- *Ombre*Grand sage
Bonjour,
Avant de poser ma question, il faut que je vous raconte...
Un peu avant Noël, notre direction nous propose d'annuler tous les cours le dernier jour avant les vacances pour faire des jeux de société aux vertus tellement pédagogiques. Protestations fermes de certains (en mode : Les cours aussi auraient certaines vertus pédagogiques), sondage, résultats sans appel : l'idée est abandonnée.
Et voilà que re-belote avec ces vacances. Nous avons appris, stupéfaits, que la direction a banalisé cette journée, et nous demande de proposer des ateliers ludiques "pour faire travailler les élèves sur les valeurs de la République". Cette fois, on ne nous demande même pas notre avis, parce que c'est comme avec le référendum européen : paraît qu'on ne donne pas la bonne réponse.
C'est ballot, avec mes 3e, je suis en plein dans La Ferme des Animaux : liberté, égalité et fraternité auraient été au coeur de notre réflexion si on m'avait laissé faire cours. Mais paraît qu'on peut pas. Certains collègues sont furax.
C'est le monde à l'envers, tout de même : la direction qui fait tout pour annuler des cours, et les profs qui s'accrochent à leurs heures.
Qu'est-ce qui ne tourne plus rond, à l'EN ?
Ne commencez pas à plancher, c'était pas ça, ma question.
Pour ma part, la solution est toute trouvée. Préférant perdre 100 euros à faire des choses auxquelles je crois qu'en gagner autant à faire des choses auxquelles je ne crois pas, je me déclarerai gréviste et irai voir s'il y a, le jour de la sortie, quelque action locale à soutenir.
Mais d'autres collègues veulent agir en interne et cherchent des leviers pour se faire entendre. Je crois me rappeler qu'une journée banalisée doit être votée en CA, et celle-ci ne l'a pas été. Est-ce légal ? (Je précise que nous accueillons bien les élèves, ce sont les cours qui sont censés être annulés.)
Merci d'avance à ceux qui sauraient me faire gagner du temps dans la réponse à cette question. Je cherche de mon côté.
Avant de poser ma question, il faut que je vous raconte...
Un peu avant Noël, notre direction nous propose d'annuler tous les cours le dernier jour avant les vacances pour faire des jeux de société aux vertus tellement pédagogiques. Protestations fermes de certains (en mode : Les cours aussi auraient certaines vertus pédagogiques), sondage, résultats sans appel : l'idée est abandonnée.
Et voilà que re-belote avec ces vacances. Nous avons appris, stupéfaits, que la direction a banalisé cette journée, et nous demande de proposer des ateliers ludiques "pour faire travailler les élèves sur les valeurs de la République". Cette fois, on ne nous demande même pas notre avis, parce que c'est comme avec le référendum européen : paraît qu'on ne donne pas la bonne réponse.
C'est ballot, avec mes 3e, je suis en plein dans La Ferme des Animaux : liberté, égalité et fraternité auraient été au coeur de notre réflexion si on m'avait laissé faire cours. Mais paraît qu'on peut pas. Certains collègues sont furax.
C'est le monde à l'envers, tout de même : la direction qui fait tout pour annuler des cours, et les profs qui s'accrochent à leurs heures.
Qu'est-ce qui ne tourne plus rond, à l'EN ?
Ne commencez pas à plancher, c'était pas ça, ma question.
Pour ma part, la solution est toute trouvée. Préférant perdre 100 euros à faire des choses auxquelles je crois qu'en gagner autant à faire des choses auxquelles je ne crois pas, je me déclarerai gréviste et irai voir s'il y a, le jour de la sortie, quelque action locale à soutenir.
Mais d'autres collègues veulent agir en interne et cherchent des leviers pour se faire entendre. Je crois me rappeler qu'une journée banalisée doit être votée en CA, et celle-ci ne l'a pas été. Est-ce légal ? (Je précise que nous accueillons bien les élèves, ce sont les cours qui sont censés être annulés.)
Merci d'avance à ceux qui sauraient me faire gagner du temps dans la réponse à cette question. Je cherche de mon côté.
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Ici aussi, notre direction veut faire des ateliers. Mais comme certains profs sont OK...
Bref. Moi je ne prendrai que mes classes, on est plusieurs à vouloir simplement faire cours (si ce n'est pas trop demander)... L'an dernier la direction avait abandonné l'idée voyant que c'était trop compliqué de concilier EDT normaux et ateliers, mais l'idée est remise sur le tapis cette année.
Bref. Moi je ne prendrai que mes classes, on est plusieurs à vouloir simplement faire cours (si ce n'est pas trop demander)... L'an dernier la direction avait abandonné l'idée voyant que c'était trop compliqué de concilier EDT normaux et ateliers, mais l'idée est remise sur le tapis cette année.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- *Ombre*Grand sage
Chez nous, tout les EDT sont tellement chamboulés qu'il n'est pas possible de dire Flûte, je prends mes élèves, je fais cours et baste. Il y a une classe que j'ai d'habitude le vendredi et que je ne suis même pas censée voir ce jour-là, alors que j'en aurai une autre deux heures au lieu d'une.
- Mat'himNiveau 6
Et si tu fais cours normalement ? Je pense que personne n'osera te dire quelque chose ou contrôler que tu n'as bien pas fait cours ....
Au pire tu prétextes que tu as mal lu et confondu journée banalisée avec journée banale
Au pire tu prétextes que tu as mal lu et confondu journée banalisée avec journée banale
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Le souci chez nous c'est qu'ils veulent éclater les classes pour les ateliers... Or moi je ne veux prendre que mes élèves.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- colombaneFidèle du forum
En CA, ce sont les jours d'ouverture ou de fermeture de l'établissement qui sont évoqués (calendrier scolaire). Si les élèves sont accueillis, avec la cantine, cela me semble relever de la simple organisation interne.
Dans votre cas, ce qui est dommage, c'est le court délai pour s'organiser. Les "valeurs de la République", ce sont des sujets pour lesquels on reçoit des mails presque tous les jours du Rectorat, DSDEN, etc. On nous demande régulièrement ce qui a été, est et sera fait à ce propos.
Si votre chef (l'établissement) n'organisait rien de particulier, c'est lui qui se ferait taper sur les doigts lors de ses propres inspections. (Sauf si individuellement, chaque enseignant - ou classe - avait des projets à proposer pour que chaque élève soit baigné de valeurs de la République : comme cela n'est vraisemblablement pas le cas, il s'en occupe lui-même pour avoir quelque chose à proposer à sa hiérarchie).
Dans votre cas, ce qui est dommage, c'est le court délai pour s'organiser. Les "valeurs de la République", ce sont des sujets pour lesquels on reçoit des mails presque tous les jours du Rectorat, DSDEN, etc. On nous demande régulièrement ce qui a été, est et sera fait à ce propos.
Si votre chef (l'établissement) n'organisait rien de particulier, c'est lui qui se ferait taper sur les doigts lors de ses propres inspections. (Sauf si individuellement, chaque enseignant - ou classe - avait des projets à proposer pour que chaque élève soit baigné de valeurs de la République : comme cela n'est vraisemblablement pas le cas, il s'en occupe lui-même pour avoir quelque chose à proposer à sa hiérarchie).
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N'allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n'y a pas de chemin et laissez une trace (R. W. Emerson)
- *Ombre*Grand sage
Poser qu'il faudrait absolument décréter des "journées citoyennes" pour que soient enseignées les valeurs de la République, c'est poser que les programmes seraient tellement mal pensés qu'ils ne s'y emploieraient pas.
- colombaneFidèle du forum
Il me semble que ce qui est demandé dépasse le programme. On n'en est plus au simple programme/classe. Il ne s'agit plus d'apprendre les valeurs de la République, mais de les vivre.
De ce que je comprends, les valeurs de la République, ce pourrait être un des piliers du projet d'établissement, et être décliné à l'infini. Elles sont dans le projet d'établissement du mien, d'ailleurs, au même titre que l'ouverture internationale ou l'insertion professionnelle (je suis en LP)
Et une des illustrations serait justement de mêler les groupes, les classes et ne pas rester dans son petit microcosme. Les élèves doivent apprendre à vivre ensemble, et sortir de leur petit univers limité à leur classe. C'est plus facile dans les petits établissements où tout le monde se connait, où les élèves se mélangent quand ils reprennent leurs cars, tous niveaux confondus pour repartir dans leurs villages respectifs, mais pas évident.
C'est ce que j'ai cru comprendre au travers des diverses circulaires et mails reçus.
De ce que je comprends, les valeurs de la République, ce pourrait être un des piliers du projet d'établissement, et être décliné à l'infini. Elles sont dans le projet d'établissement du mien, d'ailleurs, au même titre que l'ouverture internationale ou l'insertion professionnelle (je suis en LP)
Et une des illustrations serait justement de mêler les groupes, les classes et ne pas rester dans son petit microcosme. Les élèves doivent apprendre à vivre ensemble, et sortir de leur petit univers limité à leur classe. C'est plus facile dans les petits établissements où tout le monde se connait, où les élèves se mélangent quand ils reprennent leurs cars, tous niveaux confondus pour repartir dans leurs villages respectifs, mais pas évident.
C'est ce que j'ai cru comprendre au travers des diverses circulaires et mails reçus.
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N'allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n'y a pas de chemin et laissez une trace (R. W. Emerson)
- Fires of PompeiiGuide spirituel
Non mais en vrai on fait un citoyen éclairé et ouvert d'esprit par ce qu'on enseigne à ces gosses. Et la classe n'est pas un groupe fermé. Simple ment un groupe qui a su s'apprivoiser. Et je ne vois pas l'intérêt à la fin de l'année, où on peut se détendre un peu, de devoir se farcir des élèves qui se seront inscrits à tel truc juste pour être avec le copain. Et ça veut dire aussi que la direction considère qu'on ne bosse pas à la fin, mais moi je bosse jusqu'au bout et j'ai un programme à tenir.
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Je ne dirai qu'une chose : stulo plyme.
- musaNeoprof expérimenté
Ton post Ombre fait écho à mon ras-le-bol du moment (ça fait longtemps que ça a commencé mais ça s'amplifie). J'ai l'impression de tout faire pour rater un minimum de cours (tout en faisant grève compte tenu de la gravité de ce qu'on vit) et suis trop souvent mise en pétard parce que la direction, elle, raye sans aucun scrupule, d'un trait de plume, nos heures de cours comme s'il ne s'y passait rien.
Il y a eu la formation imposée sur deux jours (trois en fait parce qu'il y a eu un jour reporté parce que le formateur était en grève et qu'il était trop tard pour prévenir les élèves; le contenu de la formation, lui, a de l'importance contrairement à nos cours), il y a eu une "semaine de l'orientation" pour les 3è juste après leur semaine de stage.
Le dernier dossier que je viens de découvrir aujourd'hui est qu'on m'annule 2h de cours de latin de 4è pour surveiller le brevet blanc des 3è. Comme je m'en étonne, sachant que les autres niveaux que les 3è ont cours normalement, on me répond que le latin est "une option". Rien de mieux pour me transformer en furie. D'autant que ce jour là, je devais avoir une sortie avec les 5è au musée d'Arles mais que je l'ai programmée sur un vendredi (où je n'ai pas cours) par conscience professionnelle (oui je sais je suis c... pas taper) et qu'on me refuse des HSE.
je viens d'envoyer un message sur pronotes pour dire que si je ne pouvais pas faire cours, j'irai voir ailleurs, que j'en avais assez de ramer contre le courant et qu'avec le jour de carence je n'avais pas grand-chose à perdre. Ou je ferai grève si préavis il y a.
Mais ce qui me rend triste, c'est que j'ai l'impression en salle des profs, d'être la seule dinosaure dans mon genre. La majorité des collègues semble contents quand on leur annule des heures de cours. Il faut dire que certaines classes sont gratinées mais quand même...
Il y a eu la formation imposée sur deux jours (trois en fait parce qu'il y a eu un jour reporté parce que le formateur était en grève et qu'il était trop tard pour prévenir les élèves; le contenu de la formation, lui, a de l'importance contrairement à nos cours), il y a eu une "semaine de l'orientation" pour les 3è juste après leur semaine de stage.
Le dernier dossier que je viens de découvrir aujourd'hui est qu'on m'annule 2h de cours de latin de 4è pour surveiller le brevet blanc des 3è. Comme je m'en étonne, sachant que les autres niveaux que les 3è ont cours normalement, on me répond que le latin est "une option". Rien de mieux pour me transformer en furie. D'autant que ce jour là, je devais avoir une sortie avec les 5è au musée d'Arles mais que je l'ai programmée sur un vendredi (où je n'ai pas cours) par conscience professionnelle (oui je sais je suis c... pas taper) et qu'on me refuse des HSE.
je viens d'envoyer un message sur pronotes pour dire que si je ne pouvais pas faire cours, j'irai voir ailleurs, que j'en avais assez de ramer contre le courant et qu'avec le jour de carence je n'avais pas grand-chose à perdre. Ou je ferai grève si préavis il y a.
Mais ce qui me rend triste, c'est que j'ai l'impression en salle des profs, d'être la seule dinosaure dans mon genre. La majorité des collègues semble contents quand on leur annule des heures de cours. Il faut dire que certaines classes sont gratinées mais quand même...
- Mat'himNiveau 6
Se battre pour enseigner, transmettre des connaissances, terminer un programme, j'ai l'impression que c'est daté également ...
On nous impose un tas de choses et à la prochaine évaluation PISA ou autre on verra fleurir dans les journaux des articles expliquant que la France baisse encore dans les classements....
Le souci vient pour moi de la hiérarchie qui pour se faire bien voir doit montrer à leur n+1 des actions innovantes, des actions d'éclat ....
On nous impose un tas de choses et à la prochaine évaluation PISA ou autre on verra fleurir dans les journaux des articles expliquant que la France baisse encore dans les classements....
Le souci vient pour moi de la hiérarchie qui pour se faire bien voir doit montrer à leur n+1 des actions innovantes, des actions d'éclat ....
- musaNeoprof expérimenté
Pour répondre à la question et au doigt mouillé (désolée j'ai la flemme de chercher), je pense que chambouler les emplois du temps sans accord du CA n'est pas légal mais que les seuls qui pourraient intenter une action légale contre ça, seraient les parents d'élèves lésés dans le nombre d'heures de cours dispensés à leurs enfants. Bref, pas gagné.
- SiggyHabitué du forum
Je trouve cette idée hallucinante. Banaliser une journée sans concertation pour faire des ateliers. Vous n'êtes pas des animateurs! Mais c'est à vous de créer les ateliers "vivre ensemble" d'ici vendredi? Les élèves doivent être perdus, non? Vous n'avez pas eu de questionnements à ce sujet de leur part, de la part des parents?
L'année dernière on avait banalisé le dernier jour avant les vacances pour les 5e mais parce qu'il y avait un projet sur toute l'année avec ce niveau (avec interventions de comédiens, spectacle en fin d'année). Ce n'est pas la même chose.
L'année dernière on avait banalisé le dernier jour avant les vacances pour les 5e mais parce qu'il y avait un projet sur toute l'année avec ce niveau (avec interventions de comédiens, spectacle en fin d'année). Ce n'est pas la même chose.
- *Ombre*Grand sage
Fires of Pompeii a écrit:Non mais en vrai on fait un citoyen éclairé et ouvert d'esprit par ce qu'on enseigne à ces gosses.
Voilà. Il ne s'agit pas de faire une flashmob par an, mais de construire patiemment une distance d'avec soi, une réflexion qu permettent l'adhésion consentie aux valeurs (au lieu du mimétisme bêta, et donc vulnérable, qui résulte du catéchisme, fût-il républicain). Il serait temps de relire Condorcet - et de nous lâcher les heures de cours.
- *Ombre*Grand sage
Quelques nouvelles.
J'ai expliqué mon point de vue le plus poliment et le plus posément possible (mode Jedi qui ne se laissera pas emporter par la colère même si...) et chacun a fait des concessions.
En 3e, je fais cours normalement : en toute bonne foi, avec Orwell, on est en plein dans l'interrogation sur la liberté, l'égalité (certains sont plus égaux que les autres), la fraternité, et la responsabilité de chacun dans tout ça.
En 5e, je vais clore comme prévu mon chapitre sur les romans de chevalerie, faire mon bilan, et ouvrir, dans la 2e partie, à un fait divers contemporain avec un court article relatant l'attribution de la nationalité française à Mamadou Gassama pour services rendus à la collectivité et cette question : les valeurs chevaleresques sont-elles encore d'actualité ?
Bref, je fais un petit geste, et je peux faire cours. Mais je partage le sentiment d'usure, exprimé ici par certains, devant le fait que cette simple évidence, faire cours, nous demande déjà de batailler.
J'ai expliqué mon point de vue le plus poliment et le plus posément possible (mode Jedi qui ne se laissera pas emporter par la colère même si...) et chacun a fait des concessions.
En 3e, je fais cours normalement : en toute bonne foi, avec Orwell, on est en plein dans l'interrogation sur la liberté, l'égalité (certains sont plus égaux que les autres), la fraternité, et la responsabilité de chacun dans tout ça.
En 5e, je vais clore comme prévu mon chapitre sur les romans de chevalerie, faire mon bilan, et ouvrir, dans la 2e partie, à un fait divers contemporain avec un court article relatant l'attribution de la nationalité française à Mamadou Gassama pour services rendus à la collectivité et cette question : les valeurs chevaleresques sont-elles encore d'actualité ?
Bref, je fais un petit geste, et je peux faire cours. Mais je partage le sentiment d'usure, exprimé ici par certains, devant le fait que cette simple évidence, faire cours, nous demande déjà de batailler.
- MédéeÉrudit
Ça devient vraiment la mode... Dans collège n°1, un groupe de travail a été formé pour réfléchir aux vendredis qui précèdent les vacances, mission ayant pour intitulé "enseigner autrement".
Enseigner tout court c'est déjà pas mal. En 6e, j'ai 15 heures de cours qui ont sauté depuis le début de l'année, mais bon il paraît que c'est pas grave alors...
Enseigner tout court c'est déjà pas mal. En 6e, j'ai 15 heures de cours qui ont sauté depuis le début de l'année, mais bon il paraît que c'est pas grave alors...
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Rentrée 2024 : Poste fixe ! (et 16e établissement )
2021-2024 : TZR en remplacements courts
2020-2021 : T3 - TZR en AFA : 1 collège 6e, 5e + PP 5e
2019-2020 : T2 - TZR en AFA : 2 collèges 6e, 5e, 4e + PP 5e
2018-2019 : T1 - TZR en AFA : 3 collèges 5e, 4e
2017-2018 : Stagiaire en lycée (2nde x2)
- musaNeoprof expérimenté
Merci pour les nouvelles! Tu as quand même de la chance dans ton malheur, tes interlocuteurs ont l'air un peu plus accessibles au dialogue que les miens.
- EsméraldaGrand sage
Chez moi, on nous recommande d'éviter les éval avant les vacances parce que oh les pauvres ils sont fatigués ... Et même chose le jour de la reprise, parce que oh les pauvres chats, c'étaient les vacances, donc oui, ils sont fatigués (euh ? ceux qui passent leurs soirées/nuits à jouer sur leurs consoles, les gamins livrés à eux-mêmes certes mais bon ...)
- PoupoutchModérateur
Même si ce n'est plus d'actualité, une solution ayant été trouvée, un préavis de grève local sous couvert de ton syndicat aurait sans doute permis de marquer le coup...
Dans mon ancien bahut, des journées sur le climat avaient été organisées, avec des ateliers animés par profs, élèves ou associations, sur inscription. La consigne cependant était que ces ateliers étaient accessibles hors temps de cours, donc pour les élèves ayant des trous sur ces heures là. Et ça avait été un vrai succès.
On peut tout à fait concilier les projets de ce type et les cours, faut-il encore croire que les cours ne sont pas simplement une garderie.
Dans mon ancien bahut, des journées sur le climat avaient été organisées, avec des ateliers animés par profs, élèves ou associations, sur inscription. La consigne cependant était que ces ateliers étaient accessibles hors temps de cours, donc pour les élèves ayant des trous sur ces heures là. Et ça avait été un vrai succès.
On peut tout à fait concilier les projets de ce type et les cours, faut-il encore croire que les cours ne sont pas simplement une garderie.
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- PointàlaligneExpert
*Ombre* a écrit:
Bref, je fais un petit geste, et je peux faire cours. Mais je partage le sentiment d'usure, exprimé ici par certains, devant le fait que cette simple évidence, faire cours, nous demande déjà de batailler.
Je découvre ton post ce soir, Ombre, et je suis horrifiée. Devoir se battre pour enseigner... On marche sur la tête. Bravo d'avoir réussi dans ce contexte délétère à maintenir tes positions.
- gauvain31Empereur
Non mais qu'est-ce qui se passe dans l'Education Nationale ???? C'est vraiment le renversement des valeurs
Comme toi *Ombre* je préfèrerais perdre 100 euros. Le déshonneur et l'humiliation ça suffit. Cela me rappelle mon remplacement dans un collège où j'étais regardé bizarrement par les collègues ( et la principale) ... parce que je faisais cours à la fin de l'année jusqu'au dernier jour et jusqu'à la dernière heure. Je devais me calfeutrer fermer la porte et les volets de la salle de SVT pour éviter les intrusions...
Sinon, il me vient une question à la lecture des messages ci-dessus: quelle est la légalité de ces divertissement de fin de semaine (ou d'année) ? On est théoriquement censé enseigner selon l'emploi du temps donné en début d'année et devant les classes qui apparaissent dans le VS.
Comme toi *Ombre* je préfèrerais perdre 100 euros. Le déshonneur et l'humiliation ça suffit. Cela me rappelle mon remplacement dans un collège où j'étais regardé bizarrement par les collègues ( et la principale) ... parce que je faisais cours à la fin de l'année jusqu'au dernier jour et jusqu'à la dernière heure. Je devais me calfeutrer fermer la porte et les volets de la salle de SVT pour éviter les intrusions...
Sinon, il me vient une question à la lecture des messages ci-dessus: quelle est la légalité de ces divertissement de fin de semaine (ou d'année) ? On est théoriquement censé enseigner selon l'emploi du temps donné en début d'année et devant les classes qui apparaissent dans le VS.
- Melyne5Fidèle du forum
Tout pareil : horrifiée, dégoûtée, en colère. ..mais je n'aurais pas eu le courage de négocier ; j'aurais choisi la fuite ou aurais désobéi ! De plus en plus insupportable de perdre du temps et de l énergie à essayer de faire cours "normalement" alors que de nombreuses heures sont perdues en c... diverses !Pointàlaligne a écrit:Je découvre ton post ce soir, Ombre, et je suis horrifiée. Devoir se battre pour enseigner... On marche sur la tête. Bravo d'avoir réussi dans ce contexte délétère à maintenir tes positions.*Ombre* a écrit:Bref, je fais un petit geste, et je peux faire cours. Mais je partage le sentiment d'usure, exprimé ici par certains, devant le fait que cette simple évidence, faire cours, nous demande déjà de batailler.
- *Ombre*Grand sage
Disons que, pour ma part, je serais vraiment prête à faire un effort si de telles actions restaient vraiment ponctuelles. Par exemple, au lieu d'avoir en décembre la journée pour le climat, en février la journée citoyenne, en juin l'égalité garçons-filles, etc., je serais prête à consacrer UNE journée par an - disons celle pour le climat, puisque c'est une journée mondiale, avec une plus grande portée que les bidouillages locaux dont personne ne parle jamais - à réfléchir avec les élèves à une société plus juste, plus égalitaire, plus écologique, etc. Les "ateliers" pourraient envisager différents aspects de cette réflexion.
Ce qui est insupportable, dans la situation actuelle, ce sont toutes ces heures de cours qui sautent à tout bout de champ, nous laissant l'impression que, par rapport à toutes ces "actions", l'enseignement est franchement secondaire.
Je n'en peux plus des interventions incessantes pour la sécurité dans le bus, la sexualité, les LGBT, l'égalité, l'hygiène dentaire, le petit déjeuner, les métiers... sur nos heures de cours. (Je ne nie pas l'utilité de certaines d'entre elles au moins - d'autres me laissent plus dubitative - mais constate les ravages sur les cours.) Chaque classe a, dans son EDT, une heure de vie de classe + une heure dite "de concertation". Pourquoi ces créneaux ne sont-ils jamais utilisés au lieu de faire systématiquement sauter des heures de cours ? Ou, s'il y a des impératifs d'EDT pour les intervenants, pourquoi ne pas nous proposer au moins de rattraper nos heures, en HSE si l'on doit surveiller, sur ces temps libres ?
Les missions secondaires, soit. Mais il ne faut pas oublier que secondaire, ça veut dire secondaire, soit qui ne saurait passer avant la mission première. Or, c'est ce qui se passe actuellement.
Ce qui est insupportable, dans la situation actuelle, ce sont toutes ces heures de cours qui sautent à tout bout de champ, nous laissant l'impression que, par rapport à toutes ces "actions", l'enseignement est franchement secondaire.
Je n'en peux plus des interventions incessantes pour la sécurité dans le bus, la sexualité, les LGBT, l'égalité, l'hygiène dentaire, le petit déjeuner, les métiers... sur nos heures de cours. (Je ne nie pas l'utilité de certaines d'entre elles au moins - d'autres me laissent plus dubitative - mais constate les ravages sur les cours.) Chaque classe a, dans son EDT, une heure de vie de classe + une heure dite "de concertation". Pourquoi ces créneaux ne sont-ils jamais utilisés au lieu de faire systématiquement sauter des heures de cours ? Ou, s'il y a des impératifs d'EDT pour les intervenants, pourquoi ne pas nous proposer au moins de rattraper nos heures, en HSE si l'on doit surveiller, sur ces temps libres ?
Les missions secondaires, soit. Mais il ne faut pas oublier que secondaire, ça veut dire secondaire, soit qui ne saurait passer avant la mission première. Or, c'est ce qui se passe actuellement.
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