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- rimbaldioJe viens de m'inscrire !
Bonjour à tous, je suis content de découvrir ce forum, d'autant que j'ai eu quelques soucis que j'aimerais partager.
J'enseigne dans le secondaire et ai décidé de ne pas me déclarer gréviste ou non gréviste pour le 5 décembre même après des pressions de la direction (qui m'objecte une obligation légale de se déclarer 48h à l'avance).
La direction a décidé de fermer l'établissement suite à de nombreuses déclarations de grève de la part des collègues et demande aux non grévistes de rattraper les cours.
Sauf que savoir si on souhaite rattraper les cours, c'est savoir si on est gréviste ou non. Or on n'est pas obligé de se déclarer.
Du coup : peut-on me demander si j'étais gréviste une fois la grève passée ? peut-on m'obliger à rattraper les cours ?
Merci d'avance pour vos éclaircissements.
Rimbaldio
J'enseigne dans le secondaire et ai décidé de ne pas me déclarer gréviste ou non gréviste pour le 5 décembre même après des pressions de la direction (qui m'objecte une obligation légale de se déclarer 48h à l'avance).
La direction a décidé de fermer l'établissement suite à de nombreuses déclarations de grève de la part des collègues et demande aux non grévistes de rattraper les cours.
Sauf que savoir si on souhaite rattraper les cours, c'est savoir si on est gréviste ou non. Or on n'est pas obligé de se déclarer.
Du coup : peut-on me demander si j'étais gréviste une fois la grève passée ? peut-on m'obliger à rattraper les cours ?
Merci d'avance pour vos éclaircissements.
Rimbaldio
- User20159Esprit éclairé
euh pardon ?
Les personnels du second degré public n'ont aucune obligation de se déclarer grévistes. (48h c'est le primaire)
Si l'établissement est fermé (parce que trop de personnels absents pour le faire tourner) , on ne peut en aucun cas vous faire rattraper les heures, y compris aux non-grévistes, c'est une décision de la direction.
Les personnels du second degré public n'ont aucune obligation de se déclarer grévistes. (48h c'est le primaire)
Si l'établissement est fermé (parce que trop de personnels absents pour le faire tourner) , on ne peut en aucun cas vous faire rattraper les heures, y compris aux non-grévistes, c'est une décision de la direction.
- LédisséEsprit sacré
Absolument.
Cependant, si tu veux être comptabilisé (par le ministère) comme gréviste, il faut absolument te déclarer ; normalement, on le fait à 8h le matin auprès du secrétariat ; si le secrétariat est fermé, c'est un souci.
(Enfin, au moment où j'écris ça, me vient l'idée que le cas est peut-être différent lorsque l'établissement est fermé : en tout cas, la question de la visibilité ne se pose pas.)
Cependant, si tu veux être comptabilisé (par le ministère) comme gréviste, il faut absolument te déclarer ; normalement, on le fait à 8h le matin auprès du secrétariat ; si le secrétariat est fermé, c'est un souci.
(Enfin, au moment où j'écris ça, me vient l'idée que le cas est peut-être différent lorsque l'établissement est fermé : en tout cas, la question de la visibilité ne se pose pas.)
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Life is what happens to you while you're making other plans. John Lennon
Life is not governed by will or intention. Life is a question of nerves, and fibres, and slowly built-up cells in which thought hides itself and passion has its dreams. Oscar Wilde
Bien que femme, je me suis permis_ / demandé_ / rendu_ compte / fait_ désirer... etc._
- bas-médiévisteNiveau 9
Ce message aurait pu être posté dans la catégorie "j'hallucine"...
Depuis quand une direction demande-t-elle à des grévistes de rattraper des cours ?
Heureusement, il n'y a pas à se déclarer gréviste à l'avance dans le secondaire !
C'est à croire que les grèves étant devenues une rareté exotique pour certains, le cadre légal élémentaire n'est même plus connu ! Et la désinformation des chefaillons va bon train...
Oui vraiment, on ha-llu-ci-ne !
Depuis quand une direction demande-t-elle à des grévistes de rattraper des cours ?
Heureusement, il n'y a pas à se déclarer gréviste à l'avance dans le secondaire !
C'est à croire que les grèves étant devenues une rareté exotique pour certains, le cadre légal élémentaire n'est même plus connu ! Et la désinformation des chefaillons va bon train...
Oui vraiment, on ha-llu-ci-ne !
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"Les instructions émanant des socio-pédagogues infestant les cabinets ministériels depuis plusieurs années sont un charabia dont le pathos infernal mériterait d'être traduit en français afin d'en saisir tout le sel lorsque l'on sait qu'il vise un enseignement destiné, je vous le rappelle, à des enfants." (Goubert, 1984)
- rimbaldioJe viens de m'inscrire !
Merci pour ces réponses rapides.
Oui nous sommes une équipe assez jeune et... docile qui croule sous le travail et n'a pas spécialement le temps de s'éduquer politiquement disons.
la direction demande aux "non grévistes" de rattraper les cours, pas aux grévistes.
Mais en fermant l'établissement, la direction ne peut pas constater un service non fait et donc un gréviste. Du coup dois-je répondre à la question "étiez-vous gréviste" une fois la grève passée et si je ne souhaite pas rattraper mes cours la direction peut-elle me déclarer gréviste après coup... ?
Oui nous sommes une équipe assez jeune et... docile qui croule sous le travail et n'a pas spécialement le temps de s'éduquer politiquement disons.
la direction demande aux "non grévistes" de rattraper les cours, pas aux grévistes.
Mais en fermant l'établissement, la direction ne peut pas constater un service non fait et donc un gréviste. Du coup dois-je répondre à la question "étiez-vous gréviste" une fois la grève passée et si je ne souhaite pas rattraper mes cours la direction peut-elle me déclarer gréviste après coup... ?
- SuperCEDNiveau 3
URGENT
Bonsoir
Dans mon collège, des non grévistes ont prévu d'utiliser les heures de cours libérées par les grévistes pour rattraper des heures de cours.
Je trouve cela scandaleux mais je ne trouve aucun texte de loi au autres concernant cette pratique à leur opposer.
Si quelqu'un avait ça en stock, je pourrai l'afficher demain matin en salles des profs.
Bonsoir
Dans mon collège, des non grévistes ont prévu d'utiliser les heures de cours libérées par les grévistes pour rattraper des heures de cours.
Je trouve cela scandaleux mais je ne trouve aucun texte de loi au autres concernant cette pratique à leur opposer.
Si quelqu'un avait ça en stock, je pourrai l'afficher demain matin en salles des profs.
- gp20Niveau 9
Y'en a qui manquent vraiment pas d'air. J'en viendrai même à souhaiter pour ceux-là une retraite de mendiants. Le manque d'auto-formation citoyen est quand même regrettable dans nos professions... Impossible qu'ils soient au courant de ce que nous mijote le gvt...
- VicomteDeValmontGrand sage
rimbaldio a écrit:Bonjour à tous, je suis content de découvrir ce forum, d'autant que j'ai eu quelques soucis que j'aimerais partager.
J'enseigne dans le secondaire et ai décidé de ne pas me déclarer gréviste ou non gréviste pour le 5 décembre même après des pressions de la direction (qui m'objecte une obligation légale de se déclarer 48h à l'avance).
La direction a décidé de fermer l'établissement suite à de nombreuses déclarations de grève de la part des collègues et demande aux non grévistes de rattraper les cours.
Sauf que savoir si on souhaite rattraper les cours, c'est savoir si on est gréviste ou non. Or on n'est pas obligé de se déclarer.
Du coup : peut-on me demander si j'étais gréviste une fois la grève passée ? peut-on m'obliger à rattraper les cours ?
Merci d'avance pour vos éclaircissements.
Rimbaldio
Les grévistes n'ont pas à se déclarer dans le second degré! Ces demandes/intimidations sont une atteinte au droit de grève. Je te conseille de te rapprocher de ton syndicat.
Tu es dans quelle académie?
_________________
Cette insigne faveur que votre coeur réclame
Nuit à ma renommée et répugne à mon âme.
- User20159Esprit éclairé
SuperCED a écrit:Bonsoir
Dans mon collège, des non grévistes ont prévu d'utiliser les heures de cours libérées par les grévistes pour rattraper des heures de cours.
Je trouve cela scandaleux mais je ne trouve aucun texte de loi au autres concernant cette pratique à leur opposer.
Si quelqu'un avait ça en stock, je pourrai l'afficher demain matin en salles des profs.
Etablissement ouvert, profs en grève donc absents, élèves présents, créneaux libres, donc rattrapages possibles pour collègues
Je te confirme que c'est absolument ignoble mais néanmoins légal ...il me semble.
rimbaldio a écrit:Mais en fermant l'établissement, la direction ne peut pas constater un service non fait et donc un gréviste. Du coup dois-je répondre à la question "étiez-vous gréviste" une fois la grève passée et si je ne souhaite pas rattraper mes cours la direction peut-elle me déclarer gréviste après coup... ?
La réponse est non.
Bon courage. N'hésites pas à tenir au jus, y compris par MP, pour me donner le nom du bahut de ton chef par exemple....je lui passerai bien un coup de rappel légal, téléphonique ou épistolaire (avec A/R) à celui-ci.
- User17095Érudit
L'obligation de 48h concerne la participation aux HIS, ou le premier degré, mais pas la grève dans le second degré.
En revanche, rien n'interdit de se déclarer volontairement, ni de répondre à la question si elle est posée.
Fermer l'établissement pour cause de "grand nombre de grévistes déclarés/prévisibles" n'est pas censé être possible. Éventuellement une suspension des cours restants, mais ce n'est pas une fermeture en soi. La mission d'accueil reste normalement d'actualité.
Mais en admettant que ce soit le cas, ça n'a pas de sens de demander aux non-grévistes de rattraper leurs cours, de fait ils sont annulés.
Quant à distinguer qui est gréviste et qui ne l'est pas, ça suppose un constat, impossible à conduire si l'établissement est fermé.
A la suite du constat d'une absence, si tu n'as pas dit de toi-même que tu étais gréviste, il est normal qu'on te demande le motif de ton absence - et que tu répondes "en grève", ce qui est un motif recevable si un préavis a été posé. Mais ça se fait après, pas avant.
En conclusion, soit il y a des informations qui te manquent, soit tu as une direction qui a mal lu les textes applicables.
C'est tout à fait possible, rien n'interdit de prendre en charge des élèves. La classe est libérée suite à une absence, donc on peut placer une heure dessus du moment que l'enseignant est d'accord : le motif ne change rien, aucun n'est "intouchable."
En revanche, rien n'interdit de se déclarer volontairement, ni de répondre à la question si elle est posée.
Fermer l'établissement pour cause de "grand nombre de grévistes déclarés/prévisibles" n'est pas censé être possible. Éventuellement une suspension des cours restants, mais ce n'est pas une fermeture en soi. La mission d'accueil reste normalement d'actualité.
Mais en admettant que ce soit le cas, ça n'a pas de sens de demander aux non-grévistes de rattraper leurs cours, de fait ils sont annulés.
Quant à distinguer qui est gréviste et qui ne l'est pas, ça suppose un constat, impossible à conduire si l'établissement est fermé.
A la suite du constat d'une absence, si tu n'as pas dit de toi-même que tu étais gréviste, il est normal qu'on te demande le motif de ton absence - et que tu répondes "en grève", ce qui est un motif recevable si un préavis a été posé. Mais ça se fait après, pas avant.
En conclusion, soit il y a des informations qui te manquent, soit tu as une direction qui a mal lu les textes applicables.
SuperCED a écrit:URGENT
Bonsoir
Dans mon collège, des non grévistes ont prévu d'utiliser les heures de cours libérées par les grévistes pour rattraper des heures de cours.
Je trouve cela scandaleux mais je ne trouve aucun texte de loi au autres concernant cette pratique à leur opposer.
Si quelqu'un avait ça en stock, je pourrai l'afficher demain matin en salles des profs.
C'est tout à fait possible, rien n'interdit de prendre en charge des élèves. La classe est libérée suite à une absence, donc on peut placer une heure dessus du moment que l'enseignant est d'accord : le motif ne change rien, aucun n'est "intouchable."
- User20159Esprit éclairé
Et fermer l'établissement après avoir constaté que le nombre d'adultes présents est insuffisant pour assurer la sécurité des élèves ?
Il y a un texte ?
J'attends de te lire.
Il y a un texte ?
J'attends de te lire.
- PointàlaligneExpert
SuperCED a écrit:URGENT
Bonsoir
Dans mon collège, des non grévistes ont prévu d'utiliser les heures de cours libérées par les grévistes pour rattraper des heures de cours.
Je trouve cela scandaleux mais je ne trouve aucun texte de loi au autres concernant cette pratique à leur opposer.
Si quelqu'un avait ça en stock, je pourrai l'afficher demain matin en salles des profs.
Hélas, je crois qu'il n'existe pas de texte contre ça, c'est moralement et non légalement que c'est honteux.
Si tu veux afficher quelque chose, et que tu n'as pas peur de te faire des ennemis, tu peux imprimer la définition du briseur de grève...
- Spoiler:
- Larousse.fr a écrit: Briseur de grève, travailleur qui compromet la réussite d'une grève en refusant de s'y associer ou qui, étranger à l'entreprise, vient faire le travail des grévistes ; jaune.
- Spoiler:
- En 1900, Jaurès a écrit: Qu’attendez-vous pour vous syndiquer et de quel droit prétendez-vous recueillir vous-mêmes, non-syndiqués, les bénéfices de l’action que les syndiqués exercent au profit de tous ? Ouvriers non syndiqués, vous devenez les parasites du dévouement de vos camarades !
- LefterisEsprit sacré
Nous sommes 2/3 de grévistes le 5, je n'y crois même pas. Nous ne sommes pas en conflit et l'avons déclaré.Ce qui me chiffonne maintenant, c'est que les non- grévistes voient une partie de leurs cours annulés pour raison de vie scolaire. Un peu la prime aux passagers clandestins :decu: ... Maintenant, si la grève est reconduite, et qu'on se décide la veille après les AG ou le WE (pas forcément au sein de l'établissement, mais au sein des syndicats, des Bahuts en lutte, de l'interpro, voire le matin même), ou que l'on choisirt la grève un jour sur deux, comment faire ?
_________________
"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- EsméraldaGrand sage
On prévoit AG vers 7h30 chez moi vendredi matin mais j'y crois moyennement, sachant que l'on commence vers 7h55...
- User17095Érudit
Ha@_x a écrit:Et fermer l'établissement après avoir constaté que le nombre d'adultes présents est insuffisant pour assurer la sécurité des élèves ?
Il y a un texte ?
J'attends de te lire.
J'ai arrêté de parler de ce sujet. J'ai beau dire et répéter que ce n'est pas possible de cette manière-là, il y a toujours une flopée de "dans l'établissement du petit cousin du voisin de mon beau-frère, ça s'est fait, alors vous avez qu'à prendre vos responsabilités et faire pareil."
Donc non. Mais il y a plein de gens qui ne font pas mon métier qui viendront expliquer l'inverse.
- bas-médiévisteNiveau 9
Ha@_x a écrit:SuperCED a écrit:Bonsoir
Dans mon collège, des non grévistes ont prévu d'utiliser les heures de cours libérées par les grévistes pour rattraper des heures de cours.
Je trouve cela scandaleux mais je ne trouve aucun texte de loi au autres concernant cette pratique à leur opposer.
Si quelqu'un avait ça en stock, je pourrai l'afficher demain matin en salles des profs.
Etablissement ouvert, profs en grève donc absents, élèves présents, créneaux libres, donc rattrapages possibles pour collèguesjaunes, pas en grève présents.
Je te confirme que c'est absolument ignoble mais néanmoins légal ...il me semble.
Pratique exécrable mais, malheureusement, légale, il me semble aussi.
Ici, il ne s'agit pas de remplacer des grévistes par du personnel recruté ad hoc pour faire cours à leur place (ce qui serait absolument illégal au regard du Code du travail).
Un juriste tiendrait le raisonnement suivant : Si la loi reconnaît aux grévistes le droit à la grève ; elle reconnaît aussi aux non-grévistes le droit de pouvoir travailler normalement et donc de faire des heures de rattrapage. Le fait que ces heures soient sur les créneaux des collègues grévistes ne porte pas atteinte au droit de grève (car les cours des collègues grévistes ne se tiennent pas = respect du principe de grève). En revanche, le fait d'empêcher les collègues non grévistes de pouvoir effectuer des rattrapages serait constitutif d'une entrave au droit des non-grévistes de continuer à travailler.
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- RubikNiveau 10
Je viens de découvrir que mes cours de jeudi ont été annulé sur l'ENT. Je n'ai pas déclaré formellement à la direction que je serai gréviste (nous sommes en gros conflit avec la principale).
Et si je viens, que se passe-t-il ?
Et si je viens, que se passe-t-il ?
- User20159Esprit éclairé
@pogonophile
Je vais m'arrêter au "donc non". Merci pour la réponse.
Si seulement tu avais eu la courtoisie de te dispenser du reste, fort dispensable au demeurant, que je ne vais pas commenter d'ailleurs.
Je vais m'arrêter au "donc non". Merci pour la réponse.
Si seulement tu avais eu la courtoisie de te dispenser du reste, fort dispensable au demeurant, que je ne vais pas commenter d'ailleurs.
- User20159Esprit éclairé
Rubik a écrit:Et si je viens, que se passe-t-il ?
Ben tu prends tes classes....
Et si le chef s'est amusé à déplacer ou à annuler, le haussement de sourcils est de rigueur....
- Volo'Neoprof expérimenté
Rubik a écrit:Je viens de découvrir que mes cours de jeudi ont été annulé sur l'ENT. Je n'ai pas déclaré formellement à la direction que je serai gréviste (nous sommes en gros conflit avec la principale).
Et si je viens, que se passe-t-il ?
Tu prends tes élèves ? Idée comme ça.
- RubikNiveau 10
Moi je veux bien les prendre dans ce cas ! Mais tu peux être sûr qu'ils ne seront pas là !
- User17095Érudit
bas-médiéviste a écrit:Ha@_x a écrit:SuperCED a écrit:Bonsoir
Dans mon collège, des non grévistes ont prévu d'utiliser les heures de cours libérées par les grévistes pour rattraper des heures de cours.
Je trouve cela scandaleux mais je ne trouve aucun texte de loi au autres concernant cette pratique à leur opposer.
Si quelqu'un avait ça en stock, je pourrai l'afficher demain matin en salles des profs.
Etablissement ouvert, profs en grève donc absents, élèves présents, créneaux libres, donc rattrapages possibles pour collèguesjaunes, pas en grève présents.
Je te confirme que c'est absolument ignoble mais néanmoins légal ...il me semble.
Pratique exécrable mais, malheureusement, légale, il me semble aussi.
Ici, il ne s'agit pas de remplacer des grévistes par du personnel recruté ad hoc pour faire cours à leur place (ce qui serait absolument illégal au regard du Code du travail).
Un juriste tiendrait le raisonnement suivant : Si la loi reconnaît aux grévistes le droit à la grève ; elle reconnaît aussi aux non-grévistes le droit de pouvoir travailler normalement et donc de faire des heures de rattrapage. Le fait que ces heures soient sur les créneaux des collègues grévistes ne porte pas atteinte au droit de grève (car les cours des collègues grévistes ne se tiennent pas = respect du principe de grève). En revanche, le fait d'empêcher les collègues non grévistes de pouvoir effectuer des rattrapages serait constitutif d'une entrave au droit des non-grévistes de continuer à travailler.
Et ce d'autant plus que, concrètement, ce sont des heures libres à l'emploi du temps, avec des professeurs qui sont là - ils ne sont pas en grève, ils en ont le droit. Je veux dire, il y a des profs qui doivent des heures à l'établissement, ils proposent de rattraper sur ces créneaux ; je vais leur répondre quoi, "ah non désolé, c'est la grève de votre collègue qui fait ce trou, moralement il est nécessaire que les élèves aillent s'entasser dans le gymnase pendant que vous ne faites rien" ?
Les payer en RCD ça me gênerait davantage en revanche. La grève des uns n'est pas faite pour que les autres se fassent une prime.
Tu as raison, la prochaine fois je m'abstiendrai de répondre tout court.Ha@_x a écrit:@pogonophile
Je vais m'arrêter au "donc non". Merci pour la réponse.
Si seulement tu avais eu la courtoisie de te dispenser du reste, fort dispensable au demeurant, que je ne vais pas commenter d'ailleurs.
- LefterisEsprit sacré
Pour ma part, comme les grévistes, nombreux, ne le sont que pour le 5, je reviens aussi et je fais une AG sur mon temps libre, fin de matinée et à midi,et je prendrai le temps qu'il faudra.Esméralda a écrit:On prévoit AG vers 7h30 chez moi vendredi matin mais j'y crois moyennement, sachant que l'on commence vers 7h55...
Si la reconduite à partir du lundi emporte l'adhésion , on verra : grève totale sauf un jour pour éviter l'application de l'arrêt Omont, grève les jours à gros horaires, caisse de grève locale... le solutions pour rendre la grève visible sont nombreuses. Si je suis seul ou avec trois pelés, je ne ferai grève que les jours de grosses actions interpro, tant pis pour les enseignants qui ne se seront pas réveillés.
Je ne pense pas que ce soit illégal en effet, c'est juste immoral. C'est dans ce genre de cas qu'il faut refuser de se déclarer gréviste, la seule parade. Bonjour l'ambiance en SDP, face à une saloperie qui a fait des remplacements. A la limite, ne pas faire grève, dans le cas de collègues dans la mouise, mais remercier tacitement ceux qui se mouillent, perdent du temps et du fric, et au moins ne pas en profiter pour faire du beurre.bas-médiéviste a écrit:
Pratique exécrable mais, malheureusement, légale, il me semble aussi.
Ici, il ne s'agit pas de remplacer des grévistes par du personnel recruté ad hoc pour faire cours à leur place (ce qui serait absolument illégal au regard du Code du travail).
Un juriste tiendrait le raisonnement suivant : Si la loi reconnaît aux grévistes le droit à la grève ; elle reconnaît aussi aux non-grévistes le droit de pouvoir travailler normalement et donc de faire des heures de rattrapage. Le fait que ces heures soient sur les créneaux des collègues grévistes ne porte pas atteinte au droit de grève (car les cours des collègues grévistes ne se tiennent pas = respect du principe de grève). En revanche, le fait d'empêcher les collègues non grévistes de pouvoir effectuer des rattrapages serait constitutif d'une entrave au droit des non-grévistes de continuer à travailler.
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"La réforme [...] c'est un ensemble de décrets qui s'emboîtent les uns dans les autres, qui ne prennent leur sens que quand on les voit tous ensemble"(F. Robine , expliquant sans fard la stratégie du puzzle)
Gallica Musa mihi est, fateor, quod nupta marito. Pro domina colitur Musa latina mihi.
Δεν ελπίζω τίποτα, δεν φοβούμαι τίποτα, είμαι λεύτερος (Kazantzakis).
- gauvain31Empereur
Rubik a écrit:Moi je veux bien les prendre dans ce cas ! Mais tu peux être sûr qu'ils ne seront pas là !
Raison de plus pour y aller..... rien que pour lui donner une leçon. Et tu feras grève un autre jour tant pis. Perso , c'est ce que je ferais si je m'aperçois que demain ma séance du jeudi disparaît . Je me pointerais devant le bureau de ta principale en lui demandant innocemment où sont les élèves Et en lui précisant de me pas me déclarer gréviste et que je ne rattraperai pas la séance. (tu t'en tiens au service du VS)
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