- Manu7Expert spécialisé
Je suis opposé par principe à la classe inversée, mais il est difficile de mettre en doute la pratique d'un collègue. Donc je tente de rester ouvert...
Il y a tout de même des pratiques qui me choquent, par exemple, sur le site de ce collègue, tout le monde a accès aux taux de réussite des élèves aux QCM qui suivent chaque capsule, ainsi que des notes sur la participation et l'attitude en cours. Sur ce site, je peux aussi passer le QCM à la place de n'importe quel élève car il n'y a pas d'identifiant ni de mot de passe.
Je ne suis pas du tout objectif, car ma fille est dans cette classe.
Donc je me demande si finalement ce n'est pas mesquin de stigmatiser la protection des données mais je me demande si c'est un usage habituel dans les classes inversées de ne pas sécuriser les sites ?
Pour trouver le site il suffit de 2 mots clés : wims + nom du prof
Edit : j'ai retiré la partie dans laquelle j'étais plus parent en colère que prof...
Il y a tout de même des pratiques qui me choquent, par exemple, sur le site de ce collègue, tout le monde a accès aux taux de réussite des élèves aux QCM qui suivent chaque capsule, ainsi que des notes sur la participation et l'attitude en cours. Sur ce site, je peux aussi passer le QCM à la place de n'importe quel élève car il n'y a pas d'identifiant ni de mot de passe.
Je ne suis pas du tout objectif, car ma fille est dans cette classe.
Donc je me demande si finalement ce n'est pas mesquin de stigmatiser la protection des données mais je me demande si c'est un usage habituel dans les classes inversées de ne pas sécuriser les sites ?
Pour trouver le site il suffit de 2 mots clés : wims + nom du prof
Edit : j'ai retiré la partie dans laquelle j'étais plus parent en colère que prof...
- tchanq'Neoprof expérimenté
Sachant que le collègue en question a la possibilité de choisir des sites fermés et a minima protégés du regard de tous (je ne sais pas de la gestion des données), je n'accepterai pas en tant que parent la formule que tu décris.
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Failure is not an option
- Al9Niveau 10
Classe inversée ou pas, dès qu'on manipule des données avec des informations nominatives, il faut être plus que prudent.
Le collègue ici est clairement en faute. Aucune donnée nominative ne devrait être accessible de l'extérieur. Même chaque élève devrait être repéré par un identifiant avec lequel on ne puisse pas faire le lien avec sa véritable identité.
Il encoure des poursuites vis à vis de la RGPD.
Quant il s'agit de mes enfants ou de remplir des formulaires les concernant, je suis extrêmement attentif. Pour l'anecdote, les représentants des parents d'élèves font un google form pour recueillir les avis des parents pour le conseil de classe. C'est non !
Je crois que je n'hésiterai pas à dire à ce collègue que ma fille ne ferait aucun de ces QCM tant les données sont accessibles.
Objectif ou pas, la pratique que tu décris pose quand même question.
Le collègue ici est clairement en faute. Aucune donnée nominative ne devrait être accessible de l'extérieur. Même chaque élève devrait être repéré par un identifiant avec lequel on ne puisse pas faire le lien avec sa véritable identité.
Il encoure des poursuites vis à vis de la RGPD.
Quant il s'agit de mes enfants ou de remplir des formulaires les concernant, je suis extrêmement attentif. Pour l'anecdote, les représentants des parents d'élèves font un google form pour recueillir les avis des parents pour le conseil de classe. C'est non !
Je crois que je n'hésiterai pas à dire à ce collègue que ma fille ne ferait aucun de ces QCM tant les données sont accessibles.
Objectif ou pas, la pratique que tu décris pose quand même question.
- InvitéInvité
Il m semble que la question concerne l'ensemble des activités qu'un collègue peut demander à ses élèves d'opérer sur une plateforme internet au-delà de la situation de "classe inversé" au sens strict (il y aurait beaucoup à dire sur ce concept flou) c'est à dire cours à consulter avant l'heure de classe. Et qu'il faut séparer qualité du contenu et protection des données. Si on veut se lancer sur des activités à distance sur Internet il me semble qu'il n'y a pas 36 solutions :
- soit le collègue souscrit un compte sur un site professionnel de quiz(z) par exemple. Et fait attention à l'anonymat des données élèves qu'il injecte (pseudo par ex). Soit il demande aux familles de créer un compte pour leurs enfants. Je ne dis pas que c'est bien mais au moins il y a un transfert de responsabilité et les familles peuvent refuser.
- soit le collègue bricole quelque chose lui-même mais sur une plateforme non spécialisée avec tous les problème de non-confidentialité des résultats, possibilité de triche etc.
- ou, si son environnement éducation nationale, le permet il utilise un outil institutionnel, ENT, service mis à disposition par le rectorat (Moodle, Chamilo...). Étant dans un lycée de l'académie d'Aix-Marseille j'ai beaucoup de chance, disposant de tout cela. Il faut faire avec les possibilités des plateformes mais je trouve que cela est largement compensé par la totale sécurité RGPD.
Pour les erreurs et ce genre de chose je ne suis pas sûr que ce soit le concept de travail à distance sur Internet qui soit à incriminer.
- soit le collègue souscrit un compte sur un site professionnel de quiz(z) par exemple. Et fait attention à l'anonymat des données élèves qu'il injecte (pseudo par ex). Soit il demande aux familles de créer un compte pour leurs enfants. Je ne dis pas que c'est bien mais au moins il y a un transfert de responsabilité et les familles peuvent refuser.
- soit le collègue bricole quelque chose lui-même mais sur une plateforme non spécialisée avec tous les problème de non-confidentialité des résultats, possibilité de triche etc.
- ou, si son environnement éducation nationale, le permet il utilise un outil institutionnel, ENT, service mis à disposition par le rectorat (Moodle, Chamilo...). Étant dans un lycée de l'académie d'Aix-Marseille j'ai beaucoup de chance, disposant de tout cela. Il faut faire avec les possibilités des plateformes mais je trouve que cela est largement compensé par la totale sécurité RGPD.
Pour les erreurs et ce genre de chose je ne suis pas sûr que ce soit le concept de travail à distance sur Internet qui soit à incriminer.
- Mcready1Fidèle du forum
Il peut d'autant plus créer des questionnaires sur Moodle, il me semble. De ce côté, ça respecte quand même plus la RGPD que Google Forms.
Maintenant, il peut aussi leur donner les questions à la fin de la vidéo, les élèves doivent les recopier et y répondre puis il fait une vérification en début d'heure avec QCMCam.
Edit : grillé par Tamerlan pour Moodle.
Maintenant, il peut aussi leur donner les questions à la fin de la vidéo, les élèves doivent les recopier et y répondre puis il fait une vérification en début d'heure avec QCMCam.
Edit : grillé par Tamerlan pour Moodle.
- trompettemarineMonarque
Je ne fais pas de classe inversée. Ou je la pratique sans le savoir, c'est comme la pédagogie explicite, c'est l'invention de l'eau tiède. On donne un nom à des pratiques tellement anciennes.
Pour revenir au sujet, il m'arrive parfois (de moins en moins) de demander aux élèves d'utiliser learning apps. C'est moi qui ai le compte et qui crée la classe. Je donne aux élèves le pseudo et le le mot de passe que le logiciel a '' générés''. Aucun élève n' a à créer de compte.
Mais, peut-être que même ainsi les élèves ne sont pas protégés.
Pour revenir au sujet, il m'arrive parfois (de moins en moins) de demander aux élèves d'utiliser learning apps. C'est moi qui ai le compte et qui crée la classe. Je donne aux élèves le pseudo et le le mot de passe que le logiciel a '' générés''. Aucun élève n' a à créer de compte.
Mais, peut-être que même ainsi les élèves ne sont pas protégés.
- Mat'himNiveau 6
Je ne pense pas qu'utiliser des plateformes fournies par la région ou le rectorat rende la pratique compatible avec la RGPD en l'absence de registre.Tamerlan a écrit:Étant dans un lycée de l'académie d'Aix-Marseille j'ai beaucoup de chance, disposant de tout cela. Il faut faire avec les possibilités des plateformes mais je trouve que cela est largement compensé par la totale sécurité RGPD.
Logiquement chaque établissement devrait disposer d'un registre et dans ce registre chaque membre de l'établissement devrait faire une fiche pour chaque activité qui nécessite la collecte et le traitement de données.
Ici dans le cas de MAnu7 (enfin sa fille), les données ne sont pas sécurisées, les droits des élèves non respectées sans compter qu'il est peu probable que le registre soit tenu.
Cela m'ennuierait aussi que les résultats de mon enfant soit accessible à tous sans compter qu'il y a d'autres données (par exemple temps passé, heure à laquelle le test est fait, plateforme depuis laquelle le test est fait qui doivent être stockés par le site ....)
- WanakaNiveau 6
J'espère que Google machin enregistre bien les quizz pour les revendre aux formations privées qui vont se jeter sur le cadavre encore chaud de l'EN
- VivivavaNiveau 10
Moi je fais classe inversée : les élèves lisent le livre à la maison, et on en parle en classe.trompettemarine a écrit:Je ne fais pas de classe inversée. Ou je la pratique sans le savoir, c'est comme la pédagogie explicite, c'est l'invention de l'eau tiède. On donne un nom à des pratiques tellement anciennes.
Pour revenir au sujet, il m'arrive parfois (de moins en moins) de demander aux élèves d'utiliser learning apps. C'est moi qui ai le compte et qui crée la classe. Je donne aux élèves le pseudo et le le mot de passe que le logiciel a '' générés''. Aucun élève n' a à créer de compte.
Mais, peut-être que même ainsi les élèves ne sont pas protégés.
Plus sérieusement, la question des données devient essentielle.
Quand les conseils régionaux ou départementaux fournissent de nouvelles machines aux établissements, ils possèdent toutes les données produites par l'utilisation de ces machines.
En Ile-de-France, via la convention de prêt des machines, les familles ont dû s'engager à ce que toutes les données des élèves et tout ce que les élèves produisent sur les machines offertes par la Région appartienne à la Région. Un collègue s'est adressé à la Région pour en savoir davantage sur le traitement de ces données. Pour l'instant, pas de réponse.
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