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littlemaryDoyen
...un sujet d'écriture pour mes 3èmes !
Mardi, on a étudié Cauchemar en vert et j'avais prévu de leur faire écrire lundi la suite de cauchemar en blanc.
Pendant le cours, je leur ai simplement dit qu'il existait d'autres cauchemars : jaune, bleu, ...et oh surprise
5 d'entre eux sont allés sur le net pour lire les nouvelles et ont raconté aujourd'hui Cauchemar en blanc à leurs camarades...
Grrr...me voilà bonne pour trouver un autre début de nouvelle !!!
Mardi, on a étudié Cauchemar en vert et j'avais prévu de leur faire écrire lundi la suite de cauchemar en blanc.
Pendant le cours, je leur ai simplement dit qu'il existait d'autres cauchemars : jaune, bleu, ...et oh surprise
5 d'entre eux sont allés sur le net pour lire les nouvelles et ont raconté aujourd'hui Cauchemar en blanc à leurs camarades...Grrr...me voilà bonne pour trouver un autre début de nouvelle !!!
miss teriousDoyen
Il te faut quoi ? Une nouvelle moderne et à chute ? Parce qu'il y en a bcp. Peux-tu préciser ta demande, STP. Je suis sûre qu'on a tous des nouvelles qui pourraient convenir.
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
leyadeEsprit sacré
littlemary a écrit: Pendant le cours, je leur ai simplement dit qu'il existait d'autres cauchemars : jaune, bleu, ...et oh surprise
De l'intérêt de ne pas vendre la mèche....
- littlemaryDoyen
miss terious a écrit:Il te faut quoi ? Une nouvelle moderne et à chute ? Parce qu'il y en a bcp. Peux-tu préciser ta demande, STP. Je suis sûre qu'on a tous des nouvelles qui pourraient convenir.
Je souhaite trouver le début d'une nouvelle moderne et à chute que je peux interrompre à un moment où "tout peut arriver"... et qu'ils écrivent la suite et fin !
Mais je crois qu'il y a eu un topic sur ce sujet il n'y a pas longtemps, je vais aller jeter un coup d'oeil ! Merci de ton aide !
toubyExpert
Je te conseille cruelle énigme d'Alphonse Allais. C'est court et efficace... Ils devraient te raconter un crime bien sanglant ! 
EsméraldaGrand sage
Littlemary, ta séance sur Le cauchemar en vert m'intéresse. ...
Touby, je suis preneuse du texte d'Allais si tu l'as !
Sinon, je crois que j'ai un sujet de type suite à partir de Erreur fatale de Brown ( je crois mais je ne sais plus ou je l'ai mis...)
Touby, je suis preneuse du texte d'Allais si tu l'as !
Sinon, je crois que j'ai un sujet de type suite à partir de Erreur fatale de Brown ( je crois mais je ne sais plus ou je l'ai mis...)
moiNiveau 10
Touby, moi aussi je suis preneuse pour cruelle énigme d'Alphonse Allais...
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"Il existe un autre monde mais il est dans celui-ci." (W.B. Yeats)
- moiNiveau 10
Littlemary, j'ai celle-ci que je trouve géniale!!! Si elle peut te dépanner...
TRAGEDIE
par Jean AUDOUIN
Ils n'étaient plus que deux dans cet antre obscur : les autres avaient été victimes de la malédiction qui frappait cette malheureuse race. Parfois, les dieux se fâchaient et, alors, c’était terrible. Les ténèbres laissaient la place à une lumière surgie de l'au-delà. Les êtres supérieurs choisissaient leurs victimes, les emportaient vers l'enfer et, quelquefois même, rejetaient des corps déchiquetés et disloqués. Après, les ténèbres surgissaient à nouveau, et la paix revenait enfin, pendant quelque temps.
Cette nuit là, les deux amoureux regardaient le ciel, en l'implorant de périr ensemble dans les flammes de l'enfer.
Une nouvelle fois, la voûte céleste s'ouvrit et la lumière frappa le couple de survivants. A leur grand bonheur, ils furent tous deux soulevés de terre. Ils n'éprouvaient plus la moindre peur désor­mais, puisqu'ils allaient mourir en même temps, être unis durant l'éternité.
Tout se passa très vite : ils furent précipités dans le cratère fumant et la lave brûlante ne tarda pas à dissoudre leurs pauvres corps. Les deux corps et les deux âmes s'étaient confondus, à tout jamais.
Il ne restait plus, au fond de la tasse vide, que quelques infimes morceaux de sucre. Une voix s'éleva : "il faudra penser à acheter une nouvelle boîte de sucres, je viens de finir les deux morceaux qui restaient".
TRAGEDIE
par Jean AUDOUIN
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Cette nuit là, les deux amoureux regardaient le ciel, en l'implorant de périr ensemble dans les flammes de l'enfer.
Une nouvelle fois, la voûte céleste s'ouvrit et la lumière frappa le couple de survivants. A leur grand bonheur, ils furent tous deux soulevés de terre. Ils n'éprouvaient plus la moindre peur désor­mais, puisqu'ils allaient mourir en même temps, être unis durant l'éternité.
Tout se passa très vite : ils furent précipités dans le cratère fumant et la lave brûlante ne tarda pas à dissoudre leurs pauvres corps. Les deux corps et les deux âmes s'étaient confondus, à tout jamais.
Il ne restait plus, au fond de la tasse vide, que quelques infimes morceaux de sucre. Une voix s'éleva : "il faudra penser à acheter une nouvelle boîte de sucres, je viens de finir les deux morceaux qui restaient".
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"Il existe un autre monde mais il est dans celui-ci." (W.B. Yeats)
- littlemaryDoyen
moi a écrit:Littlemary, j'ai celle-ci que je trouve géniale!!! Si elle peut te dépanner...
TRAGEDIE
par Jean AUDOUIN
Merci, je la connais et d'habitude je la garde pour revoir les étapes du schéma narratif !
C'est une nouvelle qui plaît bien aux élèves en généralIls n'étaient plus que deux dans cet antre obscur : les autres avaient été victimes de la malédiction qui frappait cette malheureuse race. Parfois, les dieux se fâchaient et, alors, c’était terrible. Les ténèbres laissaient la place à une lumière surgie de l'au-delà. Les êtres supérieurs choisissaient leurs victimes, les emportaient vers l'enfer et, quelquefois même, rejetaient des corps déchiquetés et disloqués. Après, les ténèbres surgissaient à nouveau, et la paix revenait enfin, pendant quelque temps.
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Cette nuit là, les deux amoureux regardaient le ciel, en l'implorant de périr ensemble dans les flammes de l'enfer.
Une nouvelle fois, la voûte céleste s'ouvrit et la lumière frappa le couple de survivants. A leur grand bonheur, ils furent tous deux soulevés de terre. Ils n'éprouvaient plus la moindre peur désor­mais, puisqu'ils allaient mourir en même temps, être unis durant l'éternité.
Tout se passa très vite : ils furent précipités dans le cratère fumant et la lave brûlante ne tarda pas à dissoudre leurs pauvres corps. Les deux corps et les deux âmes s'étaient confondus, à tout jamais.
Il ne restait plus, au fond de la tasse vide, que quelques infimes morceaux de sucre. Une voix s'éleva : "il faudra penser à acheter une nouvelle boîte de sucres, je viens de finir les deux morceaux qui restaient".
- littlemaryDoyen
touby a écrit:Je te conseille cruelle énigme d'Alphonse Allais. C'est court et efficace... Ils devraient te raconter un crime bien sanglant !
Je viens de la trouver sur Google, elle est sympa...mais il me semble qu'il faudrait leur donner un début relativement long pour espérer des productions intéressantes
- moiNiveau 10
J'ai celle-ci aussi, si tu ne la connais pas... 
La Photographie
La Photographie
I1 y avait quelques mois que j'avais acquis cette photographie. Collée sur un panneau de contreplaqué, elle envahissait presque tout un mur et, bien souvent, je me demandais pourquoi je ne la remplaçais pas ; je ne lui trouvais rien de bien remarquable et en général je n'appréciais guère la photo.
À la rigueur, on pouvait lui trouver quelque chose d'insolite, une impression diffuse qui me dérangeait parce que, justement, je ne voyais pas exactement pourquoi je jugeais cette image insolite. Elle représentait un grand lac, vraiment très banal, avec en arrière-plan une colline déserte pas moins banale. La photo était en noir et blanc, le ciel uniformément gris sale. Sur le lac, on voyait une barque, perdue au loin, minuscule.
Je mis un certain temps à me rendre à l'évidence, même si elle me paraissait difficile à accepter : la barque, de semaine en semaine, avançait. C'est ainsi. Inexorablement, se déplaçant dans un espace-temps impossible à définir, la barque grandissait parce qu'elle avançait sur le lac, venue de quelque lointain rivage pour se diriger vers le bord extérieur du cliché. Autant dire vers moi.
Un jour, je pus distinguer deux personnages dans la barque. L'un ramait, l'autre assis plus en avant semblait ne rien faire. Quelque temps plus tard, d'autres détails me rentrèrent dans le regard. C'était un homme aux bras nus qui ramait et le personnage placé à la proue ne pouvait être qu'une femme.
Comme la barque se dirigeait droit vers moi, chaque jour qui passait donnait du poids, de la présence aux deux personnages. Mais seule la femme m'intéressait. Jusqu'au moment où l'inquiétude, puis l'effroi s'en mêlèrent parce que je la reconnaissais.
Impossible de la confondre avec une autre : ses longs cheveux raides et blonds, ses yeux si froids qu'ils paraissaient éteints, son corps trop massif et menaçant dans son immobilité, tout en elle me donnait froid dans le dos. Surtout qu'elle me dévisageait les yeux dans les yeux, sans aucune trace de sentiment, et sur ses genoux il y avait un fusil dont le canon également me lorgnait de son œil de cyclope meurtrier. Une de ses mains semblait caresser tendrement la gâchette.
Comment ne pas la reconnaître et me souvenir de tout sans trembler ? J'avais eu une brève liaison avec elle, l'hiver dernier, au printemps, excédé, je rompais, emporté par une brutalité qui ne me ressemblait pas et, dès cet instant, avec une froideur sauvage, elle s'était juré d'avoir un jour ma peau.
Jacques Sternberg, Histoires à mourir de vous, 1991
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"Il existe un autre monde mais il est dans celui-ci." (W.B. Yeats)
LodyNiveau 10
Vus les élèves du collège, c'est effectivement que des élèves aient pris l'initiative d'aller chercher et lire des nouvelles ? C'est super ! Bon c'est sûr que maintenant tu as du boulot en plus. Mais tu as trouvé le Graal ! Tu as su insuffler à des élèves le désir de lire par eux-mêmes !!!
que des élèves aient pris l'initiative d'aller chercher et lire des nouvelles ? C'est super ! Bon c'est sûr que maintenant tu as du boulot en plus. Mais tu as trouvé le Graal ! Tu as su insuffler à des élèves le désir de lire par eux-mêmes !!!
cristalExpert spécialisé
Mais oui, de quoi te plains-tu Littlemary? Comme j'aimerais avoir des élèves aussi intéressés que les tiens! 
MermozFidèle du forum
Ah! Alphonse Allaistouby a écrit:Je te conseille cruelle énigme d'Alphonse Allais. C'est court et efficace... Ils devraient te raconter un crime bien sanglant !
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De même que Louis Pasteur inventa la pasteurisation, c'est à Jean-Pierre Démoral que nous devons la démoralisation, et je dis bravo. Jean-Pierre Démoral commença humblement ses expériences sur sa logeuse, Mme Brouchard, qu'il démoralisa le 12 Septembre 1847.
Concierge : Y fait beau.
Démoral : Ca va pas durer.
Concierge : Je suis démoralisée.
- miss teriousDoyen
Je dévie un peu le topic, mais j'ai aussi des 3èmes qui ont dévalisé le CDI - ou presque - après m'avr entendu parler des "Lettres de..." par Radio France. Ca fait un bien fou !
Je referme la parenthèse.
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"Ni ange, ni démon, juste sans nom." (Barbey d'AUREVILLY, in. Une histoire sans nom)
"Bien des choses ne sont impossibles que parce qu'on s'est accoutumé à les regarder comme telles." DUCLOS
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