Re: L'oral de français en Première, seule épreuve maintenue au bac 2020 (pétition p 1)

Mais même si on ne note pas les interventions, on n'arrête pas de faire parler les élèves en cours de français. On écoute, on parle, on écrit, et rebelote.

On est d'accord mais les élèves n'ont pas encore vraiment pu préparer l'épreuve en elle même surtout à 36!

trompettemarine a écrit:Mais même si on ne note pas les interventions, on n'arrête pas de faire parler les élèves en cours de français. On écoute, on parle, on écrit, et rebelote.

Quelle chance si tes cours ressemblent à cela ! Pas les miens... dans chaque classe, si un tiers des élèves prend la parole régulièrement, je me considère comme chanceuse. (je ne parle pas des prises de parole des bavards, mais bien d'élèves qui participent au cours, ou ne demeurent pas muets quand je les interroge).
Dans mon établissement, les oraux blancs n'avaient pas encore eu lieu.

Nous avons fait un oral blanc avant le confinement, mais si nous avions décidé de le faire un peu plus tard comme nous le projetions, il n'aurait pas eu lieu.

Comme le dit Trompette, l'oral se travaille aussi à chaque cours. On travaille même plus les textes pour l'oral que l'écrit. Quand à la prise de parole, chaque élève (ceux qui sont volontaires et ceux que l'on désigne) s'exprime en classe et travaille peu à peu ses compétences, même si ce n'est pas un oral canonique.

Nous sommes à la veille des vacances, le ministre s'est exprimé vendredi donc cela fait quasi une semaine et nous ne connaissons toujours pas les modalités concrètes de ces 15 textes en voie générale. ( on peut supprimer un objet d'étude? on peut traiter une OI avec une seule lecture linéaire et s'arrêter? et j'en passe...... Ils attendent quoi? Et est-il officiel que nous ne pourrons pas compter les textes étudiés pendant le confinement? C'est hallucinant de nous laisser dans un tel flou artistique.... je ne reviens pas sur les autres aberrations évoquées dans les autres discussions...

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telmouk a écrit:Nous sommes à la veille des vacances, le ministre s'est exprimé vendredi donc cela fait quasi une semaine et nous ne connaissons toujours pas les modalités concrètes de ces 15 textes en voie générale. ( on peut supprimer un objet d'étude? on peut traiter une OI avec une seule lecture linéaire et s'arrêter? et j'en passe...... Ils attendent quoi? Et est-il officiel que nous ne pourrons pas compter les textes étudiés pendant le confinement? C'est hallucinant de nous laisser dans un tel flou artistique.... je ne reviens pas sur les autres aberrations évoquées dans les autres discussions...

Dans mon académie, les IPR nous ont encouragé à ne pas commencer un nouvel objet d'étude mais à revenir sur les 3 premiers. Nous pouvons donc laisser un OE de côté si nous avons bien atteint les 15 textes (ou 12 en techno).
Ils nous ont écrit que les élèves pourront être interrogés sur les textes étudiés pendant le confinement, mais le descriptif indiquera précisément les textes concernés.
J'ai trouvé leur message clair et il m'a rassurée.

C'est incohérent puisqu'on est censé ne pas évaluer le travail fait en confinement! Je ne vois pas en quoi c'est rassurant. on marche sur la tête , hypocrisie et cynisme sont les maîtres mots pour qualifier ce qui se passe!

Clecle78 a écrit:C'est incohérent puisqu'on est censé ne pas évaluer le travail fait en confinement! Je ne vois pas en quoi c'est rassurant. on marche sur la tête , hypocrisie et cynisme sont les maîtres mots pour qualifier ce qui se passe!

je dirais plutôt brumes et brouillard...ce qu'il faut faire, personne n'en sait rien: attendre et espérer comme dirait Monte Cristo.

Spoiler:

Réponse reçue il y a peu de nos IPR: "Ce nouveau cadre visant à répondre au contexte particulier de cette année scolaire, il n’y a pas de difficultés à envisager que tous les objets d’étude ne soient pas couverts. Il ne s’agit pas de réduire le nombre de textes travaillés parce que très nombreux sur un objet d’étude pour construire en urgence des contenus fragiles sur un autre, dans le temps (d’ailleurs encore incertain) de la reprise des cours, mais de conforter ce qui a été fait, voire le cas échéant d’achever ce qui a été commencé."
Voilà, voilà... suite au prochain épisode ...

Réunion en visio ce matin avec les PP dont pas mal de profs de français qui espèrent tous que cet oral aura lieu. Le proviseur parlait éventuellement de Visio_conférence.

telmouk a écrit:Nous sommes à la veille des vacances, le ministre s'est exprimé vendredi donc cela fait quasi une semaine et nous ne connaissons toujours pas les modalités concrètes de ces 15 textes en voie générale. ( on peut supprimer un objet d'étude? on peut traiter une OI avec une seule lecture linéaire et s'arrêter? et j'en passe...... Ils attendent quoi? Et est-il officiel que nous ne pourrons pas compter les textes étudiés pendant le confinement? C'est hallucinant de nous laisser dans un tel flou artistique.... je ne reviens pas sur les autres aberrations évoquées dans les autres discussions...

Certains IPR sont malades (c'est le cas de celui qui était venu pour le PPCR). On peut aussi imaginer que comme nous ils attendent que cette décision aberrante soit supprimée.
Le SNES a fait un article.
https://www.snes.edu/Bac-francais-maintien-de-l-oral.html

Quant au 3eme trimestre en retour de confinement, s’il a lieu, il s’agira avant tout de retrouver des repères scolaires et de travail collectif. L’objectif ne doit pas être la course aux notes et aux apprentissages dans laquelle les élèves décrocheurs pendant le confinement, souvent les plus éloignés de l’école, auront bien du mal à reprendre le rythme. De manière plus générale, le ministre semble oublier toutes les alertes qui montrent l’état de fatigue et de tensions de tous : professeurs, élèves, familles. Dans ces conditions, imposer une reprise, dans des conditions incertaines, entièrement tournée vers la préparation d’un examen (travail sur les textes, appropriation des descriptifs etc.) est un non-sens pédagogique.

La FCPE a aussi fait un communiqué :
https://www.fcpe.asso.fr/sites/default/files/2020-04/07-04-2020-Soyez%20plus%20clair%2C%20monsieur%20Blanquer.pdf

En ce qui concerne les épreuves orales du bac français, la FCPE continue de s'interroger sur la pertinence de leur maintien. Pourquoi avoir gardé ces oraux alors que ceux de langue pour le bac général ont par exemple été supprimés ? Qu'est-ce qui légitime d'avoir conservé cette épreuve alors même que l'on ne sait pas à l'heure actuelle ni quand ni comment le déconfinement sera organisé ?

roxanne a écrit:Réunion en visio ce matin avec les PP dont pas mal de profs de français qui espèrent tous que cet oral aura lieu.

Ne manque-t-il pas une négation dans ta phrase ? abi

D'autant que la négation est au programme des premières :sourit: abi

Clecle78 a écrit:C'est incohérent puisqu'on est censé ne pas évaluer le travail fait en confinement! Je ne vois pas en quoi c'est rassurant. on marche sur la tête , hypocrisie et cynisme sont les maîtres mots pour qualifier ce qui se passe!

C'est rassurant dans le sens où ils ne nous obligent pas à voir les 4 œuvres au programme coûte que coûte !
Pour le reste, je suis comme vous, si cet oral pouvait être définitivement annulé, je serais ravie !

Bonjour,

Des consignes et/ou des indications ont-elle été données dans l'académie de Versailles concernant l'oral de français et les textes pendant le confinement ?

Je veux bien que l'on me tienne informée... (Mm possible...)

Merci !

Ruthven a écrit:

roxanne a écrit:Réunion en visio ce matin avec les PP dont pas mal de profs de français qui espèrent tous que cet oral aura lieu.

Ne manque-t-il pas une négation dans ta phrase ?

et non, justement !!

roxanne a écrit:

Ruthven a écrit:

roxanne a écrit:Réunion en visio ce matin avec les PP dont pas mal de profs de français qui espèrent tous que cet oral aura lieu.

Ne manque-t-il pas une négation dans ta phrase ?

et non, justement !!

C'est le fait de se croire indispensables qui les motive ? Je n'arrive pas à saisir ce qui peut les pousser dans cette direction.

Idem. Vouloir le maintien de cet oral me semble étrange. Vouloir revenir dans des conditions sanitaires aléatoires
aussi.

Listelle a écrit:Bonjour,

Des consignes et/ou des indications ont-elle été données dans l'académie de Versailles concernant l'oral de français et les textes pendant le confinement ?

Je veux bien que l'on me tienne informée... (Mm possible...)

Merci !

J'ai répondu un peu plus haut sur ce fil à propos des IPR de cette académie.

Ruthven a écrit:

roxanne a écrit:

Ruthven a écrit:

roxanne a écrit:Réunion en visio ce matin avec les PP dont pas mal de profs de français qui espèrent tous que cet oral aura lieu.

Ne manque-t-il pas une négation dans ta phrase ?

et non, justement !!

C'est le fait de se croire indispensables qui les motive ? Je n'arrive pas à saisir ce qui peut les pousser dans cette direction.

L’oral rattrape l’écrit donc c’est plus juste.

Ruthven a écrit:

roxanne a écrit:

Ruthven a écrit:

roxanne a écrit:Réunion en visio ce matin avec les PP dont pas mal de profs de français qui espèrent tous que cet oral aura lieu.

Ne manque-t-il pas une négation dans ta phrase ?

et non, justement !!

C'est le fait de se croire indispensables qui les motive ? Je n'arrive pas à saisir ce qui peut les pousser dans cette direction.

J'ai cru aussi à une omission de la négation !

Réponse de l'IPR de Grenoble

Nous vous proposons la semaine prochaine un temps d’échange en direct afin de faire le point avec vous sur les questions diverses liées aux conditions d’enseignement que nous vivons actuellement : quelles priorités donner aux élèves et se donner ? comment faciliter l’engagement des élèves ? que faire quand on a bouclé une séquence ? comment évaluer ? …
Cette première série de discussions s'adresse aux enseignants de collège ; nous savons les questions très nombreuses en ce qui concerne le lycée également, notamment sur les examens, mais ces questions sont actuellement en cours de travail et nous préférons que les réponses soient stabilisées afin de pouvoir vous les communiquer de façon certaine.

Sans commentaire...tellement ça m'énerve de cette absence de réponse...

roxanne a écrit:

Ruthven a écrit:

roxanne a écrit:

Ruthven a écrit:

Ne manque-t-il pas une négation dans ta phrase ?

et non, justement !!

C'est le fait de se croire indispensables qui les motive ? Je n'arrive pas à saisir ce qui peut les pousser dans cette direction.

L’oral rattrape l’écrit donc c’est plus juste.

Et c'est bien connu que lorsque nos élèves ont des bonnes notes c'est que l'on est un bon enseignant Rolling Eyes

N'y a-t-il pas un peu de cela ?

Ah ben, le proviseur a regardé les moyennes de près et donc "sans faire l'école des fans, il y a des moyennes qui seront à revoir par souci d'égalité." Par contre, le collègue qui a 13.5 de moyenne en STMG qui n'a pas échangé ses copies au bac blanc, là on ne lui demande pas de baisser ses notes.

Je n'ai pas lu les 13 pages de ce fil.

Je trouve scandaleux le maintien de cette épreuve.

Pourquoi les profs de français seraient-ils les seuls à être exposés et à faire passer des oraux ? Les seuls ! C'est dingue !
Aucune autre matière n'est concernée...

Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais une pétition a été lancée contre le maintien de cet oral et elle recueille déjà 20000 signatures .
J'ai signé.

http://chng.it/NnJRV5cJmm