- Occitane sur cielNiveau 6
https://france3-regions.francetvinfo.fr/occitanie/haute-garonne/toulouse/viol-collectif-au-college-lamartine-toulouse-eleves-temoignent-1744945.html
Une actualité glaçante... et qui rejoint le constat du reportage sur la pornographie d'avant les vacances de Toussaint. Les mots me manquent. Les "affaires" se multiplient et de plus en plus jeune.
Il faut vraiment éduquer à l'usage des réseaux sociaux et éviter que l'éducation à la sexualité -faute de mieux- ne se fasse par des biais inadaptés et qui légitiment la violence.
Le témoignage de la mère sur la découverte des circonstances est à peine croyable.
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/viols-au-college-lamartine-a-toulouse-tout-le-monde-savait-et-ca-a-ete-cache-1572880490
France 3 a écrit:Si les parents se disent très choqués, Chloé, Rami et Jason, eux, semblent plus détachés. Leurs échanges de sourires gênés me font comprendre qu'ils ne m'ont pas tout dit et que je n'en saurai pas plus. La jeune fille conclut alors : "bon on doit y aller, vous savez, ce genre de vidéo, moi, ça ne m'a pas beaucoup surprise, ça arrive tout le temps sur les réseaux sociaux". Une remarque jetée à la volée, comme une banalité.
Une information judiciaire
Les faits sont pourtant très graves. Le 19 octobre, 3 collégiens ont été mis en examen pour "viols en réunion et agression sexuelle" sur une adolescente de 14 ans. Des faits qui remonteraient au printemps dernier. Une information judiciaire a été ouverte, l'enquête est en cours.
Une actualité glaçante... et qui rejoint le constat du reportage sur la pornographie d'avant les vacances de Toussaint. Les mots me manquent. Les "affaires" se multiplient et de plus en plus jeune.
Il faut vraiment éduquer à l'usage des réseaux sociaux et éviter que l'éducation à la sexualité -faute de mieux- ne se fasse par des biais inadaptés et qui légitiment la violence.
France bleu a écrit:Pour la mère d'une des victimes cela ne fait pas de doute. "L'année dernière, j'ai été convoquée par le CPE et le directeur. Ils ont demandé si ma fille avait un téléphone. J'ai dit que non. Et ils m'ont répondu que si elle ne m'avait rien dit c'était bon. _Moi, je leur ai fait confiance",_explique-t-elle.
Face au repli de sa fille, elle décide alors de l'amener chez un psychologue sans comprendre ce qu'il se passait. Ce n'est qu'à la rentrée de septembre qu'elle commence à prendre conscience de la gravité des faits. Sa fille est agressée à la sortie du collège. "Le directeur m'a alors contactée. Mais il a encore minimisé les faits. Il m'a dit que les élèves s'amusaient comme ça et que ceux qui avaient frappé ma fille n'étaient pas de l'établissement, ce qui était faux." Elle décide alors de faire changer sa fille de collège.
"C'est une personne qui travaille au collège Lamartine qui m'a appelée, elle m'a expliqué qu'elle en avait marre de porter ça sur la conscience et elle m'a dit que ma fille s'était fait violer - La mère d'une des victimes du collège Lamartine
Elle ne découvrira les faits de viol que mi-octobre. "C'est une personne qui travaille au collège Lamartine qui m'a appelée'. Elle a expliqué qu'elle en avait marre de porter ça sur la conscience et elle m'a dit que ma fille s'était faite violer. C'est là que j'ai appris que tout le monde savait depuis le mois de mars et que ça a été caché", déplore-t-elle.
Elle demande des explications
Elle ne comprend pas pourquoi l'établissement n'a pas agi. "Ça veut dire que le directeur a cautionné ça ?, interroge-t-elle. "Et ça s'est répercuté sur d'autres filles. C'est juste horrible. Et jusqu'à maintenant on n'a pas de réponse."
La mère d'une des victimes affirme que la direction savait
Sa fille est depuis scolarisée dans un nouvel établissement mais la situation reste compliquée. "Elle devait faire sa rentrée aujourd'hui, mais elle n'y est pas allée. Il y a le frère d'un des accusés dans l'établissement et il menace ma fille de lui pourrir sa réputation."
Le témoignage de la mère sur la découverte des circonstances est à peine croyable.
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/viols-au-college-lamartine-a-toulouse-tout-le-monde-savait-et-ca-a-ete-cache-1572880490
- JennyMédiateur
Toujours #pasdevague
J’espère que cette élève pourra se reconstruire.
J’espère que cette élève pourra se reconstruire.
- amalricuNeoprof expérimenté
Il y a vraiment quelque chose pourri au royaume du Danemark.
On voit les dégâts du "pas de vague", l'indifférence institutionnelle qui devient cruauté abominable.
On voit les dégâts du "pas de vague", l'indifférence institutionnelle qui devient cruauté abominable.
- ZagaraGuide spirituel
Je vois pas le lien avec le porno.
Les violences sexuelles sont assez fréquentes dans les collèges pour que j'en ai entendu parler de plusieurs ces dernières années. C'est une forme parmi d'autres de violences sociales exacerbées (à ranger dans la même catégorie que les meurtres d'élèves, les blessures profondes ou les flingues ramenés dans l'étab).
Les violences sexuelles sont assez fréquentes dans les collèges pour que j'en ai entendu parler de plusieurs ces dernières années. C'est une forme parmi d'autres de violences sociales exacerbées (à ranger dans la même catégorie que les meurtres d'élèves, les blessures profondes ou les flingues ramenés dans l'étab).
- amalricuNeoprof expérimenté
Moi je le vois. A force de voir des images sur leurs écrans souvent liant sexualité et domination/humiliation, leurs pulsions sexuelles et leur agressivité grégaire poussent ces délinquants à reproduire des scènes sur leurs écrans. La sexualité comme instrument de terreur....à vomir.
- OlympiasProphète
Voilà.amalricu a écrit:Moi je le vois. A force de voir des images sur leurs écrans souvent liant sexualité et domination/humiliation, leurs pulsions sexuelles et leur agressivité grégaire poussent ces délinquants à reproduire des scènes sur leurs écrans. La sexualité comme instrument de terreur....à vomir.
- User20159Esprit éclairé
amalricu a écrit:Moi je le vois. A force de voir des images sur leurs écrans souvent liant sexualité et domination/humiliation, leurs pulsions sexuelles et leur agressivité grégaire poussent ces délinquants à reproduire des scènes sur leurs écrans. La sexualité comme instrument de terreur....à vomir.
Et qui leur laisse des écrans dans les mains... ?
- ZagaraGuide spirituel
C'est facile mais peu efficace d'isoler un facteur et d'en faire une cause unique. Ça rassure peut-être (on a un bouc identifié sur lequel frapper), mais ça ne permet pas de comprendre.
Ce qui est violent et qui conditionne la hausse de violence dans les établissements, c'est avant tout l'environnement social. Notre société a plus de 6 millions de chômeurs, presque 9 millions de pauvres, et les relations sociales, dans toutes les sphères (familiale, professionnelle, publiques, etc), n'ont jamais été aussi tendues depuis 20 ans. Beaucoup d'élèves, surtout dans les quartiers populaires, vivent au quotidien dans la violence, c'est leur mode normal d'être au monde. Cela conduit à une hausse générale des faits, délits et crimes en établissement, et évidemment en dehors aussi ; avec une répartition géographique qui correspond grosso modo à la carte de l'attractivité territoriale. Alors isolez un facteur si vous voulez, pour vous faire plaisir, mais c'est ne pas comprendre ce qui se trame.
D'ailleurs, la hausse des violences/aggressions s'observe dans tous les services publics. C'est un fait total qu'on ne peut comprendre qu'avec une approche totale.
Ce qui est violent et qui conditionne la hausse de violence dans les établissements, c'est avant tout l'environnement social. Notre société a plus de 6 millions de chômeurs, presque 9 millions de pauvres, et les relations sociales, dans toutes les sphères (familiale, professionnelle, publiques, etc), n'ont jamais été aussi tendues depuis 20 ans. Beaucoup d'élèves, surtout dans les quartiers populaires, vivent au quotidien dans la violence, c'est leur mode normal d'être au monde. Cela conduit à une hausse générale des faits, délits et crimes en établissement, et évidemment en dehors aussi ; avec une répartition géographique qui correspond grosso modo à la carte de l'attractivité territoriale. Alors isolez un facteur si vous voulez, pour vous faire plaisir, mais c'est ne pas comprendre ce qui se trame.
D'ailleurs, la hausse des violences/aggressions s'observe dans tous les services publics. C'est un fait total qu'on ne peut comprendre qu'avec une approche totale.
- User17095Érudit
Zagara a écrit:C'est facile mais peu efficace d'isoler un facteur et d'en faire une cause unique. Ça rassure peut-être, mais ça ne permet pas de comprendre.
Ce qui est violent et qui conditionne la hausse de violence dans les établissements, c'est avant tout l'environnement social. Notre société a plus de 6 millions de chômeurs, presque 9 millions de pauvres, et les relations sociales, dans toutes les sphères (familiale, professionnelle, publiques, etc), n'ont jamais été aussi tendues depuis 20 ans. Beaucoup d'élèves, surtout dans les quartiers populaires, vivent au quotidien dans la violence, c'est leur mode normal d'être au monde. Cela conduit à une hausse générale des faits, délits et crimes en établissement, et évidemment en dehors aussi ; avec une répartition géographique qui correspond grosso modo à la carte de l'attractivité territoriale. Alors isolez un facteur si vous voulez, pour vous faire plaisir, mais c'est ne pas comprendre ce qui se trame.
D'ailleurs, la hausse des violences/aggressions s'observe dans tous les services publics. C'est un fait total qu'on ne peut comprendre qu'avec une approche totale.
Très juste.
Les agressions sexuelles en réunion, même par des jeunes, ne sont pas un phénomène nouveau.
S'il y a une recrudescence (et je n'ai aucun chiffre concernant ce type en particulier), elle ne peut donc pas être seulement attribuée à l'accès facilité à des vidéos.
- ZagaraGuide spirituel
Ça me fait penser à Fox News qui accuse les jeux vidéo à chaque fusillade, alors que c'est la combinaison d'armes en vente libre et d'un contexte social incroyablement toxique (baisse du niveau de vie d'une bonne partie des américains, qui conduit à une baisse de l'espérance de vie et à une hausse de la morbidité [suicides, overdoses notamment]) qui conduit à ce type d'événements.
- dryadeNiveau 8
Sac de nœuds.
La personne qui balance à la mère, en octobre, est tout aussi coupable de non assistance à personne en danger que la direction. Si les faits sont avérés.
Mais s'il n'y a "que" harcèlement, on voit bien que la gamine n'a absolument pas été protégée.
La famille n'est même pas soutenue, si la jeune fille se retrouve à nouveau en danger dans son nouvel établissement.
Affaire sordide et pitoyable pour l'EN.
Quelle honte.
La personne qui balance à la mère, en octobre, est tout aussi coupable de non assistance à personne en danger que la direction. Si les faits sont avérés.
Mais s'il n'y a "que" harcèlement, on voit bien que la gamine n'a absolument pas été protégée.
La famille n'est même pas soutenue, si la jeune fille se retrouve à nouveau en danger dans son nouvel établissement.
Affaire sordide et pitoyable pour l'EN.
Quelle honte.
- amalricuNeoprof expérimenté
Personne ne réduit ce type d'agression à cette cause unique, et la violence des jeunes garçons sur les filles est un fléau depuis des lustres (le viol de groupe pour le pacte du clan) mais le fait est que désormais tout passe par l'écran entre la scène que l'on reproduit plus ou moins consciemment et celle du viol avec sa diffusion/mise en ligne, histoire de démultiplier l'humiliation et de montrer la puissance de nuisance du groupe des bourreaux. C'est la nouveauté de l'époque et c'est sordide. Par contre, l'impuissance de l'institution qui déploie une énergie à étouffer l'affaire, c'est de toute éternité semble-t-il.
Digression liée à l'actualité : les émeutes urbaines et les vandalismes multiples datent de plusieurs années. Mais on voit que les réseaux alimentent la surenchère entre bandes de quartiers. C'est à celui qui fera les "plus belles images." La violence et le sonnerie font aussi des petits selfies narcissiques.
Digression liée à l'actualité : les émeutes urbaines et les vandalismes multiples datent de plusieurs années. Mais on voit que les réseaux alimentent la surenchère entre bandes de quartiers. C'est à celui qui fera les "plus belles images." La violence et le sonnerie font aussi des petits selfies narcissiques.
- William FosterExpert
Glauque. Et perturbant. :|
_________________
Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
"Opinions are like orgasms : mine matters most and I really don't care if you have one." Sylvia Plath
Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- User20159Esprit éclairé
amalricu a écrit:Personne ne réduit ce type d'agression à cette cause unique, et la violence des jeunes garçons sur les filles est un fléau depuis des lustres (le viol de groupe pour le pacte du clan) mais le fait est que désormais tout passe par l'écran entre la scène que l'on reproduit plus ou moins consciemment et celle du viol avec sa diffusion/mise, histoire de démultiplier l'humiliation et de montrer la puissance de nuisance du groupe des bourreaux. C'est la nouveauté de l'époque et c'est sordide. Par contre, l'impuissance de l'institution qui déploie une énergie à étouffer l'affaire, c'est de toute éternité semble-t-il.
Ah mais étouffer c'est un classique...il ne faudrait surtout pas que son établissement soit catalogué collège de me...e ou zone p.....e. !
Souvenez vous, https://www.ladepeche.fr/article/2015/05/14/2104572-scandale-college-montaigne-paris-eleves-soupconnes-attouchements-sexuels.html , c'était il y a 4 ans.
- User17095Érudit
Je suppose que c'est un peu vain de le dire mais bon tout de même : le contenu des articles est basé sur les paroles de personnes particulièrement émues, et font la part belle à des commentaires d'élèves. D'un côté on parle de viol, de l'autre on parle de rapports consentis. C'est flou, compliqué, et on ne lit pas de commentaires de la direction du collège (qui a changé entre-temps donc bon courage pour suivre).
Donc condamner une volonté de minimiser ou étouffer me semble rapide et imprudent - d'autant qu'elle serait incompréhensible. Dissimuler des faits aussi graves pour l'image de l'établissement, ce serait assez énorme, et ce n'est pas une accusation à lancer à la légère.
@Ha@_x
Dans le cas de Montaigne, l'article ne parle pas de volonté d'étouffer ?
Donc condamner une volonté de minimiser ou étouffer me semble rapide et imprudent - d'autant qu'elle serait incompréhensible. Dissimuler des faits aussi graves pour l'image de l'établissement, ce serait assez énorme, et ce n'est pas une accusation à lancer à la légère.
@Ha@_x
Dans le cas de Montaigne, l'article ne parle pas de volonté d'étouffer ?
- User20159Esprit éclairé
pogonophile a écrit:Donc condamner une volonté de minimiser ou étouffer me semble rapide et imprudent - d'autant qu'elle serait incompréhensible. Dissimuler des faits aussi graves pour l'image de l'établissement, ce serait assez énorme, et ce n'est pas une accusation à lancer à la légère.
Dissimuler des faits aussi graves relève du pénal. Mais minimiser ou je ne dirai pas étouffer mais plutôt détourner le regard de l'affaire, surtout quand elle s'est déroulée hors les murs de l'établissements, est un classique, je l'ai vécu 2 fois dans 2 établissements différents : scénario similaire : histoire de viol, vieille de plusieurs semaines/voire mois, impliquant des collégiens de l'établissement, s'étant déroulée hors de l'établissement. (Mais bon si les parties se recroisent dans le collège ou sur les bancs, imaginons le malaise ; ou même dans le quartier ). Ce genre d'affaires est très difficile à gérer pour un étab', mais on est toujours très en colère quand on l'apprend si tard, ce qui est le cas à Toulouse.
pogonophile a écrit:Dans le cas de Montaigne, l'article ne parle pas de volonté d'étouffer ?
Étouffer une histoire d'attouchements à caractère sexuels entre élèves de 6e dans les toilettes du prestigieux collège Montaigne ???
Vu le public (et leurs parents) ça paraît difficile, personne ne tenterait.
On étouffe pour étouffer (#pasdevagues) quand les répercussions sont moins sérieuses, du point de vue institutionnel....
- William FosterExpert
@Pogonophile : Je suis d'accord avec toi qu'il manque des passages importants de l'histoire pour comprendre cette affaire.
Sans préjuger de ce qui serait avéré ou non dans cette affaire, pourquoi sommes-nous toujours plus nombreux à penser cela possible ? Rien que ça, déjà, ça me gène.
Mais la direction d'alors, ou le Rectorat en son nom, devrait communiquer. Et ne le fait pas.pogonophile a écrit:C'est flou, compliqué, et on ne lit pas de commentaires de la direction du collège (qui a changé entre-temps donc bon courage pour suivre).
Je note tout de même que tu n'écartes pas cette éventualité.Donc condamner une volonté de minimiser ou étouffer me semble rapide et imprudent - d'autant qu'elle serait incompréhensible. Dissimuler des faits aussi graves pour l'image de l'établissement, ce serait assez énorme, et ce n'est pas une accusation à lancer à la légère.
Sans préjuger de ce qui serait avéré ou non dans cette affaire, pourquoi sommes-nous toujours plus nombreux à penser cela possible ? Rien que ça, déjà, ça me gène.
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- amalricuNeoprof expérimenté
pogonophile a écrit:Je suppose que c'est un peu vain de le dire mais bon tout de même : le contenu des articles est basé sur les paroles de personnes particulièrement émues, et font la part belle à des commentaires d'élèves. D'un côté on parle de viol, de l'autre on parle de rapports consentis. C'est flou, compliqué, et on ne lit pas de commentaires de la direction du collège (qui a changé entre-temps donc bon courage pour suivre).
Donc condamner une volonté de minimiser ou étouffer me semble rapide et imprudent - d'autant qu'elle serait incompréhensible. Dissimuler des faits aussi graves pour l'image de l'établissement, ce serait assez énorme, et ce n'est pas une accusation à lancer à la légère.
@Ha@_x
Dans le cas de Montaigne, l'article ne parle pas de volonté d'étouffer ?
200 personnes qui manifestent devant le collège suite à cette affaire et l'article qui reprend à de nombreuses reprises le mot de "viol"...la balance penche de ce côté et une syndicaliste affirme que des personnels connaissaient l'existence de cette video.
En lien, la réponse de la dasen :
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/apres-les-plaintes-pour-viols-au-college-lamartine-de-toulouse-l-education-nationale-se-defend-1572847282
- William FosterExpert
amalricu a écrit:En lien, la réponse de la dasen :
https://www.francebleu.fr/infos/faits-divers-justice/apres-les-plaintes-pour-viols-au-college-lamartine-de-toulouse-l-education-nationale-se-defend-1572847282
Ok, je n'ai rien dit sur l'absence de réponse. C'est bien que le Dasen réponde (même si je reste inquiet sur "le soutien" apportés aux collègues).
_________________
Tout le monde me dit que je ne peux pas faire l'unanimité.
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Vérificateur de miroir est un métier que je me verrais bien faire, un jour.
- amalricuNeoprof expérimenté
Une manifestation de 200 personnes devant le collège et des articles dans la presse locale pour obtenir une parole de l'institution qui craint d'être débordée.
- User20159Esprit éclairé
Si la DASEN et l'institution étaient honnêtes ils répondraient : on n'a pas été capable de gérer cette affaire concernant des élèves de l'établissement x , car l'institution scolaire ne peux pas régler et n'a pas les moyens de régler tous les problèmes de la société/du quartier etc...mais bon avouer ça....c'est admettre qu'on est en déficit de moyens....à tous les niveaux : EN/Hôpital/Police/Services sociaux...
Pourtant des CPE qui font de véritables enquêtes de police sur des faits qui se sont déroulés hors les murs du collège, j'en connais, je les côtoie tous les jours.
La réponse de la DASEN c'est la réponse de base, par contre requalifier des faits en "harcèlement", euh c'est pas tout à fait la même chose, ni le même tarif d'ailleurs
Pourtant des CPE qui font de véritables enquêtes de police sur des faits qui se sont déroulés hors les murs du collège, j'en connais, je les côtoie tous les jours.
La réponse de la DASEN c'est la réponse de base, par contre requalifier des faits en "harcèlement", euh c'est pas tout à fait la même chose, ni le même tarif d'ailleurs
- VerduretteModérateur
Si la DASEN et l'institution étaient honnêtes elles répondraient : on a essayé de noyer le poisson comme d'habitude, mais nos vieilles méthodes ne marchent plus si bien, (eh oui, finalement, y'a pas que du bon dans le numérique à l'école).
Je suis cynique et grinçante, je sais. Mais comment cette dame peut-elle être assez bête pour tenter de faire croire que non, non, personne n'a été au courant avant septembre alors que le vidéo tournait partout ? Comment peut-elle être assez minable pour laisser entendre que tous les professeurs et personnels administratifs sont tellement crétins qu'ils ne s'étaient rendu compte de rien ou qu'ils s'en f... tellement qu'ils n'ont rien fait ? A nier ainsi l'évidence, elle se tire une balle dans le pied, elle ferait mieux de reconnaître la vérité ... vraie.
Tout ça me fait vomir.
C'est tout ce personnel qui est à dégager fissa.
Je suis cynique et grinçante, je sais. Mais comment cette dame peut-elle être assez bête pour tenter de faire croire que non, non, personne n'a été au courant avant septembre alors que le vidéo tournait partout ? Comment peut-elle être assez minable pour laisser entendre que tous les professeurs et personnels administratifs sont tellement crétins qu'ils ne s'étaient rendu compte de rien ou qu'ils s'en f... tellement qu'ils n'ont rien fait ? A nier ainsi l'évidence, elle se tire une balle dans le pied, elle ferait mieux de reconnaître la vérité ... vraie.
Tout ça me fait vomir.
C'est tout ce personnel qui est à dégager fissa.
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