- micaschisteMonarque
Lors d'une recherche sur France Stratégie, j'ai parcouru les différents rapports et notes publiés. Je suis tombée sur celui en lien ci-dessous.
https://www.strategie.gouv.fr/publications/20172027-autonomie-etablissements-scolaires-actions-critiques
Si ce qu'il contient est la base des discussions qui vont débuter la semaine prochaine, cela présage de profonds changements.
Édit : titre raccourci et correction de la nature du document.
https://www.strategie.gouv.fr/publications/20172027-autonomie-etablissements-scolaires-actions-critiques
Si ce qu'il contient est la base des discussions qui vont débuter la semaine prochaine, cela présage de profonds changements.
Surmonter ces limites supposerait un modèle contractuel rénové dans lequel :
les académies bénéficient de contrats d’objectifs et de gestion avec l’État, modulant leurs moyens en fonction de leurs difficultés de recrutement et des besoins d’accompagnement des enseignants et des établissements par les inspections. Pour plus de latitude de gestion, le périmètre de recrutement et d’affectation des enseignants serait élargi aux régions académiques créées au premier janvier 2016 (au nombre de 17 contre 30 académies). Ces contrats devraient associer les collectivités territoriales ;
La note fait 4 pages. Je vous laisse la découvrir.les chefs d’établissement disposent d’une latitude d’action plus significative qu’aujourd’hui :
autorité en matière d’organisation de l’enseignement et de pédagogie, plus grande autonomie financière et de gestion, particulièrement en matière de masse salariale – augmentation de la part des recrutements « sur profil » et entretien, révision des plafonds horaires hebdomadaires et annuels de service, prime collective d’objectifs pour l’équipe enseignante et prime individualisée de performance et de sujétion ;
en retour, les chefs d’établissement rendent davantage de comptes aux services académiques, avec un suivi plus intensif des indicateurs de « valeur ajoutée » des établissements, c'est-à-dire de la réussite et du devenir des élèves compte tenu de leurs caractéristiques scolaires et des caractéristiques socioprofessionnelles de leurs parents, de l’évolution des résultats des élèves à des tests standards et des objectifs d’amélioration inscrits au projet d’établissement[19].
Le risque de cette option réside dans les réticences des personnels enseignants à l’affirmation d’une autorité renforcée des chefs d’établissement sur leur rémunération, leurs conditions de travail et leur carrière.
Édit : titre raccourci et correction de la nature du document.
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Quel est le statut de France Stratégie et quels sont ses liens avec l'EDucation Nationale ? Qui a rédigé ce rapport ? Qui l'a financé ? Les conflits d'intérêt sont-ils indiqué ?
Ces recommandations s'appuient-elles sur des travaux de recherche et sur une méthodologie éprouvée ?
Ces recommandations s'appuient-elles sur des travaux de recherche et sur une méthodologie éprouvée ?
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Qui est France Stratégie ? La réponse ci-dessous :
https://www.strategie.gouv.fr/propos-de-france-strategie
https://www.strategie.gouv.fr/propos-de-france-strategie
- InvitéInvité
C'est le lointain descendant du commissariat du Plan, aujourd'hui commissariat général à la Stratégie et à la Prospective. Un organisme tout à fait officiel qui dépend du premier ministre.
Ses préconisations reposent sur des travaux extrêmement scientifiques et sur l'application universelle du nombre 42, enfin qui pourrait en douter
Ses préconisations reposent sur des travaux extrêmement scientifiques et sur l'application universelle du nombre 42, enfin qui pourrait en douter
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Le document cité par Micaschiste est une "note d'analyse" (et non un rapport) datant de 2016. (C'est tout aussi inquiétant, cela dit.)
Il y a de nombreuses notes ou rapports sur la dépense publique (que nous pourrions renommer "investissement"), le financement de l'aide publique, les actions autour du climat, le grand âge, la mobilité.
Je vois également un document d'avril 2019 sur l'école et les territoires.
L'expression "Modernisation des statuts" me semble biaisée.
Il y a de nombreuses notes ou rapports sur la dépense publique (que nous pourrions renommer "investissement"), le financement de l'aide publique, les actions autour du climat, le grand âge, la mobilité.
Je vois également un document d'avril 2019 sur l'école et les territoires.
L'expression "Modernisation des statuts" me semble biaisée.
- micaschisteMonarque
J'ai corrigé le titre pour la nature du doc.CarmenLR a écrit:Le document cité par Micaschiste est une "note d'analyse" (et non un rapport) datant de 2016. (C'est tout aussi inquiétant, cela dit.)
Il y a de nombreuses notes ou rapports sur la dépense publique (que nous pourrions renommer "investissement"), le financement de l'aide publique, les actions autour du climat, le grand âge, la mobilité.
Je vois également un document d'avril 2019 sur l'école et les territoires.
L'expression "Modernisation des statuts" me semble biaisée.
Modernisation des statuts est peut-être exagéré comme formulation ou ironique. Mais certains points ressortent de façon plus ou moins explicite dans les discours de Blanquer.
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- CarmenLRNeoprof expérimenté
Je parlerais de "casse des statuts", mais c'est un autre biais !
Ce qui semble sûr, c'est qu'il existe des discussions autour des possibilités de modification des statuts...
Ce qui semble sûr, c'est qu'il existe des discussions autour des possibilités de modification des statuts...
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Ce qui est très inquiétant, c'est que toutes ces personnes qui pensent notre métier se focalisent sur des points très secondaires pour l'amélioration du système éducatif.
Ce ne sont pas les chefs d'établissement qui mettent les élèves au travail et leur apprennent des connaissances valides.
Ce ne sont des tests standardisés qui apprennent des connaissances valides.
Changer l'habillage administratif et les contraintes externes des enseignants, c'est susciter plus de comportement d'évitement ou de dissimulation par les professeurs.
Ce ne sont pas les chefs d'établissement qui mettent les élèves au travail et leur apprennent des connaissances valides.
Ce ne sont des tests standardisés qui apprennent des connaissances valides.
Changer l'habillage administratif et les contraintes externes des enseignants, c'est susciter plus de comportement d'évitement ou de dissimulation par les professeurs.
- ArminGNiveau 4
beaverforever a écrit:Ce qui est très inquiétant, c'est que toutes ces personnes qui pensent notre métier se focalisent sur des points très secondaires pour l'amélioration du système éducatif.
Ce ne sont pas les chefs d'établissement qui mettent les élèves au travail et leur apprennent des connaissances valides.
Ce ne sont des tests standardisés qui apprennent des connaissances valides.
Changer l'habillage administratif et les contraintes externes des enseignants, c'est susciter plus de comportement d'évitement ou de dissimulation par les professeurs.
- MathadorEmpereur
Avec une paye chiffrée directement dépendante des résultats des élèves aux examens (via les primes individualisées du chefaillon), combien de temps avant qu'en maths on enseigne (3;4;5) et (5;12;13) au lieu du vrai théorème de Pythagore ?
Éviter de tels écueils est justement l'un des grands intérêts du recours à des inspecteurs experts de leur discipline, même s'il y a eu bien des dérives de ce côté.
Éviter de tels écueils est justement l'un des grands intérêts du recours à des inspecteurs experts de leur discipline, même s'il y a eu bien des dérives de ce côté.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- KimberliteExpert
Avec ce genre de choses, ça donnera vachement envie de devenir chef d'établissement...les chefs d’établissement rendent davantage de comptes aux services académiques, avec un suivi plus intensif des indicateurs de « valeur ajoutée » des établissements, c'est-à-dire de la réussite et du devenir des élèves compte tenu de leurs caractéristiques scolaires et des caractéristiques socioprofessionnelles de leurs parents, de l’évolution des résultats des élèves à des tests standards et des objectifs d’amélioration inscrits au projet d’établissement[19].
Vous remarquerez cette sorte de frénésie actuelle à se baser sur des indicateurs, des statistiques...
On ne sait que trop bien les résultats absurdes auxquels on peut arriver avec ce genre de politique. Des exemples très bien expliqués se trouvent dans le livre "les stratégies absurdes" de Maya Beauvallet.
On peut faire beaucoup de choses avec des statistiques, obtenir des informations intéressantes. Mais s'imaginer tout piloter à base de statistiques, surtout quand celles-ci sont faites, traitées ou interprétées par des ignares, c'est foutrement dangereux.
Je connais quelqu'un ayant travaillé dans le service informatique d'un hôpital. Cette personne a vécu le début, et le développement de la "rationalisation" des hôpitaux. Il n'en pouvait plus de l'absurdité de ce que l'on lui demandait (parce que, souvent, les décideurs veulent des réponses claires à des questions comme "combien de personnes sont mortes d'un cancer?". Sauf que l'on peut mourir des suites d'un cancer conjuguées au fait d'attraper la grippe. Que l'on peut mourir d'une insuffisance respiratoire liée à un cancer du poumon, etc.).
Je ne pense même pas qu'il y a ait systématiquement volonté de trafiquer les chiffres. Mais ces gens-là ne veulent raisonner qu'en chiffres, et ne sont pas capables de comprendre que les réponses peuvent être plus subtiles. Des élèves à qui l'on a appris à être méthodiques, à systématiquement argumenter, à faire attention à ne pas raconter de bêtises pourront être moins performants sur les tests de sciences de PISA qui ressemblent à des tâches complexes (on balance plein de documents et l'élève doit en faire une synthèse) que des élèves habitués à faire plein d'exposés à l'américaine (on file un sujet à un élève et il doit en parler le lendemain)... Une baisse du nombre de conseils de disciplines peut provenir d'une amélioration du climat scolaire... ou du fait que, sous la pression des chiffres, des chefs d'établissement empêchent leur tenue... etc.
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- Spoiler:
- beaverforeverNeoprof expérimenté
Le problème, c'est que les examens ne mesurent pas le niveau des élèves, ils mesurent éventuellement leur capacité à passer l'examen (pour un test standardisé), capacité qui peut être modifiée ponctuellement par quelques semaines de bachotage le plus souvent, voire la capacité du système éducatif à leur accorder l'examen, comme pour le baccalauréat actuel. J'ai l'impression étrange que certains décideurs pensent encore que "réussite à l'examen=validation d'un niveau", ce qui n'est que très partiellement le cas.
Dans un monde idéal, il existerait une machine objective d'évaluation du niveau des élèves (connaissances, réflexion, capacité à penser dans un cadre différent de l'apprentissage, etc.) et le peuple demanderait à ses représentants de prendre toutes les décisions pour maximiser les résultats des élèves (individuels et collectifs). Les décisions prises par le MEN seraient alors complètement différentes, puisqu'il serait bien obligé de se rendre compte que changer le nom des cours, bidouiller les horaires, gratter des heures de DHG par-ci par là, saboter le recrutement n'auraient au mieux aucune efficacité, voire ferait baisser le niveau des élèves.
C'est aussi un problème pour les enseignants, nous avons des discours sur la difficulté des élèves, de l'administration et des parents, sur les décisions absurdes diverses et variées, sur la médiocrité de nos traitements, mais nous n'avons pas discours collectif sur l'efficacité de notre travail et sur les améliorations que nous voulons. Cela conduit certaines personnes à penser qu'il est légitime et pertinent de penser des aberrations comme "examen=niveau", alors que notre discours collectif aurait dû disqualifier de telles croyances collectives. Nous ne menons pas certaines batailles idéologiques et épistémiques pourtant cruciales.
Dans un monde idéal, il existerait une machine objective d'évaluation du niveau des élèves (connaissances, réflexion, capacité à penser dans un cadre différent de l'apprentissage, etc.) et le peuple demanderait à ses représentants de prendre toutes les décisions pour maximiser les résultats des élèves (individuels et collectifs). Les décisions prises par le MEN seraient alors complètement différentes, puisqu'il serait bien obligé de se rendre compte que changer le nom des cours, bidouiller les horaires, gratter des heures de DHG par-ci par là, saboter le recrutement n'auraient au mieux aucune efficacité, voire ferait baisser le niveau des élèves.
C'est aussi un problème pour les enseignants, nous avons des discours sur la difficulté des élèves, de l'administration et des parents, sur les décisions absurdes diverses et variées, sur la médiocrité de nos traitements, mais nous n'avons pas discours collectif sur l'efficacité de notre travail et sur les améliorations que nous voulons. Cela conduit certaines personnes à penser qu'il est légitime et pertinent de penser des aberrations comme "examen=niveau", alors que notre discours collectif aurait dû disqualifier de telles croyances collectives. Nous ne menons pas certaines batailles idéologiques et épistémiques pourtant cruciales.
- KimberliteExpert
J'avais trouvé une étude européenne (je l'ai cité quelque part) qui montrait que les taux de suicide étaient les plus forts dans les domaines de la santé, du social et de l'éducation, et l'analyse était justement que ces métiers étaient sous pression, qu'on leur mettait la pression sur des indicateurs alors que ces métiers étaient nettement plus complexes (faut que je retrouve ça).
Il est évident que l'on ne peut pas se baser sur un chiffre d'affaire, comme dans beaucoup d'entreprises...
En plus, en éducation, les effets d'une politique ne sont souvent sensibles qu'à retardement.
Il est évident que l'on ne peut pas se baser sur un chiffre d'affaire, comme dans beaucoup d'entreprises...
En plus, en éducation, les effets d'une politique ne sont souvent sensibles qu'à retardement.
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- Spoiler:
- Ramanujan974Érudit
J'aime bien la dernière phrase :
Si un CDE ancien prof d'anglais par exemple vint m'expliquer comment enseigner les maths, je risque de mal le prendre.
Il faudrait instaurer un pouvoir de révocation du CDE par l'équipe enseignante, par exemple à partir d'un seuil de 80 % de gens mécontents.
les chefs d’établissement disposent d’une latitude d’action plus significative qu’aujourd’hui :
autorité en matière d’organisation de l’enseignement et de pédagogie, plus grande autonomie financière et de gestion, particulièrement en matière de masse salariale – augmentation de la part des recrutements « sur profil » et entretien, révision des plafonds horaires hebdomadaires et annuels de service, prime collective d’objectifs pour l’équipe enseignante et prime individualisée de performance et de sujétion ;
en retour, les chefs d’établissement rendent davantage de comptes aux services académiques, avec un suivi plus intensif des indicateurs de « valeur ajoutée » des établissements, c'est-à-dire de la réussite et du devenir des élèves compte tenu de leurs caractéristiques scolaires et des caractéristiques socioprofessionnelles de leurs parents, de l’évolution des résultats des élèves à des tests standards et des objectifs d’amélioration inscrits au projet d’établissement[19].
Le risque de cette option réside dans les réticences des personnels enseignants à l’affirmation d’une autorité renforcée des chefs d’établissement sur leur rémunération, leurs conditions de travail et leur carrière.
Si un CDE ancien prof d'anglais par exemple vint m'expliquer comment enseigner les maths, je risque de mal le prendre.
Il faudrait instaurer un pouvoir de révocation du CDE par l'équipe enseignante, par exemple à partir d'un seuil de 80 % de gens mécontents.
- MathadorEmpereur
Ou encore, dans la logique de l'autonomie des établissements, faire élire le CDE parmi les enseignants et les CPE plutôt que de le faire parachuter par le rectorat.Ramanujan974 a écrit:Il faudrait instaurer un pouvoir de révocation du CDE par l'équipe enseignante, par exemple à partir d'un seuil de 80 % de gens mécontents.
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"There are three kinds of lies: lies, damned lies, and statistics." (cité par Mark Twain)
« Vulnerasti cor meum, soror mea, sponsa; vulnerasti cor meum in uno oculorum tuorum, et in uno crine colli tui.
Quam pulchrae sunt mammae tuae, soror mea sponsa! pulchriora sunt ubera tua vino, et odor unguentorum tuorum super omnia aromata. » (Canticum Canticorum 4:9-10)
- trompettemarineMonarque
Peux-tu changer le titre de la discussion pour qu'on puisse le lire en entier ? Sinon, ce n'est pas grave, on comprend avec la discussion.
- micaschisteMonarque
J'ai raccourci le titre mais je n'en suis pas satisfaite à 100%.trompettemarine a écrit:Peux-tu changer le titre de la discussion pour qu'on puisse le lire en entier ? Sinon, ce n'est pas grave, on comprend avec la discussion.
Ce matin, j'ai poursuivi ma fouille sur France Stratégie et j'ai trouvé un rapport encore plus éloquent sur ce que sera peut-être l'école de demain.
Le rapport s'intitule : Quelle finalité pour quelle école ? 128 pages Téléchargeable ici
Basé sur 3 visions utopistes de l'école en fonction de 3 missions, différentes propositions de fonctionnement sont envisagées.
Les 3 missions sont :
- préparation au monde professionnel
- l'accomplissement personnel avec une école fonctionnant par projets.
- la transmission d'une culture commune.
Pour chaque modèle, sont déroulées diverses préconisations sur l'organisation, l'évaluation, la gestion, le recrutement et formation des enseignants, le rôle du cde...
Un point commun au 3 modèles est une fois de plus l'autonomie des établissements.
Pour la mission 2, on peut même lire le découpage horaire possible d'un enseignement : 10h de cours, 3 heures de réunions en équipe pédagogiques, 1h de tutorat, 8h d'encadrement de projet (page 90 du rapport).
En lisant entre les lignes, on fait le lien avec des réformes récentes (réforme du collège), en cours (réforme de l'enseignement professionnel et, entre autre, le co-enseignement), à venir (réforme du CAPES et la diminution des compétences pédagogiques).
Cela renforce mon sentiment que le pire est à venir.
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"Il ne sert à rien à l'homme de gagner la Lune s'il vient à perdre la Terre". François Mauriac
"Pick a star in the dark horizon and follow the light "
- slylanNiveau 10
beaverforever a écrit:Ce qui est très inquiétant, c'est que toutes ces personnes qui pensent notre métier se focalisent sur des points très secondaires pour l'amélioration du système éducatif.
Ce n'est pas du tout l'objectif. Au contraire.
- AscagneGrand sage
@slylan : Certains pensent tout à fait et sans doute sincèrement que ça va améliorer le système.
- beaverforeverNeoprof expérimenté
C'est un peu la question que je me pose : à quel point croient-ils ce qu'ils écrivent ?
Et : pourraient-ils encore l'écrire si la profession enseignante martelait tous les jours que c'est faux ?
Et : pourraient-ils encore l'écrire si la profession enseignante martelait tous les jours que c'est faux ?
- PrezboGrand Maître
CarmenLR a écrit:Quel est le statut de France Stratégie et quels sont ses liens avec l'EDucation Nationale ? Qui a rédigé ce rapport ? Qui l'a financé ? Les conflits d'intérêt sont-ils indiqué ?
C'est écrit en toute lettre sur leur site Web :
France Stratégie a écrit:Organisme d’expertise et d’analyse prospective sur les grands sujets sociaux et économiques, France Stratégie publie des rapports et des notes d’analyse.
On dirait du Coluche.
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