- User18904Niveau 1
Bonjour à tous,
Je me décide à écrire ici suite à une conversation avec une collègue, professeure-documentaliste elle aussi.
Nous avons toutes deux abordé la possibilité d'une reconversion à moyen/long terme.
Ce qui nous fait parler de reconversion: les conditions de travail qui se dégradent, dues au flou de nos missions (dans les grandes lignes, il y a de la pédagogie, de la gestion, de la communication et chacun peut mettre ce qu'il veut derrière). Le peu de reconnaissance (pour beaucoup, on n'est pas des vrais profs).
Les inégalités de traitement aussi: pas d'ISOE (on s'occupe quand même du kiosque ONISEP et on a déjà fait des séances sur la sélection de sites d'orientation), pas d'heures supplémentaires, peu de primes (pour devoirs faits, on n'a pas la même rémunération qu'un professeur de discipline).
Ma question suppose une réponse pas simple: avez-vous des conseils pour se reconvertir? On est en région parisienne. Si des professeurs documentalistes passent par ici, ils sont les bienvenus pour apporter leurs expériences.
Je me décide à écrire ici suite à une conversation avec une collègue, professeure-documentaliste elle aussi.
Nous avons toutes deux abordé la possibilité d'une reconversion à moyen/long terme.
Ce qui nous fait parler de reconversion: les conditions de travail qui se dégradent, dues au flou de nos missions (dans les grandes lignes, il y a de la pédagogie, de la gestion, de la communication et chacun peut mettre ce qu'il veut derrière). Le peu de reconnaissance (pour beaucoup, on n'est pas des vrais profs).
Les inégalités de traitement aussi: pas d'ISOE (on s'occupe quand même du kiosque ONISEP et on a déjà fait des séances sur la sélection de sites d'orientation), pas d'heures supplémentaires, peu de primes (pour devoirs faits, on n'a pas la même rémunération qu'un professeur de discipline).
Ma question suppose une réponse pas simple: avez-vous des conseils pour se reconvertir? On est en région parisienne. Si des professeurs documentalistes passent par ici, ils sont les bienvenus pour apporter leurs expériences.
- Mrs HobieGrand sage
Si ça peut te consoler, l'ISOE a été instaurée quand Jospin était ministre de l'EN, pour revaloriser le salaire des enseignants sans toucher à la valeur du point d'indice, et correspondait principalement à la présence aux conseils de classe, et qu'au début, des collègues qui n'assistaient pas aux conseils de classe ne touchaient pas l'ISOE. C'est pourquoi il est relativement logique qu'elle ne soit pas attribuée aux Professeurs Documentalistes.mistralgagnant a écrit:
Les inégalités de traitement aussi: pas d'ISOE (on s'occupe quand même du kiosque ONISEP et on a déjà fait des séances sur la sélection de sites d'orientation),
_________________
Plus tu pédales moins vite, moins t'avances plus vite.
Et même que la marmotte, elle met les stylos-plumes dans les jolis rouleaux
Tutylatyrée Ewok aux Doigts Agiles, Celle qui Abrite les Plumes aux Écrits Sagaces, Rapide Chevalier sur son Coursier Mécanique
- User18904Niveau 1
Merci pour la précision, Mrs Hobie.
J'aurais dû préciser que nous avons une indemnité de sujétions particulières à la place de l'ISOE (d'un montant moindre). En pointant les différences de traitement, je soulignais le manque de reconnaissance institutionnelle, sachant que nous sommes tous logés à la même enseigne sur ce forum: agents de l'Etat, en passant le CAPES, nous savons cela. A nous de l'accepter (ou pas) et de défendre nos droits si nécessaire.
Pour en revenir à ta remarque: certains professeurs documentalistes assistent à des conseils de classe. Ce n'est pas mon cas mais j'en ai entendu parler. Généralement, c'est parce qu'ils suivent une classe à l'année. Pour eux, c'est une sorte de légitimité dans leur fonction de professeur. On n'y est pas obligé, cela dépend des établissements, des équipes de direction etc...(le nombre de fois où cette phrase est valable, vous n'imaginez pas...)
J'aurais dû préciser que nous avons une indemnité de sujétions particulières à la place de l'ISOE (d'un montant moindre). En pointant les différences de traitement, je soulignais le manque de reconnaissance institutionnelle, sachant que nous sommes tous logés à la même enseigne sur ce forum: agents de l'Etat, en passant le CAPES, nous savons cela. A nous de l'accepter (ou pas) et de défendre nos droits si nécessaire.
Pour en revenir à ta remarque: certains professeurs documentalistes assistent à des conseils de classe. Ce n'est pas mon cas mais j'en ai entendu parler. Généralement, c'est parce qu'ils suivent une classe à l'année. Pour eux, c'est une sorte de légitimité dans leur fonction de professeur. On n'y est pas obligé, cela dépend des établissements, des équipes de direction etc...(le nombre de fois où cette phrase est valable, vous n'imaginez pas...)
- ShajarVénérable
CANOPE va disparaître, c'est une piste de reconversion à oublier.
Tente sur BIEP les postes de bibliothécaires/assistant de conservation des bibliothèque ? Avec un détachement, ce n'est pas impossible.
Une connaissance était PE, et après une formation est devenu documentaliste dans un musée par détachement. Le privé recherche aussi parfois des documentalistes/archivistes.
Tente sur BIEP les postes de bibliothécaires/assistant de conservation des bibliothèque ? Avec un détachement, ce n'est pas impossible.
Une connaissance était PE, et après une formation est devenu documentaliste dans un musée par détachement. Le privé recherche aussi parfois des documentalistes/archivistes.
- EnnaNiveau 10
Bonjour,
Je ne savais que Canope allait disparaître. Pourquoi? Trop peu rentable? Remplacé par.. ?
Je ne savais que Canope allait disparaître. Pourquoi? Trop peu rentable? Remplacé par.. ?
_________________
Enna
- User18904Niveau 1
Je suis moi-même étonnée pour CANOPE. Mêmes questions qu'Enna, du coup.
Merci pour les conseils, Shajar. Le détachement en bibliothèque, pourquoi pas? Mais on ne se fait pas d'illusions: les recruteurs reçoivent des tas de CV de gens ayant un profil bibliothécaire avec DUT, licence et master métiers du livre et avec expérience de contractuel ou stage en bibliothèque. C'est un secteur un peu bouché, quoi!
Merci pour les conseils, Shajar. Le détachement en bibliothèque, pourquoi pas? Mais on ne se fait pas d'illusions: les recruteurs reçoivent des tas de CV de gens ayant un profil bibliothécaire avec DUT, licence et master métiers du livre et avec expérience de contractuel ou stage en bibliothèque. C'est un secteur un peu bouché, quoi!
- 288Niveau 10
Il na va pas disparaître, il va se centrer sur les supports pédagogiques en ligne. Mais effectivement, son budget baisse considérablement pour 2020.Enna a écrit:Bonjour,
Je ne savais que Canope allait disparaître. Pourquoi? Trop peu rentable? Remplacé par.. ?
- PseudoDemi-dieu
Et avez-vous, à un instant, évoqué ce qui vous plairait, vos goûts, vos qualités personnelles, vos rêves ? Avez-vous aussi les mêmes ?
J'ai été prof-doc pendant plus de 20 ans, et je me suis reconvertie. Longtemps j'ai cherché à garder la fameuse sécurité de l'emploi et à voir quelle fonction voudrait bien de moi, j'ai essayé de me contorsionner pour rentrer dans la fiche d'un poste (de plusieurs même). Rien n'a fonctionné, tout simplement parce que j'en avais rien à battre, ça ne m'intéressait pas. Je laissais ma vie être guidée par mes peurs et mes certitudes rances. Et puis un jour j'ai pris les choses autrement : par mes talents particuliers, mes goûts, mes envies, les directions que je voulais donner à mon temps, mon énergie, ce qui n'empêche pas à un moment donné de mettre du réalisme dans le rêve, évidemment. Et j'ai eu alors la force et la détermination nécessaire pour aller au bout.
Bref, si tu ne veux pas passer ta vie à être défini par une fiche de poste (forcément vague, extensive et loin de qui tu es), peut-être que tu peux commencer par te demander ce que tu aimerais faire de ta vie, de ton temps, de ta belle énergie.
J'ai été prof-doc pendant plus de 20 ans, et je me suis reconvertie. Longtemps j'ai cherché à garder la fameuse sécurité de l'emploi et à voir quelle fonction voudrait bien de moi, j'ai essayé de me contorsionner pour rentrer dans la fiche d'un poste (de plusieurs même). Rien n'a fonctionné, tout simplement parce que j'en avais rien à battre, ça ne m'intéressait pas. Je laissais ma vie être guidée par mes peurs et mes certitudes rances. Et puis un jour j'ai pris les choses autrement : par mes talents particuliers, mes goûts, mes envies, les directions que je voulais donner à mon temps, mon énergie, ce qui n'empêche pas à un moment donné de mettre du réalisme dans le rêve, évidemment. Et j'ai eu alors la force et la détermination nécessaire pour aller au bout.
Bref, si tu ne veux pas passer ta vie à être défini par une fiche de poste (forcément vague, extensive et loin de qui tu es), peut-être que tu peux commencer par te demander ce que tu aimerais faire de ta vie, de ton temps, de ta belle énergie.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- EnnaNiveau 10
Bonjour Pseudo,
Belle manière de commencer la nouvelle année que de lire ton message plein d'audace et d'élan !
Par curiosité , quelle voie as-tu choisie et as-tu pris un Congé Formation pour parvenir à tes fins? Tu devais avoir la quarantaine quand tu as opéré ce virage, donc pour un professeur à la cinquantaine, comme moi, cela semble irréaliste...
N'empêche, on peut rêver et te lire donne envie
Enna
Belle manière de commencer la nouvelle année que de lire ton message plein d'audace et d'élan !
Par curiosité , quelle voie as-tu choisie et as-tu pris un Congé Formation pour parvenir à tes fins? Tu devais avoir la quarantaine quand tu as opéré ce virage, donc pour un professeur à la cinquantaine, comme moi, cela semble irréaliste...
N'empêche, on peut rêver et te lire donne envie
Enna
_________________
Enna
- PseudoDemi-dieu
Enna a écrit:Bonjour Pseudo,
Belle manière de commencer la nouvelle année que de lire ton message plein d'audace et d'élan !
Par curiosité , quelle voie as-tu choisie et as-tu pris un Congé Formation pour parvenir à tes fins? Tu devais avoir la quarantaine quand tu as opéré ce virage, donc pour un professeur à la cinquantaine, comme moi, cela semble irréaliste...
N'empêche, on peut rêver et te lire donne envie
Enna
J'ai 52 ans. J'ai commencé ma formation pour me reconvertir il y a un peu plus de 6 ans. Tout (ou presque) est possible, même à 50 ans. Je connais d'autres exemples (au moins deux, de mémoire) où des profs se sont reconvertis à la cinquantaine. Une en graphothérapie, l'autre en écrivain public/animatrice d'ateliers d'écriture.
Je suis devenue psychopraticienne (psy en cabinet).
J'ai bénéficié d'un congé formation, mais pas pour ce projet. A l'époque, j'avais envisagé de passer le CAPES de lettres et j'avais obtenu un congé pour la prépa du concours interne.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- EnnaNiveau 10
Merci de ces précisions Pseudo!
Dirais-tu que tu ne regrettes rien et que tu t'y retrouves aussi financièrement -car au-delà de faire sens et
s' épanouir, il faut aussi y penser, n'est ce pas ?
Travailles-tu surtout avec des enfants et ados?
Mais je ne veux pas t'importuner en ces temps chargés, tu peux me répondre tu as un peu de temps...
Enna
Dirais-tu que tu ne regrettes rien et que tu t'y retrouves aussi financièrement -car au-delà de faire sens et
s' épanouir, il faut aussi y penser, n'est ce pas ?
Travailles-tu surtout avec des enfants et ados?
Mais je ne veux pas t'importuner en ces temps chargés, tu peux me répondre tu as un peu de temps...
Enna
_________________
Enna
- PseudoDemi-dieu
Enna a écrit:Merci de ces précisions Pseudo!
Dirais-tu que tu ne regrettes rien et que tu t'y retrouves aussi financièrement -car au-delà de faire sens et
s' épanouir, il faut aussi y penser, n'est ce pas ?
Travailles-tu surtout avec des enfants et ados?
Mais je ne veux pas t'importuner en ces temps chargés, tu peux me répondre tu as un peu de temps...
Enna
J'y pense d'autant plus, à l'aspect financier, que je suis solo. Donc, pas de second salaire !
Je travaille principalement avec des adultes.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Pseudo a écrit:Et avez-vous, à un instant, évoqué ce qui vous plairait, vos goûts, vos qualités personnelles, vos rêves ? Avez-vous aussi les mêmes ?
J'ai été prof-doc pendant plus de 20 ans, et je me suis reconvertie. Longtemps j'ai cherché à garder la fameuse sécurité de l'emploi et à voir quelle fonction voudrait bien de moi, j'ai essayé de me contorsionner pour rentrer dans la fiche d'un poste (de plusieurs même). Rien n'a fonctionné, tout simplement parce que j'en avais rien à battre, ça ne m'intéressait pas. Je laissais ma vie être guidée par mes peurs et mes certitudes rances. Et puis un jour j'ai pris les choses autrement : par mes talents particuliers, mes goûts, mes envies, les directions que je voulais donner à mon temps, mon énergie, ce qui n'empêche pas à un moment donné de mettre du réalisme dans le rêve, évidemment. Et j'ai eu alors la force et la détermination nécessaire pour aller au bout.
Bref, si tu ne veux pas passer ta vie à être défini par une fiche de poste (forcément vague, extensive et loin de qui tu es), peut-être que tu peux commencer par te demander ce que tu aimerais faire de ta vie, de ton temps, de ta belle énergie.
Merci pour ce message galvanisant.
Je suis très intéressée par la démarche, qui consiste à identifier ce qui nous fait vibrer et à laisser ce championnat guider notre vie.
Ma question va peut-être sembler naïve, mais elle est sincère : comment fait-on ?
Des années que je cherche, et je n'y parviens pas.
- PseudoDemi-dieu
CarmenLR a écrit:Pseudo a écrit:Et avez-vous, à un instant, évoqué ce qui vous plairait, vos goûts, vos qualités personnelles, vos rêves ? Avez-vous aussi les mêmes ?
J'ai été prof-doc pendant plus de 20 ans, et je me suis reconvertie. Longtemps j'ai cherché à garder la fameuse sécurité de l'emploi et à voir quelle fonction voudrait bien de moi, j'ai essayé de me contorsionner pour rentrer dans la fiche d'un poste (de plusieurs même). Rien n'a fonctionné, tout simplement parce que j'en avais rien à battre, ça ne m'intéressait pas. Je laissais ma vie être guidée par mes peurs et mes certitudes rances. Et puis un jour j'ai pris les choses autrement : par mes talents particuliers, mes goûts, mes envies, les directions que je voulais donner à mon temps, mon énergie, ce qui n'empêche pas à un moment donné de mettre du réalisme dans le rêve, évidemment. Et j'ai eu alors la force et la détermination nécessaire pour aller au bout.
Bref, si tu ne veux pas passer ta vie à être défini par une fiche de poste (forcément vague, extensive et loin de qui tu es), peut-être que tu peux commencer par te demander ce que tu aimerais faire de ta vie, de ton temps, de ta belle énergie.
Merci pour ce message galvanisant.
Je suis très intéressée par la démarche, qui consiste à identifier ce qui nous fait vibrer et à laisser ce championnat guider notre vie.
Ma question va peut-être sembler naïve, mais elle est sincère : comment fait-on ?
Des années que je cherche, et je n'y parviens pas.
Je n'ai pas compris le "championnat". Mais j'ai compris le sens du message !
Inutile de chercher, il faut pratiquer, agir, vivre.
Tu aimes écrire ? Écris ! Tu as envie de voyager ? Voyage ! Tu a toujours rêvé d'apprendre à peindre ? Peins ! L'économie te passionne ? Va à des conférence ! Etc... Penser, réfléchir, fantasmer, ça ne sert à rien, il faut mener à bien des projets, aussi minimes peuvent-ils paraître au début. J'ai commencé en proposant des ateliers d'écriture gratuits. Mon activité s'est développé à partir de là. Au départ, c'était dix personnes réunis dans un bar pour écrire. Je ne savais pas à l'époque où ça allait me mener, ni que j'allais devenir thérapeute. Mais j'avais lancé quelque chose, vécu quelque chose de nouveau.
Et puis ce qui m'a beaucoup aidé, c'est d'apprendre à écouter mes envies et à les mettre en pratique autant que possible. A écouter les petites voix intérieures et mon corps. Oui, ça parait curieux, mais apprendre à écouter ses sensations (et aussi ses émotions), à être en contact avec ses images intérieures, c'est spectaculaire.
Pour la petite histoire, j'ai compris ce que je devais faire comme nouveau job en écoutant d'une oreille distraite un ami, un soir sur une terrasse de café au bord du canal. J'ai entendu une petite voix qui m'a dit "mais oui, c'est ça que tu as envie de faire !" Et j'ai fait confiance à cette voix, je me suis mis en mouvement vers cet objectif, sans savoir comment j'allais y arriver. Pourtant, cela faisait des années que je refusais de m'engager dans cette profession ! Tout le monde me disais que j'étais faite pour ça mais je refusais absolument. Jusqu'au jour où, un soir d'été, sur le bord d'un canal, dans un moment de relâchement, j'ai entendu ma petite voix intérieure.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- Cléopatra2Guide spirituel
Je crois que la question financière est fondamentale et qu'elle bloque beaucoup de personnes dans la reconversion (moi la première).
- PseudoDemi-dieu
Cléopatra2 a écrit:Je crois que la question financière est fondamentale et qu'elle bloque beaucoup de personnes dans la reconversion (moi la première).
Hé bien oui. Il s'agit de reconversion professionnelle, ce qui implique évidemment un salaire sinon c'est un loisir, pas un job. Mais se laisser guider par la peur de manquer dès le départ n'est pas une bonne idée, même s'il faut penser à un moment à l'aspect financier. D'autant que prof n'est pas le job le mieux payé du monde, il est donc plus facile de trouver l'équivalent, voire plus. Et quand bien même ce serait un peu moins, ce n'est pas toujours un mauvais calcul.
Le problème c'est aussi la fameuse sécurité de l'emploi. Malheureusement, plus on cherche la sécurité moins on a de liberté.
L'aspect financier bloque pour tout un tas de choses. Combien de fois ai-je entendu : je ne peux pas me reconvertir/me former/voyager/faire une thérapie, etc... parce que ça coûte. Mais curieusement, parfois on se décide, on se lance et l'aspect financier n'est qu'une des données du problème, plus du tout la plus importante.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Merci pour ce beau témoignage.
Je chemine vers l'écoute de cette voix intérieure.
Chez moi, c'est surtout la peur qui parle et cela m'empêche d'entendre le reste.
Je retiens l'idée des petites actions qui aident à confirmer un désir (que je n'entends pas, et c'est là mon drame)...
Je chemine vers l'écoute de cette voix intérieure.
Chez moi, c'est surtout la peur qui parle et cela m'empêche d'entendre le reste.
Je retiens l'idée des petites actions qui aident à confirmer un désir (que je n'entends pas, et c'est là mon drame)...
- EnnaNiveau 10
Oui, merci Pseudo, pour ton exemple et tes conseils inspirants . En fait, comme disait Alain, il faut vouloir vouloir, tout est là..
Je vais réfléchir, moi aussi.
Enna
Je vais réfléchir, moi aussi.
Enna
_________________
Enna
- PseudoDemi-dieu
Merci de trouver mon exemple inspirant et "beau", je l'ai trouvé souvent tâtonnant, long et épuisant ! Aujourd’hui j'accepte plus facilement tout cela parce que, ben... c'est la vie. La vie n'est pas un tableau excell, une ligne droite, une succession de victoires sans tâche, etc... Non, vivre c'est tâtonner, c'est se tromper, c'est faire autrement que prévu, et c'est fatiguant ! Mais on ne m'avait pas dit !
Pour la peur, il y a une phrase d'un de mes psy qui m'a beaucoup aidé : "la peur est partout". Oui, la peur est partout, même dans le cœur de celui ou celle qui parait tout réussir avec assurance. Mais ce qui compte, c'est qui conduit dans la voiture : à qui donne-t-on le volant. La peur est-elle sur le siège passager, pour nous avertir de quelque danger, ou a-t-elle les mains sur le volant et le pied sur le frein ?
Pour la peur, il y a une phrase d'un de mes psy qui m'a beaucoup aidé : "la peur est partout". Oui, la peur est partout, même dans le cœur de celui ou celle qui parait tout réussir avec assurance. Mais ce qui compte, c'est qui conduit dans la voiture : à qui donne-t-on le volant. La peur est-elle sur le siège passager, pour nous avertir de quelque danger, ou a-t-elle les mains sur le volant et le pied sur le frein ?
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
- CarmenLRNeoprof expérimenté
Pseudo a écrit:
Pour la peur, il y a une phrase d'un de mes psy qui m'a beaucoup aidé : "la peur est partout". Oui, la peur est partout, même dans le cœur de celui ou celle qui parait tout réussir avec assurance. Mais ce qui compte, c'est qui conduit dans la voiture : à qui donne-t-on le volant.La peur est-elle sur le siège passager, pour nous avertir de quelque danger, ou a-t-elle les mains sur le volant et le pied sur le frein ?
Je ne comprends pas bien la différence. C'est celle du message porté par cette peur ?
- Dadoo33Grand sage
CarmenLR a écrit:Pseudo a écrit:
Pour la peur, il y a une phrase d'un de mes psy qui m'a beaucoup aidé : "la peur est partout". Oui, la peur est partout, même dans le cœur de celui ou celle qui parait tout réussir avec assurance. Mais ce qui compte, c'est qui conduit dans la voiture : à qui donne-t-on le volant.La peur est-elle sur le siège passager, pour nous avertir de quelque danger, ou a-t-elle les mains sur le volant et le pied sur le frein ?
Je ne comprends pas bien la différence. C'est celle du message porté par cette peur ?
Si j’ai bien compris,
La peur avec le pied sur le frein= c’est celle qui te freine, qui t’empêche de progresser en opposition avec la peur comme passager qui elle te prévient juste d’un danger.
- PseudoDemi-dieu
Dadoo33 a écrit:CarmenLR a écrit:Pseudo a écrit:
Pour la peur, il y a une phrase d'un de mes psy qui m'a beaucoup aidé : "la peur est partout". Oui, la peur est partout, même dans le cœur de celui ou celle qui parait tout réussir avec assurance. Mais ce qui compte, c'est qui conduit dans la voiture : à qui donne-t-on le volant.La peur est-elle sur le siège passager, pour nous avertir de quelque danger, ou a-t-elle les mains sur le volant et le pied sur le frein ?
Je ne comprends pas bien la différence. C'est celle du message porté par cette peur ?
Si j’ai bien compris,
La peur avec le pied sur le frein= c’est celle qui te freine, qui t’empêche de progresser en opposition avec la peur comme passager qui elle te prévient juste d’un danger.
Oui, voilà. La peur dirige-t-elle notre vie ou bien reste-t-elle à sa place de passager qui peut avertir d'un danger. Est-elle la conductrice ou un simple passager.
_________________
"Il faut encore avoir du chaos en soi pour pouvoir enfanter une étoile qui danse" Nietzsche
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum