- lene75Prophète
Lagomorphe, nous sommes entièrement d'accord.
(Je répondais aux quelques messages reprochant à certains parents d'enfants handicapés d'attendre de l'école qu'elle compense le handicap. On est bien d'accord que c'est à l'école de le faire et pas aux enseignants, et encore en disant école je simplifie, c'est à l'institution, à l'État, en donnant pour certains enfants les moyens effectifs d'une scolarisation ordinaire réelle et pour d'autres les moyens d'un enseignement adapté là où ils sont, IME, hôpital, domicile pour certains, et pourquoi pas, dans certains cas, si c'est la seule solution ou la meilleure, donner un vrai salaire aux parents, avec droits à retraite, etc., pour assurer eux-mêmes l'instruction de leurs enfants, mais sans que ça devienne la solution de facilité imposée à tous).
(Je répondais aux quelques messages reprochant à certains parents d'enfants handicapés d'attendre de l'école qu'elle compense le handicap. On est bien d'accord que c'est à l'école de le faire et pas aux enseignants, et encore en disant école je simplifie, c'est à l'institution, à l'État, en donnant pour certains enfants les moyens effectifs d'une scolarisation ordinaire réelle et pour d'autres les moyens d'un enseignement adapté là où ils sont, IME, hôpital, domicile pour certains, et pourquoi pas, dans certains cas, si c'est la seule solution ou la meilleure, donner un vrai salaire aux parents, avec droits à retraite, etc., pour assurer eux-mêmes l'instruction de leurs enfants, mais sans que ça devienne la solution de facilité imposée à tous).
- lilith888Grand sage
Cléopatra2 a écrit:Oui, bien sûr, mais là, son côté "insupportable" venait clairement de son handicap.ycombe a écrit:Encore heureux qu'il n'y ait pas d'obligation d'aider les gens qu'on trouve insupportable.Cléopatra2 a écrit:Même quand il s'est fait opérer, personne ne lui portait son sac dans les escaliers alors qu'il avait des béquilles. Et j'en avais touché un mot aux délégués.
Et c'est là que normalement le suivi médical prend le relais pour corriger le tir... Encore faut-il que suivi médical il y ait. Mon fils était proprement insupportable pour les autres étant petit (il les considérait au mieux comme des pierres sur son passage). Il est suivi depuis ses 3 ans à raison de 2 demi-journées par semaine pour corriger ça. Alors, oui, c'est très contraignant pour moi, mais devinez-quoi ? ça a porté ses fruits !
Si on en reste à "il est handicapé, c'est comme ça", ça n'avancera jamais.
- Volo'Neoprof expérimenté
Tribune. L’école est désormais inclusive, intégrant des élèves porteurs de handicap ou à «besoins éducatifs particuliers». La loi de 2005 instaurait le droit de chacun de ces enfants à être scolarisé dans l’établissement le plus proche de son domicile, en fonction des capacités d’accueil et d’adaptation de l’enfant. Cette loi a été «améliorée» en étant délestée de ces deux conditions. Dans les faits, l’inclusion se traduit surtout par une politique d’austérité. Ces enfants étaient auparavant pris en charge par un enseignant spécialisé au sein de classes à très petits effectifs, les Ulis (unités localisées pour l’inclusion scolaire). Ces classes sont devenues des dispositifs. Pour tout habitué de la novlangue de l’Education nationale, un dispositif est ce que l’on met en place quand on veut transférer la charge de travail à moindre coût. Les enseignants spécialisés sont désormais des référents qui font de la gestion de ces enfants intégrés en classe ordinaire avec des moyens ordinaires.
Libération
- pseudo-intelloSage
On a un élève arrivé cette année qui peut faire une crise et se mettre à brailler comme ça, pour rien, auquel cas il faut faire sortir le reste de la classe (nombreuse) afin de calmer le bambin, et sans trop s'en approcher, car il est stipulé de faire attention : le môme peut taper.
Il fait régulièrement un à deux crise par cours.
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- gauvain31Empereur
pseudo-intello a écrit:On a un élève arrivé cette année qui peut faire une crise et se mettre à brailler comme ça, pour rien, auquel cas il faut faire sortir le reste de la classe (nombreuse) afin de calmer le bambin, et sans trop s'en approcher, car il est stipulé de faire attention : le môme peut taper.
Il fait régulièrement une à deux crise par cours.
Ben ce gamin n'a rien à faire à plein temps dans un établissement du second degré. Pardon , mais tu décris une situation dangereuse pour toi et tes élèves . Situation que l'on retrouve dans un ITEP ou un IME où il devrait être. Il n'est pas question d'inclusion ici , mais de garderie : où est le soin? Est-il en état d'apprendre quoique ce soit avec une à deux crises par cours? Il devrait être accompagné d'un éducateur spécialisé, d'un infirmier à proximité immédiate : vous avez ceci au moins dans votre établissement ?
Ne serait-ce que pour vous protéger, vous devriez remplir le cahier CHSCT.
Bon courage à vous
- pseudo-intelloSage
On a une infirmière qui n'est pas là tout le temps, il a une AVS, ça s'arrête là. Moi, je ne l'ai pas en classe, j’en entends juste parler à la récré.
Les collègues, qui au départ ignoraient la possibilité de violence, se plaignent, mais sans trop aller au front pour l'instant.
Mais en effet, il va falloir le faire.
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Mais en effet, il va falloir le faire.
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- Volo'Neoprof expérimenté
Infirmière, infirmière... nous avons eu un message de l'infirmière la semaine passée : elle ne peut rien donner (hormis ce qui a été validé par le médecin scolaire pour ceux qui ont des PAI ou PU). Donc tout ce qui relève du hors champ de ces PAI, PU, c'est appel aux parents pour qu'ils viennent donner le doliprane ou appel au SAMU pour qu'ils viennent récupérer un gamin.
- gauvain31Empereur
pseudo-intello a écrit:On a une infirmière qui n'est pas là tout le temps, il a une AVS, ça s'arrête là. Moi, je ne l'ai pas en classe, j’en entends juste parler à la récré.
Les collègues, qui au départ ignoraient la possibilité de violence, se plaignent, mais sans trop aller au front pour l'instant.
Mais en effet, il va falloir le faire.
Ben évidemment qu'ils se plaignent il faut avoir le CAPASH et être entouré de personnel soignant pour faire face à ce genre d'enfant en souffrance. On vous demande de faire le travail que je faisais en ITEP + le travail que faisaient les éduc spé + le travail de la psychologue + le travail de la psychiatre . Ah oui je précise : j'avais au maximum 5 élèves par classe pour pouvoir gérer ces gentils petits monstres, mais ils vous prenaient beaucoup d'énergie
Ce qu'on vous fait subir est inhumain. Vous, enseignants, élèves ,et le jeune homme handicapé bien sûr
- pseudo-intelloSage
Je transmets à mes collègues. Merci pour ces explications.
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- joseluisNiveau 4
Bonjour à toutes et tous,
Nous avons cette année un élève violent notifié Itep/Sessad, qui a été exclu de plusieurs établissements et qui intègre une classe de 4eme (28 élèves)... Pas d'aesh, pas de places en ITEP, un aménagement d'edt est envisagé et puis ... rien du tout. Il doit être surveillé en permanence, même pendant les pauses et le temps du midi, un AED doit rester à proximité. Pour ne rien arranger il ne sait pas vraiment lire ni écrire.
Concrètement, à part attendre un incident violent qui provoquera son exclusion, que peut-on faire?
Nous avons cette année un élève violent notifié Itep/Sessad, qui a été exclu de plusieurs établissements et qui intègre une classe de 4eme (28 élèves)... Pas d'aesh, pas de places en ITEP, un aménagement d'edt est envisagé et puis ... rien du tout. Il doit être surveillé en permanence, même pendant les pauses et le temps du midi, un AED doit rester à proximité. Pour ne rien arranger il ne sait pas vraiment lire ni écrire.
Concrètement, à part attendre un incident violent qui provoquera son exclusion, que peut-on faire?
- VerduretteModérateur
Subir, hélas. (situation vécue).
- HocamSage
Voilà, c'est de la maltraitance multiple de tous les acteurs de la « communauté éducative » sous couvert d'inclusion. Les enseignants et les autres élèves subissent (faire sortir la classe plusieurs fois par jour ??) et l'élève concerné, qui n'est pour rien dans ce marasme, n'est pas accompagné comme il le devrait ; il y a même un risque qu'il se fasse humilier ou harceler par d'autres élèves à bout ou des parents qui entendent leur enfant raconter les évacuations quotidiennes.gauvain31 a écrit:pseudo-intello a écrit:On a une infirmière qui n'est pas là tout le temps, il a une AVS, ça s'arrête là. Moi, je ne l'ai pas en classe, j’en entends juste parler à la récré.
Les collègues, qui au départ ignoraient la possibilité de violence, se plaignent, mais sans trop aller au front pour l'instant.
Mais en effet, il va falloir le faire.
Ben évidemment qu'ils se plaignent il faut avoir le CAPASH et être entouré de personnel soignant pour faire face à ce genre d'enfant en souffrance. On vous demande de faire le travail que je faisais en ITEP + le travail que faisaient les éduc spé + le travail de la psychologue + le travail de la psychiatre . Ah oui je précise : j'avais au maximum 5 élèves par classe pour pouvoir gérer ces gentils petits monstres, mais ils vous prenaient beaucoup d'énergie
Ce qu'on vous fait subir est inhumain. Vous, enseignants, élèves ,et le jeune homme handicapé bien sûr
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