- lilichengEsprit éclairé
Bonjour, je cherche des sources fiables pour l'analyse de ce tableau.
Pouvez-vous me conseiller voire même me donner les grandes lignes de l'analyse (si un spécialiste de Le Caravage passe dans le coin...) ?
Merci !
Pouvez-vous me conseiller voire même me donner les grandes lignes de l'analyse (si un spécialiste de Le Caravage passe dans le coin...) ?
Merci !
- lilichengEsprit éclairé
J'espère que ma question n'est pas stupide mais je travaille sur l'analyse d'un tableau et je me posais la question en lisant l'analyse d'une historienne de l'art qui semble distinguer les deux
- PointàlaligneExpert
Ta question concerne-t-elle ton autre post sur Caravage ?
- lilichengEsprit éclairé
Oui !Pointàlaligne a écrit:Ta question concerne-t-elle ton autre post sur Caravage ?
(T'es de la police ? )
- Thalia de GMédiateur
Topics fusionnés.
Et merci à Pointàlaligne d'avoir posé la question.
Et merci à Pointàlaligne d'avoir posé la question.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- lilichengEsprit éclairé
Euh en fait je posais la question à un prof de lettres classique cf mythologie grecque versus romaine !Thalia de G a écrit:Topics fusionnés.
Et merci à Pointàlaligne d'avoir posé la question.
- Thalia de GMédiateur
Il me semble peu productif de poster plusieurs topics sur un même sujet. Tu peux éditer ton titre de manière à faire apparaître ta question sur la distinction Eros/Cupidon, qui effectivement sont différents.
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Le printemps a le parfum poignant de la nostalgie, et l'été un goût de cendres.
Soleil noir de mes mélancolies.
- lilichengEsprit éclairé
Thalia de G a écrit:Il me semble peu productif de poster plusieurs topics sur un même sujet. Tu peux éditer ton titre de manière à faire apparaître ta question sur la distinction Eros/Cupidon, qui effectivement sont différents.
Ce n'était pas la même question donc.
Bref.
Aurais-tu l'obligeance de supprimer mon topic s'il te plaît, je m'en voudrais de ne pas être productive.
Je te remercie.
- olive-in-oilSage
Eros et Cupidon sont effectivement différents, dans l'iconographie classique mais aussi dans différentes versions de mythes.
Une analyse d'oeuvre fine prend beaucoup de temps mais si tu as quelques questions particulières je peux peut-être y répondre. Je fais des analyses d’œuvres à mes heures perdues (mais je n'ai hélas plus d'heures perdues...)
Une analyse d'oeuvre fine prend beaucoup de temps mais si tu as quelques questions particulières je peux peut-être y répondre. Je fais des analyses d’œuvres à mes heures perdues (mais je n'ai hélas plus d'heures perdues...)
- ElaïnaDevin
Parmi les spécialistes du Caravage il y a un livre de Mina Gregori qui ne fait pas d'analys-e fouillée du tableau mais qui donne des pistes.
En gros, il ne faut pas chercher très très loin la signification du tableau. Il s'agit d'une peinture d'agrément, dont l'objectif est de montrer la virtuosité du peintre dans les rendus de l'anatomie et dans les natures mortes. Les instruments de musique constituent un motif assez courant chez Caravage (par exemple les joueurs de luth, le repos pendant la fuite en Egypte etc), et semblaient plaire au cardinal del Monte, son protecteur à partir de 1594-95. Le tableau date de 1602 environ : à ce moment, Caravage a un autre protecteur, le marquis Giustiniani, et montre son habileté dans le jeu sur la lumière : le but est de montrer le corps dans toute sa vérité, dévoilée par la lumière, nette, tonique et provocante. L'idée qui sous-tend le tableau est que la peinture est une poésie qui naît de la représentation de l'expression de la vie intérieure, en excluant les artifices de composition.
En gros, il ne faut pas chercher très très loin la signification du tableau. Il s'agit d'une peinture d'agrément, dont l'objectif est de montrer la virtuosité du peintre dans les rendus de l'anatomie et dans les natures mortes. Les instruments de musique constituent un motif assez courant chez Caravage (par exemple les joueurs de luth, le repos pendant la fuite en Egypte etc), et semblaient plaire au cardinal del Monte, son protecteur à partir de 1594-95. Le tableau date de 1602 environ : à ce moment, Caravage a un autre protecteur, le marquis Giustiniani, et montre son habileté dans le jeu sur la lumière : le but est de montrer le corps dans toute sa vérité, dévoilée par la lumière, nette, tonique et provocante. L'idée qui sous-tend le tableau est que la peinture est une poésie qui naît de la représentation de l'expression de la vie intérieure, en excluant les artifices de composition.
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It took me forty years to realize this. But for guys like us... our lives aren't really our own. There's always someone new to help. Someone we need to protect. These past few years, I fought that fate with all I had. But I'm done fighting. It's time I accept the hand I was dealt. Too many people depend on us. Their dreams depend on us.
Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- PointàlaligneExpert
lilicheng a écrit:Oui !Pointàlaligne a écrit:Ta question concerne-t-elle ton autre post sur Caravage ?
(T'es de la police ? )
:diable: hé hé je te surveillais !
Non, en fait, je venais d'aller regarder le tableau du Caravage, que je ne connaissais pas, suite à ton autre post.
Il y a un Citadelles et Mazenod récent sur Le Caravage (par G.Careri), si tu peux le consulter en bibliothèque...
- ShajarVénérable
Tu es dans un tableau assez typique de la 2e période du Caravage, si je ne m'abuse (sa période romaine). Une oeuvre dont le cadrage et les dimensions sont plus larges que les plus anciennes (comme la diseuse de bonne aventure), avec un peu de vide autour du motif central. Le clair-obscur, typique du Caravage, est très accentué, avec une lumière très dirigée et dramatique, qui crée les lignes directrices du Y inversé. Le moelleux des chairs, le rictus, les pieds sales témoignent d'une inspiration directe du modèle (Caravage faisait scandale en faisant poser le premier venu dans la rue), qui ne passe pas par le filtre de la statuaire romaine, contrairement à ce que font alors les Carrache, ses parfaits contemporains.
Après, c'est peut-être plus simple si tu poses des questions plus précises, parce qu'une analyse d'oeuvre, ça peut prendre quelques pages
Personnellement, je ne la montrerais pas en cours, elle a une dimension homoérotique à laquelle les élèves auront du mal à échapper.
Après, c'est peut-être plus simple si tu poses des questions plus précises, parce qu'une analyse d'oeuvre, ça peut prendre quelques pages
Personnellement, je ne la montrerais pas en cours, elle a une dimension homoérotique à laquelle les élèves auront du mal à échapper.
- PointàlaligneExpert
Shajar a écrit:
Personnellement, je ne la montrerais pas en cours, elle a une dimension homoérotique à laquelle les élèves auront du mal à échapper.
Oui, et le mot pédophilie va s'inviter très tôt dans leurs réactions... C'est pour quel niveau de classe ?
- lilichengEsprit éclairé
olive-in-oil a écrit:Eros et Cupidon sont effectivement différents, dans l'iconographie classique mais aussi dans différentes versions de mythes.
Une analyse d'oeuvre fine prend beaucoup de temps mais si tu as quelques questions particulières je peux peut-être y répondre. Je fais des analyses d’œuvres à mes heures perdues (mais je n'ai hélas plus d'heures perdues...)
Oui après quelques recherches j'ai cru comprendre que Eros était plus "sexué" dans les représentations, plus âgé en général. tandis que Cupidon enfantin. Confirmes-tu ?
Ici on serait donc effectivement plus du côté d'un Eros ?
- lilichengEsprit éclairé
Shajar a écrit:Tu es dans un tableau assez typique de la 2e période du Caravage, si je ne m'abuse (sa période romaine). Une oeuvre dont le cadrage et les dimensions sont plus larges que les plus anciennes (comme la diseuse de bonne aventure), avec un peu de vide autour du motif central. Le clair-obscur, typique du Caravage, est très accentué, avec une lumière très dirigée et dramatique, qui crée les lignes directrices du Y inversé. Le moelleux des chairs, le rictus, les pieds sales témoignent d'une inspiration directe du modèle (Caravage faisait scandale en faisant poser le premier venu dans la rue), qui ne passe pas par le filtre de la statuaire grecque, contrairement à ce que font alors les Carrache, ses parfaits contemporains.
Après, c'est peut-être plus simple si tu poses des questions plus précises, parce qu'une analyse d'oeuvre, ça peut prendre quelques pages
Personnellement, je ne la montrerais pas en cours, elle a une dimension homoérotique à laquelle les élèves auront du mal à échapper.
Est-ce gênant ? On peut parler des goût de Caravage pour les jeunes hommes sans que cela soit choquant,non ? Ce sont des 1eres.
Je voudrais faire une analyse très simple dans le cadre d'une séance sur les ravages de la passion (Princesse de Clèves) associé à 2 autres textes qui utilisent l'allégorie de l'Amour en enfant : observation du motif, identification de l'allégorie et des différents symboles au sol, interprétation du rictus (avec mise en relation avec le titre ?), le clair obscur la composition, les lignes de construction c'est sur ces points plus techniques que je ne veux pas dire de bêtise même si j'ai quelques idées.
- lilichengEsprit éclairé
Merci !Elaïna a écrit:Parmi les spécialistes du Caravage il y a un livre de Mina Gregori qui ne fait pas d'analys-e fouillée du tableau mais qui donne des pistes.
En gros, il ne faut pas chercher très très loin la signification du tableau. Il s'agit d'une peinture d'agrément, dont l'objectif est de montrer la virtuosité du peintre dans les rendus de l'anatomie et dans les natures mortes. Les instruments de musique constituent un motif assez courant chez Caravage (par exemple les joueurs de luth, le repos pendant la fuite en Egypte etc), et semblaient plaire au cardinal del Monte, son protecteur à partir de 1594-95. Le tableau date de 1602 environ : à ce moment, Caravage a un autre protecteur, le marquis Giustiniani, et montre son habileté dans le jeu sur la lumière : le but est de montrer le corps dans toute sa vérité, dévoilée par la lumière, nette, tonique et provocante. L'idée qui sous-tend le tableau est que la peinture est une poésie qui naît de la représentation de l'expression de la vie intérieure, en excluant les artifices de composition.
- PointàlaligneExpert
lilicheng a écrit:
Je voudrais faire une analyse très simple dans le cadre d'une séance sur les ravages de la passion (Princesse de Clèves) associé à 2 autres textes qui utilisent l'allégorie de l'Amour en enfant : observation du motif, identification de l'allégorie et des différents symboles au sol, interprétation du rictus (avec mise en relation avec le titre ?), le clair obscur la composition, les lignes de construction c'est sur ces points plus techniques que je ne veux pas dire de bêtise même si j'ai quelques idées.
Intéressant en tout cas !
Pour ne pas alourdir, je mets une citation en spoiler.
- Spoiler:
Je trouve dans le fouillis de Monsieur un livre dont je te recopie un passage :Alfred Moir a écrit:"Le jeune garçon est certainement plus averti et insolent qu'héroïque ou idéal. Sa pose semble inspirée de la Victoire de Michel Ange mais ici le héros est solidement en selle. Il a triomphé de la vie intellectuelle - la musique (le luth ancien, le nouveau violon de Crémone, la partition), la géométrie (le T et le compas), l'astronomie (le globe bleu orné d'étoiles) et aussi de la vie active - du soldat (l'armure), de l'intellectuel (le livre et la plume d'oie), du détenteur du pouvoir politique (la couronne et le sceptre) et même de la gloire (la couronne de lauriers).
On remarque l'absence des arts plastiques qui figurent en général dans les tableaux sur le sujet, omission non fortuite. L'Amour est l'ami des arts plastiques, aussi ne sont-ils pas comme les autres tournés en dérision par Caravage".
"Le fond, à gauche, est étrangement inachevé. On y voit des marques incompréhensibles comme si Caravage avait négligemment essuyé là ses pinceaux. Mais la modulation des couleurs chaudes et des couleurs neutres, froides, du haut et de la partie droite du fond montrent l'attention qu'il y a portée."
Alfred Moir, Caravage, Le Cercle d'Art, Paris, 1994.
- ShajarVénérable
Pour l'homoérotisme, à toi de voir selon tes élèves. Personnellement, je sais que j'en aurais pour une heure de "c'est dégoûtant", donc je ne l'utiliserais pas en simple illustration de cours, mais tes élèves sont peut-être plus évolués
Dans la mythologie grecque, il existe deux formes d'Eros : la puissance primordiale qui permet l'engendrement du monde à partir de la Terre et du Ciel et le fils d'Aphrodite, qui symbolise plus précisément la passion amoureuse (voir Irène Aghion, Claire Barbillon et François Lissarrague, Héros et dieux de l'Antiquité, guide iconographique, très pratique pour identifier les oeuvres d'art). Mais je doute que Caravage ait été si loin. Iconographiquement, l'oeuvre n'est pas très complexe : tu as l'Amour au centre, et c'est à peu près tout. Il est représenté sous une forme adolescente qui n'est pas très fréquente, on a plutôt tendance à cette époque à en faire un petit bambin. La nature morte à ses pieds est une référence au monde sensible (luth, violon et partition pour la musique, livre pour la littérature), au savoir (étoiles pour l'astronomie, peut-être le livre encore une fois) et au pouvoir (armure, lauriers pour la guerre, couronne à sa gauche propre), choses qui sont allègrement piétinées par cet Amour qui rit.
C'est cette absence de recherche iconographique même qui rend l'oeuvre intéressante : Caravage prend un sujet antique comme un prétexte à une peinture qui célèbre la chair, sans faire de réelle référence à l'Antique, pourtant un horizon essentiel en cette période charnière entre fin de la Renaissance et début du Baroque/classicisme. Ce caractère immédiat, sensible, immédiatement compréhensible sans besoin d'un recours à l'intellect, est accentué par la simplicité de la composition et la violence du clair obscur. C'est tout à fait caractéristique de la peinture de Caravage, qui s'inscrit dans la lignée du Concile de Trente et dans un opposition au maniérisme du XVIe siècle.
Pour la composition, ce n'est pas difficile : ferme à moitié les yeux pour rendre le tableau "flou" et tu verras tout de suite les lignes qui ressortent : la grande verticale centrale, qui est contrebalancée par une ligne oblique passant par la cuisse repliée et l'aile. Tu peux parler de composition en chiasme. Mais Olive-in-oil, avec son œil de praticienne, sera sans doute plus pertinente là-dessus.
Dans la mythologie grecque, il existe deux formes d'Eros : la puissance primordiale qui permet l'engendrement du monde à partir de la Terre et du Ciel et le fils d'Aphrodite, qui symbolise plus précisément la passion amoureuse (voir Irène Aghion, Claire Barbillon et François Lissarrague, Héros et dieux de l'Antiquité, guide iconographique, très pratique pour identifier les oeuvres d'art). Mais je doute que Caravage ait été si loin. Iconographiquement, l'oeuvre n'est pas très complexe : tu as l'Amour au centre, et c'est à peu près tout. Il est représenté sous une forme adolescente qui n'est pas très fréquente, on a plutôt tendance à cette époque à en faire un petit bambin. La nature morte à ses pieds est une référence au monde sensible (luth, violon et partition pour la musique, livre pour la littérature), au savoir (étoiles pour l'astronomie, peut-être le livre encore une fois) et au pouvoir (armure, lauriers pour la guerre, couronne à sa gauche propre), choses qui sont allègrement piétinées par cet Amour qui rit.
C'est cette absence de recherche iconographique même qui rend l'oeuvre intéressante : Caravage prend un sujet antique comme un prétexte à une peinture qui célèbre la chair, sans faire de réelle référence à l'Antique, pourtant un horizon essentiel en cette période charnière entre fin de la Renaissance et début du Baroque/classicisme. Ce caractère immédiat, sensible, immédiatement compréhensible sans besoin d'un recours à l'intellect, est accentué par la simplicité de la composition et la violence du clair obscur. C'est tout à fait caractéristique de la peinture de Caravage, qui s'inscrit dans la lignée du Concile de Trente et dans un opposition au maniérisme du XVIe siècle.
Pour la composition, ce n'est pas difficile : ferme à moitié les yeux pour rendre le tableau "flou" et tu verras tout de suite les lignes qui ressortent : la grande verticale centrale, qui est contrebalancée par une ligne oblique passant par la cuisse repliée et l'aile. Tu peux parler de composition en chiasme. Mais Olive-in-oil, avec son œil de praticienne, sera sans doute plus pertinente là-dessus.
- PointàlaligneExpert
J'apprends des trucs sur ce fil ! Merci Shajar...
- lilichengEsprit éclairé
C'est super !!! Merci à vous !!!
- Spoiler:
- pensez-vous que ce soit risqué pour une inspection ? je trouve ce tableau tellement pertinent pour ce que je veux faire !
- ElaïnaDevin
Moi je ne vois pas trop en quoi ce tableau craindrait pour une inspection. Ce n'est pas dit que ça soit le plus intéressant à analyser mais ça reste une oeuvre d'art et suivant le niveau, ça n'a rien d'absurde.
Par ailleurs méfiance avec la question du "goût du caravage pour les jeunes hommes", dans mon souvenir c'est plus un fantasme d'historiens de l'art et d'écrivains/cinéastes que vraiment quelque chose d'avéré - du reste le type était aussi fortement intéressé par la gent féminine.
Par ailleurs méfiance avec la question du "goût du caravage pour les jeunes hommes", dans mon souvenir c'est plus un fantasme d'historiens de l'art et d'écrivains/cinéastes que vraiment quelque chose d'avéré - du reste le type était aussi fortement intéressé par la gent féminine.
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Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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- lilichengEsprit éclairé
Merci Elaina, ce que tu dis me rassure car j'ai vraiment très envie de faire ce tableau.
- ElaïnaDevin
Je serais curieuse de lire le déroulé de ta séance cela dit (ça c'est la fille de profs de lettres qui parle, j'adore lire les séquences de mes collègues de lettres).
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Kiryu Kazuma inYakuza 4 Remastered
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