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- RogerMartinBon génie
Sphinx a écrit:Du coup Zagara je suppose que tu annotes tes sources historiques aussi ? Je ne vois pas comment on peut s'approprier un parchemin du XIIe siècle sans quelques bons coups de stabilo
Blague à part : comme Iphigénie : en littérature tout le texte est important. Je n'ai jamais fait passer l'EAF mais si je voyais arriver un élève avec un exemplaire sabré au surligneur ça me donnerait l'impression qu'il s'est dit (ou que le prof lui a dit) "ça c'est les passages importants" (sous entendu, pas le reste). Quand je faisais de l'histoire (antique, mais peu importe), ou quand je lisais de la critique littéraire, c'était différent, la littérature universitaire en sciences humaines est effectivement composée de quelques fulgurances et révélations au milieu de 90% de blabla d'enrobage... Là on peut écrémer ; mais enfin, prendre des notes, ça peut aussi se faire sur une feuille à part, non ? Je ne comprends pas bien ce concept de "s'approprier" le livre en le cochonnant à coups de surligneur, crayon, stylo-bille. Vous faites pareil sur vos Pléiade ? Pour moi s'approprier un livre c'est le lire attentivement et méditer dûment son contenu, pas y laisser sa petite trace physique comme le ferait, excusez-moi, je suis consciente que la comparaison n'est pas flatteuse, un chat sur le canapé. Et cela m'énerve particulièrement quand ce sont les bouquins de la BU qu'on retrouve "appropriés" à coups d'imbécilités pontifiantes et de réflexions pseudo profondes laissées au crayon dans la marge pour l'édification des lecteurs suivants.
C'était ma minute vieille râleuse, je sors
J'écris dans mes livres, pas dans ceux de la bibli
Pour préparer un cours d'agrég type leçon, oui je coche des passages, et j'annote les hauts de page (pas au stabylo, mais le résultat est un peu le même). Idem pour la critique, je relève les citations etc. qui me resserviront très vite, soit dans le compte-rendu, soit dans mes cours.
Pour mes sources quand je fais du dépouillement type archive, là aussi j'imprime mes transcriptions et j'annote.
Pour les manuscrits autres que les miens, j'arrive à me retenir
HS mis à part : l'enseignante de mon fils a recommandé aux élèves de ne pas annoter leur volume. Pour ce que ça vaut.
- gregforeverGrand sage
J'ai recommandé à mes élèves de ne pas le faire, au cas où. Je n'annote et ne surligne jamais rien. C'est une question d'habitude je pense.
- PoupoutchModérateur
Je souligne, surligne, annote, corne les pages, plie les livres en deux, mets des post it, écris des trucs sur toutes les pages blanches. J'ai des livres en édition scolaire ou poche pour ce faire, histoire de ne pas salir mes pléiade.
En revanche, désolée, pas de réponse de l'inspectrice qui nous a posé un lapin...
En revanche, désolée, pas de réponse de l'inspectrice qui nous a posé un lapin...
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Lapin Émérite, celle qui Nage en Lisant ou Inversement, Dompteuse du fauve affamé et matutinal.
"L'intelligence est une maladie qui peut se transmettre très facilement mais dont on peut guérir très rapidement et sans aucune séquelle"
- ysabelDevin
Poupoutch a écrit:Je souligne, surligne, annote, corne les pages, plie les livres en deux, mets des post it, écris des trucs sur toutes les pages blanches. J'ai des livres en édition scolaire ou poche pour ce faire, histoire de ne pas salir mes pléiade.
En revanche, désolée, pas de réponse de l'inspectrice qui nous a posé un lapin...
Tout pareil… J'adore retrouver un livre avec plein de surprises" dedans. Et j'invite mes élèves à faire de même sur ces éditions scolaires bon marché et de qualité médiocre. Beaucoup de livres ne survivent pas à 6 semaines dans le sac.
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« vous qui entrez, laissez toute espérance ». Dante
« Il vaut mieux n’avoir rien promis que promettre sans accomplir » (L’Ecclésiaste)
- Une passanteEsprit éclairé
Ne sachant pas encore quels document seront acceptés, je demande à mes élèves de ne surtout pas écrire dans leurs livres ! Nous sommes dans un contexte scolaire précis, pas dans celui du lecteur qui fait ce qu'il veut.
- LeclochardEmpereur
Poupoutch a écrit:Je souligne, surligne, annote, corne les pages, plie les livres en deux, mets des post it, écris des trucs sur toutes les pages blanches. J'ai des livres en édition scolaire ou poche pour ce faire, histoire de ne pas salir mes pléiade.
En revanche, désolée, pas de réponse de l'inspectrice qui nous a posé un lapin...
Je ne pratique pas le surlignage. Quelques notes au crayon en haut ou plutôt dans les dernières pages blanches.
Je me demande si cette pratique ne résulte pas du fait que le livre est devenu un objet de consommation jetable. Cela va avec la qualité médiocre du papier: des Folio dont les pages sont jaunies et illisibles en dix ou vingt ans et qu'on doit remplacer, c'est courant. J'ai quelques vieux livres à la maison (du 17ème au 19ème siècle): à part des signatures et des ex-libris, parfois, rien n'est écrit en marge.
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Quelqu'un s'assoit à l'ombre aujourd'hui parce que quelqu'un d'autre a planté un arbre il y a longtemps. (W.B)
- mrlNiveau 10
Tivinou a écrit:L'IPR nous a dit qu'ils devaient surligner, écrire sur les oeuvres pour se les approprier, et que de toute façon ils n'emmeneraient pas leurs livres à l'oral.
J'hésite quand même : on n'est pas à l'abri d'un contrordre.
sansara a écrit:Notre IPR nous a dit il y a 8 jours que les élèves pouvaient annoter les œuvres autant qu'ils le souhaitaient, car ils n'en disposeraient pas pour l'oral (sauf l'œuvre choisie pour l'entretien, qu'ils devront apporter, mais qui peut être annotée, tant que toute la présentation qu'ils doivent faire au début de l'entretien n'y figure pas intégralement pré-rédigée). Pour la première partie de l'oral, ils passeront sur des photocopies vierges, même pour les textes tirés des œuvres.
Personnellement, je préfère cette façon de faire : cela évite que les candidats ne s'aident d'une édition scolaire un peu trop fournie.
C'est sympa de découvrir cela ici...
- egometDoyen
Zagara a écrit:Incidemment, tous vos bouquins sont des sources historiques en puissance.
Elles n'attendent qu'un historien pour leur gribouiller dessus et les tripoter. C'est vrai aussi pour la philo, pour les sciencepos, etc.
En dernière analyse, tout n'est qu'histoire.
En dernière analyse, tout n'est que fiction, des histoires qu'on se raconte.
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Primum non nocere.
Ubi bene, ibi patria.
Mes livres, mes poèmes, réflexions pédagogiques: http://egomet.sanqualis.com/
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Tout est chaos
À côté.
Tous mes idéaux :
Des mots.
Abîmés.
À côté.
Tous mes idéaux :
Des mots.
Abîmés.
- IphigénieProphète
ysabel a écrit:Poupoutch a écrit:Je souligne, surligne, annote, corne les pages, plie les livres en deux, mets des post it, écris des trucs sur toutes les pages blanches. J'ai des livres en édition scolaire ou poche pour ce faire, histoire de ne pas salir mes pléiade.
En revanche, désolée, pas de réponse de l'inspectrice qui nous a posé un lapin...
Tout pareil… J'adore retrouver un livre avec plein de surprises" dedans. Et j'invite mes élèves à faire de même sur ces éditions scolaires bon marché et de qualité médiocre. Beaucoup de livres ne survivent pas à 6 semaines dans le sac.
Tout cela montre que c’est une question d’habitude personnelle de lecture pour les enseignants.Leclochard a écrit:Poupoutch a écrit:Je souligne, surligne, annote, corne les pages, plie les livres en deux, mets des post it, écris des trucs sur toutes les pages blanches. J'ai des livres en édition scolaire ou poche pour ce faire, histoire de ne pas salir mes pléiade.
En revanche, désolée, pas de réponse de l'inspectrice qui nous a posé un lapin...
Je ne pratique pas le surlignage. Quelques notes au crayon en haut ou plutôt dans les dernières pages blanches.
Je me demande si cette pratique ne résulte pas du fait que le livre est devenu un objet de consommation jetable. Cela va avec la qualité médiocre du papier: des Folio dont les pages sont jaunies et illisibles en dix ou vingt ans et qu'on doit remplacer, c'est courant. J'ai quelques vieux livres à la maison (du 17ème au 19ème siècle): à part des signatures et des ex-libris, parfois, rien n'est écrit en marge.
Mais pour les élèves je trouve que surligner ( pas annoter, c’est différent) c’est, justement, et au contraire, s’empêcher la relecture: et quand on voit à quel point ils peuvent faire des contresens de lecture, je suis, pour ce qui me concerne, très hostile à leur donner cette habitude que j’ai toujours constatée beaucoup plus fréquente dans mes classes plutôt faibles (type bts) que chez les autres élèves : et je ne trouve pas que ça les aidait, bien au contraire. et pour les autres ça donne surtout les inénarrables relevés de champs lexicaux...
Toutes choses très éloignées des annotations manuscrites des professeurs qui les pratiquent.
- DorineHabitué du forum
Et puis un livre surligné perd de la valeur lors de la revente. Avec les programmes nationaux, de nombreux livres vont se retrouver sur "Le bon coin" ou autres sites à la fin de l'année.
Moi, je souligne au crayon mais je garde mes livres.
Moi, je souligne au crayon mais je garde mes livres.
- arsenNiveau 2
Étant en formation aujourd'hui sur le nouveau programme de 1ere et les modalités des EAF, je confirme que les candidats se présenteront avec leur seul descriptif, incluant la photocopie des 24 textes étudiés en vue d'une explication linéaire. Ils n'apporteront aucun livre. Dès lors, ils peuvent bien annoter, souligner, surligner comme bon leur semble dans les exemplaires des OI en leur possession.
- DorineHabitué du forum
Et pour l'entretien alors? Ils pourront avoir leur livre qui pourra être l'OI soulignée, annotée ou c'est vraiment aucun livre?
- arsenNiveau 2
D'après le formateur, l'entretien se fait sans le livre.
- DorineHabitué du forum
Kilmeny a écrit:sansara a écrit:Notre IPR nous a dit il y a 8 jours que les élèves pouvaient annoter les œuvres autant qu'ils le souhaitaient, car ils n'en disposeraient pas pour l'oral (sauf l'œuvre choisie pour l'entretien, qu'ils devront apporter, mais qui peut être annotée, tant que toute la présentation qu'ils doivent faire au début de l'entretien n'y figure pas intégralement pré-rédigée). Pour la première partie de l'oral, ils passeront sur des photocopies vierges, même pour les textes tirés des œuvres.
Personnellement, je préfère cette façon de faire : cela évite que les candidats ne s'aident d'une édition scolaire un peu trop fournie.
???? J'avais cru comprendre qu'ils devaient apporter l'oeuvre !
arsen a écrit:D'après le formateur, l'entretien se fait sans le livre.
À quand un discours unique?
- sifiÉrudit
De toute façon, je leur laisse le choix: je leur dis que certains aiment surligner dans le livre (c'est mon cas), d'autres non. Comme l'objet leur appartient, ils font comme ils préfèrent.
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