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- miss_tchiiifJe viens de m'inscrire !
Bonjour à tous,
J'ai besoin de votre avis parce que la question de devenir prof d'Anglais me turlupine depuis quelques temps.
Pourquoi cette idée ? Simplement parce que je suis totalement bilingue en Anglais pour avoir vécu en Angleterre quand j'étais petite et depuis peu je ne pratique plus assez à mon goût. Mais surtout pour le challenge intellectuel de se replonger dans de la littérature, de la grammaire, de la linguistique qui me fait très envie (je m'ennuie beaucoup dans ce que je fais), pour le métier en lui-même avec ses composantes de transmissions du savoir, animation d'un groupe, travail à l'oral auprès d'un public de jeunes qui se renouvelle chaque année qui me changerait radicalement de mon environnement actuel (travail 100% sédentaire et devant écrans, réunions et projets sans fin, ou sans queue ni tête...). Pour sortir aussi du monde de l'entreprise...
Sauf que j'ai 40 ans (d'où cette grande envie de changement ;-), je n'ai pas fait d'études d'Anglais ou de lettres (j'ai un master de droit qui m'a menée à...la communication en entreprise) et pire encore, je n'ai même pas appris l'Anglais à l'école (ce qui fait que je n'ai même pas les bases de la grammaire !) J'ai seulement étudié la littérature anglaise et américaine au niveau bac (dans le cadre d'un bac à option internationale).
Tout ceci me fait douter du réalisme de mon projet (ou en tout cas me fait craindre une charge de travail considérable avec une faible chance de réussite).
Qu'en pensez-vous ? D'autres quarantenaires sont passés par là avec succès ?
Merci par avance de vos réponses !
J'ai besoin de votre avis parce que la question de devenir prof d'Anglais me turlupine depuis quelques temps.
Pourquoi cette idée ? Simplement parce que je suis totalement bilingue en Anglais pour avoir vécu en Angleterre quand j'étais petite et depuis peu je ne pratique plus assez à mon goût. Mais surtout pour le challenge intellectuel de se replonger dans de la littérature, de la grammaire, de la linguistique qui me fait très envie (je m'ennuie beaucoup dans ce que je fais), pour le métier en lui-même avec ses composantes de transmissions du savoir, animation d'un groupe, travail à l'oral auprès d'un public de jeunes qui se renouvelle chaque année qui me changerait radicalement de mon environnement actuel (travail 100% sédentaire et devant écrans, réunions et projets sans fin, ou sans queue ni tête...). Pour sortir aussi du monde de l'entreprise...
Sauf que j'ai 40 ans (d'où cette grande envie de changement ;-), je n'ai pas fait d'études d'Anglais ou de lettres (j'ai un master de droit qui m'a menée à...la communication en entreprise) et pire encore, je n'ai même pas appris l'Anglais à l'école (ce qui fait que je n'ai même pas les bases de la grammaire !) J'ai seulement étudié la littérature anglaise et américaine au niveau bac (dans le cadre d'un bac à option internationale).
Tout ceci me fait douter du réalisme de mon projet (ou en tout cas me fait craindre une charge de travail considérable avec une faible chance de réussite).
Qu'en pensez-vous ? D'autres quarantenaires sont passés par là avec succès ?
Merci par avance de vos réponses !
- JennyMédiateur
Ca ne me paraît pas simple. Tu aurais du temps pour travailler le concours, la possibilité de prendre un mi-temps ?
Tu peux commencer à regarder les rapports de jury pour voir ce qui est attendu au concours.
Tu peux commencer à regarder les rapports de jury pour voir ce qui est attendu au concours.
- miss_tchiiifJe viens de m'inscrire !
Je précise : je me lancerai dans cette opération en ayant quitté mon emploi actuel (préparer un concours n’etant À mon avis pas compatible avec un emploi à temps plein)
- JennyMédiateur
Ça change la donne. Je laisse les professeurs de langue répondre pour le reste.
- klaus2Habitué du forum
Pour le bilinguisme : il faut faire le point ; on est bilingue à partir du moment où on pense, parle et écrit dans une langue sans passer par une autre ou sans qu'une autre interfère, il y a donc divers degrés. Pour les concours, je dirais qu'il est bon / bien /confortable de posséder 12000 - 15000 mots et expressions. Comment on se teste ? on prend un dico bilingue de taille moyenne, on compte le nombre de mots et expressions que l'on connaît très bien sur 10% des pages pleines prises au hasard et on multiplie par 10. Sinon, on m'a dit pour l'agreg de travailler une année le vocabulaire et les traductions, les œuvres la seconde année... En tout cas, bon courage ! Je n'aurais jamais pu travailler en entreprise.
_________________
Eine andere Sprache zu können, ist wie eine zweite Seele zu besitzen.“ – Karl der Große. "Parler une autre langue, c'est comme posséder une seconde âme" (Charlemagne)
- Ma'amÉrudit
Eh bien, tente ta chance et tu verras bien !
La première chose à faire est de lire les rapports du jury attentivement et ensuite de se connecter sur le site de la SAES France, une vraie mine d'or avec des bibliographies très (trop...) riches ! http://saesfrance.org/
Il me semble que c'est une bonne idée de vérifier si tu remplis bien les conditions d'inscription sur le site Devenir enseignant : http://www.devenirenseignant.gouv.fr/
C'est également là que tu trouveras les rapports de jury.
Bon courage pour cette aventure !
La première chose à faire est de lire les rapports du jury attentivement et ensuite de se connecter sur le site de la SAES France, une vraie mine d'or avec des bibliographies très (trop...) riches ! http://saesfrance.org/
Il me semble que c'est une bonne idée de vérifier si tu remplis bien les conditions d'inscription sur le site Devenir enseignant : http://www.devenirenseignant.gouv.fr/
C'est également là que tu trouveras les rapports de jury.
Bon courage pour cette aventure !
- FenrirFidèle du forum
"Fly, you fools!"
_________________
À quoi bon mettre son pédigrée, on est partis pour 40 ans*. ████ ████. * 42, il faut lire 42.
- marypopNiveau 9
Bonjour,
quelle que soit ta décision, je t'encourage à t'inscrire aux concours dès cette année pour faire un "CAPES blanc" même si tu ne prépares que l'an prochain, cela te permettra un ressenti réel sur les épreuves écrites.
As-tu pensé vu ton profil et ton parcours à présenter un CAPET éco-gestion plutôt que le CAPES anglais ou est-ce que ce sont des matières qui ne t'intéressent pas ?
Tu as également le CAPLP qui peut être intéressant en terme de parcours, les élèves professionnels étant sensibles au fait d'avoir des enseignants avec une expérience pro.
quelle que soit ta décision, je t'encourage à t'inscrire aux concours dès cette année pour faire un "CAPES blanc" même si tu ne prépares que l'an prochain, cela te permettra un ressenti réel sur les épreuves écrites.
As-tu pensé vu ton profil et ton parcours à présenter un CAPET éco-gestion plutôt que le CAPES anglais ou est-ce que ce sont des matières qui ne t'intéressent pas ?
Tu as également le CAPLP qui peut être intéressant en terme de parcours, les élèves professionnels étant sensibles au fait d'avoir des enseignants avec une expérience pro.
- trompettemarineMonarque
Il y a d'autres questions moins stimulantes mais importantes : combien gagnes-tu actuellement ? Peux-tu te permettre de (re)commencer à 1700 euros ?
Es-tu prête à être mutée dans l'académie de Créteil si tu n'as pas assez de points pour rester dans l'académie de ton choix ?
Es-tu prête à être mutée dans l'académie de Créteil si tu n'as pas assez de points pour rester dans l'académie de ton choix ?
- PofekkoNiveau 7
Se reconvertir à 40 ans est "classique". De nombreux salariés changent de voie régulièrement au cours de leur carrière.
Pour ma part, je me suis reconverti à 35 ans après 10 ans en tant que cadre. Je suis content de ma nouvelle vie et ne reviendrais pour rien en arrière.
La première année, j'ai touché 1400€ par mois (de mémoire)...une misère par rapport à ma vie d'avant (je percevais 2600€ chez Pôle Emploi, beaucoup plus avant le chômage).
A présent, je prends des HSA, je m'investis dans des projets (rémunérés) à côté (comme la MLDS par exemple) et si je n'arrive pas à mes revenus d'avant, je dépasse de quelques centaines d'€ les 2000€ mensuels.
J'ai pu avoir l'académie de mon choix immédiatement car j'avais 2 enfants et j'ai pu demander un rapprochement de conjoint. Le dernier entrant avait 171 pts de mémoire et j'en avais dans les 250.
J'ai donc clairement perdu en revenu, mais j'ai gagné en utilité, en intérêt et en vacances (bein oui!).
PS: J'avais été contractuel 2 mois pendant la préparation du CAPES (9h/semaine). J'avais ainsi pu confirmer mon attrait pour la profession.
Pour ma part, je me suis reconverti à 35 ans après 10 ans en tant que cadre. Je suis content de ma nouvelle vie et ne reviendrais pour rien en arrière.
La première année, j'ai touché 1400€ par mois (de mémoire)...une misère par rapport à ma vie d'avant (je percevais 2600€ chez Pôle Emploi, beaucoup plus avant le chômage).
A présent, je prends des HSA, je m'investis dans des projets (rémunérés) à côté (comme la MLDS par exemple) et si je n'arrive pas à mes revenus d'avant, je dépasse de quelques centaines d'€ les 2000€ mensuels.
J'ai pu avoir l'académie de mon choix immédiatement car j'avais 2 enfants et j'ai pu demander un rapprochement de conjoint. Le dernier entrant avait 171 pts de mémoire et j'en avais dans les 250.
J'ai donc clairement perdu en revenu, mais j'ai gagné en utilité, en intérêt et en vacances (bein oui!).
PS: J'avais été contractuel 2 mois pendant la préparation du CAPES (9h/semaine). J'avais ainsi pu confirmer mon attrait pour la profession.
- GatobyNiveau 3
Bonjour miss_tchiiif,
Je réponds à ton sujet car je suis dans une démarche similaire par certains aspects : cadre dans le privé, las de mon activité, avec l'idée d'enseigner depuis longtemps (déjà étudiant, j'y pensais sérieusement ...). J'ai fait le choix de l'entreprise à la sortie de mes études ne connaissant pas bien les possibilités dans l'éducation nationale, et parce que les conditions salariales y étaient plus attractives. Si je peux résumer mon expérience par rapport à ce que j'ai entrepris (et ce qu'il me reste à entreprendre) pour prendre la mesure de cette possible reconversion, je te conseillerai de procéder en plusieurs étapes.
Etape 1 : rester terre à terre (même la "vocation chevillée au corps" ) et examiner les conditions matérielles de reconversion et d'exercice du métier d'enseignant :
- prendre contact avec des enseignants en poste pour appréhender les réalités du métier, notamment dans la discipline que tu envisages (mais pas seulement, j'ai eu des échanges tout à fait fondamentaux dans ma réflexion avec d'autres professeurs issus de disciplines variées) ;
- éventuellement, en fonction de tes possibilités, effectuer quelques vacations ou à défaut une observation en situation réelle (pour cela : prendre contact avec le rectorat pour d'éventuelles vacations ou bien avec un enseignant pour une observation (?) - c'est à confirmer, je ne l'ai pas (encore) fait personnellement, mais je pense que cela reste intéressant, bien que chaque situation de classe et d'établissement soit singulière) ;
- prendre connaissance des conditions salariales dans lesquelles tu serais amenée à effectuer ce métier : quel serait ton salaire l'année de stage ? suite à la réussite du concours ? pourrais-tu bénéficier d'un avancement sur la base de l'expérience acquise (cela se fait pour les disciplines professionnelles et technologiques, suite à la réussite d'un CAPLP ou d'un CAPET) ;
- mesurer la perte de salaire que représenterait cette reconversion et savoir si on est prêt à l'assumer : malheureusement, compte tenu des politiques conduites ces dernières années, se diriger vers l'enseignement quand on est cadre représentera plus souvent une perte (cela dépend de ton poste actuel et de ton secteur cependant) ;
- prendre connaissance des conditions d'affectation, c'est-à-dire : 1. prendre connaissance des barres des différents mouvements inter et intra, successivement, sur les cinq dernière années ; 2. regarder le barème hypothétique sur lequel se ferait ton affectation dans le cadre du mouvement inter (et, académie par académie, du mouvement intra pour les académies dans lesquelles tu souhaiterais exercer/dans lesquelles tu pourrais potentiellement être affectée suite au mouvement inter) ;
- prendre connaissance des programmes des classes dans lesquelles tu pourrais être amenée à exercer, de ton intérêt pour ceux-ci (à mettre en perspective avec les témoignages que tu auras pu recueillir d'enseignants en poste par ailleurs).
Si au terme de cette étape la reconversion te parait possible (au regard de tes exigences salariales, géographiques et professionnelles), il convient ensuite d'examiner les conditions de reconversion et de préparation du ou des concours pour accéder au métier d'enseignant.
Etape 2 : être réaliste, mesurer sa capacité à réussir un concours, et évaluer les moyens à mettre en oeuvre pour y parvenir :
- lire les rapports de jury des concours précédents pour prendre connaissance de la nature des épreuves et des attendus du jury ;
- essayer, lorsque cela est possible, de se procurer de bonnes copies pour voir concrètement le niveau requis pour réussir le concours visé ;
- faire le point sur son propre niveau (éventuellement en essayant de traiter un sujet d'annales pour voir si c'est la sèche totale, si on manque complètement de méthode, ou si au contraire cela "parle" ?) ;
- examiner les moyens à mettre en oeuvre pour se mettre au niveau en se renseignant sur les différentes préparations disponibles (autour de chez toi, à distance ...) compte tenu de ta situation.
En fonction de ce que tu estimes nécessaire pour te mettre au niveau, la stratégie sera différente quant au choix que tu feras pour préparer concrètement le concours, si toutefois tu n'es pas découragée à cette étape.
Etape 3 : être méthodique et créer les conditions matérielles de réussite de l'un de concours d'enseignement :
- examiner les possibilités pour garder son poste lors de l'année de préparation : congé de formation, préparation à distance (en essayant de conjuguer préparation et emploi), congé sans solde (avec des réserves personnelles pour tenir l'année, ou le soutien d'un conjoint/de proches ...) de façon à avoir une sécurité en cas d'échec ;
- à défaut, négocier une rupture conventionnelle pour bénéficier de l'ARE le temps de la préparation (bien que cela soit limite d'un point de vue strictement réglementaire, le bénéficiaire de l'ARE devant être en recherche d'emploi ... et non en formation pour préparer un concours), voire mieux, de l'AREF (avec un projet de formation validé par PE, ouvrant droit à indemnisation : cela est possible pour les métiers jugés "en pénurie" dans ta zone géographique, je ne sais pas si certains l'ont fait pour préparer les concours de l'enseignement en demandant l'AREF pour un master MEEF par exemple) ;
- à défaut, démissionner et prévoir de quoi vivre le temps de la préparation, et de quoi se retourner en cas d'échec (passer plusieurs concours ? garder la possibilité de réintégrer son entreprise ou son secteur d'activité ?)
- se renseigner sur les différentes préparations sérieuses aux concours de l'enseignement disponibles dans ta région ou à distance (sachant qu'une préparation à distance, comme dit plus haut, peut éventuellement te permettre de ménager la chèvre et le chou en gardant ton emploi et ton salaire le temps de la préparation ... moyennant d'importants sacrifices dans ta vie personnelle cependant).
La chose n'est donc pas simple, il faut je crois regarder le projet dans sa globalité sans s'interdire de réfléchir de façon très prosaïque (se reconvertir, c'est avant tout choisir un nouveau métier, pas seulement "réaliser une vocation"). C'est aussi prendre un risque qu'il faut mesurer, mais parfois, il faut savoir prendre des risques. J'imagine que ton travail actuel ne te satisfait plus du tout : il faut donc se reconnecter avec ses désirs propres pour éviter de finir cramé (sans se cramer dans ses nouveaux désirs !).
N'hésite pas à partager si tu as des questions.
Pour ma part, je suis entre l'étape 2 et 3 ... avec quelques interrogations sur l'articulation travail/préparation (passage à temps partiel ou rupture de mon contrat de travail actuel, entre autres).
EDIT :
- Quelques corrections de forme dans mon message.
- A la relecture, je peux sembler très blasé ou ironique sur l'idée de se reconvertir dans l'enseignement, en dépit de ma démarche actuelle. J'ajouterai que dans l'examen des "pros and cons" (, j'en profite), tu peux aussi intégrer plusieurs éléments au-delà des pertes (faciles à dénombrer) : 1. le fait de pouvoir (peut-être ?) quitter Paris, seul lieu d'exercice pour un certain nombre de métiers, pour rejoindre un région où tu feras des économies sur le logement ; 2. le fait, par là même, de te rapprocher de ton entourage et d'éviter de nombreux trajets Paris/X hors de prix. C'est assez rare, mais dans certains secteurs il y a un vrai surcoût au fait de devoir vivre dans Paris intramuros (compte tenu de la localisation des activités) ... qu'une affectation hypothétique dans une académie de province peut demander peut en partie compenser. Sans parler de la qualité de vie en + gagnée par le fait de quitter la capitale, quand c'est ce que l'on souhaite. Mais cela suppose de pouvoir espérer être affecté ailleurs qu'à Paris ou en IDF (et au regard des barres, c'est pas non plus hyper fréquent). Sans objet, je vois que tu habites en Rhône-Alpes ... la problématique de l'affectation est donc toute différente.
Je réponds à ton sujet car je suis dans une démarche similaire par certains aspects : cadre dans le privé, las de mon activité, avec l'idée d'enseigner depuis longtemps (déjà étudiant, j'y pensais sérieusement ...). J'ai fait le choix de l'entreprise à la sortie de mes études ne connaissant pas bien les possibilités dans l'éducation nationale, et parce que les conditions salariales y étaient plus attractives. Si je peux résumer mon expérience par rapport à ce que j'ai entrepris (et ce qu'il me reste à entreprendre) pour prendre la mesure de cette possible reconversion, je te conseillerai de procéder en plusieurs étapes.
Etape 1 : rester terre à terre (même la "vocation chevillée au corps" ) et examiner les conditions matérielles de reconversion et d'exercice du métier d'enseignant :
- prendre contact avec des enseignants en poste pour appréhender les réalités du métier, notamment dans la discipline que tu envisages (mais pas seulement, j'ai eu des échanges tout à fait fondamentaux dans ma réflexion avec d'autres professeurs issus de disciplines variées) ;
- éventuellement, en fonction de tes possibilités, effectuer quelques vacations ou à défaut une observation en situation réelle (pour cela : prendre contact avec le rectorat pour d'éventuelles vacations ou bien avec un enseignant pour une observation (?) - c'est à confirmer, je ne l'ai pas (encore) fait personnellement, mais je pense que cela reste intéressant, bien que chaque situation de classe et d'établissement soit singulière) ;
- prendre connaissance des conditions salariales dans lesquelles tu serais amenée à effectuer ce métier : quel serait ton salaire l'année de stage ? suite à la réussite du concours ? pourrais-tu bénéficier d'un avancement sur la base de l'expérience acquise (cela se fait pour les disciplines professionnelles et technologiques, suite à la réussite d'un CAPLP ou d'un CAPET) ;
- mesurer la perte de salaire que représenterait cette reconversion et savoir si on est prêt à l'assumer : malheureusement, compte tenu des politiques conduites ces dernières années, se diriger vers l'enseignement quand on est cadre représentera plus souvent une perte (cela dépend de ton poste actuel et de ton secteur cependant) ;
- prendre connaissance des conditions d'affectation, c'est-à-dire : 1. prendre connaissance des barres des différents mouvements inter et intra, successivement, sur les cinq dernière années ; 2. regarder le barème hypothétique sur lequel se ferait ton affectation dans le cadre du mouvement inter (et, académie par académie, du mouvement intra pour les académies dans lesquelles tu souhaiterais exercer/dans lesquelles tu pourrais potentiellement être affectée suite au mouvement inter) ;
- prendre connaissance des programmes des classes dans lesquelles tu pourrais être amenée à exercer, de ton intérêt pour ceux-ci (à mettre en perspective avec les témoignages que tu auras pu recueillir d'enseignants en poste par ailleurs).
Si au terme de cette étape la reconversion te parait possible (au regard de tes exigences salariales, géographiques et professionnelles), il convient ensuite d'examiner les conditions de reconversion et de préparation du ou des concours pour accéder au métier d'enseignant.
Etape 2 : être réaliste, mesurer sa capacité à réussir un concours, et évaluer les moyens à mettre en oeuvre pour y parvenir :
- lire les rapports de jury des concours précédents pour prendre connaissance de la nature des épreuves et des attendus du jury ;
- essayer, lorsque cela est possible, de se procurer de bonnes copies pour voir concrètement le niveau requis pour réussir le concours visé ;
- faire le point sur son propre niveau (éventuellement en essayant de traiter un sujet d'annales pour voir si c'est la sèche totale, si on manque complètement de méthode, ou si au contraire cela "parle" ?) ;
- examiner les moyens à mettre en oeuvre pour se mettre au niveau en se renseignant sur les différentes préparations disponibles (autour de chez toi, à distance ...) compte tenu de ta situation.
En fonction de ce que tu estimes nécessaire pour te mettre au niveau, la stratégie sera différente quant au choix que tu feras pour préparer concrètement le concours, si toutefois tu n'es pas découragée à cette étape.
Etape 3 : être méthodique et créer les conditions matérielles de réussite de l'un de concours d'enseignement :
- examiner les possibilités pour garder son poste lors de l'année de préparation : congé de formation, préparation à distance (en essayant de conjuguer préparation et emploi), congé sans solde (avec des réserves personnelles pour tenir l'année, ou le soutien d'un conjoint/de proches ...) de façon à avoir une sécurité en cas d'échec ;
- à défaut, négocier une rupture conventionnelle pour bénéficier de l'ARE le temps de la préparation (bien que cela soit limite d'un point de vue strictement réglementaire, le bénéficiaire de l'ARE devant être en recherche d'emploi ... et non en formation pour préparer un concours), voire mieux, de l'AREF (avec un projet de formation validé par PE, ouvrant droit à indemnisation : cela est possible pour les métiers jugés "en pénurie" dans ta zone géographique, je ne sais pas si certains l'ont fait pour préparer les concours de l'enseignement en demandant l'AREF pour un master MEEF par exemple) ;
- à défaut, démissionner et prévoir de quoi vivre le temps de la préparation, et de quoi se retourner en cas d'échec (passer plusieurs concours ? garder la possibilité de réintégrer son entreprise ou son secteur d'activité ?)
- se renseigner sur les différentes préparations sérieuses aux concours de l'enseignement disponibles dans ta région ou à distance (sachant qu'une préparation à distance, comme dit plus haut, peut éventuellement te permettre de ménager la chèvre et le chou en gardant ton emploi et ton salaire le temps de la préparation ... moyennant d'importants sacrifices dans ta vie personnelle cependant).
La chose n'est donc pas simple, il faut je crois regarder le projet dans sa globalité sans s'interdire de réfléchir de façon très prosaïque (se reconvertir, c'est avant tout choisir un nouveau métier, pas seulement "réaliser une vocation"). C'est aussi prendre un risque qu'il faut mesurer, mais parfois, il faut savoir prendre des risques. J'imagine que ton travail actuel ne te satisfait plus du tout : il faut donc se reconnecter avec ses désirs propres pour éviter de finir cramé (sans se cramer dans ses nouveaux désirs !).
N'hésite pas à partager si tu as des questions.
Pour ma part, je suis entre l'étape 2 et 3 ... avec quelques interrogations sur l'articulation travail/préparation (passage à temps partiel ou rupture de mon contrat de travail actuel, entre autres).
EDIT :
- Quelques corrections de forme dans mon message.
- laralaratoJe viens de m'inscrire !
Je suis dans une démarche similaire, une envie de transmettre , un besoin de changer de vie....Après a mon avis il faut que tu sois bien au claire sur ce que tu recherches dans cette nouvelle voie professionnelle!
- GatobyNiveau 3
Par rapport à ta question initiale sur la faisabilité en termes de niveau : où en es-tu par rapport à ta capacité à rédiger une composition structurée sur un corpus documentaire ? Quel est ton niveau en traduction, as-tu déjà eu à te frotter à l'exercice dans un contexte scolaire ou mieux, universitaire (dans le cadre des TD de langues en fac de droit notamment) ? Lis tu des romans, ou autres livres, en langue anglaise ?
Il est certain, même si c'est une discipline que je ne connais pas, que le fait de le parler de façon fluide est un avantage pour les oraux.
Il est certain, même si c'est une discipline que je ne connais pas, que le fait de le parler de façon fluide est un avantage pour les oraux.
- Ramanujan974Érudit
laralarato a écrit:Je suis dans une démarche similaire, une envie de transmettre , un besoin de changer de vie....
Message à tous les candidats en reconversion : dites-vous bien que "transmettre" n'est maintenant qu'une petite partie du métier d'enseignant...
- miss_tchiiifJe viens de m'inscrire !
Bonjour à tous
Un grand merci pour tous vos conseils et éclairages qui m’aident à y voir plus clair ! La marche est donc bien haute et il est clair qu’il faut que je me remette à niveau d’un point de vue technique ! Mais j’ai commencé à regarder les annales ainsi que les rapports du jury et ça ne me parait pas non plus inatteignable.
Je note également l’idée de faire un stage d’observation pour voir en vrai si le métier pourrait me plaire.
Je m’interroge par contre sur les notions de points pour l’affectation finale : c’est effectivement important car même si je n’habite pas en région parisienne, je n’ai pas envie de remettre en cause tous les projets de ma famille avec une affectation loin des montagnes par exemple... mais je ne suis pas sure d’avoir bien compris l’histoire des barres. Quelqu’un saurait me dire où je pourrais me renseigner ?
Pour le salaire, c’est sûr qu’il y a une perte mais mis bout à bout, notamment en comparant les temps de vacances, la façon de travailler (presence en établissement + travail à la maison), la différence s’amoindrit fortement !!!!
Et le dernier point bien sûr, comment se libérer du temps pour se préparer : je suis en train de chercher une possibilité de formation qui me permettrait de démissionner de manière légitime avec la nouvelle loi Macron : c’est la meilleure solution, car mon entreprise n’acceptera pas un mi temps ou autre aménagement. Et je ne veux pas démissionner purement et simplement non plus.
Un grand merci pour tous vos conseils et éclairages qui m’aident à y voir plus clair ! La marche est donc bien haute et il est clair qu’il faut que je me remette à niveau d’un point de vue technique ! Mais j’ai commencé à regarder les annales ainsi que les rapports du jury et ça ne me parait pas non plus inatteignable.
Je note également l’idée de faire un stage d’observation pour voir en vrai si le métier pourrait me plaire.
Je m’interroge par contre sur les notions de points pour l’affectation finale : c’est effectivement important car même si je n’habite pas en région parisienne, je n’ai pas envie de remettre en cause tous les projets de ma famille avec une affectation loin des montagnes par exemple... mais je ne suis pas sure d’avoir bien compris l’histoire des barres. Quelqu’un saurait me dire où je pourrais me renseigner ?
Pour le salaire, c’est sûr qu’il y a une perte mais mis bout à bout, notamment en comparant les temps de vacances, la façon de travailler (presence en établissement + travail à la maison), la différence s’amoindrit fortement !!!!
Et le dernier point bien sûr, comment se libérer du temps pour se préparer : je suis en train de chercher une possibilité de formation qui me permettrait de démissionner de manière légitime avec la nouvelle loi Macron : c’est la meilleure solution, car mon entreprise n’acceptera pas un mi temps ou autre aménagement. Et je ne veux pas démissionner purement et simplement non plus.
- Cléopatra2Guide spirituel
Pour les mutations, c'est simple, chaque personne a un capital de points lié à son ancienneté et à sa situation familiale. Lors du mouvement, s'il y a 50 places dans une académie, les 50 personnes qui ont le plus de points et qui ont demandé l'académie l'obtiennent.
En revanche, si tu es dans un endroit très demandé dans la matière, tu peux soit ne pas entrer dans l'académie, soit ne pas avoir ton département et être mutée très loin. Bref, en fait, c'est le principal obstacle des reconversions "tardives" dans l'enseignement.
En revanche, si tu es dans un endroit très demandé dans la matière, tu peux soit ne pas entrer dans l'académie, soit ne pas avoir ton département et être mutée très loin. Bref, en fait, c'est le principal obstacle des reconversions "tardives" dans l'enseignement.
- SVoroncaNiveau 7
trompettemarine a écrit:Il y a d'autres questions moins stimulantes mais importantes : combien gagnes-tu actuellement ? Peux-tu te permettre de (re)commencer à 1700 euros ?
Es-tu prête à être mutée dans l'académie de Créteil si tu n'as pas assez de points pour rester dans l'académie de ton choix ?
Et tu peux garder ce salaire quelques années, je suis en fin d'échelon 5, et après prélèvement des impôts, je ne gagne pas 1700.
- jésusFidèle du forum
Moi, qui approche doucement de cet âge, et qui songe dans un coin de mon esprit à retourner dans l'enseignement. La problématique numéro 1, est avant tout de réussir un concours ( retourner dans l'EN via un poste de contractuel est trop précaire) est de trouver le temps de travailler le CAPES en étant salarié à temps plein, sans avoir une tonne de RTT, loin d'une BU universitaire digne de ce nom ou être entouré d'amis qui seraient dans la même situation qui pourraient me soutenir.
Le seul avantage, est que étant en poste, je n'aurais pas le couteau sous la gorge pour accepter à tout prix une mutation qui ne me conviendrait pas ( là, pour le coup une affectation en RP serait un "no way" pour moi.
Là, me reconvertir a pour but de me donner des changements positifs dans la vie, pas pour signer pour une galère encore plus importante , avec une qualité de vie moindre ( trop de loyer, déplacement trop chers pour voir les proches, vivre dans une région sans attrait, etc)
Et les risques sont grands, dans la mesure où je ne suis pas marié, pas d'enfants.
Enseigner oui, mais pas à n'importe quel prix.
Je ne vois pas l'intérêt de se reconvertir pour subir encore plus.
Le seul avantage, est que étant en poste, je n'aurais pas le couteau sous la gorge pour accepter à tout prix une mutation qui ne me conviendrait pas ( là, pour le coup une affectation en RP serait un "no way" pour moi.
Là, me reconvertir a pour but de me donner des changements positifs dans la vie, pas pour signer pour une galère encore plus importante , avec une qualité de vie moindre ( trop de loyer, déplacement trop chers pour voir les proches, vivre dans une région sans attrait, etc)
Et les risques sont grands, dans la mesure où je ne suis pas marié, pas d'enfants.
Enseigner oui, mais pas à n'importe quel prix.
Je ne vois pas l'intérêt de se reconvertir pour subir encore plus.
- EU1Fidèle du forum
Gatoby a écrit:Par rapport à ta question initiale sur la faisabilité en termes de niveau : où en es-tu par rapport à ta capacité à rédiger une composition structurée sur un corpus documentaire ? Quel est ton niveau en traduction, as-tu déjà eu à te frotter à l'exercice dans un contexte scolaire ou mieux, universitaire (dans le cadre des TD de langues en fac de droit notamment) ? Lis tu des romans, ou autres livres, en langue anglaise ?
Très bonnes questions.
N'oublie pas non plus que la méthodologie est fondamentale pour réussir.
Bon courage
- décembreNiveau 8
Bonjour. Tu trouveras des informations sur les sites des syndicats:
https://grenoble.sgen-cfdt.fr/actu/mouvement-inter-2nd-degre/
Attention cependant, d'une année à l'autre les barres et le nombre de points pour raisons familiales peuvent varier.
https://grenoble.sgen-cfdt.fr/actu/mouvement-inter-2nd-degre/
Attention cependant, d'une année à l'autre les barres et le nombre de points pour raisons familiales peuvent varier.
- GatobyNiveau 3
jésus a écrit:Moi, qui approche doucement de cet âge, et qui songe dans un coin de mon esprit à retourner dans l'enseignement. La problématique numéro 1, est avant tout de réussir un concours ( retourner dans l'EN via un poste de contractuel est trop précaire) est de trouver le temps de travailler le CAPES en étant salarié à temps plein, sans avoir une tonne de RTT, loin d'une BU universitaire digne de ce nom ou être entouré d'amis qui seraient dans la même situation qui pourraient me soutenir.
Le seul avantage, est que étant en poste, je n'aurais pas le couteau sous la gorge pour accepter à tout prix une mutation qui ne me conviendrait pas ( là, pour le coup une affectation en RP serait un "no way" pour moi.
Là, me reconvertir a pour but de me donner des changements positifs dans la vie, pas pour signer pour une galère encore plus importante , avec une qualité de vie moindre ( trop de loyer, déplacement trop chers pour voir les proches, vivre dans une région sans attrait, etc)
Et les risques sont grands, dans la mesure où je ne suis pas marié, pas d'enfants.
Enseigner oui, mais pas à n'importe quel prix.
Je ne vois pas l'intérêt de se reconvertir pour subir encore plus.
Une précision par rapport à ton projet de reconversion : tu ne connaîtrais pas ton affectation "définitive" (entendue comme titulaire) avant d'avoir, probablement, à abandonner ton poste actuel. Les règles d'affectation pendant l'année de stage sont différentes de celles au moment de la titularisation. Concrètement : tu pourrais tout à fait être affecté dans ta région comme stagiaire (se pose alors la question de démissionner pour effectuer ton année de stage ?), puis muté au terme du mouvement inter en RP. Les affectations en stage sont sans lien avec les affectations en qualité de nouveau titulaire (lesquelles sont appréciées au regard de l'ensemble des vœux formulés par les titulaires inscrits au mouvement, donc aussi par des enseignants avec possiblement beaucoup d'ancienneté).
Une piste pour permettre la bonne transition au cours de la reconversion serait l'obtention d'un congé sans solde d'un an, le temps du stage, pour connaître ton affectation définitive et choisir entre ton ancien job et le poste proposé par l'EN en connaissance de cause. Autre avantage : si l'année de stage se passe mal, tu peux reprendre ton ancien poste. Mais l'EN accepte-t-elle que son personnel stagiaire soit encore lié à un contrat de travail, y compris en congé sans solde ? Je ne sais pas, certains pourront peut-être apporter la précision.
Si d'autres ont connu cette situation, je serais intéressé de savoir comment ils ont négocié cette transition :-).
- jésusFidèle du forum
Ok, si je comprends bien, pour être nommé fonctionnaire stagiaire, il ne faut pas que je sois lié par un contrat de travail ( ici dans le privé)
Comment l'EN le sait-elle?
Cela bloque à un moment donné, car on nous demande cela sur la plateforme qui sert à formuler les voeux et ses infos perso? Ils le déduisent avec un numéro de sécurité sociale?
Donc, il faut que je démissionne le jour des résultats ( sachant que mon préavis officiel peut être de 3 mois, sauf négociation, j'imagine qu'un employeur comprendrais la situation, mais en attendant, il doit y avoir un minimum de préavis, histoire de solder mes 6 semaines de congés et récup, puisque les résultats tombent, soit un préavis de 1 mois et demi serait l'idéal. Bref.)
Pareil, les délais d'obtention d'un congé sans solde au début de l'été...qu'est-ce que je fais si on me le refuse, et que je suis obligé de démissionner ( là encore, quid du préavis...)
Comment l'EN le sait-elle?
Cela bloque à un moment donné, car on nous demande cela sur la plateforme qui sert à formuler les voeux et ses infos perso? Ils le déduisent avec un numéro de sécurité sociale?
Donc, il faut que je démissionne le jour des résultats ( sachant que mon préavis officiel peut être de 3 mois, sauf négociation, j'imagine qu'un employeur comprendrais la situation, mais en attendant, il doit y avoir un minimum de préavis, histoire de solder mes 6 semaines de congés et récup, puisque les résultats tombent, soit un préavis de 1 mois et demi serait l'idéal. Bref.)
Pareil, les délais d'obtention d'un congé sans solde au début de l'été...qu'est-ce que je fais si on me le refuse, et que je suis obligé de démissionner ( là encore, quid du préavis...)
- GatobyNiveau 3
Ce sont des questions à examiner en amont.
Concernant le cumul d'un contrat de travail en plus de la qualité de fonctionnaire (stagiaire) : en principe, le cumul d'activité (sauf activités particulières définies par les textes, comme par exemple le fait d'être artiste, auteur, ou bien gérant d'une société au titre de son patrimoine personnel) est impossible avec le statut de fonctionnaire (sauf autorisation donnée par l'administration). J'évoquais donc l'hypothèse qu'être sous contrat pendant l'année de stage est impossible. Si ce contrat est cependant suspendu du fait d'un congé sans solde (mais non rompu au sens du Code du travail), peut-être que le "cumul" est possible (accord du rectorat) ? C'est un point à vérifier avec le rectorat ou un syndicat à mon sens, pour être sûr de la faisabilité d'une telle démarche, si elle conditionne ta reconversion à titre personnel.
Sur la question des démarches à effectuer avec ton employeur actuel :
- si un congé sans solde est possible à cumuler avec le statut de fonctionnaire stagiaire, je pense qu'il est préférable de négocier avec ton employeur en amont. Lui expliquer ta démarche, les conséquences possibles en cas d'admission, et essayer de s'entendre sur la date de début du congé (résultats en juin, celui-ci interviendrait a M+2 par rapport au début de ton entrée dans l'EN fin août) ;
- s'il n'est pas possible d'être en contrat, même suspendu par un congé sans solde, lors de l'année de stage : de même il convient de négocier avec ton employeur un préavis plus court suite à demission (2 mois donc, entre les résultats d'admission et l'entrée dans l'EN) pour être libéré de tes obligations professionnelles lorsque tu commenceras à être fonctionnaire stagiaire.
Dans l'ordre donc, je te conseillerais :
- de te renseigner sur la possibilité du cumuler contrat suspendu par un sans solde et qualité de fonctionnaire stagiaire ;
- si c'est impossible, de considérer le risque que représente ta démission sur ton projet (acceptes-tu le risque d'être affecté dans une académie qui ne te convient pas au terme de l'année de stage dans voie de secours ? la consultation des barres peut donner une idée, bien qu'incertaine, de la probabilité de devoir rejoindre une académie non désirée ...) ;
- une fois ces interrogations levées, informer ton employeur de ton projet de reconversion et négocier, en cas de réussite, soit un congé sans solde à compter de fin août suivant l'admission (l'employeur peut par ailleurs refuser ce congé, tout est donc dans la négociation), soit un préavis se terminant avant son terme conventionnel (3 mois) pour être libéré fin août en cas de démission.
Cela suppose que ton employeur puisse faire face à ton absence avec une visibilité à 2 mois.
EDIT : Mes remarques ne comptent que sur le plan légal. Je ne sais pas comment l'EN pourrait être opérationnellement informée que tu es encore sous contrat, d'autant plus s'il est suspendu. Il est possible effectivement que cela puisse être visible lors de ton affiliation à la sécurité sociale ? Je n'en suis pas certain pour autant.
Concernant le cumul d'un contrat de travail en plus de la qualité de fonctionnaire (stagiaire) : en principe, le cumul d'activité (sauf activités particulières définies par les textes, comme par exemple le fait d'être artiste, auteur, ou bien gérant d'une société au titre de son patrimoine personnel) est impossible avec le statut de fonctionnaire (sauf autorisation donnée par l'administration). J'évoquais donc l'hypothèse qu'être sous contrat pendant l'année de stage est impossible. Si ce contrat est cependant suspendu du fait d'un congé sans solde (mais non rompu au sens du Code du travail), peut-être que le "cumul" est possible (accord du rectorat) ? C'est un point à vérifier avec le rectorat ou un syndicat à mon sens, pour être sûr de la faisabilité d'une telle démarche, si elle conditionne ta reconversion à titre personnel.
Sur la question des démarches à effectuer avec ton employeur actuel :
- si un congé sans solde est possible à cumuler avec le statut de fonctionnaire stagiaire, je pense qu'il est préférable de négocier avec ton employeur en amont. Lui expliquer ta démarche, les conséquences possibles en cas d'admission, et essayer de s'entendre sur la date de début du congé (résultats en juin, celui-ci interviendrait a M+2 par rapport au début de ton entrée dans l'EN fin août) ;
- s'il n'est pas possible d'être en contrat, même suspendu par un congé sans solde, lors de l'année de stage : de même il convient de négocier avec ton employeur un préavis plus court suite à demission (2 mois donc, entre les résultats d'admission et l'entrée dans l'EN) pour être libéré de tes obligations professionnelles lorsque tu commenceras à être fonctionnaire stagiaire.
Dans l'ordre donc, je te conseillerais :
- de te renseigner sur la possibilité du cumuler contrat suspendu par un sans solde et qualité de fonctionnaire stagiaire ;
- si c'est impossible, de considérer le risque que représente ta démission sur ton projet (acceptes-tu le risque d'être affecté dans une académie qui ne te convient pas au terme de l'année de stage dans voie de secours ? la consultation des barres peut donner une idée, bien qu'incertaine, de la probabilité de devoir rejoindre une académie non désirée ...) ;
- une fois ces interrogations levées, informer ton employeur de ton projet de reconversion et négocier, en cas de réussite, soit un congé sans solde à compter de fin août suivant l'admission (l'employeur peut par ailleurs refuser ce congé, tout est donc dans la négociation), soit un préavis se terminant avant son terme conventionnel (3 mois) pour être libéré fin août en cas de démission.
Cela suppose que ton employeur puisse faire face à ton absence avec une visibilité à 2 mois.
EDIT : Mes remarques ne comptent que sur le plan légal. Je ne sais pas comment l'EN pourrait être opérationnellement informée que tu es encore sous contrat, d'autant plus s'il est suspendu. Il est possible effectivement que cela puisse être visible lors de ton affiliation à la sécurité sociale ? Je n'en suis pas certain pour autant.
- nanie56Je viens de m'inscrire !
Bonjour,
J'apporte une précision : en reconversion, il y a des grandes chances que tu puisses passer le concours "troisième voie" (et non le capes externe). Il y a moins d'épreuves et notamment pas de dissertation à faire, après de nombreuses années sortie du système scolaire, c'est appréciable.
Se renseigner sur les conditions, de mémoire, c'est 5 ans d'expérience professionnelle.
Si tu peux en effet être en formation (par exemple en suivant les cours du Master MEEF) pour préparer le Capes, c'est encore plus le top, car beaucoup de candidats troisième concours viennent en ayant préparé seuls. Évidemment quand on est accompagnés par des formateurs qui connaissent le concours par coeur, c'est beaucoup mieux.
J'apporte une précision : en reconversion, il y a des grandes chances que tu puisses passer le concours "troisième voie" (et non le capes externe). Il y a moins d'épreuves et notamment pas de dissertation à faire, après de nombreuses années sortie du système scolaire, c'est appréciable.
Se renseigner sur les conditions, de mémoire, c'est 5 ans d'expérience professionnelle.
Si tu peux en effet être en formation (par exemple en suivant les cours du Master MEEF) pour préparer le Capes, c'est encore plus le top, car beaucoup de candidats troisième concours viennent en ayant préparé seuls. Évidemment quand on est accompagnés par des formateurs qui connaissent le concours par coeur, c'est beaucoup mieux.
- DarialNiveau 1
Bonjour,
J'ajoute que pour les lauréats du troisième concours, les années dans le privé en tant que cadre sont prises en compte dans le calcul de l'ancienneté. C'est donc un avantage. De plus, il y a moins d'épreuves à passer je crois.
Pour ma part, j'ai passé le concours externe (également en anglais) sans savoir cela, dommage !
Si tu es sûre de vouloir te reconvertir dans cette voie, je te conseille également de passer le concours « à blanc », comme suggéré plus haut. Inscris-toi et tu verras ! Tu t'habitueras ainsi au format des épreuves, ce qui te fera probablement gagner des points pour ta tentative suivante. Mais je te conseille de bien réfléchir à ton projet avant, car tu pourrais réussir :-) Malgré les rapports de jury fort utiles, personne ne sait exactement ce que le jury cherche à évaluer...
Et pour rejoindre ce qui a été dit plus haut, la transmission du savoir ne représente de loin pas le seul aspect du métier, même si c'est initialement l'une de nos principales motivations !
Pour te faire une idée concrète du métier, je pense qu'il est vraiment intéressant d'aller voir in situ !
J'espère que tu vas nous donner de tes nouvelles.
Bonne continuation !
J'ajoute que pour les lauréats du troisième concours, les années dans le privé en tant que cadre sont prises en compte dans le calcul de l'ancienneté. C'est donc un avantage. De plus, il y a moins d'épreuves à passer je crois.
Pour ma part, j'ai passé le concours externe (également en anglais) sans savoir cela, dommage !
Si tu es sûre de vouloir te reconvertir dans cette voie, je te conseille également de passer le concours « à blanc », comme suggéré plus haut. Inscris-toi et tu verras ! Tu t'habitueras ainsi au format des épreuves, ce qui te fera probablement gagner des points pour ta tentative suivante. Mais je te conseille de bien réfléchir à ton projet avant, car tu pourrais réussir :-) Malgré les rapports de jury fort utiles, personne ne sait exactement ce que le jury cherche à évaluer...
Et pour rejoindre ce qui a été dit plus haut, la transmission du savoir ne représente de loin pas le seul aspect du métier, même si c'est initialement l'une de nos principales motivations !
Pour te faire une idée concrète du métier, je pense qu'il est vraiment intéressant d'aller voir in situ !
J'espère que tu vas nous donner de tes nouvelles.
Bonne continuation !
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