hôpitaux qui crèvent à petit feu, de ces gens qui dorment dehors, de ces gens qui meurent tous les jours parce que vous avez prêté allégeance à l’économie, à la rentabilité et à la croissance. Je ne vous parle pas non plus du monde dans lequel vous nous avez condamné·e·s à vivre, auquel vous nous reprochez de ne pas être adapté·e·s, ce monde qui se meure sous vos yeux, ce monde que vous exploitez, ce monde que vous épuisez pour vos profits.

Mathador a écrit:Et pour ceux qui sont retournés dans leur famille lointaine, c'est potentiellement devoir revenir dans le clapier à lapin pour n'aller en EPSCP qu'une fois par semaine: quel progrès…

LaMaisonQuiRendFou a écrit:Rouvrir les universités dans le contexte actuel de progression de la pandémie relève du grand n'importe quoi (surtout vu l'usine à gaz proposée).

Ou alors c'est fait exprès. Il dit aux étudiants : "je vous ai compris". Mais il sait que ce ne sera pas possible vu le 3e confinement qui s'annonce. C'est une promesse à peu de frais.

bas-médiéviste a écrit:

Mathador a écrit:Et pour ceux qui sont retournés dans leur famille lointaine, c'est potentiellement devoir revenir dans le clapier à lapin pour n'aller en EPSCP qu'une fois par semaine: quel progrès…

Ce sera probablement aménagé sur la base du volontariat des étudiants. D'où un nouveau problème... Notre AG d'UFR a voté le principe de l'alternance (1 semaine sur 2 en demi-groupe) mais sans enseignement hybride, ce qui nécessite de réduire de 50% les programmes. Si on introduit une dose de présentiel pour les volontaires, on en reviendra forcément à une forme d'hybride ou alors l'alternance se fera avec des effectifs très déséquilibrés (20% de volontaires présents et 80% de non volontaires à distance). C'est sans fin ce truc, sans fin !