- profs(Niveau 9
Ha@_x a écrit:profs:( a écrit:Mais, franchement, quand tu écris par exemple ton intervention ci-dessus, à aucun moment tu ne te dis que tu es dans la caricature ?
Mais sinon l'absence d'argumentation et les posts constellés de fautes de français on en parle ?
La caricaturale du troll macronard ?
Voilà…..
L'exemple de ce qui se passe régulièrement sur le forum…..
Tu as raison en fait… Reste dans ton monde, lis seulement les choses avec lesquelles tu es d'accord.
D'ailleurs, quand je lis tes interventions, tu es très "liberté de parole", "vivre ensemble"... en fait tout ce que tu n'appliques pas à toi-même.
Bonne soirée.
- User20159Esprit éclairé
Pourquoi 3,14159 a écrit:J'adore la fonction "Ajouter à ma liste d'ignorés", dommage que les citations des ignorés viennent gâcher icelle.
Avec un langage aussi châtié, tu ne risques pas d'obtenir une prime toi, t'es franchement mal barré....
- FinrodExpert
profs:( a écrit:
Voilà…..
L'exemple de ce qui se passe régulièrement sur le forum…..
Tu as raison en fait… Reste dans ton monde, lis seulement les choses avec lesquelles tu es d'accord.
D'ailleurs, quand je lis tes interventions, tu es très "liberté de parole", "vivre ensemble"... en fait tout ce que tu n'appliques pas à toi-même.
Bonne soirée.
Pourquoi ne pas m'avoir répondu à moi ?
Certains messages méritent parfois d'être ignorés, d'autres moins.
- User20159Esprit éclairé
profs:( a écrit:D'ailleurs, quand je lis tes interventions, tu es très "liberté de parole", "vivre ensemble"... en fait tout ce que tu n'appliques pas à toi-même.
ça doit être la première fois qu'on me la sort celle-là...
Oh wait , faut vite que j'aille en parler à mon IPR, il va peut-être me mettre des E en plus sur ma grille .
Sinon ça y est les collègues, nous sommes officiellement un forum stalinien (oh je suis sûr que ça a déjà été dit ).
- profs(Niveau 9
Finrod a écrit:profs:( a écrit:
Mais oui, encore une fois, je constate un écart énorme entre ce qui est souhaité, revendiqué sur le forum et ce que je peux entendre en salle des profs.
Il y a beaucoup de profs démotivés. Forcément vu les conditions de travail et la paie mirifique.
Un ami cadre et ingénieur chez Airbus me parlait du même phénomène. Ils mettent au placard des quadra ou des quinqua qui coûteraient plus cher à licencier et file à de jeunes trentenaires de gros projet avec une équipe de 4 ingé à gérer dont 2 sont des mecs placardisés qui n'ont pas les compétences. Evidemment c'est au mec en responsabilité de compenser seul...
C'est un peu ça dans l'enseignement, toute une profession qui se fait placardisée...
les gens démotivés, ce n'est pas un état irréversible justement ! ça se change et ce n'est pas un hasard s'il y a une corrélation statistique indéniable entre les résultats des élèves et le salaire des enseignants.
Je suis d'accord avec toi. Il y a beaucoup de profs démotivés en effet et j'imagine très bien que les conditions de travail et la paie sont les causes principales.
Si tu penses que toute la profession est placardisée, tu seras alors peut être d'accord avec moi quand je dis que nous n'avons pas les mêmes responsabilités, le même travail qu'un cadre A.
Il est possible qu'une augmentation sensible du salaire inverse la tendance comme tu sembles le penser. Toutefois, de mon côté, je suis loin de penser que l'immense majorité ait envie de cette responsabilité en plus et que par conséquent le ratio "argent investi / résultat" soit mécaniquement meilleur.
- User20159Esprit éclairé
profs:( a écrit:Toutefois, de mon côté, je suis loin de penser que l'immense majorité ait envie de cette responsabilité en plus et que par conséquent le ratio "argent investi / résultat" soit mécaniquement meilleur.
Langage typique managérial et ultra-libéral.
Sauf qu'on attend toujours de connaître le vrai travail et les vrais responsabilités d'un vrai cadre A...
- ZagaraGuide spirituel
Mais c'est quoi "le même travail qu'un cadre A" ?
Parce que faut bien se rendre compte qu'une heure en classe correspond à un niveau de fatigue équivalent à entre 2 et 4h de travail de bureau, selon les classes.
Si ça veut dire faire 35h de dossiers et de réunions, dans un bureau entre adultes, ça ressemblerait à des vacances pour beaucoup d'enseignants.
Parce que faut bien se rendre compte qu'une heure en classe correspond à un niveau de fatigue équivalent à entre 2 et 4h de travail de bureau, selon les classes.
Si ça veut dire faire 35h de dossiers et de réunions, dans un bureau entre adultes, ça ressemblerait à des vacances pour beaucoup d'enseignants.
- FinrodExpert
profs:( a écrit:
Je suis d'accord avec toi. Il y a beaucoup de profs démotivés en effet et j'imagine très bien que les conditions de travail et la paie sont les causes principales.
Si tu penses que toute la profession est placardisée, tu seras alors peut être d'accord avec moi quand je dis que nous n'avons pas les mêmes responsabilités, le même travail qu'un cadre A.
Il est possible qu'une augmentation sensible du salaire inverse la tendance comme tu sembles le penser. Toutefois, de mon côté, je suis loin de penser que l'immense majorité ait envie de cette responsabilité en plus et que par conséquent le ratio "argent investi / résultat" soit mécaniquement meilleur.
Je dis cela car la réalité est que l'on nous empêche de bien faire notre travail. La raison principale est la multiplication de petites tâches inutiles, l'infantilisation, les injonctions à ne pas faire par soi même etc... Tout ceci se cumule pour donner la situation actuelle qui a dégoûté une forte proportion de la profession du métier.
Ils ne demandent pas de responsabilité, ils les prendront d'eux même si on leur laisse la possibilité de s'organiser et qu'on les valorise... toutefois, effectivement, la situation est tellement sclérosée que cela prendrait un certain temps pour les plus découragés.
Et objectivement, ça n'arrivera pas.
On voit avec ce qui s'est passé en Grèce pour le salaire des enseignants, ce qui se passe en caroline du sud (les enseignant ont un mi temps à l'usine pour payer leurs factures) que l'on est encore loin d'avoir touché le fond du fond.
- User20159Esprit éclairé
Finrod a écrit:On voit avec ce qui s'est passé en Grèce pour le salaire des enseignants, ce qui se passe en caroline du sud (les enseignant ont un mi temps à l'usine pour payer leurs facture) que l'on est encore loin d'avoir touché le fond du fond.
Et qu'il faudrait donc se réjouir de notre situation ? Parce qu'il y a pire ailleurs ?
- ZagaraGuide spirituel
Ha@_x a écrit:Finrod a écrit:On voit avec ce qui s'est passé en Grèce pour le salaire des enseignants, ce qui se passe en caroline du sud (les enseignant ont un mi temps à l'usine pour payer leurs facture) que l'on est encore loin d'avoir touché le fond du fond.
Et qu'il faudrait donc se réjouir de notre situation ? Parce qu'il y a pire ailleurs ?
Tout ce que dit Finrod c'est qu'il y a de la marge pour que ça continue d'empirer et il a raison.
Rêver d'une revalorisation ne fait pas de mal, mais c'est un rêve. Le réel ça va être l'effondrement de la profession, transformée en équivalent macdo.
- profs(Niveau 9
Zagara a écrit:Mais c'est quoi "le même travail qu'un cadre A" ?
Parce que faut bien se rendre compte qu'une heure en classe correspond à un niveau de fatigue équivalent à entre 2 et 4h de travail de bureau, selon les classes.
Si ça veut dire faire 35h de dossiers et de réunions, ça ressemblerait à des vacances pour beaucoup d'enseignants.
Si tu as bien lu mes interventions, j'espère que tu as vu que je ne dis pas que notre travail correspond à une partie de rigolade. 1h de cours est fatigante oui voire même extrêmement fatigante (et c'est la raison pour laquelle j'étais intervenu il y a qques semaines pour dire que je comprendrais que les personnes dans les zones sensibles soient augmentées avant le prof lambda dans un coin tranquille). Tout cela est vrai. C'est un réel épuisement.
Maintenant, ce n'est pas le cas de tous les collègues (et heureusement). Je connais (et j'ai connu) bcp de collègues qui vont en classe et qui en ressortent à peu près dans le même état physique. Nous n'avons pas 35h à faire non plus (je précise pour ceux qui vont sauter sur cette phrase, que c'est heureux et qu'il serait impossible de les faire bien entendu). Pour moi, la pénibilité des classes n'est pas un critère de cadre A, c'est surtout un critère de la faiblesse de l'institution face à ces problèmes.
J'ai pu avoir (brièvement) des responsabilités (or celles liées à l'enseignement). C'est quand même autre chose de planifier une semaine (un mois, une année… ) de cours ou de "manager" une équipe. C'est quand même autre chose de devoir gérer un budget important et d'avoir peur qu'un projet ne puisse pas se terminer. Je pense qu'un professeur peut très mal dormir à cause d'une ambiance de classe stressante… mais que tout ce stress restera assez confiné à ce fait là (ambiance, bordel …). Quand il y a des responsabilités sur des projets, de l'humain, un budget…. Tout prend des proportions différentes. Un mail le dimanche soir pour dire que X est malade et qu'il ne sera pas là, c'est tout l'emploi du temps du service à réorganiser en catastrophe….
- ZagaraGuide spirituel
Mouais. Je crois que tu idéalises beaucoup les jobs de management.
Je n'ai que des amis dans le privé, quasiment. La plupart sont chefs de projet ou assimilé, et certains manipulent des contrats qui dépassent les dix millions d'euros. Jamais connu gens plus détendus. Pourquoi ? Parce que ce n'est pas leur fric mais celui de la boîte ; et que si ça échoue, osef : ils iront sur un autre projet ou dans une autre boîte. Les échecs sont d'ailleurs assez réguliers (pénalités de retard jusqu'aux projets qui capotent).
Ça n'a rien à voir avec l'épuisement physique venant de trente humains pas finis qui hurlent, s'agitent et injurient non-stop 20h par semaine. Pour connaître les deux mondes, il est évident que le grind du prof est pire que le stress du chef de projet. C'est pas compliqué : ça se voit sur les figures. Regardez les collègues, ils sont souvent burinés comme des ouvriers (ça m'avait frappée d'ailleurs).
Je n'ai que des amis dans le privé, quasiment. La plupart sont chefs de projet ou assimilé, et certains manipulent des contrats qui dépassent les dix millions d'euros. Jamais connu gens plus détendus. Pourquoi ? Parce que ce n'est pas leur fric mais celui de la boîte ; et que si ça échoue, osef : ils iront sur un autre projet ou dans une autre boîte. Les échecs sont d'ailleurs assez réguliers (pénalités de retard jusqu'aux projets qui capotent).
Ça n'a rien à voir avec l'épuisement physique venant de trente humains pas finis qui hurlent, s'agitent et injurient non-stop 20h par semaine. Pour connaître les deux mondes, il est évident que le grind du prof est pire que le stress du chef de projet. C'est pas compliqué : ça se voit sur les figures. Regardez les collègues, ils sont souvent burinés comme des ouvriers (ça m'avait frappée d'ailleurs).
- profs(Niveau 9
Finrod a écrit:profs:( a écrit:
Je suis d'accord avec toi. Il y a beaucoup de profs démotivés en effet et j'imagine très bien que les conditions de travail et la paie sont les causes principales.
Si tu penses que toute la profession est placardisée, tu seras alors peut être d'accord avec moi quand je dis que nous n'avons pas les mêmes responsabilités, le même travail qu'un cadre A.
Il est possible qu'une augmentation sensible du salaire inverse la tendance comme tu sembles le penser. Toutefois, de mon côté, je suis loin de penser que l'immense majorité ait envie de cette responsabilité en plus et que par conséquent le ratio "argent investi / résultat" soit mécaniquement meilleur.
Je dis cela car la réalité est que l'on nous empêche de bien faire notre travail. La raison principale est la multiplication de petites tâches inutiles, l'infantilisation, les injonctions à ne pas faire par soi même etc... Tout ceci se cumule pour donner la situation actuelle qui a dégoûté une forte proportion de la profession du métier.
Ils ne demandent pas de responsabilité, ils les prendront d'eux même si on leur laisse la possibilité de s'organiser et qu'on les valorise... toutefois, effectivement, la situation est tellement sclérosée que cela prendrait un certain temps pour les plus découragés.
Et objectivement, ça n'arrivera pas.
On voit avec ce qui s'est passé en Grèce pour le salaire des enseignants, ce qui se passe en caroline du sud (les enseignant ont un mi temps à l'usine pour payer leurs factures) que l'on est encore loin d'avoir touché le fond du fond.
Il est possible qu'une moindre infantilisation nous permette de nous "révéler" davantage, de nous impliquer dans des fonctions que nous ne prenons pas aujourd'hui. Toutefois, je ne sais pas si cela serait général ou même dans une proportion importante. Je le vois déjà pour moi-même. Je suis beaucoup moins motivé, investi qu'au début de ma carrière (même si j'ai encore l'impression d'en faire bcp) et je pense qu'un moindre contrôle aujourd'hui n'aboutirait pas davantage d'implication de ma part.
Effectivement, je pense que nous n'avons pas touché le fond. D'autant plus, que je pense que l'intelligence artificielle va se développer fortement dans l'éducation et que nous seront de plus en plus assignés à des tâches de contrôle, d'exécution.
- profs(Niveau 9
Zagara a écrit:Mouais. Je crois que tu idéalises beaucoup les jobs de management.
Je n'ai que des amis dans le privé, quasiment. La plupart sont chefs de projet ou assimilé, et certains manipulent des contrats qui dépassent les dix millions d'euros. Jamais connu gens plus détendus. Pourquoi ? Parce que ce n'est pas leur fric mais celui de la boîte ; et que si ça échoue, osef : ils iront sur un autre projet ou dans une autre boîte. Les échecs sont d'ailleurs assez réguliers (pénalités de retard jusqu'aux projets qui capotent).
Ça n'a rien à voir avec l'épuisement physique venant de trente humains pas finis qui hurlent, s'agitent et injurient non-stop 20h par semaine. Pour connaître les deux mondes, il est évident que le grind du prof est pire que le stress du chef de projet. C'est pas compliqué : ça se voit sur les figures. Regardez les collègues, ils sont souvent burinés comme des ouvriers (ça m'avait frappée d'ailleurs).
Je suis d'accord avec toi sur le stress de la classe. Vraiment nous avons un métier difficile de ce côté là. Mais selon moi ce n'est pas un critère pour dire si c'est cadre A ou pas.
Un ouvrier derrière une machine sera stressé et ne sera pas cadre A. Une ATSEM sera parfois bordélisée comme un prof mais ne sera pas cadre A.
Cela se situe surtout au niveau de ce que j'ai défini au-dessus. Mais je veux bien croire que je n'ai pas une vision réaliste de ce que font les cadres A dans certaines sociétés.
- ZagaraGuide spirituel
Mais ce que tu définis n'existe pas. L'enjeu du poids des projets, osef totalement dans ce milieu. Quand à la responsabilité d'encadrer des gens, ça revient à faire des réunions d'avancement mal fagotées de temps à autres. Wahou.
Je crois que tu ne te rends pas compte à quel point les jobs dans le privé sont empiriques et menés à la zeub.
Je crois que tu ne te rends pas compte à quel point les jobs dans le privé sont empiriques et menés à la zeub.
- User20159Esprit éclairé
Il est certain que si on considère la revalorisation de notre profession, comme un rêve, pour te citer @Zagara, on est très mal barrés. Alors que ça devrait constituer notre première revendication.
Revendication battue en brèche et minorée par ceux qui souhaiteraient que nous ne soyons que de petits exécutants, sous payés, précarisés, contractualisés (surtout pas des cadres A voyons !)
Ne dites pas que je polémique, ils sont présents sur ce forum !
Preuve :
1- As-tu déjà enseigné ? (vraie question) 4h de cours, une petite matinée, même dans un établissement ultra-favorisé, est autrement plus éprouvante qu'une journée de bureau.
2- Celle-là, on pourrait me la sortir dans la file d'attente de ma boucherie, soyons sérieux. (surtout quand tu rajoutes 3 mots plus loin qu'il serait impossible de les faire).
3- Gérer l'orientation de 24 à 36 élèves, c'est sûr que c'est : A- Très facile B- N'a aucune incidence à moyen ou long terme.
4- Un prof' absent ça se voit tout de suite, et ça peut impacter le bon fonctionnement d'un établissement. (Mais pitié qu'un CPE ou qu'un Perdir vienne lui dire )
Plus je te lis et plus je suis convaincu que tu n'as jamais mis les pieds dans un EPLE...
Revendication battue en brèche et minorée par ceux qui souhaiteraient que nous ne soyons que de petits exécutants, sous payés, précarisés, contractualisés (surtout pas des cadres A voyons !)
Ne dites pas que je polémique, ils sont présents sur ce forum !
Preuve :
profs:( a écrit:Maintenant, ce n'est pas le cas de tous les collègues (et heureusement). Je connais (et j'ai connu) bcp de collègues qui vont en classe et qui en ressortent à peu près dans le même état physique. Nous n'avons pas 35h à faire non plus (je précise pour ceux qui vont sauter sur cette phrase, que c'est heureux et qu'il serait impossible de les faire bien entendu). Pour moi, la pénibilité des classes n'est pas un critère de cadre A, c'est surtout un critère de la faiblesse de l'institution face à ces problèmes.
J'ai pu avoir (brièvement) des responsabilités (or celles liées à l'enseignement). C'est quand même autre chose de planifier une semaine (un mois, une année… ) de cours ou de "manager" une équipe. C'est quand même autre chose de devoir gérer un budget important et d'avoir peur qu'un projet ne puisse pas se terminer. Je pense qu'un professeur peut très mal dormir à cause d'une ambiance de classe stressante… mais que tout ce stress restera assez confiné à ce fait là (ambiance, bordel …). Quand il y a des responsabilités sur des projets, de l'humain, un budget…. Tout prend des proportions différentes. Un mail le dimanche soir pour dire que X est malade et qu'il ne sera pas là, c'est tout l'emploi du temps du service à réorganiser en catastrophe….
1- As-tu déjà enseigné ? (vraie question) 4h de cours, une petite matinée, même dans un établissement ultra-favorisé, est autrement plus éprouvante qu'une journée de bureau.
2- Celle-là, on pourrait me la sortir dans la file d'attente de ma boucherie, soyons sérieux. (surtout quand tu rajoutes 3 mots plus loin qu'il serait impossible de les faire).
3- Gérer l'orientation de 24 à 36 élèves, c'est sûr que c'est : A- Très facile B- N'a aucune incidence à moyen ou long terme.
4- Un prof' absent ça se voit tout de suite, et ça peut impacter le bon fonctionnement d'un établissement. (Mais pitié qu'un CPE ou qu'un Perdir vienne lui dire )
Plus je te lis et plus je suis convaincu que tu n'as jamais mis les pieds dans un EPLE...
- profs(Niveau 9
Zagara a écrit:Mais ce que tu définis n'existe pas. L'enjeu du poids des projets, osef totalement dans ce milieu. Quand à la responsabilité d'encadrer des gens, ça revient à faire des réunions d'avancement mal fagotées de temps à autres. Wahou.
Je crois que tu ne te rends pas compte à quel point les jobs dans le privé sont empiriques et menés à la zeub.
Je respecte ton point de vue mais ce n'est pas ce que j'ai pu constaté à mon niveau et au niveau des personnes que j'ai pu côtoyer. Je dois quitter mais merci pour cet échange.
- ZagaraGuide spirituel
Oui oui revendiquons. C'est bien.
Mais revendiquer n'interdit pas de regarder en face le rapport de forces et les évolutions passées, présentes et futures (prospective) du métier. A moins de révolution des mentalités et des politiques, il n'y a aucune chance qu'on soit revalorisés ou que notre travail s'améliore.
Mais étant révolutionnaire, je ne m'interdirai pas cette possibilité. Par contre va falloir sortir les barricades pour que ça advienne. Sans ça, tu peux toujours courir.
Mais revendiquer n'interdit pas de regarder en face le rapport de forces et les évolutions passées, présentes et futures (prospective) du métier. A moins de révolution des mentalités et des politiques, il n'y a aucune chance qu'on soit revalorisés ou que notre travail s'améliore.
Mais étant révolutionnaire, je ne m'interdirai pas cette possibilité. Par contre va falloir sortir les barricades pour que ça advienne. Sans ça, tu peux toujours courir.
- FinrodExpert
Zagara a écrit:Oui oui revendiquons. C'est bien.
Mais revendiquer n'interdit pas de regarder en face le rapport de forces et les évolutions passées, présentes et futures (prospective) du métier. A moins de révolution des mentalités et des politiques, il n'y a aucune chance qu'on soit revalorisés ou que notre travail s'améliore.
Mais étant révolutionnaire, je ne m'interdirai pas cette possibilité. Par contre va falloir sortir les barricades pour que ça advienne. Sans ça, tu peux toujours courir.
ça doit bien faire trois ans que je ne suis pas venu ici. Je me souvenais de réponses très pertinentes que tu postais déjà à l'époque sous ce même pseudo...
Et sans que l'on se soit parlés tout ce temps, sans que l'on soit sans doute dans la même zone géographique, peut être ni du même bord syndical, ni politique,
sans tout cela... notre avis sur la profession semble avoir évolué de la même manière...
Cela en dit long.
- User20159Esprit éclairé
Zagara a écrit:Oui oui revendiquons. C'est bien.
Mais revendiquer n'interdit pas de regarder en face le rapport de forces et les évolutions passées, présentes et futures (prospective) du métier. A moins de révolution des mentalités et des politiques, il n'y a aucune chance qu'on soit revalorisés ou que notre travail s'améliore.
Mais étant révolutionnaire, je ne m'interdirai pas cette possibilité. Par contre va falloir sortir les barricades pour que ça advienne. Sans ça, tu peux toujours courir.
Ai-je jamais dit le contraire ? Par contre pas juste les barricades ...
- HORAHabitué du forum
Zagara a écrit:Mouais. Je crois que tu idéalises beaucoup les jobs de management.
Je n'ai que des amis dans le privé, quasiment. La plupart sont chefs de projet ou assimilé, et certains manipulent des contrats qui dépassent les dix millions d'euros. Jamais connu gens plus détendus. Pourquoi ? Parce que ce n'est pas leur fric mais celui de la boîte ; et que si ça échoue, osef : ils iront sur un autre projet ou dans une autre boîte. Les échecs sont d'ailleurs assez réguliers (pénalités de retard jusqu'aux projets qui capotent).
Ça n'a rien à voir avec l'épuisement physique venant de trente humains pas finis qui hurlent, s'agitent et injurient non-stop 20h par semaine. Pour connaître les deux mondes, il est évident que le grind du prof est pire que le stress du chef de projet. C'est pas compliqué : ça se voit sur les figures. Regardez les collègues, ils sont souvent burinés comme des ouvriers (ça m'avait frappée d'ailleurs).
Exactement. Il faut voir les traits de quelqu'un qui sort de 4 heures de cours... (Avec un interlude sur le papier de 15 minutes, en réalité de 5 minutes, le temps que les élèves sortent de la classe, le temps de remplir le cahier de textes, le temps d'aller aux toilettes à fond les caissons car un cabinet d'aisance pour une douzaine de personnes sur un créneau de quelques minutes, ben ça n'incite pas à prendre son temps, le temps enfin d'encore et toujours parler / entendre parler des élèves qui font suer).
- zigmag17Guide spirituel
profs:( a écrit:Zagara a écrit:Mais c'est quoi "le même travail qu'un cadre A" ?
Parce que faut bien se rendre compte qu'une heure en classe correspond à un niveau de fatigue équivalent à entre 2 et 4h de travail de bureau, selon les classes.
Si ça veut dire faire 35h de dossiers et de réunions, ça ressemblerait à des vacances pour beaucoup d'enseignants.
Si tu as bien lu mes interventions, j'espère que tu as vu que je ne dis pas que notre travail correspond à une partie de rigolade. 1h de cours est fatigante oui voire même extrêmement fatigante (et c'est la raison pour laquelle j'étais intervenu il y a qques semaines pour dire que je comprendrais que les personnes dans les zones sensibles soient augmentées avant le prof lambda dans un coin tranquille). Tout cela est vrai. C'est un réel épuisement.
Maintenant, ce n'est pas le cas de tous les collègues (et heureusement). Je connais (et j'ai connu) bcp de collègues qui vont en classe et qui en ressortent à peu près dans le même état physique. Nous n'avons pas 35h à faire non plus (je précise pour ceux qui vont sauter sur cette phrase, que c'est heureux et qu'il serait impossible de les faire bien entendu). Pour moi, la pénibilité des classes n'est pas un critère de cadre A, c'est surtout un critère de la faiblesse de l'institution face à ces problèmes.
J'ai pu avoir (brièvement) des responsabilités (or celles liées à l'enseignement). C'est quand même autre chose de planifier une semaine (un mois, une année… ) de cours ou de "manager" une équipe. C'est quand même autre chose de devoir gérer un budget important et d'avoir peur qu'un projet ne puisse pas se terminer. Je pense qu'un professeur peut très mal dormir à cause d'une ambiance de classe stressante… mais que tout ce stress restera assez confiné à ce fait là (ambiance, bordel …). Quand il y a des responsabilités sur des projets, de l'humain, un budget…. Tout prend des proportions différentes. Un mail le dimanche soir pour dire que X est malade et qu'il ne sera pas là, c'est tout l'emploi du temps du service à réorganiser en catastrophe….
Quand on est face à une classe c'est à 100%: pas de répit, on ne peut pas répondre à des appels téléphoniques, on ne peut pas planter là les élèves pour aller prendre un café par exemple. C'est de la gestion de groupe(s) toute la journée. Le stress engendré par certaines situations ne reste pas "confiné", il devient une composante de notre manière d'être et de ressentir les choses. Et évidemment que ce sont des responsabilités, parce que précisément nous travaillons avec de l'humain imprévisible par nature et plutôt réticent à se trouver là la plupart du temps. Quant à l'inconfort généré dans l'enseignement par les méthodes de "management", on y vient, on connaît, et l'emploi du temps changé la veille pour le lendemain je connais, cela se fait contre notre gré dans l'établissement où j'exerce, c'est très inconfortable, déroutant et facteur de stress, aussi, en plus.
Donc: attention aux a priori. Une des mes amies, cadre dans une banque, m'a dit un jour "J'ai animé une réunion pendant trois heures avec des conseillers financiers, j'étais lessivée, je ne sais pas comment tu fais toute la journée avec des adolescents qui ne veulent pas travailler". Voilà.
- User20159Esprit éclairé
HORA a écrit:Exactement. Il faut voir les traits de quelqu'un qui sort de 4 heures de cours... (Avec un interlude sur le papier de 15 minutes, en réalité de 5 minutes, le temps que les élèves sortent de la classe, le temps de remplir le cahier de textes, le temps d'aller aux toilettes à fond les caissons car un cabinet d'aisance pour une douzaine de personnes sur un créneau de quelques minutes, ben ça n'incite pas à prendre son temps, le temps enfin d'encore et toujours parler / entendre parler des élèves qui font suer).
Ah non mais il faut s'organiser pour qu'ils sortent pile au moment où ça sonne ! (Mieux, qu'ils soient en train de sortir au moment où ça sonne).
Comme ça tu peux être le premier au cabinet d'aisance/à la photocopieuse.
Et tu peux même avoir le temps de faire une pause clope/café.
Ah non mais la récré' c'est sacré !!!
- HORAHabitué du forum
Ha@_x a écrit:HORA a écrit:Exactement. Il faut voir les traits de quelqu'un qui sort de 4 heures de cours... (Avec un interlude sur le papier de 15 minutes, en réalité de 5 minutes, le temps que les élèves sortent de la classe, le temps de remplir le cahier de textes, le temps d'aller aux toilettes à fond les caissons car un cabinet d'aisance pour une douzaine de personnes sur un créneau de quelques minutes, ben ça n'incite pas à prendre son temps, le temps enfin d'encore et toujours parler / entendre parler des élèves qui font suer).
Ah non mais il faut s'organiser pour qu'ils sortent pile au moment où ça sonne ! (Mieux, qu'ils soient en train de sortir au moment où ça sonne).
Comme ça tu peux être le premier au cabinet d'aisance/à la photocopieuse.
Et tu peux même avoir le temps de faire une pause clope/café.
Ah non mais la récré' c'est sacré !!!
Hé voilà, je n'ai pas le bon process. Aïe, aïe, aïe. Mais no panic, je vais me former au management agile et je vais relever le challenge et je vais triompher des difficultés et j'aurai une ligne de plus sur mon cv. Cool, quel projet excitant !
- User20159Esprit éclairé
HORA a écrit:Hé voilà, je n'ai pas le bon process. Aïe, aïe, aïe. Mais no panic, je vais me former au management agile et je vais relever le challenge et je vais triompher des difficultés et j'aurai une ligne de plus sur mon cv. Cool, quel projet excitant !
Pffff, ces profs de LC, ils sont vraiment pas up to date, mais grâce à NVB et Blanquer ils pourront voguer vers de nouvelles aventures !
Tu devrais en parler à ton N+1 !
- BoubouleDoyen
profs:( a écrit:
[...]
Effectivement, je pense que nous n'avons pas touché le fond. D'autant plus, que je pense que l'intelligence artificielle va se développer fortement dans l'éducation et que nous seront de plus en plus assignés à des tâches de contrôle, d'exécution.
Tu as sans doute raison mais pour l'instant ce n'est pas encore le cas de l'ensemble du métier ce qui suffit pour correspondre à la catégorie A, bref cadre (différent de A+ d'ailleurs).
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum