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- Luigi_BGrand Maître
Au programme de terminale : Ménandre, "Le Dyscolos"/ Pétrone, Le festin chez Trimalcion ("Satiricon"§ XXVII-LXXVIII) https://t.co/aIcQvBKktW
— Arrête Ton Char ! (@ArreteTonChar1) 5 mai 2017
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- KilmenyEmpereur
Le BO n'est toujours pas sorti ?
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Un petit clic pour les animaux : http://www.clicanimaux.com/catalog/accueil.php?sites_id=1
- KilmenyEmpereur
up
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- KilmenyEmpereur
J'ai beau chercher, mais je ne trouve pas de BO officiel annonçant ce programme. L'avez-vous vu ?
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- Eliza-JaneNiveau 2
Le BO n'est pas encore paru...
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Fais ce que dois, advienne que pourra.
- KilmenyEmpereur
Merci de me l'avoir confirmé.
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- KilmenyEmpereur
J'espère que ce sera demain... Je n'ose pas commencer à préparer mes cours tant que le BO n'est pas sorti.
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- A reboursEsprit éclairé
C'est paru au BO http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=117979
Chez Pétrone, la thématique du corps me semble une idée assez ardue à étudier avec les élèves. Quel besoin y a-t-il à toujours ainsi donner une thématique aussi "universitaire" pour des élèves qui n'ont souvent que 2h de latin par semaine, pas forcément spécialistes... On va encore se casser la tête avec une oeuvre pourtant très sympa !
Chez Pétrone, la thématique du corps me semble une idée assez ardue à étudier avec les élèves. Quel besoin y a-t-il à toujours ainsi donner une thématique aussi "universitaire" pour des élèves qui n'ont souvent que 2h de latin par semaine, pas forcément spécialistes... On va encore se casser la tête avec une oeuvre pourtant très sympa !
- IphigénieProphète
Punaise, les bibliographies! Et au fait c'est signé Florence Robine: vous en voulez, eh bien, tenez! gageons qu'elle se marre...
rien que le grec:
Le programme est sous la rubrique: séries générales et série technologique technique de la musique et de la danse
rien que le grec:
On ménagera donc des rapprochements avec les œuvres latines de Térence et de Plaute, mais aussi, notamment, avec Molière - qui a, pour sa pièce, repris l'exact titre de Ménandre -, avec Shakespeare (Timon d'Athènes), Jean Anouilh (L'Hurluberlu ou le Réactionnaire amoureux) et Hugo von Hofmannsthal (L'Homme difficile).
Le programme est sous la rubrique: séries générales et série technologique technique de la musique et de la danse
- trompettemarineMonarque
Cela va être coton de se procurer les ouvrages quand on habite au fin le fond de la cambrousse. J'y passe à chaque fois un temps fou et y dépense énormément d'argent.
L'Etat devrait payer des droits d'auteurs et rendre accessibles aux professeurs de langues anciennes les articles et les monographies (ainsi que quelques conférences en ligne de spécialistes) sur un site sécurisé le temps des deux années.
On court à chaque fois le risque de se retrouver avec des séquences sur internet faites par des collègues, mais sans pouvoir rien vérifier de leur validité, séquences qu'on trouve à foison dans de multiples listes de baccalauréat.
L'Etat devrait payer des droits d'auteurs et rendre accessibles aux professeurs de langues anciennes les articles et les monographies (ainsi que quelques conférences en ligne de spécialistes) sur un site sécurisé le temps des deux années.
On court à chaque fois le risque de se retrouver avec des séquences sur internet faites par des collègues, mais sans pouvoir rien vérifier de leur validité, séquences qu'on trouve à foison dans de multiples listes de baccalauréat.
- BussyNiveau 10
Iphigénie a écrit:Punaise, les bibliographies! Et au fait c'est signé Florence Robine: vous en voulez, eh bien, tenez! gageons qu'elle se marre...
rien que le grec:
On ménagera donc des rapprochements avec les œuvres latines de Térence et de Plaute, mais aussi, notamment, avec Molière - qui a, pour sa pièce, repris l'exact titre de Ménandre -, avec Shakespeare (Timon d'Athènes), Jean Anouilh (L'Hurluberlu ou le Réactionnaire amoureux) et Hugo von Hofmannsthal (L'Homme difficile).
C'était un programme de comparée à l'agrégation LM vers 2008-2009 : Ménandre, Shakespeare, Molière et Hofmannsthal...
- KilmenyEmpereur
Iphigénie a écrit:Punaise, les bibliographies! Et au fait c'est signé Florence Robine: vous en voulez, eh bien, tenez! gageons qu'elle se marre...
rien que le grec:
On ménagera donc des rapprochements avec les œuvres latines de Térence et de Plaute, mais aussi, notamment, avec Molière - qui a, pour sa pièce, repris l'exact titre de Ménandre -, avec Shakespeare (Timon d'Athènes), Jean Anouilh (L'Hurluberlu ou le Réactionnaire amoureux) et Hugo von Hofmannsthal (L'Homme difficile).
Le programme est sous la rubrique: séries générales et série technologique technique de la musique et de la danse
Oui, c'est normal, la TMD est la seule filière techno à avoir le droit de faire du latin et du grec.
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- nevermoreNiveau 10
trompettemarine a écrit:Cela va être coton de se procurer les ouvrages quand on habite au fin le fond de la cambrousse. J'y passe à chaque fois un temps fou et y dépense énormément d'argent.
L'Etat devrait payer des droits d'auteurs et rendre accessibles aux professeurs de langues anciennes les articles et les monographies (ainsi que quelques conférences en ligne de spécialistes) sur un site sécurisé le temps des deux années.
On court à chaque fois le risque de se retrouver avec des séquences sur internet faites par des collègues, mais sans pouvoir rien vérifier de leur validité, séquences qu'on trouve à foison dans de multiples listes de baccalauréat.
Comme tu dis! A moins d'habiter Paris et de pouvoir se rendre à la BNF, comment se procurer les ouvrages sur Pétrone qui ne sont plus édités, en rupture chez l'éditeur, ... impossible de les commander, impossible d'avoir accès aux articles. Et bien sûr, il ne faut pas compter sur un quelconque stage au
Paf dans mon académie. Je passe sur le fait que des journées de formation sur les œuvres au programme sont bien sûr organisées pour les options théâtre ou cinéma. Bref ... les LA n'intéressent vraiment personne
- A reboursEsprit éclairé
J'ai acheté les bouquins, en partie, recommandés pour Phèdre à l'époque, et n'en ai utilisé que quelques chapitres, leur préférant finalement les études des éditions du Bac aux Belles Lettres et Ellipses... Ca suffisait pour les élèves, donc pas d'achat inutile et onéreux.
- trompettemarineMonarque
HS : La même question se pose pour les bibliographies des oeuvres de littérature en TL.
- AlbiusNiveau 10
C'est aussi ce que j'ai coutume de faire.A rebours a écrit:J'ai acheté les bouquins, en partie, recommandés pour Phèdre à l'époque, et n'en ai utilisé que quelques chapitres, leur préférant finalement les études des éditions du Bac aux Belles Lettres et Ellipses... Ca suffisait pour les élèves, donc pas d'achat inutile et onéreux.
Mais, si l'ouvrage des éditions Ellipses -décevant quant aux extraits de Pétrone traités pour l'oral, à mon goût- est sorti depuis longtemps, pas de nouvelles de celui d'Hatier-Les Belles-Lettres, ni en librairie -Gibert, pour ne pas le nommer-, ni sur le site d'Hatier. Auraient-ils jeté l'éponge?
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La littérature, comme toute forme d'art, est l'aveu que la vie ne suffit pas. F. Pessoa
- A reboursEsprit éclairé
Souvent il arrive plutôt en octobre.
Je viens de commander l'ouvrage des éditions Ellipses, et je le trouve moi aussi assez décevant...
Je viens de commander l'ouvrage des éditions Ellipses, et je le trouve moi aussi assez décevant...
- AlbiusNiveau 10
Je suis tout à fait dans cette situation. Il semblerait que les directives soient données en ne tenant compte que des excellents élèves, bénéficiant des trois heures hebdomadaires officielles depuis leur entrée au lycée et se trouvant dans des établissements faisant reposer leur renommée sur les études littéraires.A rebours a écrit:C'est paru au BO http://www.education.gouv.fr/pid285/bulletin_officiel.html?cid_bo=117979
Chez Pétrone, la thématique du corps me semble une idée assez ardue à étudier avec les élèves. Quel besoin y a-t-il à toujours ainsi donner une thématique aussi "universitaire" pour des élèves qui n'ont souvent que 2h de latin par semaine, pas forcément spécialistes... On va encore se casser la tête avec une oeuvre pourtant très sympa !
Mais on le savait déjà depuis la réforme du collège: les langues anciennes ne devraient concerner que les surdoués des établissements centraux des grandes villes :diable: . Les autres auraient déjà dû dégager
Pour ma part, avec des élèves de bonne volonté mais qui n'ont depuis la seconde que deux heures par semaine, ce sera "récupération" des deux extraits étudiés l'an dernier -je les avais en 1ère-, à savoir l'histoire du loup-garou et celle des Stryges, et deux autres extraits à définir. Et probablement un rapprochement avec l'Heptameron, ça me tente, mais subjectivement, car j'ai d'agréables réminiscences de l'ouvrage de la bonne Marguerite, et que bon, les récits qui se succèdent en vase clos, dans un temps fini, il est imaginable d'en tirer quelque chose, non ?
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La littérature, comme toute forme d'art, est l'aveu que la vie ne suffit pas. F. Pessoa
- IphigénieProphète
On peut se demander si les programmes ne sont pas faits pour prouver que l'enseignement des langues anciennes est mort: constat d'echec.
Et ça fait un certain temps... on retrouve la même stratégie globalement, avec les errances des sujets de bac: délitement de l'interieur par une incohérence institutionnelle: les programmes donnés pour la terminale ne sont en rien compatibles avec ce qui est prôné dans les années antérieures : ou il faudrait supposer une grande désinvolture et une grande étourderie, ou c'est un travail de sape organisée.
publication des programmes signée par F Robine, bis repetita....
Et ça fait un certain temps... on retrouve la même stratégie globalement, avec les errances des sujets de bac: délitement de l'interieur par une incohérence institutionnelle: les programmes donnés pour la terminale ne sont en rien compatibles avec ce qui est prôné dans les années antérieures : ou il faudrait supposer une grande désinvolture et une grande étourderie, ou c'est un travail de sape organisée.
publication des programmes signée par F Robine, bis repetita....
- Luigi_BGrand Maître
Quant au choix, jamais été aussi peu enthousiaste pour étudier une œuvre grecque.
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LVM Dernier billet : "Une École si distante"
- IphigénieProphète
Je n'ose même pas parler du grec, tant la possibilité de progression de son enseignement est loufoque...Luigi_B a écrit:Quant au choix, jamais été aussi peu enthousiaste pour étudier une œuvre grecque.
- NLM76Grand Maître
Quand je retourne au lycée, dans les classes, que je pense à ces programmes, j'éprouve physiquement le sens du mot déréliction.
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Sites du grip :
- http://instruire.fr
- http://grip-editions.fr
Mon site : www.lettresclassiques.fr
«Boas ne renonça jamais à la question-clé : quelle est, du point de vue de l'information, la différence entre les procédés grammaticaux observés ? Il n'entendait pas accepter une théorie non sémantique de la structure grammaticale et toute allusion défaitiste à la prétendue obscurité de la notion de sens lui paraissait elle-même obscure et dépourvue de sens.» [Roman Jakobson, Essais de linguistique générale, "La notion de signification grammaticale selon Boas" (1959)]
- AlbiusNiveau 10
Luigi_B a écrit:Quant au choix, jamais été aussi peu enthousiaste pour étudier une œuvre grecque.
J'en finis par bénir le sort qui fait que, cette année, il n'y aura pas d'hellénistes en Tale chez moi. C'est comme autrefois la conscription: il y a des années déficitaires, puis ça reprend .
Plus largement, et nous avions déjà eu la discussion ici à propos des précédentes oeuvres au programme, il semble qu'il faille à tout prix éviter les auteurs "traditionnels", au sens le plus noble, c'est-à-dire ceux qui éventuellement permettraient une transmission, un échange transgénérationnel entre un grand-père ou un arrière-grand-père cultivé et son petit ou arrière-petit-fils -on peut tout mettre au féminin, bien sûr :lol: - qui tous deux se seraient frottés aux langues anciennes à plusieurs décennies d'écart.
Puisqu'il faut faire des choix de plus en plus drastiques, pourquoi ne puise-t-on pas -ou très rarement- chez Virgile, Cicéron, Horace, Tite-Live... -on complètera ad libitum-? Pourquoi ne pas aller à l'essentiel? J'ai peur que la réponse soit en partie: parce qu'innover devient une fin en soi, quelle que soit la valeur des oeuvres, pourvu qu'elles aient été délaissées jadis; parce qu'il faut caresser l'élève dans le sens du poil -l'Antiquité "décadente" se vend mieux que les hauts-faits des héros de la République romaine ou le talent oratoire d'un Cicéron.
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- KilmenyEmpereur
Luigi_B a écrit:Quant au choix, jamais été aussi peu enthousiaste pour étudier une œuvre grecque.
Moi c'est surtout le latin qui me dérange.
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- IphigénieProphète
Puisqu'il faut faire des choix de plus en plus drastiques, pourquoi ne puise-t-on pas -ou très rarement- chez Virgile, Cicéron, Horace, Tite-Live... -on complètera ad libitum-? Pourquoi ne pas aller à l'essentiel? J'ai peur que la réponse soit en partie: parce qu'innover devient une fin en soi, quelle que soit la valeur des oeuvres, pourvu qu'elles aient été délaissées jadis; parce qu'il faut caresser l'élève dans le sens du poil -l'Antiquité "décadente" se vend mieux que les hauts-faits des héros de la République romaine ou le talent oratoire d'un Cicéron.
Il y a peut-être aussi à faire des renvois d'ascenseurs vers les recherches dans le supérieur (je n'ose dire "les copains"), qui aujourd'hui portent plus sur la "marge" que sur les grands auteurs canoniques qui ont été analysés déjà sous bien des coutures?
Cette remarque s'applique aussi au programme de Lettres des terminales, car enfin, pour un pédagogue, au bon sens du terme, est-ce que par exemple Les Faux Monnayeurs et Montpensier sont les oeuvres les plus urgentes à faire absolument connaître à nos L ? (je le pensais déjà avec Bonnefoy, par exemple, devant des élèves qui n'avaient jamais étudié Baudelaire).
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