Page 2 sur 2 • 1, 2
- AsarteLilithEsprit sacré
Gilles B. a écrit:AsarteLilith a écrit:Pourtant, un livre consomme beaucoup moins d'énergie qu'un ordi / une tablette / une liseuse, ne comporte pas de terres rares obtenues auprès de seigneurs de guerres, ne s'alimente pas au nucléaire et est parfaitement recyclable. Et glut-free / dairy-free / paléo / végano -compatible.
Affirmation gratuite qui n'engage que toi.Le numérique et le papier: le bilan écologique de nos supports de lecture a écrit:Il est légitime et utile de comparer le bilan écologique de la liseuse ou tablette avec celui du livre papier. Or cette comparaison, essentiellement technique, se complique en raison du statut prestigieux, voire quasi sacré, qu’occupe le livre (sous-entendu papier) dans l’imaginaire collectif. Le calcul de l’empreinte environnementale du « matériel » et du « dématériel » devient ainsi un nouvel enjeu dans le débat entre bibliophiles et technophiles. Malheureusement, les arguments mobilisés de part et d’autre sont souvent lacunaires, relevant dans les faits de la préférence subjective du locuteur plutôt que de l’analyse impartiale des faits. Afin de mesurer de façon plus précise les impacts sur l’environnement liés à la fabrication et à l’utilisation d’un objet, le concept de l’analyse de cycle de vie (ACV) a été développé. Celle-ci prend en compte toutes les étapes de la vie de l’objet « du berceau à la tombe », c’est-à-dire depuis l’extraction des matières premières jusqu’à la transformation de l’objet en déchet.
Le numérique et le papier: le bilan écologique de nos supports de lecture
Article intéressant parce qu'il montre que la réponse est plutôt complexe.
Par contre s'il compte bien une consommation électrique supérieure de la lecture papier par rapport au numérique dans certaines conditions qui nécessitent d'allumer une lampe, il ne compte pas le cycle de produit des biens complémentaires aux livres (bibliothèques), vu que la liseuse est aussi une bibliothèque.
Enfin je suis dubitatif sur l'obsolescence accélérée. La liseuse a une unique fonction et même si de nouveaux modèles en ont de nouvelles, pas sûr que cela déclenche l'achat pour qui en possède déjà une.
A titre personnel ma première kobo possédait un générateur de sudoku et un jeu d'échec (contre la machine ou un adversaire humain). Non seulement j'ai mis des mois à le découvrir (et n'y suis jamais revenu) mais je n'ai toujours pas pensé à vérifier si ma seconde kobo possédait elle aussi cette fonction. C'est dire si c'est important ! J'ai la faiblesse de croire que sur ce point mon comportement doit être représentatif du comportement moyen du consommateur de liseuse qui ne la change que quand la précédente claque.
Enfin l'estimation du nombre de livres lus sur liseuse se base sur des déclarations largement contestables et vraisemblablement fortement sous-estimées comme l'indique Le marché du numérique vu par l'éditeur "Humanis".
Pour revenir au sujet, je trouve aussi que l'absence de manuel est une hérésie si cela se traduit par une abondance de photocopies.
J'apprécie l'article que tu proposes pour alimenter la réflexion. Cependant, merci de rester courtois.
- mafalda16Modérateur
ylm a écrit:AsarteLilith a écrit:Pourtant, un livre consomme beaucoup moins d'énergie qu'un ordi / une tablette / une liseuse, ne comporte pas de terres rares obtenues auprès de seigneurs de guerres, ne s'alimente pas au nucléaire et est parfaitement recyclable. Et glut-free / dairy-free / paléo / végano -compatible.
J'ai aussitôt pensé à cette vidéo. Je l'ai déjà faite étudier en classe. Elle fait rire les élèves, c'est déjà ça.
- VivivavaNiveau 10
Shajar a écrit:Surtout que les élèves n'ont toujours pas téléchargé les manuels numérique depuis plus d'un mois qu'ils sont censés le faire... Le nombre de photocopies explose dans mon établissement.Monsieur_Tesla a écrit:Volo' a écrit:ysabel a écrit:Il y a la suppression des manuels papiers…
Tout en installant des quotas photocopie dans de plus en plus d’établissements. Et parallèlement les IPR qui disent qu’il faut que les élèves aient les documents à travailler en classe et qu’ils les aient dans leur cahier.
On marche sur la tête.
Le CDI achète des livres, certes, mais qui les lit ?
Les élèves rencontrent des difficultés à télécharger les manuels numériques en Ile-de-France. Ils n'ont pas compris qu'il faut se connecter sur l'ENT en ligne et aller sur l'application, ouvrir le manuel et le télécharger seulement par ce moyen. Il faut à la fois télécharger une application par éditeur et le manuel. Cela alourdit la machine, qui ne peut pas supporter le poids de toutes les applications et des manuels (surtout si les élèves en ont profité pour télécharger Netflix). Les élèves n'attendent pas le temps du téléchargement et les manuels et applications sont téléchargés seulement en partie.
Et encore, cela ne fonctionne qu'avec certains éditeurs. Chaque éditeur a mis en place une application particulière. J'ai cru comprendre par les élèves que l'application pour Nathan refuse de s'ouvrir hors ligne.
Bref : les manuels numériques sont à peine utilisables. En classe, pour vidéo-projeter, c'est compliqué : pas forcément de zoom possible, ou alors pour avoir une toute petite portion de texte.
Le budget photocopies explose.
Les lycées se sont plaints à la Région qui a fait appel à l'éditeur Le Livre scolaire, qui fournit ses manuels gratuitement à tous les élèves.
Sans parler du temps perdu à fournir les machines aux élèves (les PP ont encore perdu des heures de cours), à expliquer aux élèves comment télécharger les manuels et à utiliser leur machine. Les familles sont chargées de la maintenance alors que ce devrait être une compétence de la Région. Elle a fourni un bel objet à des familles qui ne savent pas comment l'utiliser et/ou vont sans doute ne plus pouvoir l'utiliser très vite. Mon lycée a insisté pour que les élèves aient des ordinateurs plutôt que des tablettes afin de réduire la fracture numérique (1/4 des familles avait un ordinateur à la maison). Mauvaise stratégie : les élèves ne savent pas télécharger en toute sécurité, la Région refuse de donner la main sur l'administration des machines pour avoir Windows Defender ou un autre antivirus.
Tout cela coûte donc un fric monstre : en matériel informatique, en achat de licences, en papier et photocopieuses. Le coût écologique est énorme en papier et pour des machines qui vont vite être inutilisables.
Je ne fais pas utiliser ces manuels (et donc ces machines) en classe, mais j'aurais aimé que mes élèves puissent avoir leur manuel à la maison.
- VatrouchkaNiveau 9
Vivivava a écrit:Shajar a écrit:Surtout que les élèves n'ont toujours pas téléchargé les manuels numérique depuis plus d'un mois qu'ils sont censés le faire... Le nombre de photocopies explose dans mon établissement.Monsieur_Tesla a écrit:Volo' a écrit:
Tout en installant des quotas photocopie dans de plus en plus d’établissements. Et parallèlement les IPR qui disent qu’il faut que les élèves aient les documents à travailler en classe et qu’ils les aient dans leur cahier.
On marche sur la tête.
Le CDI achète des livres, certes, mais qui les lit ?
Les élèves rencontrent des difficultés à télécharger les manuels numériques en Ile-de-France. Ils n'ont pas compris qu'il faut se connecter sur l'ENT en ligne et aller sur l'application, ouvrir le manuel et le télécharger seulement par ce moyen. Il faut à la fois télécharger une application par éditeur et le manuel. Cela alourdit la machine, qui ne peut pas supporter le poids de toutes les applications et des manuels (surtout si les élèves en ont profité pour télécharger Netflix). Les élèves n'attendent pas le temps du téléchargement et les manuels et applications sont téléchargés seulement en partie.
Et encore, cela ne fonctionne qu'avec certains éditeurs. Chaque éditeur a mis en place une application particulière. J'ai cru comprendre par les élèves que l'application pour Nathan refuse de s'ouvrir hors ligne.
Bref : les manuels numériques sont à peine utilisables. En classe, pour vidéo-projeter, c'est compliqué : pas forcément de zoom possible, ou alors pour avoir une toute petite portion de texte.
Le budget photocopies explose.
Les lycées se sont plaints à la Région qui a fait appel à l'éditeur Le Livre scolaire, qui fournit ses manuels gratuitement à tous les élèves.
Sans parler du temps perdu à fournir les machines aux élèves (les PP ont encore perdu des heures de cours), à expliquer aux élèves comment télécharger les manuels et à utiliser leur machine. Les familles sont chargées de la maintenance alors que ce devrait être une compétence de la Région. Elle a fourni un bel objet à des familles qui ne savent pas comment l'utiliser et/ou vont sans doute ne plus pouvoir l'utiliser très vite. Mon lycée a insisté pour que les élèves aient des ordinateurs plutôt que des tablettes afin de réduire la fracture numérique (1/4 des familles avait un ordinateur à la maison). Mauvaise stratégie : les élèves ne savent pas télécharger en toute sécurité, la Région refuse de donner la main sur l'administration des machines pour avoir Windows Defender ou un autre antivirus.
Tout cela coûte donc un fric monstre : en matériel informatique, en achat de licences, en papier et photocopieuses. Le coût écologique est énorme en papier et pour des machines qui vont vite être inutilisables.
Je ne fais pas utiliser ces manuels (et donc ces machines) en classe, mais j'aurais aimé que mes élèves puissent avoir leur manuel à la maison.
Chez nous, en IDF aussi, quelques élèves n’avaient pas accès à certains manuels. Il a fallu réinitialiser l’accès de tout le monde. Impossible d’avoir les manuels pendant deux semaines. Puis les manuels ont été réattribués. Certains manuels sont inaccessibles pour tout le monde et d’autres le sont pour certains mais pas pour tous. Tout le monde a vu son accès retiré et on attend maintenant...
Tous mes élèves aimeraient avoir des manuels papiers.
- AsarteLilithEsprit sacré
Bref, un crayon et du papier seront moins de gaspillage de ressources que du matériel dématérialisé.
_________________
Chuis comme les plantes sans eau : sans grec ni latin, j'me dessèche.
ON DIT CHOCOLATINE, PHILISTINS !
- VivivavaNiveau 10
Idem: les élèves sont contents d'avoir une machine, mais pas pour utiliser des manuels ou lire des livres. Ils voudraient des manuels papier. Ils préfèrent aussi avoir les livres étudiés en cours de français sous format papier.
- SphinxProphète
VinZT a écrit:Shajar a écrit:Je pense que VinZT évoquait les manuels, pas les liseuses, Sphinx. J'ai une liseuse depuis plus de 3 ans, et aucun souci de ce type
Voilà, c'est ça. Si j'avais commencé ma carrière avec des manuels numériques, je n'aurais aucune bibliothèque personnelle à l'heure actuelle, notamment les droits qui expirent, ou les logiciel qui ne sont plus compatibles avec les nouveaux OS.
Non pas que la qualité actuelle des manuels soit bien grande, mais quand même …
Ah d'accord merci, je n'avais pas compris Enfin ça reste scandaleux : quand je pense qu'on vient de renouveler des manuels qui dataient de 2005 dans mon collège...
_________________
An education was a bit like a communicable sexual disease. It made you unsuitable for a lot of jobs and then you had the urge to pass it on. - Terry Pratchett, Hogfather
"- Alors, Obélix, l'Helvétie c'est comment ? - Plat."
- EloahExpert spécialisé
Serge a écrit:J'ai du mal à comprendre sur quoi se base l'article pour parler d'une disparition des livres à l'école. Les collèges où j'ai l'occasion d'aller sont tous remplis de livres, les élèves lisent les oeuvres imposées des programmes, puis les lectures cursives, il y a le 1/4 d'heure lecture qui s'est invité dans de nombreux collèges, les manuels sont toujours d'actualité, et le CDI achète régulièrement des livres, il y a même des concours comme Bouquin'ado, etc.
Constatez-vous réellement chez vous une disparition des livres ?
Je continue à acheter des livres documentaires pour le CDI que je gère mais ils n'intéressent personne, pas même mes collègues enseignants.
- AmaliahEmpereur
Et te collègues ne te font pas part de leurs souhaits?
- EloahExpert spécialisé
La très grande majorité ne veut rien.
- AmaliahEmpereur
C'est triste! Cela dit, dans mon collège, nous ne sommes que deux à faire des suggestions d'achats à la doc.
- Hermione0908Modérateur
Nous on a arrêté de lui en faire : globalement, elle s'en bat l'œil, surtout si c'est un genre qui ne lui plaît pas (au hasard : SF, fantasy). Je lui ai suggéré une série de livres en septembre 2016. J'attends encore qu'elle commande.Amaliah a écrit:C'est triste! Cela dit, dans mon collège, nous ne sommes que deux à faire des suggestions d'achats à la doc.
_________________
Certaines rubriques de Neoprofs.org sont en accès restreint.
Pour en savoir plus, c'est par ici : https://www.neoprofs.org/t48247-topics-en-acces-restreint-forum-accessible-uniquement-sur-demande-edition-2021
- VerduretteModérateur
J'écoute France Info dans ma voiture, et je suis sidérée lorsque je tombe sur "les enfants des livres" ou "le labo des histoires"... tellement les enfants ou jeunes que j'y entends me semblent en décalage avec ceux que je côtoie depuis des années.
Sur mes trois filles, une seule lit autant que moi. L'aînée a des lectures scientifiques, mais aucune littéraire, et la troisième ... presque rien en dehors des lectures imposées. Et je reste persuadée que c'est en lien avec une scolarité très moyenne, une forme aboulie par rapport à la connaissance. Elle a pourtant eu sous le nez une mère qui lit beaucoup, des livres à profusion ... mais clairement, le livre n'est plus synonyme de plaisir et d'évasion chez nos élèves. Je ne cherche pas à excuser cette sorte de recherche de la facilité chez elle, mais (et ne le prenez pas pour vous, j'accuse les programmes et non les enseignants), ce qu'on lui faisait faire, notamment en littérature, n'avait strictement aucun intérêt. Et c'était déjà le cas, dix ans plus tôt, pour ses soeurs. N°2 qui a fait une LEA à la Sorbonne avant le CELSA, m'a dit avoir redécouvert la littérature lors d'une UV de littérature comparée, et s'est mise à lire à ce moment là. Donc, clairement, l'école a sa part de responsabilité, mais la multiplicité des écrans aussi, bien sûr.
Sur mes trois filles, une seule lit autant que moi. L'aînée a des lectures scientifiques, mais aucune littéraire, et la troisième ... presque rien en dehors des lectures imposées. Et je reste persuadée que c'est en lien avec une scolarité très moyenne, une forme aboulie par rapport à la connaissance. Elle a pourtant eu sous le nez une mère qui lit beaucoup, des livres à profusion ... mais clairement, le livre n'est plus synonyme de plaisir et d'évasion chez nos élèves. Je ne cherche pas à excuser cette sorte de recherche de la facilité chez elle, mais (et ne le prenez pas pour vous, j'accuse les programmes et non les enseignants), ce qu'on lui faisait faire, notamment en littérature, n'avait strictement aucun intérêt. Et c'était déjà le cas, dix ans plus tôt, pour ses soeurs. N°2 qui a fait une LEA à la Sorbonne avant le CELSA, m'a dit avoir redécouvert la littérature lors d'une UV de littérature comparée, et s'est mise à lire à ce moment là. Donc, clairement, l'école a sa part de responsabilité, mais la multiplicité des écrans aussi, bien sûr.
- VolubilysGrand sage
Il va falloir que les IA fassent d'énorme progrès pour cela :Hugo78 a écrit:Et bientôt, il n'y aura plus d'enseignants car l'ordinateur fera cours à notre place. On y vient !
_________________
Je vous prie de m'excuser si mes messages contiennent des coquilles, je remercie les personnes qui me les signaleront par mp pour que je puisse les corriger.
- sifiÉrudit
Personnellement, ma liseuse me sert à ne pas emmener des montagnes de livres en vacances, à gérer mes problèmes de place à la maison. Mais je continue régulièrement d'acheter des livres papier: je fais simplement du "tri". Les lectures "rapides", celles du quotidien quand je suis fatiguée, de livres "légers" que je ne compte généralement pas relire vont sur ma liseuse, et les "vrais livres", ceux qui ont un style, une profondeur... je les ai en papier.
Concernant les élèves, j'expérimente le "lycée 4.0" cette année, avec manuels numériques... je n'ai jamais fait autant de photocopies, et je ne réserve le manuel qu'au travail fait à la maison, parce que je ne vois pas comment gérer une classe de 36 élèves, ordinateur portable ouvert à ne pas voir ce qu'ils font réellement.
Concernant les élèves, j'expérimente le "lycée 4.0" cette année, avec manuels numériques... je n'ai jamais fait autant de photocopies, et je ne réserve le manuel qu'au travail fait à la maison, parce que je ne vois pas comment gérer une classe de 36 élèves, ordinateur portable ouvert à ne pas voir ce qu'ils font réellement.
- ElbertaHabitué du forum
Verdurette a écrit:J'écoute France Info dans ma voiture, et je suis sidérée lorsque je tombe sur "les enfants des livres" ou "le labo des histoires"... tellement les enfants ou jeunes que j'y entends me semblent en décalage avec ceux que je côtoie depuis des années.
Sur mes trois filles, une seule lit autant que moi. L'aînée a des lectures scientifiques, mais aucune littéraire, et la troisième ... presque rien en dehors des lectures imposées. Et je reste persuadée que c'est en lien avec une scolarité très moyenne, une forme aboulie par rapport à la connaissance. Elle a pourtant eu sous le nez une mère qui lit beaucoup, des livres à profusion ... mais clairement, le livre n'est plus synonyme de plaisir et d'évasion chez nos élèves. Je ne cherche pas à excuser cette sorte de recherche de la facilité chez elle, mais (et ne le prenez pas pour vous, j'accuse les programmes et non les enseignants), ce qu'on lui faisait faire, notamment en littérature, n'avait strictement aucun intérêt. Et c'était déjà le cas, dix ans plus tôt, pour ses soeurs. N°2 qui a fait une LEA à la Sorbonne avant le CELSA, m'a dit avoir redécouvert la littérature lors d'une UV de littérature comparée, et s'est mise à lire à ce moment là. Donc, clairement, l'école a sa part de responsabilité, mais la multiplicité des écrans aussi, bien sûr.
Je partage tout à fait ton analyse @Verdurette
- timotiNiveau 3
Toutes ces remarques sur la défaillance des manuels scolaires en ligne me paraissent mal étayées et de mauvaise foi. Pour ma part, enseignant dans le public en Informatique, j'ai mis mes enfants dans le privé, ils ont un très bel ENT, Ecole Directe, qui marche très bien, avec des manuels en ligne bien pratique, facile à rechercher dedans , zoomer, dézoomer etc (et pourtant c'est à contre coeur que je les mets dans le privé).
A vous lire et en connaissance de cause, je dirai que ce sont plutôt les ENT utilisés qui sont développés avec les pieds c'est normal c'est de l'argent public personne ne vérifie que ça marche bien ... Les éditeurs de manuel verrouillent quand à eux pas mal mais globalement, ça marche très bien.
Personnellement, ayant travaillé plus de 20 ans dans le privé, je suis scandalisé d'avoir un ENT plus buggé et moins fonctionnel que des groupware d'il y a 20 ans ou le Microsoft Exchange d'il y a 14 ans, mais apparemment ça ne choque pas les collègues, qui incriminent les supports (tablettes, PC, téléphones), les logiciels éditeur, les logiciels tiers mais jamais l'ENT tout pourri de l'EN ... Quand on dit ENT tout pourri, on reçoit une décharge électrique de l'inspecteur ou du ministère, chez vous ?
A vous lire et en connaissance de cause, je dirai que ce sont plutôt les ENT utilisés qui sont développés avec les pieds c'est normal c'est de l'argent public personne ne vérifie que ça marche bien ... Les éditeurs de manuel verrouillent quand à eux pas mal mais globalement, ça marche très bien.
Personnellement, ayant travaillé plus de 20 ans dans le privé, je suis scandalisé d'avoir un ENT plus buggé et moins fonctionnel que des groupware d'il y a 20 ans ou le Microsoft Exchange d'il y a 14 ans, mais apparemment ça ne choque pas les collègues, qui incriminent les supports (tablettes, PC, téléphones), les logiciels éditeur, les logiciels tiers mais jamais l'ENT tout pourri de l'EN ... Quand on dit ENT tout pourri, on reçoit une décharge électrique de l'inspecteur ou du ministère, chez vous ?
- JEMSGrand Maître
Ici, c'est le combo.
ENT nul, livres numériques trop anciens qui sont sortis du catalogue... sans que les équipes soient informés.
Je ne suis pas fan des livres numériques. Je conçois tous mes cours et j'ai un site internet perso pour que les élèves puissent télécharger les séquences.
Pour en revenir aux livres en CDI, cela dépend de la politique documentaire et du budget. Chez nous, les commandes s'enchaînent et les élèves ont de quoi faire.
ENT nul, livres numériques trop anciens qui sont sortis du catalogue... sans que les équipes soient informés.
Je ne suis pas fan des livres numériques. Je conçois tous mes cours et j'ai un site internet perso pour que les élèves puissent télécharger les séquences.
Pour en revenir aux livres en CDI, cela dépend de la politique documentaire et du budget. Chez nous, les commandes s'enchaînent et les élèves ont de quoi faire.
- Cléopatra2Guide spirituel
Les livres numériques sont surtout nuls projetés en classe et aussi par le fait qu'ils sont vendus par "packs". Après, si on ne veut pas que les élèves utilisent des tablettes toute la journée, on a forcément un usage restreint de ces dernières et du coup on ne se sert des livres numériques que projetés.
Nous avons fait le choix de rester au papier (j'ai mené la campagne anti-tablettes Pécresse), mais à côté ils ont des tablettes et des livres numériques. Eh bien c'est très compliqué. Et encore, les élèves n'ont pas encore tous accès à tous les livres pour l'instant.
Nous avons fait le choix de rester au papier (j'ai mené la campagne anti-tablettes Pécresse), mais à côté ils ont des tablettes et des livres numériques. Eh bien c'est très compliqué. Et encore, les élèves n'ont pas encore tous accès à tous les livres pour l'instant.
- Ajonc35Sage
Public/Privé, tout dépend et je dirai tout dépend de la volonté du CDE. Près de chez moi, un lycée général tout neuf ( moins de 10 ans) ou tout fonctionne très bien quels que soient les besoins : laboratoires, salles d'info, foyer, de belles classes grandes et lumineuses, etc enfin c'est neuf. Le lycée privé juste à côté est aussi de bonne qualité y compris la cantine. Et un peu plus loin un lycée privé où tout est indigent : les labo, un ENT quasi-inutilisable, des salles de classe très petites mal éclairées, etc.. Je ne sais même pas comment on peut travailler dans ces conditions. Encore plus loin un lycée pro privé que je connais un peu où le CDE est à l'écoute des enseignants et fait en sorte qu'ils puissent, et les élèves aussi, travailler dans de bonnes conditions, mais doit faire avec les moyens du bord et donc des choix.timoti a écrit:Toutes ces remarques sur la défaillance des manuels scolaires en ligne me paraissent mal étayées et de mauvaise foi. Pour ma part, enseignant dans le public en Informatique, j'ai mis mes enfants dans le privé, ils ont un très bel ENT, Ecole Directe, qui marche très bien, avec des manuels en ligne bien pratique, facile à rechercher dedans , zoomer, dézoomer etc (et pourtant c'est à contre coeur que je les mets dans le privé).
A vous lire et en connaissance de cause, je dirai que ce sont plutôt les ENT utilisés qui sont développés avec les pieds c'est normal c'est de l'argent public personne ne vérifie que ça marche bien ... Les éditeurs de manuel verrouillent quand à eux pas mal mais globalement, ça marche très bien.
Personnellement, ayant travaillé plus de 20 ans dans le privé, je suis scandalisé d'avoir un ENT plus buggé et moins fonctionnel que des groupware d'il y a 20 ans ou le Microsoft Exchange d'il y a 14 ans, mais apparemment ça ne choque pas les collègues, qui incriminent les supports (tablettes, PC, téléphones), les logiciels éditeur, les logiciels tiers mais jamais l'ENT tout pourri de l'EN ... Quand on dit ENT tout pourri, on reçoit une décharge électrique de l'inspecteur ou du ministère, chez vous ?
Tout cela pour dire que les situations dépendent des etbt, de leur état d'origine, de la volonté des élus, des cde, des gestionnaires pour que tout fonctionne bien et dans de bonnes conditions ou au moins soit optimisé pour le bien de tous.
Dans mon etbt, je suis ravie ( et pas la seule) qu'un collègue soit inspecté cette année en informatique. Il a déjà eu une première visite et l'inspecteur avec qui il a eu un entretien a vu les difficultés auxquelles il est confronté ( et les autres aussi) et c'est peu dire en terme de difficultés ( parfois il ne peut faire cours car le système bugge) et bizarrement avant sa vraie inspection le cde a lancé des devis et programmé des dépenses ( à quelle hauteur, je ne sais pas) et ça c'est pour le matériel mais notre réseau est pourri et nous n'essayons même plus de nous connecter, les absences des élèves se font encore souvent papier, etc...
Les livres numériques pour revenir au sujet ne nous sont pas encore imposés et ouf car même pour ouvrir le mien ( sur ma clé) c'est long, long; et je ne suis pas sure de pouvoir vidéoprojeter dans toutes les classes car videoprojecteur capricieux, en panne quand ils ne sont pas mal placés et il faut que les élèves soient souples du cou pour réussir à voir la projection ( à chaque fois que je vidéoprojette je dois les prier de m'excuser.)
Lorsque le cde est sensible aux besoins il essaie de mettre en place une vraie politique numérique et informatique, mais combien sont-ils? Tandis que les politiques croient qu'il suffit de décréter zéro livre papier pour que cela fonctionne. Sans compter que les mêmes nous parlent de développement durable.
Page 2 sur 2 • 1, 2
- Mehdi Benchoufi dans Libération : "L'école française est un espace reclus [...]. Le jour de l’entrée à l'école, l’ensemble des capacités de l'enfant déclinent".
- Frédérique Thomas, "La discipline à l'école"
- Commandes livres "Livres à l'école"
- Faut-il enseigner le code informatique aux élèves de primaire et secondaire ?
- Les professeurs étrangers au Royaume-Uni qui gagnent moins de 35 000 livres par an peut-être bientôt invités à quitter le pays
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum