Quelles académies demander afin d'obtenir une disponibilité pour un contrat doctoral ou un poste d'ATER ?

Bonjour,

Étant professeur stagiaire de philosophie (agrégé), je suis amené, comme beaucoup d'entre vous, à formuler des voeux pour le mouvement interacadémique 2020. Cela me met dans l'embarras car dans l'idéal, j'aimerais demander dès l'année prochaine une disponibilité pour réaliser un contrat doctoral à la Sorbonne. Or, je sais que certaines académies (Versailles et Amiens, notamment) refusent systématiquement les demandes de disponibilités demandées pour réaliser un contrat doctoral... Mieux vaut donc éviter pour moi d'y déposer ma candidature.

Je souhaiterais donc savoir quelles sont les autres académies qui refusent systématiquement ce type de demande, et quelles sont celles au contraire que vous me conseilleriez de retenir pour maximiser les chances d'obtenir cette dispo'.

Il doit bien y avoir des académies plus susceptibles d'accorder des disponibilités pour la recherche... rassurez-moi

Merci beaucoup d'avoir pris la peine de lire ce message,

Bien cordialement

Red

Bonsoir,

D'abord, je confirme qu'il faut éviter Versailles... J'ignorais pour Amiens, en revanche.
J'ai obtenu la mienne à Créteil en 2019 sans avoir à ferrailler mais il faut savoir que les politiques en la matière sont très variables d'une année à l'autre dans la même académie. Ainsi, un collègue avait eu des soucis à Créteil en 2018. Il n'y a vraiment aucune logique...
Le plus simple est quand même, après l'inter, d'être sorti des listes à l'intra (i.e. obtenir de l'administration de ne pas participer au mouvement intra). Autrement, vous risquez de vous retrouver affecter sur un poste et il sera forcément plus compliqué de décrocher le ticket de sortie.
Cela suppose de contacter le plus tôt possible votre DPE pour glaner les renseignements utiles, en vous faisant (ré)expliquer la procédure, puis d'adresser votre demande dans les formes : lettre avec A.R. en motivant précisément votre projet. J'avais expédié mon pli dès février.

Bonjour,

Nous sommes deux agrégés de philosophie, pacsés depuis début juin 2019, et arrivons maintenant en fin de contrat doctoral dans nos universités et académies respectives (Strasbourg et Versailles). Nous n’avons jamais été en poste dans un lycée jusqu’à présent. Pour finir nos thèses, nous allons candidater aux postes d’ATER (Attaché Temporaire d’Enseignement et de Recherche) pour 2020-2021 dans nos universités respectives. C’est pourquoi nous prévoyons, compte tenu des informations que nous avons trouvé dans des circulaires ou ailleurs :
– de participer aux mouvements inter- et intra-académiques,
– d’avertir les services académiques de nos intentions qui impliquent des demandes de disponibilité,
– de demander des postes de remplacement là où nous serons affectés afin d’avoir une chance d’obtenir une réponse favorable à ces demandes,
– de faire une demande de mutation conjointe afin de ne pas nous retrouver trop éloignés dans le cas où la réponse donnée à l’une ou aux deux demandes de disponibilité serait négative.

Notre liste de vœux d’affectation est la suivante : 1) Créteil, 2) Strasbourg, 3) Versailles, 4) Aix-Marseille, 5) Lyon. Nous avons tous deux fait une demande de mutation conjointe en précisant « Seine-Saint-Denis » dans la rubrique « département sollicité ».

Nos deux critères sont les suivants :
– éviter de finir dans une académie qui aurait une tendance particulière à ne pas accorder des disponibilités pour contrat d’ATER,
– éviter de finir trop éloignés l’un de l’autre dans le cas où l’un d’entre nous ou tous les deux n’aurait pas la disponibilité.

Est-ce que, compte tenu de nos deux critères, notre liste de vœux d’affectation est cohérente ? Autrement, que faudrait-il changer ?

D’avance, merci beaucoup de vos réponses.

D'expérience, il semble que l'Académie d'Orléans-Tours accorde sans trop de problèmes des détachements pour ATER, et également des disponibilités pour recherche (même s'il faut parfois un peu expliquer la situation au téléphone à son.sa gestionnaire).

En cas de problème de détachement, outre tous les recours habituels (courriers du directeur de thèse, du directeur de labo, du directeur d'UFR, du président de l'université, du président de la section CNU, d'un inspecteur ou d'un IG, de la société des agrégés, d'un syndicat, du député de la circonscription…), essayez de prévoir en amont avec le responsable des emplois du temps un service d'ATER incluant des heures d'agreg interne ou de prépa CAPES. Comme ça, si les choses coincent encore à la rentrée, ça gueule rapidement de tous les côtés. Avec un peu de chance, ça peut même faire des remous dans la presse locale : le rectorat a horreur de ça !

Le plus efficace, ça reste tout de même un accord à l'amiable entre le recteur et le président de l'université (sans garantie puisque le recteur est chancelier des universités, donc supérieur hiérarchique), ou que le président de l'université passe par le ministre ou son cabinet en transmettant une liste des doctorants et ATER à détacher : quand l'ordre vient d'en haut, le recteur est forcé de s'exécuter.