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- cristinapJe viens de m'inscrire !
Bonjour,
Je vais passer le CAFEP (lettres modernes) en candidat libre à la session 2023 et j'essaye de comprendre le fonctionnement des affectations. Je réside dans l'Académie de Lyon.
1) Peut-on émettre des vœux pour l'établissement dans lequel nous réalisons le stage à la suite de l'obtention de concours ?
2) Si ce n'est pas le cas, pour ceux qui ont suivi leur formation à Lyon, avez-vous été affecté dans des établissements proches de la métropole lyonnaise (je crains d'être affecté en Loire, par exemple)
3) Peut-on, une fois titularisée, candidater dans des établissements de différentes académies ? (J'aimerais enseigner dans l'académie de Grenoble et multiplier mes chances en candidatant à la fois dans l'Académie de Lyon et celle de Grenoble)
Je vous remercie d'avance, tout élément de réponse pourra m'être utile même si vous n'êtes pas de l'Académie de Lyon.
Je vais passer le CAFEP (lettres modernes) en candidat libre à la session 2023 et j'essaye de comprendre le fonctionnement des affectations. Je réside dans l'Académie de Lyon.
1) Peut-on émettre des vœux pour l'établissement dans lequel nous réalisons le stage à la suite de l'obtention de concours ?
2) Si ce n'est pas le cas, pour ceux qui ont suivi leur formation à Lyon, avez-vous été affecté dans des établissements proches de la métropole lyonnaise (je crains d'être affecté en Loire, par exemple)
3) Peut-on, une fois titularisée, candidater dans des établissements de différentes académies ? (J'aimerais enseigner dans l'académie de Grenoble et multiplier mes chances en candidatant à la fois dans l'Académie de Lyon et celle de Grenoble)
Je vous remercie d'avance, tout élément de réponse pourra m'être utile même si vous n'êtes pas de l'Académie de Lyon.
- ChickenNiveau 5
Bonsoir,
en fait tout dépend du nombre de berceaux disponibles dans le diocèse et le nombre de stagiaires. Si vous êtes peu nombreux à être reçus, il est possible d'émettre des voeux...
Une fois la titularisation obtenue, il faut candidater dans les établissements qui vous intéressent en établissant une liste par ordre de préférence. Là encore c'est le jeu de "l'offre et de la demande". Rien ne vous empêche de candidater dans les académies / diocèses limitrophes ou plus éloignés, c'est d'ailleurs conseillé parce que toutes/tous n'ont pas les mêmes dates de publications de postes par exemple.
Bon courage pour le concours et en attendant : bonnes vacances
en fait tout dépend du nombre de berceaux disponibles dans le diocèse et le nombre de stagiaires. Si vous êtes peu nombreux à être reçus, il est possible d'émettre des voeux...
Une fois la titularisation obtenue, il faut candidater dans les établissements qui vous intéressent en établissant une liste par ordre de préférence. Là encore c'est le jeu de "l'offre et de la demande". Rien ne vous empêche de candidater dans les académies / diocèses limitrophes ou plus éloignés, c'est d'ailleurs conseillé parce que toutes/tous n'ont pas les mêmes dates de publications de postes par exemple.
Bon courage pour le concours et en attendant : bonnes vacances
- cristinapJe viens de m'inscrire !
Je vous remercie !
Dois-je comprendre que les affectations fonctionnent par diocèse et non par académie ? Si je suis surtout intéressée par certains diocèses, je vais pouvoir formuler mes candidatures en fonction des postes dispo dans ces localisations plus restreintes ?
Je vous remercie d'avance pour votre réponse.
Dois-je comprendre que les affectations fonctionnent par diocèse et non par académie ? Si je suis surtout intéressée par certains diocèses, je vais pouvoir formuler mes candidatures en fonction des postes dispo dans ces localisations plus restreintes ?
Je vous remercie d'avance pour votre réponse.
- ChickenNiveau 5
"diocèse" est employé pour l'enseignement privé sous contrat catho mais bon c'est l'équivalent de l'académie du public. Pour les voeux : pendant l'année de stage vous devrez formuler des voeux en fonction de liste(s) de postes. Ils seront vacants (heures créées, départ à la retraite...) ou susceptibles d'être vacants (titulaire qui demande une mutation) et là c'est le jeu des chaises musicales! A savoir : le CAFEP vous garantit un mi-temps à l'échelle nationale et vous n'êtes payé(e) qu'en fonction du nombre d'heures effectuées (à la différence du public). Je ne connais pas le contexte dans votre académie (tension ou pas en fonction de la discipline), il serait intéressant de se renseigner avant de passer le concours.
- EdithWGrand sage
Chicken a écrit:"diocèse" est employé pour l'enseignement privé sous contrat catho mais bon c'est l'équivalent de l'académie du public. Pour les voeux : pendant l'année de stage vous devrez formuler des voeux en fonction de liste(s) de postes. Ils seront vacants (heures créées, départ à la retraite...) ou susceptibles d'être vacants (titulaire qui demande une mutation) et là c'est le jeu des chaises musicales! A savoir : le CAFEP vous garantit un mi-temps à l'échelle nationale et vous n'êtes payé(e) qu'en fonction du nombre d'heures effectuées (à la différence du public). Je ne connais pas le contexte dans votre académie (tension ou pas en fonction de la discipline), il serait intéressant de se renseigner avant de passer le concours.
Un diocèse correspond plus ou moins à un département alors que le rectorat représente une académie, sachant que de plus en plus de directions diocésaines fonctionnent en "interdiocèse" : Gard-Lozère, Cantal-Haute-Loire, Allier-Puy de Dôme par exemple n'ont plus qu'un seul directeur diocésain. Sauf exception, les évêques ne sont plus impliqués dans le fonctionnement de l'enseignement privé catho, sauf aux marges (chorale à Noël à la cathédrale, projets de solidarité, etc). Le vrai chef, c'est le directeur diocésain (à ma connaissance pas de directrice diocésaine d'ailleurs ).
- ChickenNiveau 5
Merci pour ces précisions EdithW! Le terme "équivalent" était mal choisi...
- WindsorNiveau 1
Bonjour. Tu peux contacter le SAAR du diocèse de Lyon pour leur demander conseil. Par ailleurs il organise plusieurs fois par an des réunions d'information sur le Cafep et aussi le recrutement de contractuels. La responsable pourra t'aiguiller selon tes questions. Bonne préparation du concours en tout cas !
- FiatLuxFidèle du forum
Bonjour, je suis dans le privé et dans l'académie de Lyon. Mes souvenirs remontent à 7 ans. Il me semble que, lorsque j'ai eu mon concours, je n'ai eu qu'à donner mon adresse. On m'a ensuite proposé le poste le plus proche de mon domicile, d'office. Ensuite, au bout de l'année de titularisation, je devais signaler si je souhaitais changer d'académie. Si ce n'était pas le cas, je devais attendre la parution des postes vacants/susceptibles d'être vacants et tout simplement faire une liste de vœux, établissement par établissement tous diocèses confondus. Tu peux demander un poste dans le rhône et un dans la loire. Il faut simplement faire attention à bien envoyer ta demande aux deux diocèses qui gèreront tout ça. Dans le privé, en français, dans l'académie de Lyon, j'ai eu tous mes postes à 10-15 min de chez moi. Pour mon année de stagiaire c'était à 10 min à pieds de mon appartement. Pour la titularisation, je suis passée après tout le monde dans l'ordre des affectations et j'ai eu mon premier voeu à 15 min. J'ai muté cette année, 6 ans plus tard, et j'ai encore eu un poste à 15min.
- nash06Niveau 7
Je rebondis pour une petit question concernant les postes dans le privé sous contrat qui ne sont pas dans l'enseignement catholique : comment ça marche ? Par exemple, l’École alsacienne à Paris (ou d'autres dans le genre). Est-ce qu'il faut être d'abord contractuel dans une telle école pour avoir une chance d'y avoir un poste fixe plus tard ?
- scot69Modérateur
C'est complètement aléatoire, ils ne font pas partie de la DEC mais sont tout de même sur les listes et on n'hésitera pas à t'y envoyer s'il y a un poste dispo.
Par contre, il est fort possible qu'on te change plusieurs fois ton affectation entre juin et septembre! Attends un peu avant de trop avancer tes séquences!
Par contre, il est fort possible qu'on te change plusieurs fois ton affectation entre juin et septembre! Attends un peu avant de trop avancer tes séquences!
- Loic_LausanneNiveau 1
Petite question sur ce sujet également : est-il vrai que dans l'enseignement privé, selon les places disponibles, selon la matière, un plein temps n'est pas assuré et qu'on peut se retrouver avec un service partiel sans possibilité d'enseigner sur plusieurs établissements s'il le faut afin d'avoir 18h ?
Dernière question pour les enseignants de le diocèse de Lyon, est-il facile d'avoir un poste sur Lyon même (ma matière sera l'anglais) ou faut-il viser les villes limitrophes pour ne pas se retrouver à gambader trop loin ? Je vis à Montchat et ça ne me dérange pas de me déplacer en dehors de Lyon mais je ne suis pas forcément à côté de la gare.
Vous l'aurez deviné; j'étudie tous les cas de figure.
Merci d'avance pour vos réponses
Dernière question pour les enseignants de le diocèse de Lyon, est-il facile d'avoir un poste sur Lyon même (ma matière sera l'anglais) ou faut-il viser les villes limitrophes pour ne pas se retrouver à gambader trop loin ? Je vis à Montchat et ça ne me dérange pas de me déplacer en dehors de Lyon mais je ne suis pas forcément à côté de la gare.
Vous l'aurez deviné; j'étudie tous les cas de figure.
Merci d'avance pour vos réponses
- EdithWGrand sage
Contacte un syndicat du privé sur Lyon pour avoir une idée de l'offre et la demande. Logiquement le SNEC-CFTC et la CFDT sont les deux représentatifs.
Dans le privé, si on est titulaire, on vous "doit" uniquement un mi-temps, et pas forcément dans votre coin. En dessous d'un mi-temps, on est en "perte d'emploi".
Dans le privé, si on est titulaire, on vous "doit" uniquement un mi-temps, et pas forcément dans votre coin. En dessous d'un mi-temps, on est en "perte d'emploi".
- Loic_LausanneNiveau 1
EdithW a écrit:Contacte un syndicat du privé sur Lyon pour avoir une idée de l'offre et la demande. Logiquement le SNEC-CFTC et la CFDT sont les deux représentatifs.
Dans le privé, si on est titulaire, on vous "doit" uniquement un mi-temps, et pas forcément dans votre coin. En dessous d'un mi-temps, on est en "perte d'emploi".
Merci beaucoup ! Je viens de leur laisser un message Smile !
- Caro33Niveau 2
Bonjour,
Quand on est en "perte d'heures", quelles sont les possibilités pour avoir des heures en attendant le prochain mouvement ?
Est-il possible d'enseigner dans un autre établissement ? uniquement un établissement privé ? comme contractuel dans le public ?
peut-être une autre matière selon les qualifications ?
merci pour vos retours
Quand on est en "perte d'heures", quelles sont les possibilités pour avoir des heures en attendant le prochain mouvement ?
Est-il possible d'enseigner dans un autre établissement ? uniquement un établissement privé ? comme contractuel dans le public ?
peut-être une autre matière selon les qualifications ?
merci pour vos retours
- KeaFidèle du forum
Bonjour,
On peut postuler dans un autre établissement privé (pour un complément ou pour un temps complet), avec une priorité dans le mouvement. Ici, les services incomplets sont souvent associés à un (voire plusieurs) établissement(s), afin de faire un temps complet.
Une autre matière, je l’ai vu faire, sur des heures vacantes ou protégées, je ne sais plus. Quand les heures ont de nouveau été pourvues, le collègue les a perdues.
Pour le reste, je ne sais pas (compléter dans le secondaire public, ça m’étonnerait, mais ce n’est qu’une "impression").
Temps incomplet ou pas, certains professeurs du privé enseignent dans le supérieur public (en BUT par exemple). Ça fait toujours un complément de revenu.
On peut postuler dans un autre établissement privé (pour un complément ou pour un temps complet), avec une priorité dans le mouvement. Ici, les services incomplets sont souvent associés à un (voire plusieurs) établissement(s), afin de faire un temps complet.
Une autre matière, je l’ai vu faire, sur des heures vacantes ou protégées, je ne sais plus. Quand les heures ont de nouveau été pourvues, le collègue les a perdues.
Pour le reste, je ne sais pas (compléter dans le secondaire public, ça m’étonnerait, mais ce n’est qu’une "impression").
Temps incomplet ou pas, certains professeurs du privé enseignent dans le supérieur public (en BUT par exemple). Ça fait toujours un complément de revenu.
- CzarNiveau 9
Caro33 a écrit:Bonjour,
Quand on est en "perte d'heures", quelles sont les possibilités pour avoir des heures en attendant le prochain mouvement ?
Est-il possible d'enseigner dans un autre établissement ? uniquement un établissement privé ? comme contractuel dans le public ?
peut-être une autre matière selon les qualifications ?
merci pour vos retours
Soutien, ce n'est pas une situation agréable.
Enseigner une autre matière cela peut se faire, j'ai des exemples assez récents en tête.
Prendre des heures OGEC pour surveiller les DST aussi (mission normalement dévolue aux surveillants en plus de leurs autres taches)
J'ai aussi entendu entendu parler d'un complément au CDI.
Enseigner dans un autre établissement c'est également possible. (mais probablement plus compliqué pour harmoniser les emplois du temps à ce stade de l'année).
Selon les diocèses, une démarche active pour signaler sa disponibilité est possible, dans d'autres c'est très mal vu.
Quand à devenir contractuel dans le public, si tu es maître titulaire dans le privé, c'est à ma connaissance impossible.
Des cours particuliers peuvent aussi être envisagés.
- KeaFidèle du forum
Il m’avait échappé que les solutions devaient être applicables avant le prochain mouvement... Ma réponse est donc grandement hors sujet.
Situation difficile... @Caro33, je te souhaite de trouver une solution.
Mais comment cela est-il possible ? Un groupe prévu qui n’ouvre pas à la rentrée ? Dans ce cas, les heures existent dans la répartition... N’est-il pas possible de les utiliser pour autre chose, comme du soutien, de la méthodo, un projet quelconque (ou des dédoublements, mais cela risque d’être difficile une fois les emplois du temps bouclés) ?
Situation difficile... @Caro33, je te souhaite de trouver une solution.
Mais comment cela est-il possible ? Un groupe prévu qui n’ouvre pas à la rentrée ? Dans ce cas, les heures existent dans la répartition... N’est-il pas possible de les utiliser pour autre chose, comme du soutien, de la méthodo, un projet quelconque (ou des dédoublements, mais cela risque d’être difficile une fois les emplois du temps bouclés) ?
- Caro33Niveau 2
Merci @Kea et @Czar pour vos réponses. J'aurais peut-être dû préciser ma situation : je suis actuellement fonctionnaire (non enseignante). J'envisage de passer le CAFEP mais j'ai appris qu'on ne nous garantit que 9h. Ca me fait un peu peur, je souhaite un temps plein... J'essaye donc de me renseigner sur les possibilités qui existent dans le cas où je devrais compléter mon service car je suis a priori dans une discipline et une région qui ne sont pas déficitaires...
- gemshornNiveau 10
Caro33 a écrit:Merci @Kea et @Czar pour vos réponses. J'aurais peut-être dû préciser ma situation : je suis actuellement fonctionnaire (non enseignante). J'envisage de passer le CAFEP mais j'ai appris qu'on ne nous garantit que 9h. Ca me fait un peu peur, je souhaite un temps plein... J'essaye donc de me renseigner sur les possibilités qui existent dans le cas où je devrais compléter mon service car je suis a priori dans une discipline et une région qui ne sont pas déficitaires...
A partir du moment où l'on a un contrat définitif dans l'Enseignement privé, au sens strict, on ne nous "garantit" même pas 9h, on (commission de l'emploi) "s'efforce" de nous trouver au moins un service de 9h afin de conserver notre contrat... pour autant que les heures existent.
En général, les choses s'arrangent bien, notamment pour les matières qui ne sont pas sous tension et les maîtres sous contrat arrivent dans l'ensemble à avoir, s'ils le souhaitent, un temps complet, parfois avec un service partagé sur deux ou trois établissements. Mais dans l'absolu, un maître titulaire d'un contrat définitif n'a ni la sécurité de l'emploi (puisque non fonctionnaire) ni la garantie du salaire complet et on ne lui doit rien d'autre qu'une priorité en raison dudit contrat.
Il arrive, rarement heureusement, que des maîtres du privé en perte de contrat se retrouvent au chômage si dans leur académie ou dans les académies voisines aucun service ne peut leur être proposé. Dans ce cas, je crois qu'ils sont prioritaires durant un an pour retrouver un service mais ça s'arrête là.
C'est pourquoi parler de "titulaires du privé" est en quelque sorte un abus de langage puisque ne sont titulaires de leur poste (et non de leur "service", selon la terminologie propre à l'Enseignement sous contrat) que les fonctionnaires.
- Caro33Niveau 2
Merci pour ces précisions @gemshorn, ça donne à réfléchir...
- ArtTeacherNiveau 6
Personnellement, j'enseigne dans le privé depuis 13 ans, après l'obtention d'un CAFEP, et je ne sens pas dans une sorte de "précarité".....
Lorsque nous sommes en contrat définitif, les banques nous considèrent comme des fonctionnaires ou, au pire des salariés du privé en CDI...
Pour ma part, j'ai toujours eu un temps plein, et même 21 heures en moyenne...23 cette année
Passer le CAFEP lorsque mon est en région parisienne, ou dans une académie bien fournie en établissements privés, les risques sont infimes !
Dans mon établisseement je n'ai jamais vu de pertes d'heures, et même les maîtres auxiliaires qui ont sauté à cause de titulaires qui débarquaient ou de fermeture de sections, ont tous retrouvé un poste dans l'académie (Créteil) à la rentrée suivante. Un ami enseignant sur Marseille m'a dit exactement la même chose.
Donc tout est relatif
Lorsque nous sommes en contrat définitif, les banques nous considèrent comme des fonctionnaires ou, au pire des salariés du privé en CDI...
Pour ma part, j'ai toujours eu un temps plein, et même 21 heures en moyenne...23 cette année
Passer le CAFEP lorsque mon est en région parisienne, ou dans une académie bien fournie en établissements privés, les risques sont infimes !
Dans mon établisseement je n'ai jamais vu de pertes d'heures, et même les maîtres auxiliaires qui ont sauté à cause de titulaires qui débarquaient ou de fermeture de sections, ont tous retrouvé un poste dans l'académie (Créteil) à la rentrée suivante. Un ami enseignant sur Marseille m'a dit exactement la même chose.
Donc tout est relatif
- gemshornNiveau 10
Je ne faisais qu'évoquer le statut réel des maîtres sous contrat. La perception que beaucoup de collègues ont (persuadés d'être fonctionnaires alors qu'ils sont en réalité agents non titulaires de l'Etat, contractuels de droit public) se heurte de plus en plus à la réalité, dans certaines académies en souffrance, notamment pour des raisons démographiques.
Bien sûr que, pour le moment, la grande majorité des maîtres du privé réussit à avoir un temps complet, mais les situations délicates augmentent en nombre et tout le monde n'enseigne par en région parisienne.
Le jour où ça vous tombe dessus, il ne sert à rien de dire : "Ah, mais pour ma banque, je suis considéré comme fonctionnaire" ou "jusqu'à présent, il n'y avait pas de risques".
Pensons aussi aux conséquences à venir de l'inflation, des faillites d'entreprises liées au coût de l'énergie, du chômage et donc de l'impossibilité pour certaines familles de payer la scolarité dans un établissement privé = fermetures de classes = pertes d'heures. Une situation peut se retourner très rapidement et "les risques sont minimes" tant qu'il n'y a pas de crise.
Tout cela étant dit non pas pour filer le bourdon à tout le monde mais pour aider les futurs entrants ou ceux qui se posent la question de la pertinence à faire le choix de l'Enseignement sous contrat à prendre une décision, en fonction de leur situation, de leur académie d'affectation ou de leur goût du risque.
[Ah, et dans mon académie et dans mon établissement, j'ai vu pas mal de collègues se retrouver en pertes d'heures voire de contrat et, pour certains d'entre eux, devoir changer d'académie. Dans des établissement proche du mien, il peut y avoir jusqu'à deux, trois ou quatre classes fermées d'une année à l'autre ; certes pas dix ans de suite, mais lorsque ça arrive, ça fait mal.]
Bien sûr que, pour le moment, la grande majorité des maîtres du privé réussit à avoir un temps complet, mais les situations délicates augmentent en nombre et tout le monde n'enseigne par en région parisienne.
Le jour où ça vous tombe dessus, il ne sert à rien de dire : "Ah, mais pour ma banque, je suis considéré comme fonctionnaire" ou "jusqu'à présent, il n'y avait pas de risques".
Pensons aussi aux conséquences à venir de l'inflation, des faillites d'entreprises liées au coût de l'énergie, du chômage et donc de l'impossibilité pour certaines familles de payer la scolarité dans un établissement privé = fermetures de classes = pertes d'heures. Une situation peut se retourner très rapidement et "les risques sont minimes" tant qu'il n'y a pas de crise.
Tout cela étant dit non pas pour filer le bourdon à tout le monde mais pour aider les futurs entrants ou ceux qui se posent la question de la pertinence à faire le choix de l'Enseignement sous contrat à prendre une décision, en fonction de leur situation, de leur académie d'affectation ou de leur goût du risque.
[Ah, et dans mon académie et dans mon établissement, j'ai vu pas mal de collègues se retrouver en pertes d'heures voire de contrat et, pour certains d'entre eux, devoir changer d'académie. Dans des établissement proche du mien, il peut y avoir jusqu'à deux, trois ou quatre classes fermées d'une année à l'autre ; certes pas dix ans de suite, mais lorsque ça arrive, ça fait mal.]
- marxNiveau 6
gemshorn a écrit:Je ne faisais qu'évoquer le statut réel des maîtres sous contrat. La perception que beaucoup de collègues ont (persuadés d'être fonctionnaires alors qu'ils sont en réalité agents non titulaires de l'Etat, contractuels de droit public) se heurte de plus en plus à la réalité, dans certaines académies en souffrance, notamment pour des raisons démographiques.
Bien sûr que, pour le moment, la grande majorité des maîtres du privé réussit à avoir un temps complet, mais les situations délicates augmentent en nombre et tout le monde n'enseigne par en région parisienne.
Le jour où ça vous tombe dessus, il ne sert à rien de dire : "Ah, mais pour ma banque, je suis considéré comme fonctionnaire" ou "jusqu'à présent, il n'y avait pas de risques".
Pensons aussi aux conséquences à venir de l'inflation, des faillites d'entreprises liées au coût de l'énergie, du chômage et donc de l'impossibilité pour certaines familles de payer la scolarité dans un établissement privé = fermetures de classes = pertes d'heures. Une situation peut se retourner très rapidement et "les risques sont minimes" tant qu'il n'y a pas de crise.
Tout cela étant dit non pas pour filer le bourdon à tout le monde mais pour aider les futurs entrants ou ceux qui se posent la question de la pertinence à faire le choix de l'Enseignement sous contrat à prendre une décision, en fonction de leur situation, de leur académie d'affectation ou de leur goût du risque.
[Ah, et dans mon académie et dans mon établissement, j'ai vu pas mal de collègues se retrouver en pertes d'heures voire de contrat et, pour certains d'entre eux, devoir changer d'académie. Dans des établissement proche du mien, il peut y avoir jusqu'à deux, trois ou quatre classes fermées d'une année à l'autre ; certes pas dix ans de suite, mais lorsque ça arrive, ça fait mal.]
Tout à fait exact.
Il faut quand même prendre en compte la situation académique. La Lorraine, par exemple, est dans une passe difficile : très peu d'établissements privés sous contrat, une démographie en berne et un tissu économique fragile. Il y a donc facilement des fermetures de classe (voire d'établissements entiers, comme au St Augustin de Bitche) sans solutions de repli pour les titulaires et ça peut conduire à des mutations forcées à 500km, à des situations d'endettement intenable etc. Dans ce genre d'académie il vaut mieux être prudent, faire attention aussi aux chefs d'établissement qui profitent du peu de postes alternatifs et de la précarité tendancielle pour pressurer les personnels (ou pire encore).
Dans des académies plus à l'ouest, du côté de Paris, de la Bretagne, etc. le réseau d'établissements sous contrats est beaucoup plus dense, et ça peut expliquer que certains n'aient jamais croisé là-bas d'enseignant "en perte d'heures".
- Caro33Niveau 2
Mille mercis à tous pour ces précisions. Du coup, je précise mon projet pour essayer d'avoir des retours sur la situation / les tendances dans le coin : je vise le pays basque / sud des landes et j'hésite encore entre CAFEP d'anglais ou d'espagnol, d'où ma question sur la possibilité d'enseigner plusieurs disciplines. J'ai aussi travaillé plusieurs années comme professeur de FLE mais je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de possibilités de ce côté-là...
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