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- AlykiGrand sage
Et le drapeau sur l'Acropole : l'épisode le 30 mai 1941 où le drapeau nazi fut décroché par 2 jeunes (dont Manolis Glezos devenu par la suit en élu du PASOK et de Syriza...) et remplacé par le drapeau grec.
- henrietteMédiateur
Oui, Puck et aussi ses Promenades dans la Grèce antique, avec les extraits de Pausanias.
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- IphigénieProphète
??Pinocchio a écrit:Une autre lecture sympa pour préparer les ados à la visite d'Athènes, ce sont les pages consacrées à la Grèce dans l'Itinéraire de Paris à Jérusalem de Chateaubriand. On y appréciera la façon dont le rapport aux sites antiques varie notamment en fonction de la situation du pays dans lequel ils se trouvent, et l'on pourra se demander si l'on peut espérer faire l'expérience de la Grèce antique quand plus de 2000 ans nous séparent de ceux qui l'ont incarnée, alors même qu'une simple distance de 200 ans nous empêche de partager pleinement l'expérience d'un voyageur qui nous ressemble peut-être plus que les Grecs de l'Antiquité. Qui plus est, comment comprendre qu'un voyageur comme Chateaubriand ose prêter attention aux corneilles, aux abeilles, ou aux colonnes de fumée qui s'élèvent d'une montagne alors qu'il visite l'un des lieux les plus emblématiques de la culture occidentale ? Faut-il y voir l'échec d'un moderne qui peine à s'imprégner du lieu ou la sensibilité d'un être d'exception pour qui le plaisir du voyage et de la communion avec le passé ne se réduit pas au désir de retrouver in situ ce que l'érudit plongé dans ses livres a appris à l'école ? La lecture de ces quelques pages par un professeur de lettres modernes donnera peut-être envie à quelques élèves peu imprégnés de culture antique d'écrire à leur tour quelques lignes sur leur expérience de voyageur, prolongeant ainsi - petitement et modestement - l'éternité des chefs-d'oeuvre que nous ont légués les Anciens.
Ça laisse rêveur, cette lecture des textes, en effet.
Quel rapport peu compréhensible entre l’acropole et ce regard qui s’étend vers les abeilles et l’Hymette ( non mais quel rapport?) et cette lumière rose qui à l’aube vient teinter de reflets roses les ailes des corneilles? Merci d’attirer notre attention sur ces audaces de Chateaubriand.
- IphigénieProphète
C’est hors sujet mais dans la série vulgarisation et à toutes fins utiles, dans les Mémoires d’Outre-tombe Chateaubriand se sert de l’Iliade pour décrire certaines horreurs révolutionnaires: en particulier l’image, droit venue d’Homère, d’une tête coupée au bout de une pique qui serre les dents sur une langue de fer.
- User5455Niveau 5
Iphigénie a écrit: Quel rapport peu compréhensible entre l’acropole et ce regard qui s’étend vers les abeilles et l’Hymette ( non mais quel rapport?) et cette lumière rose qui à l’aube vient teinter de reflets roses les ailes des corneilles? Merci d’attirer notre attention sur ces audaces de Chateaubriand.
Bien que l'Itinéraire de Chateaubriand soit entre autres un voyage littéraire, il est loin de n'être qu'un voyage littéraire, et le passage auquel je fais allusion nous montre que le voyageur qui se rend sur l'Acropole peut être sensible à bien des choses qui s'offrent à son regard. Bien que Chateaubriand ne manque pas de culture, il sait porter sur les lieux de l'Antiquité et sur le moment auquel il s'en approche un regard autre que celui de l'érudit qui cherche à les comprendre, et il sait faire de ce regard momentanément dépourvu d'érudition l'objet d'un développement plein de beauté et de finesse.
Alors que certains enseignants semblent questionner la légitimité et l'intérêt d'un voyage en Grèce pour des élèves qui manquent de culture antique et qui seront accompagnés par un enseignant qui n'a peut-être pas la vôtre, il me semble intéressant de prendre modèle sur Chateaubriand et sa façon de regarder et d'apprécier l'Acropole autrement qu'avec le regard de l'érudit. Le paragraphe de l'Itinéraire auquel je fais allusion me laisse penser qu'emmener des élèves sur l'Acropole fait sens et présente de l'intérêt, quand bien même ils ne pourraient pas y voir ce que ne manquerait pas d'y voir celui qui possède l'imprégnation culturelle qui manque aux élèves et que vous possédez.
Cela dit, je peux comprendre que l'on préfère questionner la légitimité d'un professeur de lettres modernes qui accompagne des élèves en Grèce, que l'on préfère critiquer l'incurie du système, et que l'on préfère renoncer à emmener des élèves en Grèce. Ce n'est toutefois ni le point de vue ni la posture que j'ai choisi d'adopter.
L'idée que la culture antique des élèves et de leurs enseignants enrichisse leur séjour en Grèce me réjouit, mais l'idée que le manque de culture antique des élèves ou de leurs enseignants prive un tel séjour de sens ou d'intérêt me paraît tout aussi ridicule que regrettable.
- henrietteMédiateur
Je ne crois pas que quiconque non plus ici ait dit cela.
Maintenant ma longue expérience des voyages scolaires en Italie et en Grèce me permet de te garantir qu'aucun élève n'aura spontanément le regard de Chateaubriand (ce qui n'est peut-être pas forcément un mal d'ailleurs), et que si on les laissent livrés à la contemplation des abeilles et des corneilles, ils leur bailleront au bec sans percevoir les reflets de leurs ailes, et ils ne verront à l'agora que des tas de cailloux, en pensant "Quand est-ce qu'on rentre j'ai mal aux pieds c'est naze faut trop marcher".
Cela me rappelle cet extrait de Chambre avec vue : "Rome ? Rome ? ... ah oui ! c'est là où on a vu le chien jaune !"
Maintenant ma longue expérience des voyages scolaires en Italie et en Grèce me permet de te garantir qu'aucun élève n'aura spontanément le regard de Chateaubriand (ce qui n'est peut-être pas forcément un mal d'ailleurs), et que si on les laissent livrés à la contemplation des abeilles et des corneilles, ils leur bailleront au bec sans percevoir les reflets de leurs ailes, et ils ne verront à l'agora que des tas de cailloux, en pensant "Quand est-ce qu'on rentre j'ai mal aux pieds c'est naze faut trop marcher".
Cela me rappelle cet extrait de Chambre avec vue : "Rome ? Rome ? ... ah oui ! c'est là où on a vu le chien jaune !"
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"Il n'y a que ceux qui veulent tromper les peuples et gouverner à leur profit qui peuvent vouloir retenir les hommes dans l'ignorance."
- IphigénieProphète
Bien que l'Itinéraire de Chateaubriand soit entre autres un voyage littéraire, il est loin de n'être qu'un voyage littéraire, et le passage auquel je fais allusion nous montre que le voyageur qui se rend sur l'Acropole peut être sensible à bien des choses qui s'offrent à son regard. Bien que Chateaubriand ne manque pas de culture, il sait porter sur les lieux de l'Antiquité et sur le moment auquel il s'en approche un regard autre que celui de l'érudit qui cherche à les comprendre, et il sait faire de ce regard momentanément dépourvu d'érudition l'objet d'un développement plein de beauté et de finesse.
Mais enfin! Chateaubriand a comme toute sa génération ou comme un Heredia un regard entièrement formé par toute une culture classique, au contraire de ce que tu racontes: c’est bien tout le problème de l’effondrement de la culture classique que de ne plus s’en rende compte. Je ne dis pas qu’il est impossible d’avoir une sensibilité aux paysages grecs, italiens, chinois ou péruviens en néophyte mais il est sûr qu’on n’y verra pas la même chose ni autant de choses. Et qu’un lieu comme l’Acropole est habité par l’histoire et pas seulement la charme de ses pâquerettes ....
- User5455Niveau 5
Iphigénie a écrit: Mais enfin! Chateaubriand a comme toute sa génération ou comme un Heredia un regard entièrement formé par toute une culture classique, au contraire de ce que tu racontes
Que vous ayez un avis différent du mien est une chose ; que vous me fassiez dire ce que je n'ai pas dit en est une autre. Je n'ai jamais dit, ni même suggéré, que Chateaubriand ne possédait pas de culture classique.
Je n'irai pas jusqu'à vous prier d'avoir la bonté d'imaginer que je ne suis pas totalement ignorant, et je me contenterai de vous demander de bien vouloir ne pas me faire dire ce que je ne dis pas.
- Sylvain de Saint-SylvainGrand sage
Lefteris a écrit:Répète mille fois le mantra : "Tout le savoir est sur internet".Iphigénie a écrit:Transmission des humanités à des élèves qui n’y connaissent rien par un enseignant qui n’est pas formé dans ce domaine: voyage pédagogique, quoi.
Je n’ai rien contre la bonne volonté de la collègue, mais bien tout contre l’absurdité croissante du système et de ses modes. Pour la collègue au contraire, je la remercie de montrer cette incurie du système, et aussi de son désir de bien faire malgré tout: mais il y a bien un vide avec la disparition des formations classiques: cqfd.
Les futurs Vernant s’appuieront sur Wikipedia?
Je ne sais pas si ces phrases sur Internet me sont adressées, mais ce n'est pas du tout ce que j'ai dit.
- IphigénieProphète
Quand je dis « entièrement formé » je veux dire que même lorsqu’il poétise il le fait selon ce regard: ce n’est pas moi qui déplore votre ignorance c’est vous qui rayez d’un trait allègre les savoirs de la culture classique au nom de votre modernité: ne renversons pas le char dans le péril incessant de la mer orageuse du progrès .Pinocchio a écrit:Iphigénie a écrit: Mais enfin! Chateaubriand a comme toute sa génération ou comme un Heredia un regard entièrement formé par toute une culture classique, au contraire de ce que tu racontes
Que vous ayez un avis différent du mien est une chose ; que vous me fassiez dire ce que je n'ai pas dit en est une autre. Je n'ai jamais dit, ni même suggéré, que Chateaubriand ne possédait pas de culture classique.
Je n'irai pas jusqu'à vous prier d'avoir la bonté d'imaginer que je ne suis pas totalement ignorant, et je me contenterai de vous demander de bien vouloir ne pas me faire dire ce que je ne dis pas.
- User5455Niveau 5
[quote="Iphigénie"]
J'abandonne.
Pinocchio a écrit: c’est vous qui rayez d’un trait allègre les savoirs de la culture classique au nom de votre modernité: ne renversons pas le char dans le péril incessant de la mer orageuse du progrès .
J'abandonne.
- IphigénieProphète
C’est dommage parce que quand vous dites:Pinocchio a écrit:Iphigénie a écrit:Pinocchio a écrit: c’est vous qui rayez d’un trait allègre les savoirs de la culture classique au nom de votre modernité: ne renversons pas le char dans le péril incessant de la mer orageuse du progrès .
J'abandonne.
« Faut-il y voir l'échec d'un moderne qui peine à s'imprégner du lieu ou la sensibilité d'un être d'exception pour qui le plaisir du voyage et de la communion avec le passé ne se réduit pas au désir de retrouver in situ ce que l'érudit plongé dans ses livres a appris à l'école ? »
c’est facile à trancher : ce que Chateaubriand déplore très romantiquement c’est l’évanescence des choses, la poétique des ruines, qui nous ramènent à notre finitude encore plus sensible dans ces lieux traversés par une histoire si connue et pourtant rendus aux herbes folles et aux corneilles; s’il y a un plaisir c’est celui de la nostalgie, dans une œuvre entièrement inscrite dans la nostalgie de la mémoire. Pour le dire autrement c’est justement parce que son regard est bien celui d’un érudit qu’il ressent aussi fort la beauté mélancolique des lieux .
Pour SdS-S: ce n’est pas du tout à ton propos bien évidemment que nous parlions Lefteris et moi (je me permets de répondre à sa place: il ne faisait que rebondir sur ma boutade, je pense bien!)
- DesolationRowEmpereur
Chateaubriand en voyageur qui ne porte pas un regard érudit sur les ruines, dans L'itinéraire (qui était d'ailleurs à mon programme d'agrégation, excellent souvenir), c'est quand même très très fort de café et complètement indéfendable, je le crains. Mais même un érudit a le droit de regarder les abeilles et les corneilles, ce n'est interdit à personne Sans compter qu'avec ce brave homme, on n'est jamais certain qu'il a effectivement vu ce qu'il décrit, donc bon l'authenticité de l'émotion esthétique vs la création érudite, hein, soyons sérieux deux minutes.
- PuckVénérable
D’accord c’est à Rome...
Un jour, seul dans le Colisée,
Ruine de l'orgueil romain,
Sur l'herbe de sang arrosée
Je m'assis, Tacite à la main.
Je lisais les crimes de Rome,
Et l'empire à l'encan vendu,
Et, pour élever un seul homme,
L'univers si bas descendu.
Je voyais la plèbe idolâtre,
Saluant les triomphateurs,
Baigner ses yeux sur le théâtre
Dans le sang des gladiateurs.
Sur la muraille qui l'incruste,
Je recomposais lentement
Les lettres du nom de l'Auguste
Qui dédia le monument.
J'en épelais le premier signe :
Mais, déconcertant mes regards,
Un lézard dormait sur la ligne
Où brillait le nom des Césars.
Seul héritier des sept collines,
Seul habitant de ces débris,
Il remplaçait sous ces ruines
Le grand flot des peuples taris.
Sorti des fentes des murailles,
Il venait, de froid engourdi,
Réchauffer ses vertes écailles
Au contact du bronze attiédi.
Consul, César, maître du monde,
Pontife, Auguste, égal aux dieux,
L'ombre de ce reptile immonde
Éclipsait ta gloire à mes yeux !
La nature a son ironie
Le livre échappa de ma main.
Ô Tacite, tout ton génie
Raille moins fort l'orgueil humain !
Un jour, seul dans le Colisée,
Ruine de l'orgueil romain,
Sur l'herbe de sang arrosée
Je m'assis, Tacite à la main.
Je lisais les crimes de Rome,
Et l'empire à l'encan vendu,
Et, pour élever un seul homme,
L'univers si bas descendu.
Je voyais la plèbe idolâtre,
Saluant les triomphateurs,
Baigner ses yeux sur le théâtre
Dans le sang des gladiateurs.
Sur la muraille qui l'incruste,
Je recomposais lentement
Les lettres du nom de l'Auguste
Qui dédia le monument.
J'en épelais le premier signe :
Mais, déconcertant mes regards,
Un lézard dormait sur la ligne
Où brillait le nom des Césars.
Seul héritier des sept collines,
Seul habitant de ces débris,
Il remplaçait sous ces ruines
Le grand flot des peuples taris.
Sorti des fentes des murailles,
Il venait, de froid engourdi,
Réchauffer ses vertes écailles
Au contact du bronze attiédi.
Consul, César, maître du monde,
Pontife, Auguste, égal aux dieux,
L'ombre de ce reptile immonde
Éclipsait ta gloire à mes yeux !
La nature a son ironie
Le livre échappa de ma main.
Ô Tacite, tout ton génie
Raille moins fort l'orgueil humain !
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"Ce que nous avons fait, aucune bête au monde ne l'aurait fait.
Mais nous nous en sommes sortis. Et nous voici confrontés à l'ingratitude de la nation. Pourtant, c'était pas ma guerre. C'était pas ma guerre, oh non !"Cripure
- CésarionNiveau 6
Bonjour,
Quelques compléments :
1) Ce lien pointe vers un carnet de voyage en Grèce proposé en accès libre par une institution privée parisienne (où je rêve d'ailleurs d'enseigner mais c'est une autre histoire) :
http://archives.ecole-alsacienne.org/grece-mai-2014.html
Le doc. en pdf se trouve en bas de la page.
2) Excellente video disponible sur le youtube (Siècle de Périclès, Acropole, Athènes classique) : Les secrets du Parthénon. Très pédagogique. Passionnant d'un bout à l'autre.
https://www.youtube.com/watch?v=uafAY9PMYw8
3) Je possède l'encyclopédie du voyage (Gallimard, édition) : Grèce, Athènes et le Péloponnèse, que je conseille vivement, pour la qualité des photos, croquis et pour son dossier consacré à La Grève vue par les écrivains ( Chateaubriand dont il a déjà été question plus haut, Byron, Flaubert, Nerval et j'en passe...).
Bon courage pour cette préparation ! La récompense viendra sur place !
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https://www.youtube.com/watch?v=uafAY9PMYw8
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- KilmenyEmpereur
Césarion a écrit:Bonjour,
3) Je possède l'encyclopédie du voyage (Gallimard, édition) : Grèce, Athènes et le Péloponnèse, que je conseille vivement, pour la qualité des photos, croquis et pour son dossier consacré à La Grève vue par les écrivains ( Chateaubriand dont il a déjà été question plus haut, Byron, Flaubert, Nerval et j'en passe...).
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Lapsus révélateur !
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- AudreyOracle
Césarion a écrit:Bonjour,
Quelques compléments :
1) Ce lien pointe vers un carnet de voyage en Grèce proposé en accès libre par une institution privée parisienne (où je rêve d'ailleurs d'enseigner mais c'est une autre histoire) :
http://archives.ecole-alsacienne.org/grece-mai-2014.html
Le doc. en pdf se trouve en bas de la page.
2) Excellente video disponible sur le youtube (Siècle de Périclès, Acropole, Athènes classique) : Les secrets du Parthénon. Très pédagogique. Passionnant d'un bout à l'autre.
https://www.youtube.com/watch?v=uafAY9PMYw8
3) Je possède l'encyclopédie du voyage (Gallimard, édition) : Grèce, Athènes et le Péloponnèse, que je conseille vivement, pour la qualité des photos, croquis et pour son dossier consacré à La Grève vue par les écrivains ( Chateaubriand dont il a déjà été question plus haut, Byron, Flaubert, Nerval et j'en passe...).
Bon courage pour cette préparation ! La récompense viendra sur place !
Eh bien c'est typiquement un document qui ne servira à pas grand chose à notre collègue, puisqu'il ne présente que des images, des plans, et n'offre aucun questionnement, aucune explication ou presque. Ce qui lui manque, c'est surtout les connaissances à transmettre aux élèves, malheureusement... et pour ça, ça va être compliqué en 3 semaines, vu que moi, pourtant LC, j'ai passé un an à potasser guides de voyage et littérature scientifique pour être capable de faire le guidage de mon voyage de mai dernier en Grèce. On le sait, il ne suffit pas de dire "Alors, voici le Parthénon, temple d'Athéna sur l'Acropole" pour qualifier ça de guidage pédagogique.
Bref, je m'abstiendrai d'ajouter quoi que ce soit, vu ce que cette situation professionnelle m'inspire comme colère.
- IsachocolatNiveau 3
Chers collègues,
Je vous remercie chaleureusement pour toutes ces belles pistes. Votre aide m’est extrêmement précieuse.
Bien à vous,
Je vous remercie chaleureusement pour toutes ces belles pistes. Votre aide m’est extrêmement précieuse.
Bien à vous,
- henrietteMédiateur
Tiens, Isachocolat, je suis retombée sur ce lien qui pourrait t'intéresser pour le Parthénon :
http://passerelles.bnf.fr/techniques/parthenon_03.php
http://passerelles.bnf.fr/techniques/parthenon_03.php
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