- amethysteDoyen
Je ne sais pas si je poste au bon endroit.
Fiston envisage une école de commerce l'année prochaine. On en discute beaucoup, il est allé au CIO, il a eu quelques interventions sur l'orientation, mais ça reste compliqué de choisir. J'avoue que les tarifs me font halluciner et que tant qu'à être saignée, j'aimerais que ce soit pour des études qui en valent le coût/coup. En dehors des grandes écoles (fiston n'a pas le niveau à mon avis et il en est conscient), comment choisir une école ? On trouve plusieurs classements, qui évidemment n'utilisent pas les mêmes critères et j'avoue être perdue. Pour les JPO, c'est compliqué, au vu des distances.
Certains sont passés par là et auraient des conseils ?
Fiston envisage une école de commerce l'année prochaine. On en discute beaucoup, il est allé au CIO, il a eu quelques interventions sur l'orientation, mais ça reste compliqué de choisir. J'avoue que les tarifs me font halluciner et que tant qu'à être saignée, j'aimerais que ce soit pour des études qui en valent le coût/coup. En dehors des grandes écoles (fiston n'a pas le niveau à mon avis et il en est conscient), comment choisir une école ? On trouve plusieurs classements, qui évidemment n'utilisent pas les mêmes critères et j'avoue être perdue. Pour les JPO, c'est compliqué, au vu des distances.
Certains sont passés par là et auraient des conseils ?
- Patience et raisonFidèle du forum
Je ne suis pas passée par là mais je suis en relations avec les écoles supérieures privées de l'académie.
Je te conseille de faire quelques "vérifications":
L'établissement est-il bien enregistré auprès du rectorat (il doit pouvoir te donner son numéro UAI ou RNE)?
Comment s'appelle le titre délivré?
Existe-t-il des conventions avec des universités françaises (notamment pour les étudiants qui se réorienteraient vers l'université en cas d'abandon)?
Sur quelles formations l'école est-elle inscrite au RNCP?
Je te conseille de faire quelques "vérifications":
L'établissement est-il bien enregistré auprès du rectorat (il doit pouvoir te donner son numéro UAI ou RNE)?
Comment s'appelle le titre délivré?
Existe-t-il des conventions avec des universités françaises (notamment pour les étudiants qui se réorienteraient vers l'université en cas d'abandon)?
Sur quelles formations l'école est-elle inscrite au RNCP?
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Scio me nihil scire
Ambassadeur de Sparte à Byzance.
« Entre le fort et le faible, entre le riche et le pauvre, entre le maître et le serviteur, c'est la liberté qui opprime et la loi qui affranchit » — Henri Lacordaire
« Quand le droit bavarde, le citoyen ne lui prête plus qu'une oreille distraite » — Rapport du Conseil d'État de 1991, De la sécurité juridique.
"Alors n’oubliez pas : si vous voulez vraiment être productifs, apprenez à travailler avec des outils qui font gagner du temps au lieu de tout refaire à la main. Mais si votre passion, c’est de ne surtout pas utiliser de livres déjà complets, et de réécrire votre propre truc à chaque fois parce que « Je préfère utiliser mes propres outils et je n’arrive pas à utiliser ceux des autres« , alors félicitations :
Vous êtes bons pour rejoindre l’Éducation Nationale française." Odieux ***.
- amethysteDoyen
Ah, merci !
C'est concret et ça nous évitera peut-être des déconvenues.
C'est concret et ça nous évitera peut-être des déconvenues.
- RuthvenGuide spirituel
Pour une école de commerce en bac+5, il est peut-être plus rentable de faire un IUT Tech de co ou GEA et d'entrer directement en passerelle en 3ème année, cela économise les frais des deux premières années ...
- amethysteDoyen
Fiston est en prépa ECS. On navigue entre bachelor, bac +5, master ... J'avoue que je n'y connais rien et surtout, je voudrais éviter de payer une fortune pour un diplôme qui ne vaudrait pas tripette. En fait, il y a des écoles où, clairement, on n'aura pas les moyens.Ruthven a écrit:Pour une école de commerce en bac+5, il est peut-être plus rentable de faire un IUT Tech de co ou GEA et d'entrer directement en passerelle en 3ème année, cela économise les frais des deux premières années ...
- MelanieSLBDoyen
Qu'est-ce qu'il veut faire ensuite? Il est en 2e année? Il n'y a pas un prof référent qui gère ça? Chez nous, on organise un forum des écoles où nos anciens étudiants viennent expliquer leur choix d'école, ce qui éclaire souvent ceux qui ont le choix à faire. Il faut aussi bien se renseigner, il y a certaines écoles qui sont gratuites si on est boursier par exemple. Selon ce qu'il souhaite faire, il peut n'y avoir qu'une seule année à financer, et faire financer les 2 années suivantes par une entreprise s'il passe en alternance (ce qui généralement donne des boulots tout de suite à la sortie, mais un peu moins bien payés). S'il est en prépa ECS, normalement, il ne va passer les concours que des écoles reconnues par l'Etat, et il n'y a donc pas toute cette partie à traiter (le bachelor n'a pas lieu d'être s'il passe les concours en fin d'année, c'est l'équivalent de la licence, en 3 ans; et le concours fait entrer dans les programmes Grande Ecole qui sont séparés du bachelor).
_________________
La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- CisilHabitué du forum
Il faut s'assurer que l'école est reconnue et que le diplôme est visé par l'état.
Liste ici :
https://www.cefdg.fr/fr/ecoles-et-formations-visees
La reconnaissance d'une école par l'état, c'est la reconnaissance de l'établissement, pas du diplôme, qui lui doit être "visé". Seules les écoles de la liste au-dessus délivrent un diplôme "visé" et donc reconnu. Les autres "labels" n'ont aucune valeur, et ne permettent pas le plus souvent de se réorienter vers l'université (reconnaissance des crédits ECTS).
Liste ici :
https://www.cefdg.fr/fr/ecoles-et-formations-visees
La reconnaissance d'une école par l'état, c'est la reconnaissance de l'établissement, pas du diplôme, qui lui doit être "visé". Seules les écoles de la liste au-dessus délivrent un diplôme "visé" et donc reconnu. Les autres "labels" n'ont aucune valeur, et ne permettent pas le plus souvent de se réorienter vers l'université (reconnaissance des crédits ECTS).
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"Si haut que l’on soit placé, on n’est jamais assis que sur son cul." Montaigne.
"When I went to school, they asked me what I wanted to be when I grew up. I wrote down ‘happy’. They told me I didn’t understand the assignment, and I told them they didn’t understand life.” John Lennon
- CisilHabitué du forum
MelanieSLB a écrit:Qu'est-ce qu'il veut faire ensuite? Il est en 2e année? Il n'y a pas un prof référent qui gère ça? Chez nous, on organise un forum des écoles où nos anciens étudiants viennent expliquer leur choix d'école, ce qui éclaire souvent ceux qui ont le choix à faire. Il faut aussi bien se renseigner, il y a certaines écoles qui sont gratuites si on est boursier par exemple. Selon ce qu'il souhaite faire, il peut n'y avoir qu'une seule année à financer, et faire financer les 2 années suivantes par une entreprise s'il passe en alternance (ce qui généralement donne des boulots tout de suite à la sortie, mais un peu moins bien payés). S'il est en prépa ECS, normalement, il ne va passer les concours que des écoles reconnues par l'Etat, et il n'y a donc pas toute cette partie à traiter (le bachelor n'a pas lieu d'être s'il passe les concours en fin d'année, c'est l'équivalent de la licence, en 3 ans; et le concours fait entrer dans les programmes Grande Ecole qui sont séparés du bachelor).
Je plussoie pour l'alternance. Ma fille vient d'avoir son Master (à la fac) et vient d'intégrer une école de commerce pour y préparer un MBA, elle le fait en alternance, ce qui évite des coûts de scolarité avoisinant les 10000 euros par an...
_________________
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"When I went to school, they asked me what I wanted to be when I grew up. I wrote down ‘happy’. They told me I didn’t understand the assignment, and I told them they didn’t understand life.” John Lennon
- amethysteDoyen
Oui, il est en 2ème année. Apparemment, ils ont assez peu d'infos (Je me méfie encore quand même de ce que dit fiston, m'enfin, on en parle pas mal, chaque fois qu'il a des infos, j'ai des retours). Ils ont eu des interventions sur certains diplômes précis par des intervenants, mais s'ils veulent poser des questions en dehors, pas grand-monde pour y répondre. Les COP donnent des réponses assez généralistes et le PP ne semble pas tellement disponible.
Pour le bachelor, je ne comprends pas, on leur en a parlé cette année, en leur disant qu'ils pouvaient y aller pour la 3e année, s'ils voulaient limiter la durée d'études (ou être sûrs d'avoir un diplôme au bout des 3 ans, quitte à continuer ensuite).
Pour l'alternance, oui, j'ai vu. Je vais essayer de convaincre fiston de ne pas ruiner ses parents, mais je ne veux pas non plus qu'il choisisse uniquement en fonction de ce critère.
Pour le bachelor, je ne comprends pas, on leur en a parlé cette année, en leur disant qu'ils pouvaient y aller pour la 3e année, s'ils voulaient limiter la durée d'études (ou être sûrs d'avoir un diplôme au bout des 3 ans, quitte à continuer ensuite).
Pour l'alternance, oui, j'ai vu. Je vais essayer de convaincre fiston de ne pas ruiner ses parents, mais je ne veux pas non plus qu'il choisisse uniquement en fonction de ce critère.
- amethysteDoyen
Tu peux m'en dire plus ? (en mp si tu préfères) Les 10 000 euros, oui, c'est ce qui me fait peur.Cisil a écrit:MelanieSLB a écrit:Qu'est-ce qu'il veut faire ensuite? Il est en 2e année? Il n'y a pas un prof référent qui gère ça? Chez nous, on organise un forum des écoles où nos anciens étudiants viennent expliquer leur choix d'école, ce qui éclaire souvent ceux qui ont le choix à faire. Il faut aussi bien se renseigner, il y a certaines écoles qui sont gratuites si on est boursier par exemple. Selon ce qu'il souhaite faire, il peut n'y avoir qu'une seule année à financer, et faire financer les 2 années suivantes par une entreprise s'il passe en alternance (ce qui généralement donne des boulots tout de suite à la sortie, mais un peu moins bien payés). S'il est en prépa ECS, normalement, il ne va passer les concours que des écoles reconnues par l'Etat, et il n'y a donc pas toute cette partie à traiter (le bachelor n'a pas lieu d'être s'il passe les concours en fin d'année, c'est l'équivalent de la licence, en 3 ans; et le concours fait entrer dans les programmes Grande Ecole qui sont séparés du bachelor).
Je plussoie pour l'alternance. Ma fille vient d'avoir son Master (à la fac) et vient d'intégrer une école de commerce pour y préparer un MBA, elle le fait en alternance, ce qui évite des coûts de scolarité avoisinant les 10000 euros par an...
- MelanieSLBDoyen
Alors, j'enseigne en ECE, pas en ECS, mais l'idée du bachelor me semble vraiment étrange (peut-être une école en particulier?).
Y a-t-il un carnet d'adresses d'anciens de la prépa qu'il pourrait contacter pour avoir une idée de ce qu'il veut?
Et surtout, a-t-il une idée du domaine dans lequel il veut s'orienter? Si oui, ça va quand même déterminer les écoles qu'il va viser (typiquement, la finance c'est HEC ou l'EDHEC, le développement durable La Rochelle). En dehors d'HEC, la plupart des écoles sont accessibles à des gamins motivés et qui bossent dur. Et il a encore largement le temps de progresser d'ici aux concours.
Y a-t-il un carnet d'adresses d'anciens de la prépa qu'il pourrait contacter pour avoir une idée de ce qu'il veut?
Et surtout, a-t-il une idée du domaine dans lequel il veut s'orienter? Si oui, ça va quand même déterminer les écoles qu'il va viser (typiquement, la finance c'est HEC ou l'EDHEC, le développement durable La Rochelle). En dehors d'HEC, la plupart des écoles sont accessibles à des gamins motivés et qui bossent dur. Et il a encore largement le temps de progresser d'ici aux concours.
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Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- amethysteDoyen
Oui, il a éliminé certaines écoles par rapport à leur orientation, il en reste encore pas mal . Le problème de mon fils est qu'il est plein d'enthousiasme, il suffit que l'intervenant parle avec passion de son école pour qu'il veuille y aller ! Il aimerait tout faire, ou presque.
Bonne idée, les anciens de la prépa, je vais lui dire de se renseigner. Merci !
Bonne idée, les anciens de la prépa, je vais lui dire de se renseigner. Merci !
- CisilHabitué du forum
amethyste a écrit:
Tu peux m'en dire plus ? (en mp si tu préfères) Les 10 000 euros, oui, c'est ce qui me fait peur.
La question est pour moi ? Si c'est le cas, je peux répondre ici
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"Si haut que l’on soit placé, on n’est jamais assis que sur son cul." Montaigne.
"When I went to school, they asked me what I wanted to be when I grew up. I wrote down ‘happy’. They told me I didn’t understand the assignment, and I told them they didn’t understand life.” John Lennon
- amethysteDoyen
Oui !Cisil a écrit:amethyste a écrit:
Tu peux m'en dire plus ? (en mp si tu préfères) Les 10 000 euros, oui, c'est ce qui me fait peur.
La question est pour moi ? Si c'est le cas, je peux répondre ici
- CisilHabitué du forum
Alors, elle a fait un Master LEA à la fac, option "Implantation des entreprises à l'international". Elle avait un stage obligatoire en entreprise à faire pour valider le master et avait déjà l'idée de compléter son cursus par une école de commerce, mais savait qu'on ne pourrait pas la suivre financièrement, et a donc cherché une école qui proposait des formations en alternance (l'entreprise dans laquelle elle a fait son stage acceptait de la reprendre sous ce statut).
Le choix de l'école s'est fait selon ces critères : cohérence avec son cursus, reconnaissance/fiabilité de l'école, possibilité d' intégrer directement la deuxième et dernière année du MBA (grâce au master), et proximité.
Tous les frais sont pris en charge par l'entreprise.
Le choix de l'école s'est fait selon ces critères : cohérence avec son cursus, reconnaissance/fiabilité de l'école, possibilité d' intégrer directement la deuxième et dernière année du MBA (grâce au master), et proximité.
Tous les frais sont pris en charge par l'entreprise.
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"Si haut que l’on soit placé, on n’est jamais assis que sur son cul." Montaigne.
"When I went to school, they asked me what I wanted to be when I grew up. I wrote down ‘happy’. They told me I didn’t understand the assignment, and I told them they didn’t understand life.” John Lennon
- PofekkoNiveau 7
Bonjour,
une bonne école de commerce est bac +5.
Elle doit avoir le visa de l'EN, mais AUSSI des certifications internationales qui sont plus exigeantes telles que EQUIS, AACSB, AMBA-MBM, EPAS.
Le top 5 les a toutes.
Je dirais que jusqu'au top 20, ça passe.
Au-delà, l'investissement paraît peu rentable. Je te mets un exemple de classement. Mais googlelise classement école de commerce et tu verras celui de l'étudiant, etc.
https://etudiant.lefigaro.fr/etudes/ecoles-de-commerce/classement/
Une bonne alternative: IUT, Licence, et IAE. Le meilleur est à côté d'Aix en Provence (classé environ 15ème, quand il l'est avec les écoles de commerce). Coût: 9000€ pour les 2 ans (au lieu des 30 à 45000€ pour les 3 ans des écoles classiques).
Bon courage.
une bonne école de commerce est bac +5.
Elle doit avoir le visa de l'EN, mais AUSSI des certifications internationales qui sont plus exigeantes telles que EQUIS, AACSB, AMBA-MBM, EPAS.
Le top 5 les a toutes.
Je dirais que jusqu'au top 20, ça passe.
Au-delà, l'investissement paraît peu rentable. Je te mets un exemple de classement. Mais googlelise classement école de commerce et tu verras celui de l'étudiant, etc.
https://etudiant.lefigaro.fr/etudes/ecoles-de-commerce/classement/
Une bonne alternative: IUT, Licence, et IAE. Le meilleur est à côté d'Aix en Provence (classé environ 15ème, quand il l'est avec les écoles de commerce). Coût: 9000€ pour les 2 ans (au lieu des 30 à 45000€ pour les 3 ans des écoles classiques).
Bon courage.
- lisa81Habitué du forum
Bonsoir,
https://www.challenges.fr/emploi/formation/palmares-2019-les-masters-eco-gestion_633179
Je plussoie:Pofekko a écrit:
Une bonne alternative: IUT, Licence, et IAE. Le meilleur est à côté d'Aix en Provence (classé environ 15ème, quand il l'est avec les écoles de commerce). Coût: 9000€ pour les 2 ans (au lieu des 30 à 45000€ pour les 3 ans des écoles classiques).
Bon courage.
https://www.challenges.fr/emploi/formation/palmares-2019-les-masters-eco-gestion_633179
- amethysteDoyen
Les IAE, oui, on en a discuté aussi. Il en avait parlé avec une ancienne étudiante et il avait mis l'idée en réserve. Mon fils essaie de se faire un classement de ce qu'il souhaiterait dans ses rêves les plus fous, ensuite, des choses plus accessibles et enfin, la licence pour assurer une orientation (encore qu'il se pose la question de cuber certains jours, pour essayer d'avoir une très bonne école).
Merci à tous, ça va bien l'aider, il aura des éléments pour se faire son propre classement.
Merci à tous, ça va bien l'aider, il aura des éléments pour se faire son propre classement.
- fifi51Fidèle du forum
Pofekko a écrit:Bonjour,
une bonne école de commerce est bac +5.
Elle doit avoir le visa de l'EN, mais AUSSI des certifications internationales qui sont plus exigeantes telles que EQUIS, AACSB, AMBA-MBM, EPAS.
Le top 5 les a toutes.
Je dirais que jusqu'au top 20, ça passe.
Au-delà, l'investissement paraît peu rentable. Je te mets un exemple de classement. Mais googlelise classement école de commerce et tu verras celui de l'étudiant, etc.
https://etudiant.lefigaro.fr/etudes/ecoles-de-commerce/classement/
Une bonne alternative: IUT, Licence, et IAE. Le meilleur est à côté d'Aix en Provence (classé environ 15ème, quand il l'est avec les écoles de commerce). Coût: 9000€ pour les 2 ans (au lieu des 30 à 45000€ pour les 3 ans des écoles classiques).
Bon courage.
Non citée dans le classement ci-dessus , mais qui dispose d'un concours destiné aux ECS avec une petite dizaine de places et avec des frais de scolarité inférieurs à 2000 euros, il y a l'ENSAE (que je classerai devant HEC, à titre personnel).
_________________
Oui, j'ai un clavier Fisher Price pour l'instant !
- frecheGrand sage
Ma fille est rentrée dans une école du TOP 10 après un IUT (et avec 4 ans de retard en raison d'un parcours chaotique), elle envisage l'alternance à partir de la deuxième année, donc elle a fait un prêt étudiant pour la première année seulement. Ça limite un peu les frais.
- GatobyNiveau 3
MelanieSLB a écrit:Alors, j'enseigne en ECE, pas en ECS, mais l'idée du bachelor me semble vraiment étrange (peut-être une école en particulier?).
Y a-t-il un carnet d'adresses d'anciens de la prépa qu'il pourrait contacter pour avoir une idée de ce qu'il veut?
Et surtout, a-t-il une idée du domaine dans lequel il veut s'orienter? Si oui, ça va quand même déterminer les écoles qu'il va viser (typiquement, la finance c'est HEC ou l'EDHEC, le développement durable La Rochelle). En dehors d'HEC, la plupart des écoles sont accessibles à des gamins motivés et qui bossent dur. Et il a encore largement le temps de progresser d'ici aux concours.
Je ne sais pas si s'orienter dans une école en raison de sa prétendue spécialité est une bonne idée :
- d'une part parce que les voeux d'orientation peuvent évoluer à la découverte de matières jusqu'alors inconnues (globalement, les différents champs des sciences de gestion)
- d'autre part parce que les entreprises recrutent et construisent leurs grilles salariales en fonction des principaux classements, sans tenir compte des spécialités supposées
Par exemple, pour une carrière en banque d'affaires, le top3 (parisiennes) sera toujours privilégié à l'EDHEC en dépit de sa coloration finance. Il n'empêche que l'EDHEC reste une très bonne école pour envisager une orientation dans la finance, effectivement. Ce sera encore plus marqué pour le développement durable à la Rochelle : mieux vaut une école avec une très bonne image de marque pour rejoindre ce secteur (quitte à colorer son parcours par des stages par exemple).
En plus de tout ceci, certains secteurs sont vraiment structurés en fonction de l'école et de son rang : presque impossible d'envisager une carrière en conseil dans les grands cabinets en sortant de l'EDHEC, difficile en sortant de l'EML mais possible. Le recrutement dans ces filières élitistes se fera essentiellement à HEC/ESSEC/ESCP et dans les grandes écoles d'ingénieur. Quant aux filières moins élitistes, elle resteront tout autant accessible. Mais, "au cas où", autant se fier malgré tout aux classements ... car un projet d'orientation se construit dans le temps.
fifi51 a écrit:Non citée dans le classement ci-dessus , mais qui dispose d'un concours destiné aux ECS avec une petite dizaine de places et avec des frais de scolarité inférieurs à 2000 euros, il y a l'ENSAE (que je classerai devant HEC, à titre personnel).
Très bonne école effectivement, mais qui correspond à mon sens à un choix d'orientation un peu différent de celui d'une ESC. L'ENSAE, c'est déjà plus positionné pour les étudiants qui envisagent une carrière plus technique, à l'aise avec les chiffres (finance de marché, économétrie, actuariat, data science ...). Mais les perspectives que ce soit salariales ou de carrière me semblent prometteuses dans ce secteur.
Pofekko a écrit:Bonjour,
une bonne école de commerce est bac +5.
Elle doit avoir le visa de l'EN, mais AUSSI des certifications internationales qui sont plus exigeantes telles que EQUIS, AACSB, AMBA-MBM, EPAS.
Le top 5 les a toutes.
Je dirais que jusqu'au top 20, ça passe.
Au-delà, l'investissement paraît peu rentable. Je te mets un exemple de classement. Mais googlelise classement école de commerce et tu verras celui de l'étudiant, etc.
https://etudiant.lefigaro.fr/etudes/ecoles-de-commerce/classement/
Une bonne alternative: IUT, Licence, et IAE. Le meilleur est à côté d'Aix en Provence (classé environ 15ème, quand il l'est avec les écoles de commerce). Coût: 9000€ pour les 2 ans (au lieu des 30 à 45000€ pour les 3 ans des écoles classiques).
Bon courage.
Je confirme l'importance de la reconnaissance du grade master, ainsi que les certifications internationales. Ces dernières sont d'ailleurs d'autant plus importantes pour qui envisage une carrière à l'étranger (elles donnent du crédit à l'école, même quand son nom est inconnu du recruteur ... ce qui est le cas de la plupart des écoles/facs françaises pour des recruteurs étrangers).
En termes de rentabilité, je restreindrais personnellement le champ aux programmes grande école du top 10/12. Au-delà, un master dans le domaine visé en université aura tout autant de valeur, sinon plus pour certains cas exceptionnels.
Il est notamment important de regarder aussi du côté de l'université Paris Dauphine, dont les formations sont publiques (donc peu chères) et parfois très reconnus. L'analyse se fait master par master.
Enfin, pour ce qui concerne l'alternance : la formule se développe petit à petit, mais les écoles du "haut de classement" (top 3/5) ont des contingents parfois serrés pour donner des places en alternance à leurs étudiants. Pour cause : les filières plus élitistes dans lesquelles ces écoles aiment placer leurs étudiants pour consolider leur image de marque ne conçoivent pas de parcours de recrutement pour les étudiants en alternance. Des parcours type de stage sont attendus. Cet état de fait peut parfois pénaliser les étudiants qui ne visent pas ces filières, mais souhaiteraient accéder à l'alternance. Se renseigner sur les modalités d'accès à ce cursus avant l'entrée dans l'école me parait important, notamment si c'est une condition pour le financement du diplôme.
- amethysteDoyen
Merci à tous pour ces avis, Fiston est content de pouvoir avoir des retours. Il cogite pour l'instant et je pense qu'on va tout mettre à plat aux vacances. Quand je pense qu'il avait voulu faire une prépa parce qu'il ne savait pas ce qu'il voulait faire après le bac, je me dis qu'on en est au même point 2 ans plus tard...
- MelanieSLBDoyen
[quote="Gatoby"]En plus de tout ceci, certains secteurs sont vraiment structurés en fonction de l'école et de son rang : presque impossible d'envisager une carrière en conseil dans les grands cabinets en sortant de l'EDHEC, difficile en sortant de l'EML mais possible. Le recrutement dans ces filières élitistes se fera essentiellement à HEC/ESSEC/ESCP et dans les grandes écoles d'ingénieur. Quant aux filières moins élitistes, elle resteront tout autant accessible. Mais, "au cas où", autant se fier malgré tout aux classements ... car un projet d'orientation se construit dans le temps.
Il faut voir où on veut travailler. L'EDHEC est toujours dans le top 20 (cette année top 10) du classement des écoles de commerce du Financial Times, donc il y a clairement des possibilités en sortant de cette école, et le top 3 français n'est pas toujours nécessairement le top 3 vu d'ailleurs (cette année, le top français pour le Financial Times n'est pas HEC par exemple) (donc je rajoute une question pour fiston: travail en France ou à l'étranger?).
Je crois profondément que c'est en partie faux, même s'il faut évidemment se poser la question du rapport qualité-prix. J'ai des anciens étudiants qui ont été à Pau ou Troyes (des écoles mal classées pour ceux qui ne connaissent pas) et qui ont maintenant des jobs hauts placés et très bien payés dans des banques de la City. C'est plus simple en France en disant le mot magique HEC, mais ça ne veut pas dire que de plus petites écoles ne permettent pas d'avoir aussi de jolies carrières.
Il faut voir où on veut travailler. L'EDHEC est toujours dans le top 20 (cette année top 10) du classement des écoles de commerce du Financial Times, donc il y a clairement des possibilités en sortant de cette école, et le top 3 français n'est pas toujours nécessairement le top 3 vu d'ailleurs (cette année, le top français pour le Financial Times n'est pas HEC par exemple) (donc je rajoute une question pour fiston: travail en France ou à l'étranger?).
Gatoby a écrit:Je confirme l'importance de la reconnaissance du grade master, ainsi que les certifications internationales. Ces dernières sont d'ailleurs d'autant plus importantes pour qui envisage une carrière à l'étranger (elles donnent du crédit à l'école, même quand son nom est inconnu du recruteur ... ce qui est le cas de la plupart des écoles/facs françaises pour des recruteurs étrangers).
En termes de rentabilité, je restreindrais personnellement le champ aux programmes grande école du top 10/12. Au-delà, un master dans le domaine visé en université aura tout autant de valeur, sinon plus pour certains cas exceptionnels.
Je crois profondément que c'est en partie faux, même s'il faut évidemment se poser la question du rapport qualité-prix. J'ai des anciens étudiants qui ont été à Pau ou Troyes (des écoles mal classées pour ceux qui ne connaissent pas) et qui ont maintenant des jobs hauts placés et très bien payés dans des banques de la City. C'est plus simple en France en disant le mot magique HEC, mais ça ne veut pas dire que de plus petites écoles ne permettent pas d'avoir aussi de jolies carrières.
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La réforme du collège en clair : www.reformeducollege.fr .
Et pour ceux qui voudraient en comprendre quelques fondements idéologiques:
De l’école, Jean-Claude Milner, visionnaire en 1984 (ça ne s'invente pas!) de ce qui nous arrive: "On ne dira pas que les enseignants sont l'appendice inutile d'une institution dangereuse et presque criminelle; on dira seulement qu'ils doivent devenir Autres: animateurs, éducateurs, grands frères, nourrices, etc. La liste est variable. Que, par là, les enseignants cessent d’être ce qu'ils doivent être, c'est encore une fois sortir de la question. On ne dira pas que les enseignants n'ont pas à exister, mais qu'ils ont à exister Autrement. Que cette Autre existence consiste à renoncer à soi-même pour disparaître dans la nuit éducative et s'y frotter, tous corps et tous esprits confondus, avec les partenaires de l'acte éducatif - manutentionnaires, parents, élèves, etc. -, seul un méchant pourrait en prendre ombrage." (page 24)
- GatobyNiveau 3
MelanieSLB a écrit:Gatoby a écrit:En plus de tout ceci, certains secteurs sont vraiment structurés en fonction de l'école et de son rang : presque impossible d'envisager une carrière en conseil dans les grands cabinets en sortant de l'EDHEC, difficile en sortant de l'EML mais possible. Le recrutement dans ces filières élitistes se fera essentiellement à HEC/ESSEC/ESCP et dans les grandes écoles d'ingénieur. Quant aux filières moins élitistes, elle resteront tout autant accessible. Mais, "au cas où", autant se fier malgré tout aux classements ... car un projet d'orientation se construit dans le temps.
Il faut voir où on veut travailler. L'EDHEC est toujours dans le top 20 (cette année top 10) du classement des écoles de commerce du Financial Times, donc il y a clairement des possibilités en sortant de cette école, et le top 3 français n'est pas toujours nécessairement le top 3 vu d'ailleurs (cette année, le top français pour le Financial Times n'est pas HEC par exemple) (donc je rajoute une question pour fiston: travail en France ou à l'étranger?).Gatoby a écrit:Je confirme l'importance de la reconnaissance du grade master, ainsi que les certifications internationales. Ces dernières sont d'ailleurs d'autant plus importantes pour qui envisage une carrière à l'étranger (elles donnent du crédit à l'école, même quand son nom est inconnu du recruteur ... ce qui est le cas de la plupart des écoles/facs françaises pour des recruteurs étrangers).
En termes de rentabilité, je restreindrais personnellement le champ aux programmes grande école du top 10/12. Au-delà, un master dans le domaine visé en université aura tout autant de valeur, sinon plus pour certains cas exceptionnels.
Je crois profondément que c'est en partie faux, même s'il faut évidemment se poser la question du rapport qualité-prix. J'ai des anciens étudiants qui ont été à Pau ou Troyes (des écoles mal classées pour ceux qui ne connaissent pas) et qui ont maintenant des jobs hauts placés et très bien payés dans des banques de la City. C'est plus simple en France en disant le mot magique HEC, mais ça ne veut pas dire que de plus petites écoles ne permettent pas d'avoir aussi de jolies carrières.
Je le répète : pour certaines voies très particulières, HEC ou autre grande école parisienne n'est pas seulement un mot magique. C'est une condition de recrutement inscrite dans la politique RH des banques/cabinets. Tu as raison de nuancer mon message cependant : cela concerne très peu de voies, et surtout, pour toutes les orientations, beaucoup de choses se jouent dans la construction du parcours professionnel pendant et après l'école (choix des stages, construction d'un réseau professionnel ...). Et quelle que soit l'école dans laquelle on est, on peut avoir un beau parcours en jouant efficacement des opportunités, de la cohérence des expériences que l'on se fait, des rencontres qu'on entretien après un stage, lors d'échanges avec les professionnels ... C'est très important de le rappeler pour n'importe quel étudiant entrant en ESC.
Quant aux classements internationaux : ils sont un indicateur, mais pas une référence directement applicable aux politiques de recrutement des entreprises. Les politiques de recrutement se construisent généralement sur un temps plus long que les classements annuels (elles peuvent être révisées de fond en comble tous les 3/4 ans peut être ? Voire moins souvent). Ceci explique aussi la viscosité des dynamiques dans lesquelles s'inscrivent les écoles : une école comme Audencia qui a longtemps été considérée comme relativement haute dans les classements continue a jouir d'une bonne réputation auprès d'entreprises malgré sa baisse récente dans les classements. On commence à voir cependant des évolutions dans les politiques salariales et de recrutement de certaines d'entre elles (en termes de salaire d'entrée notamment, pour les secteurs où cela est très formalisé).
Les classements : en tenir compte, mais ne pas en faire un absolu. Il faut les envisager dans un temps long à mon sens, d'où d'ailleurs le positionnement "roi" des parisiennes, établies dans leurs classements respectifs depuis longtemps.
Pour travailler à l'étranger, ce sera la présence des certifications mentionnées par Pofekko + les expériences (de stage notamment) qui permettront de construire un parcours à mon sens. Aussi parce que culturellement, la vision hiérarchique et académique des CV de jeunes diplômées est souvent moins nette dans les autres pays.
Pour les étudiants d'ESC Troyes ou Pau dont tu parles : ne penses-tu pas qu'ils auraient pu avoir de beaux parcours en passant par l'université ? A mon sens, il convient de se poser la question de l'arbitrage entre fac et ESC à tous les niveaux ... Et peut être plus encore lorsque l'on dépasse le top10-12. Même si, effectivement, chaque choix reste à considérer en fonction de la personnalité et des envies de chacun (certains étudiants révèlent peut être davantage leur potentiel dans une pédagogie type ESC, fondamentalement différente de l'université, ce qui justifie tout à fait de rejoindre une école moins bien classée par exemple).
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