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- SimeonNiveau 10
Prezbo a écrit:
Tu oublies le langage interne de Maple, qui était utilisé en prépa au début des années 2000. (J'ai donné des colles de Maple à l'époque.)
J'étais en mpsi/mp à l'époque, j'ai l'impression qu'on n'utilisait vraiment pas le côté langage de prog. mais je devais vraiment manquer de recul à l'époque. J'aimais plutôt bien, ça permettait de visualiser pas mal de chose en math sans trop de difficulté, j'ai de bons souvenirs du phénomène de Runge ou de chose dans le genre.
On peut ajouter Scilab dans ce cas.
Prezbo a écrit:
Pour répondre à ta question : oui, c'est trop de langages. L'enseignement secondaire, ce n'est pas la formation des informaticiens professionnels (ou des utilisateurs professionnels de la programmation) dans le supérieur. Réflechir à l'adaptation des notions enseignées au niveau des élèves -une étape toujours négligée par ceux qui introduisent des nouveautés sexys dans les programmes-, former les personnels ou les laisser se former, éditer ou diffuser des supports pédagogiques, cela prend du temps. Si les profs s'y investissent avant de découvir que tout est à refaire quelques années plus tard, ils ont tendance à ne pas se laisser avoir la seconde fois.
Pour un enseignant ça fait combien de langage différent sur une carrière ? Sincèrement, je ne trouve pas beaucoup du tout.
Il y a beaucoup plus de changement et de mode dans les contenus des programmes de maths, rien que récemment: disparition/réapparition des eq. diffs, apparition/disparition des probas. continus, grand délire sur les stats, disparition lente de la géométrie, etc. Un collègue de maths sur le point de prendre sa retraite aura connu un sacré nombre de changement et de mode sur sa carrière
- SimeonNiveau 10
Mrs Hobie a écrit:
T'as oublié le LSE (Langage Simplifié pour l'Enseignement) à la fin des années 80
(j'ai appris à programmer en LSE en seconde avant de passer au TurboPascal en cours de 1ère, pour une option facultative informatique au bac en 1991. Je crois que j'ai jeté le bouquin qu'on nous avait fait acheter il n'y a pas si longtemps que ça )
C'est de l'ignorance plus qu'un oubli.
C'EST VRAIMENT ATROCE CE CAPS LOCK PERMANENT MAIS J'AIME BIEN L'AFFECTATION.
- Mrs HobieGrand sage
C'est trop, de toute façon. Car ce n'est pas des maths, c'est de l'informatique. Je suis prof de maths, pas prof d'informatique.Simeon a écrit:Prezbo a écrit:
Tu oublies le langage interne de Maple, qui était utilisé en prépa au début des années 2000. (J'ai donné des colles de Maple à l'époque.)
J'étais en mpsi/mp à l'époque, j'ai l'impression qu'on n'utilisait vraiment pas le côté langage de prog. mais je devais vraiment manquer de recul à l'époque. J'aimais plutôt bien, ça permettait de visualiser pas mal de chose en math sans trop de difficulté, j'ai de bons souvenirs du phénomène de Runge ou de chose dans le genre.
On peut ajouter Scilab dans ce cas.Prezbo a écrit:
Pour répondre à ta question : oui, c'est trop de langages. L'enseignement secondaire, ce n'est pas la formation des informaticiens professionnels (ou des utilisateurs professionnels de la programmation) dans le supérieur. Réflechir à l'adaptation des notions enseignées au niveau des élèves -une étape toujours négligée par ceux qui introduisent des nouveautés sexys dans les programmes-, former les personnels ou les laisser se former, éditer ou diffuser des supports pédagogiques, cela prend du temps. Si les profs s'y investissent avant de découvir que tout est à refaire quelques années plus tard, ils ont tendance à ne pas se laisser avoir la seconde fois.
Pour un enseignant ça fait combien de langage différent sur une carrière ? Sincèrement, je ne trouve pas beaucoup du tout.
Il y a beaucoup plus de changement et de mode dans les contenus des programmes de maths, rien que récemment: disparition/réapparition des eq. diffs, apparition/disparition des probas. continus, grand délire sur les stats, disparition lente de la géométrie, etc. Un collègue de maths sur le point de prendre sa retraite aura connu un sacré nombre de changement et de mode sur sa carrière
Étudiante, j'ai choisi entre un cursus de maths, et un cursus d'informatique (j'ai fait juste 6 mois d'informatique en DEUG), et j'ai signé pour être prof de maths, pas autre chose. Qu'on me laisse la liberté pédagogique de "bidouiller" sur la calculatrice (qui est un outil de travail, qu'ils ont concrètement à portée de mains le jour du bac, et qui suffit amplement pour faire les mathématiques qu'on demande au lycée) ou utiliser le support que je préfère, OK, mais à partir du moment où on m'impose un langage, on me demande de faire de l'informatique, et ça, non, ça ne passe pas. Et en plus mes collègues ne me comprennent pas et se foutent de moi. Tu vas demander à un prof d'anglais de faire de l'allemand ou de l'espagnol sous prétexte que c'est aussi une langue vivante et qu'ils en ont fait dans leur cursus ? Ou demander à un vétérinaire d'aider une parturiente à accoucher sous prétexte que de toute façon, nous sommes aussi des mammifères ?
Graoumpfff.
Je ne suis pas sûre d'avoir comprisSimeon a écrit:Mrs Hobie a écrit:
T'as oublié le LSE (Langage Simplifié pour l'Enseignement) à la fin des années 80
(j'ai appris à programmer en LSE en seconde avant de passer au TurboPascal en cours de 1ère, pour une option facultative informatique au bac en 1991. Je crois que j'ai jeté le bouquin qu'on nous avait fait acheter il n'y a pas si longtemps que ça )
C'est de l'ignorance plus qu'un oubli.
C'EST VRAIMENT ATROCE CE CAPS LOCK PERMANENT MAIS J'AIME BIEN L'AFFECTATION.
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Plus tu pédales moins vite, moins t'avances plus vite.
Et même que la marmotte, elle met les stylos-plumes dans les jolis rouleaux
Tutylatyrée Ewok aux Doigts Agiles, Celle qui Abrite les Plumes aux Écrits Sagaces, Rapide Chevalier sur son Coursier Mécanique
- SimeonNiveau 10
Mrs Hobie a écrit:Je ne suis pas sûre d'avoir comprisSimeon a écrit:Mrs Hobie a écrit:
T'as oublié le LSE (Langage Simplifié pour l'Enseignement) à la fin des années 80
(j'ai appris à programmer en LSE en seconde avant de passer au TurboPascal en cours de 1ère, pour une option facultative informatique au bac en 1991. Je crois que j'ai jeté le bouquin qu'on nous avait fait acheter il n'y a pas si longtemps que ça )
C'est de l'ignorance plus qu'un oubli.
C'EST VRAIMENT ATROCE CE CAPS LOCK PERMANENT MAIS J'AIME BIEN L'AFFECTATION.
Dans les documents que j'ai trouvé sur LSE tout les mots clefs sont en majuscule.
- PrezboGrand Maître
Simeon a écrit: Dans les documents que j'ai trouvé sur LSE tout les mots clefs sont en majuscule.
Du coup, je suis allé voir la description du LSE sur Wikipedia, et c'est assez drôlatique.
Wikipedia a écrit:LSE est le résultat d'une évolution d'un langage plus ancien, le LSD, conçu lui aussi à Supélec.
Son sigle avait initialement deux significations :
Langage symbolique d'enseignement,
Langage de Sup-Élec,
auxquelles sont venues se joindre, parmi bien d'autres :
Langage simple à enseigner,
Langage sans espoir.
Qui doutera encore que la politique d'enseignement de l'informatique de l'EN est pensée par des gens sous l'effet de psychotropes ?
- verdurinHabitué du forum
Dans le genre vieux langages, qui a connu AlgolW ?
Je l'ai étudié à la fac en 1973.
Je l'ai étudié à la fac en 1973.
_________________
Contre la bêtise, les dieux eux mêmes luttent en vain.
Ni centidieux, ni centimètres.
- SimeonNiveau 10
verdurin a écrit:Dans le genre vieux langages, qui a connu AlgolW ?
Je l'ai étudié à la fac en 1973.
Algol c'est très connu, ça n'a pas eu un grand succès public mais ça a été un gros succès d'estime et il a fortement influencé (en bien) la grande majorité de ses successeurs.
- ben2510Expert spécialisé
D'après Hoare, c'est un langage qui était très au-dessus de ses prédécesseurs mais aussi très au-dessus de ses successeurs.
Dans mes souvenirs, ça ressemblait à du Pascal.
Dans mes souvenirs, ça ressemblait à du Pascal.
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On fait la science avec des faits, comme on fait une maison avec des pierres : mais une accumulation de faits n'est pas plus une science qu'un tas de pierres n'est une maison. Henri Poincaré La notion d'équation différentielle est le pivot de la conception scientifique du monde. Vladimir Arnold
- Mrs HobieGrand sage
aaaah oui effectivementSimeon a écrit:Dans les documents que j'ai trouvé sur LSE tout les mots clefs sont en majuscule.
Ouiiiii, le prof nous avait dit aussi "Langage Simplifié pour les EnseigantsPrezbo a écrit:Simeon a écrit: Dans les documents que j'ai trouvé sur LSE tout les mots clefs sont en majuscule.
Du coup, je suis allé voir la description du LSE sur Wikipedia, et c'est assez drôlatique.Wikipedia a écrit:LSE est le résultat d'une évolution d'un langage plus ancien, le LSD, conçu lui aussi à Supélec.
Son sigle avait initialement deux significations :
Langage symbolique d'enseignement,
Langage de Sup-Élec,
auxquelles sont venues se joindre, parmi bien d'autres :
Langage simple à enseigner,
Langage sans espoir.
Qui doutera encore que la politique d'enseignement de l'informatique de l'EN est pensée par des gens sous l'effet de psychotropes ?
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Plus tu pédales moins vite, moins t'avances plus vite.
Et même que la marmotte, elle met les stylos-plumes dans les jolis rouleaux
Tutylatyrée Ewok aux Doigts Agiles, Celle qui Abrite les Plumes aux Écrits Sagaces, Rapide Chevalier sur son Coursier Mécanique
- KimberliteExpert
Merci pour la vidéo sur l'évolution des langages. L'Assembler est impressionnant par sa stabilité dans le temps (jamais en tête, mais résiste bien plus que d'autres). J'ai regardé avec émotion comment Pascal et Delphi évoluaient (Delphi, franchement, c'est sympa pour enseigner...). Et j'avoue que la montée de R (qui est quand même un langage très spécifique...) m'a fait chaud au cœur...
En fait, je ne vois pas trop l'intérêt d'imaginer enseigner un langage particulier au lycée en imaginant que ce soit "directement rentable, transférable"... pour avoir eu juste une initiation (on programmait en un truc qui ressemblait il me semble à du Basic, avec des goto et des lbl, sur nos calculatrices scientifiques) en lycée, il me semble que c'est plutôt ça qu'il faudrait rechercher: comprendre quelques règles de base, des système de boucle, qu'est-ce qu'un objet... ça ferait gagner du temps pour ceux qui programmeront plus tard, fera un peu travailler la logique pour les autres, et basta...
En fait, je ne vois pas trop l'intérêt d'imaginer enseigner un langage particulier au lycée en imaginant que ce soit "directement rentable, transférable"... pour avoir eu juste une initiation (on programmait en un truc qui ressemblait il me semble à du Basic, avec des goto et des lbl, sur nos calculatrices scientifiques) en lycée, il me semble que c'est plutôt ça qu'il faudrait rechercher: comprendre quelques règles de base, des système de boucle, qu'est-ce qu'un objet... ça ferait gagner du temps pour ceux qui programmeront plus tard, fera un peu travailler la logique pour les autres, et basta...
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