- NoukaExpert
Bonjour à tous,
Mon fils actuellement en 1ere doit lire Capitale de la douleur en cursive dans le cadre du Parcours émancipations créatrices. Sa prof a juste donné la consigne de lire le recueil sans guide ou aide... je m'affole un peu. Cela me parait vraiment difficile et comme je ne maitrise pas ce recueil je ne sais pas comment l'aider.
Auriez-vous des conseils pour accompagner cette lecture ?
Merci beaucoup
Mon fils actuellement en 1ere doit lire Capitale de la douleur en cursive dans le cadre du Parcours émancipations créatrices. Sa prof a juste donné la consigne de lire le recueil sans guide ou aide... je m'affole un peu. Cela me parait vraiment difficile et comme je ne maitrise pas ce recueil je ne sais pas comment l'aider.
Auriez-vous des conseils pour accompagner cette lecture ?
Merci beaucoup
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En disponibilité
- SolovieïNiveau 10
Si le recueil figure dans la liste des œuvres de l'année, cela ne veut pas forcément dire qu'il faut le lire dès maintenant. En général, les élèves lisent l'œuvre au moment où l'objet d'étude correspondant est traité en classe.
Dans la classe de ton fils, ont-ils commencé l'année par l'objet d'étude "poésie" ?
Pour ma part, je présente les œuvres cursives et j'accompagne un peu leur découverte (logiquement moins que pour les œuvres "officielles"). Ce n'est pas une obligation. Je reconnais que Capitale de la douleur peut être d'un abord difficile, mais c'est un choix vraiment intéressant pour compléter Rimbaud.
Pour savoir si l'œuvre va être abordée en classe, le mieux serait de contacter directement la professeure.
Dans la classe de ton fils, ont-ils commencé l'année par l'objet d'étude "poésie" ?
Pour ma part, je présente les œuvres cursives et j'accompagne un peu leur découverte (logiquement moins que pour les œuvres "officielles"). Ce n'est pas une obligation. Je reconnais que Capitale de la douleur peut être d'un abord difficile, mais c'est un choix vraiment intéressant pour compléter Rimbaud.
Pour savoir si l'œuvre va être abordée en classe, le mieux serait de contacter directement la professeure.
- The PaperHabitué du forum
Même si on n'a pas le temps d'aborder les cursives autant que les œuvres intégrales du programme, personnellement je leur consacre toujours entre une et deux heures.
Après, stratégiquement parlant pour le bac, ce n'est pas grave pour un élève de ne pas comprendre une lecture cursive : ça restreint juste son choix d'œuvres à présenter à l'oral, et ça lui ôte une référence secondaire pour la dissertation.
Après, stratégiquement parlant pour le bac, ce n'est pas grave pour un élève de ne pas comprendre une lecture cursive : ça restreint juste son choix d'œuvres à présenter à l'oral, et ça lui ôte une référence secondaire pour la dissertation.
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- roxanneOracle
Par(fois, la poésie se lit juste pour le plaisir de lire la poésie.
- NoukaExpert
Solovieï a écrit:Si le recueil figure dans la liste des œuvres de l'année, cela ne veut pas forcément dire qu'il faut le lire dès maintenant. En général, les élèves lisent l'œuvre au moment où l'objet d'étude correspondant est traité en classe.
Dans la classe de ton fils, ont-ils commencé l'année par l'objet d'étude "poésie" ?
Pour ma part, je présente les œuvres cursives et j'accompagne un peu leur découverte (logiquement moins que pour les œuvres "officielles"). Ce n'est pas une obligation. Je reconnais que Capitale de la douleur peut être d'un abord difficile, mais c'est un choix vraiment intéressant pour compléter Rimbaud.
Pour savoir si l'œuvre va être abordée en classe, le mieux serait de contacter directement la professeure.
Il est effectivement en plein parcours Emancipations créatrices depuis plus d'un mois, ce livre est à lire pendant cette semaine de vacances (nous n'habitons pas en France)
Je prends note de vos remarques où dans un monde idéal un enfant en toute autonomie, entre avec plaisir et émotions dans une œuvre nouvelle, ce n'est malheureusement pas le cas de tous... mais merci d'avoir pris le temps de me répondre.
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En disponibilité
- SolovieïNiveau 10
J'en déduis donc un calendrier hémisphère sud.
Il me semble sain qu'un parent s'intéresse à ce que lit et fait son fils, et tout aussi sain de se poser des questions. Je rejoins aussi mes collègues : la poésie n'est pas vraiment affaire d'analyse rationnelle, il s'agit d'art après tout. Se confronter à la poésie fait partie du chemin initiatique de toute personne éclairée et cultivée, se frottant progressivement aux choses de l'esprit.
Dans le cadre scolaire, je pense que l'entrée dans les œuvres, même cursives, doit être accompagnée. Nous parlons après tout d'enfants de 15-16 ans qui pour la plupart se passeraient bien de cet exercice. Il est illusoire et idéaliste de penser que la beauté de l'art va infuser d'elle-même dans l'esprit naturellement prédisposé de qui le reçoit.
Concernant ce recueil, je ne l'ai pas lu depuis plusieurs années et je ne saurais en proposer des clés de lecture. Je laisse les collègues se prononcer. Je n'ai pas le temps de le relire actuellement, rentrée oblige. Je pense que contacter la professeure est la meilleure chose à faire : elle sera peut-être ravie d'avoir un parent s'intéressant à l'œuvre qu'elle a choisie et elle pourra fournir des pistes.
Il me semble sain qu'un parent s'intéresse à ce que lit et fait son fils, et tout aussi sain de se poser des questions. Je rejoins aussi mes collègues : la poésie n'est pas vraiment affaire d'analyse rationnelle, il s'agit d'art après tout. Se confronter à la poésie fait partie du chemin initiatique de toute personne éclairée et cultivée, se frottant progressivement aux choses de l'esprit.
Dans le cadre scolaire, je pense que l'entrée dans les œuvres, même cursives, doit être accompagnée. Nous parlons après tout d'enfants de 15-16 ans qui pour la plupart se passeraient bien de cet exercice. Il est illusoire et idéaliste de penser que la beauté de l'art va infuser d'elle-même dans l'esprit naturellement prédisposé de qui le reçoit.
Concernant ce recueil, je ne l'ai pas lu depuis plusieurs années et je ne saurais en proposer des clés de lecture. Je laisse les collègues se prononcer. Je n'ai pas le temps de le relire actuellement, rentrée oblige. Je pense que contacter la professeure est la meilleure chose à faire : elle sera peut-être ravie d'avoir un parent s'intéressant à l'œuvre qu'elle a choisie et elle pourra fournir des pistes.
- roxanneOracle
Après, moi, j'ai donné la liste des œuvres mais je n'ai pas commencé à parler des cursives, ça se fera en temps voulu. J'y consacre du temps aussi.
- SolovieïNiveau 10
roxanne a écrit:Après, moi, j'ai donné la liste des œuvres mais je n'ai pas commencé à parler des cursives, ça se fera en temps voulu. J'y consacre du temps aussi.
Idem.
- TivinouDoyen
Moi aussi.Solovieï a écrit:roxanne a écrit:Après, moi, j'ai donné la liste des œuvres mais je n'ai pas commencé à parler des cursives, ça se fera en temps voulu. J'y consacre du temps aussi.
Idem.
En ce qui concerne Capitale de la douleur, pour revenir au post initial
- les élèves peuvent ne pas le choisir ;
- ils peuvent choisir une dizaine de poèmes (ce serait déjà beaucoup!!) qui leur plaisent et expliquer pourquoi et éventuellement un ou deux qu'ils n'ont pas aimé/pas compris et en parler également.
L'essentiel étant que la préparation soit sérieuse et la présentation personnelle. Rien d'inabordable donc, mais cela demande un investissement personnel.
- SolovieïNiveau 10
Je souligne ce que rappelle @Tivinou.
D'ailleurs, il est possible de sélectionner un ou plusieurs poèmes "difficiles", de l'expliquer clairement à l'entretien et d'échanger avec l'examinateur à propos de cette difficulté de lecture.
Et si vraiment l'œuvre est inabordable, pour l'élève comme pour les parents qui souhaitent l'aider, il est possible d'en choisir une autre pour l'épreuve orale.
Mais je le redis : la première chose à faire est de contacter le professeur pour savoir si une étude ou une séance dédiée sont prévues.
D'ailleurs, il est possible de sélectionner un ou plusieurs poèmes "difficiles", de l'expliquer clairement à l'entretien et d'échanger avec l'examinateur à propos de cette difficulté de lecture.
Et si vraiment l'œuvre est inabordable, pour l'élève comme pour les parents qui souhaitent l'aider, il est possible d'en choisir une autre pour l'épreuve orale.
Mais je le redis : la première chose à faire est de contacter le professeur pour savoir si une étude ou une séance dédiée sont prévues.
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